dimanche 26 décembre 2021

Uazu

Nom : Uazu
Race : Crevassais
Sexe : Femme
Anniversaire : Inconnu
Âge : 23 ans (en 2E 589)
Faction : Les Larmes de Stendarr
Métier / archétype : Aucun


Le lancement d'Uazu en RP aurait du avoir lieu avec la guilde Portobello tard dans l'année 2E 588. Il était question d'une espionne pour le compte de l'Alliance de Daguefilante ayant pour rôle d'espionner le bréton Reynardt Beauclere qui faisait affaire avec une compagnie alliée au Domaine Aldmeri.
Mais en fin de cycle de RP à cette période, j'ai annulé le lancement d'Uazu qui m'aurait engagé sur la durée. Choix regrettable puisqu'un autre crevassais avait intégré leur équipage au même moment, ce qui aurait été intéressant.
Sachant qu'à l'origine, le personnage devait s'appeler Shuna et qu'il était question d'avoir ou une crevassaise, ou une métisse descendante akaviroise.

Uazu est une jeune crevassaise native des Terres intérieures durant le règne de l'empereur Léovic. Elle est née d'une mère impériale et d'un père crevassais.

Âgée seulement de dix ans, la révolution de Varen éclate et les crevassais combattent l'insurrection colovienne. Elle y perd son père qui affrontait des légionnaires de la deuxième Légion du duc colovien. La jeune crevassaise est alors forcée de fuir avec sa mère jusque dans la Crevasse pour échapper à une mort certaine.

Les débuts dans la Crevasse sont difficiles pour sa mère qui peine à s'adapter malgré que le clan de son défunt mari la prend en charge. La jeune Uazu encore sous le choc n'en fera qu'à sa tête, écoutant de moitié ses nouveaux camarades.

Lorsqu'elle perd sa mère, Uazu décide de faire bande à part. Débrouillarde, elle demeure pourtant encore une enfant dans son comportement. Au fil du temps, la solitude de la jeune crevassaise devient dure à supporter.

Lors de la crise de la Horde grise en 2E 588, elle se réfugie dans Markarth et sera témoin de la paix entre la Crevasse et les deux royaumes de Bordeciel pour la reconstruction des territoires touchés par la crise. Uazu émet malgré tout des réserves sur cette paix puisqu'un conflit éternel ne peut prendre fin en une assemblée.
Elle repart donc dans sa Crevasse, loin de la cité froide de Markarth malgré un semblant de souvenirs de la Cité impériale. Mais tout ceci lui rappel ses parents et elle désire tourner la page.

Lorsqu'elle voit une impériale lutter contre des crevassais et se faire blesser, Uazu lui vient en aide. Après avoir aider l'impériale à tuer les bandits, elle soigne la nibenaise qui répond au surnom de Kaïa.
Cette nibenaise lui tend sa main pour sortir Uazu de sa Crevasse, lui promettant voyages. Ce qu'accepte Uazu, devenant ainsi une membre des Larmes de Stendarr.

Petus Klemes

Nom : Petus Klemes
Race : Impérial - Colovien
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 588)
Faction : Maison Naevius de Colovie
Métier / archétype : Bras droit


Petus Klemes était un ami d'enfance du jeune Marcellinus Naevius. Issue de la noblesse colovienne, Petus s'est rapproché de son ami pour le servir dans ses projets.

D'abord lieutenant de Marcellinus, il est ensuite devenu son bras droit durant une longue période. Il a été le conseiller du seigneur colovien auprès de la pègre. Son dernier fait d'arme a été un accord commercial avec Les Griffes Susurrantes. 

Petus est mort d'une crise cardiaque peu de temps après avoir obtenu son propre domaine vers la fin de l'année 588. Il enterre avec lui de nombreux secrets de la famille Naevius. Sa mort marque également la fin des affaires criminels de la Maison Naevius de Colovie.

La mort de Petus Klemes est sujet à de nombreuses interprétations en interne. On parle d'un règlement de compte avec la pègre ou encore d'une attaque des Naevius de Nibenay voulant affaiblir Marcellinus.
Avec la nomination de Carantus Naevius en tant que bras droit de Marcellinus, d'autres pensent que le vieillard est à l'origine de la mort de Petus. 

Le surrintendant Marius

Nom : Marius
Race : Impérial - Nibenais
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 588)
Faction : L'Etoile
Métier / archétype : Banquier


Le banquier Marius a été l'antagoniste principal de mon event expérimental "Drame à Bergame" ayant eu lieu en 2E 588. J'aurai tendance à redcon le lieu de l'action puisque le contexte de l'event est assez ambitieux. Je vais maintenir Bergame dans le texte de présentation mais sachez que la tendance est aujourd'hui vers une ville n'existant pas en jeu et dont je n'ai pas défini de nom.

Marius est un des nombreux "banquiers" de l'Organisation. Originaire de Bravil, le banquier est envoyé à Bergame durant l'année 588 pour offrir ses services aux autorités locales. Il présentera notamment une monnaie papier. Il n'est pas pris au sérieux mais en présentant un tableau chiffré et précis, on lui accorde une période d'essaie.

Et cette monnaie papier représente un réel miracle. La ville devient riche et prospère... Seulement, la monnaie change sