lundi 16 juin 2025

[Cohorte] Un artefact du passé

Depuis que Vashabar est devenu l’allié de Skingrad, de nombreux coloviens manifestent leur mécontentement, voire leur hostilité. Certains par pur racisme, d'autres par crainte que les bosmers finissent par rallier le Domaine Aldmeri, ou encore parce qu’ils ne les différencient toujours pas de la Remémorance. Il faut dire que ces elfes des bois se sont installés sur les ruines de villages où beaucoup de coloviens ont perdu la vie, ce qui ravive les tensions.
Parmi ces coloviens, un légionnaire du Weald occidental répondant au nom de Mhorus. Refusant de reconnaître Vashabar comme un allié, il finit par déserter. Avant son départ, ses anciens camarades avaient déjà noté chez lui un comportement étrange.

Les ayléides ont jadis fabriqué toutes sortes d’artefacts. Lors de la campagne d’Arenthia, la générale Lavinia Axius avait tenté de mettre la main sur le grand diadème de l’autorité elfique, un artefact capable de soumettre toute personne de sang mer devant son porteur. Si ce diadème a été perdu dans la guerre il y a onze ans, un autre artefact similaire existe dans le Weald occidental : se présentant sous la forme d'un gant.
Cet artefact a été brisé en plusieurs morceaux après un affrontement passé impliquant un colovien "inconnu" des autorités et la cohorte de la Stride.
On soupçonne désormais que Mhorus cherche à rassembler les fragments pour réparer le gant et s’en servir contre Forestaube voire pire.


Le simple fait que Mhorus soit un ancien légionnaire peut mettre à mal les relations entre Vashabar et Skingrad. Et comme il est hors de question d'effrayer la population elfique du Weald occidental, la mission est tenue secrète.
La cohorte de la Stride ou plus précisément son escouade Lune rouge, qui rencontre un franc succès dans ses missions, rallie la ruine de l'ancien fort Dirich pour y rejoindre l'escouade du tonnetueur Brutus Ferrix afin de définir un plan d'action.
Comme il est question de Forestaube, la capitaine Valéria Ionus juge bon d'appeler le binôme Siielyn et Kalaëh qu'elle considère indirectement comme des membres de cette escouade.
L'enjeu est vital : si Mhorus parvient à réactiver l'artefact, Vashabar et tout les elfes du Weald occidental seront anéantis.
Ainsi donc l'escouade Lune rouge se faufilera dans la ruine ayléide pour arrêter le déserteur et traître, tandis que l'escouade de Brutus ainsi que la légionnaire Mennel de la Sève d'arbre sécuriseront le périmètre tout autour.

Très vite, Siielyn et Kalaëh repèrent une silhouette se faufilant entre les rochers environnants. Une présence suspecte, elles pensent donc à une complice de Mhorus dont elles rêvent de lui faire la peau.
Cette femme, une impériale, se présente comme une simple voyageuse qui va là où l'on a besoin d'elle. Mais cette fois-ci, elle traque un certain "professeur" et conjure les elfes de quitter les lieux qui risquent de devenir très dangereux pour elles.
Malgré les avertissements, les bosmers savent pourquoi elles sont ici et ne reculent pas. L'escouade Lune rouge décide d'accompagner la voyageuse impériale, ce qui ne sera pas de trop. Mais Gaea Drusus insiste : elle veut le professeur vivant pour l'interroger.
L'ensemble du groupe est méfiant. Cette "voyageuse" en sait peut-être plus que ce qu'elle prétend.
Entrant enfin dans la ruine, l'escouade arrive dans la salle principale mais il est trop tard : Mhorus saute dans un étrange portail. Sur le coup, Gaea ne l'identifie pas comme étant le "professeur".


Sans perdre une seconde et déterminées à rattraper le colovien, Siielyn et Kalaëh foncent vers le portail pour le franchir. Pressés par les deux bosmers, le légionnaire Zalaro-Jah et Gaea Drusus les rejoignent.
Un léger regret tout de même car il y avait des documents comme des journaux et autres écrits qui auraient pu servir d'indices pour comprendre les motivations de Mhorus... Sinon de faire possiblement un lien avec le "professeur" que traque Gaea. Et il y a des fragments, incomplets, de l'artefact abandonnés sur l'autel ou à sa base.
Alors que tous franchissent le portail, une voix énigmatique avec un accent se fait entendre : "L'Histoire aime les répétitions... [...] J'ai toujours rêvé de voir ce jour... ou était-ce hier ? Peu importe. Ce qui importe, c'est ce que vous ferez lorsque la boucle se refermera".

Une fois de l'autre côté du portail, le groupe est passablement déçu : ils sont exactement au même endroit.
Même si les lieux semblent identiques, certains détails diffèrent. Les plus attentifs constatent que des objets ont disparu ou encore que les toiles d'araignée ne sont pas les mêmes. L’autel est quant à lui vide... en tout cas il manque quelque chose de vraisemblablement important.
Sur le coup, Zalaro-Jah plaisante en pensant qu'ils ont du faire un voyage dans le temps. Partageant notamment des anecdotes avec l'ancien conteur de son village d'enfance.
Mais une fois au dehors, ils sont pris pour cible par des légionnaires du Weald occidental mais portant d'anciens uniformes.


La commandante colovienne s'avance, exigeant à chacun de décliner son identité. Elle pense très certainement avoir à faire à des pillards complices de l'homme ayant dérobé "l'artefact", les reliant finalement au Domaine Aldmeri : pour elle il n'y a pas de doutes, il y a deux elfes des bois et un khajiit dans le lot.
La commandante se présente : capitaine Lycoris Naevius de la cohorte de la Stride de la Légion du Weald occidental. Et inutile de préciser qu'elle ne reconnaît pas l'uniforme que porte Zalaro-Jah.
L'escouade Lune rouge est donc piégé dans le passé. Siielyn et Kalaëh réalisent qu'il n'y a donc pas de Forestaube dans ce Weald occidental.
Silencieuse, Gaea détourne le regard. Elle reconnaît cette capitaine, c'était sa supérieure... Du moins pas encore.

Malgré des échanges confus, au point où Lycoris pense avoir à faire à une bande de petits guignols délirants, cette cohorte de la Stride du passé accorde un semblant de confiance en raison des objectifs communs : rattraper le voleur et récupérer l'artefact pour le mettre en sécurité.
Les éclaireurs de Lycoris signalent que le voleur, Mhorus, se dirige vers une autre ruine ayléide plus au nord dans les hautes terres. Tout le groupe se met aussitôt en route.
Comme signalé, Mhorus s'y trouve et exécute un rituel visant vraisemblablement à restaurer le pouvoir du gant ayléide à l'aide d'un journal.
Lycoris enrage sur le coup. Car elle pensait que l'artefact était dans un lieu sûr et que personne ne devinerait la ruine originelle d'où il est lié. De plus, son pouvoir était épuisé après une confrontation avec un "homme au chapeau", elle pensait que cet artefact ne représentait plus aucune menace.


Avec ce rituel en cour, pas le temps d'établir une stratégie. Il faut abattre Mhorus avant qu'il ne soit trop tard si ce n'est pas déjà le cas.
Mhorus voit qu'il est encerclé mais reste imperturbable. Pour lui, ses actions sont justes : la Remémorance a voulu faire du mal aux impériaux parce qu'ils ont chassé et persécuté leurs ancêtres ayléides de Cyrodiil. Lui veut chasser les elfes de Cyrodiil, car ils ont réduit en esclavage les ancêtres des impériaux, les nédiques qui occupaient ces terres bien avant les ayléides.
Zalaro-Jah charge le traître, le plantant avec son glaive. Kalaëh et Gaea tirent chacune une flèche touchant respectivement une épaule opposée, faisant s'interrompre le rituel.
Siielyn et Lycoris manquent d'efficacité mais échappent à l'électrocution que subit le khajiit de plein fouet. Mais celui-ci se reprend, entaillant les jambes de Mhorus avant que Kalaëh ne l'achève d'une flèche dans la gorge.

Si la menace de Mhorus et de l'artefact maintenant en morceaux ne sont plus qu'un mauvais souvenir, tout n'est pas résolu. 
Gaea annonce qu'elle reste avec la capitaine pour l'aider à éparpiller les fragments de l'artefact. Et bien que cela ne concerne pas l'escouade Lune rouge, elle doit encore retrouver le "professeur N".
L'impériale remet à l'escouade un parchemin qui doit permettre de réactiver le portail qu'ils ont traversé auparavant. Elle en sait donc bien plus.. Même si elle avoue qu'elle ignore franchement comment fonctionnent "ces portails" que le professeur utilise pour "tester" et "observer".
L'escouade regagne donc son époque avec un sentiment d'inachevé. Comme s'ils étaient sur quelque chose d'important.. Peut-être trop important ? Devaient-ils aller plus loin ?
D'autant que cette voix énigmatique s'est de nouveau exprimée : "Les pièces sont en place. L’Histoire recommence toujours... jusqu’à ce qu’elle apprenne."
L'essentiel est que le gant soit en miettes, et que certains fragments ont disparu... Qui sait si Mhorus ne s'est pas laissé corrompre et guider par le professeur N ?

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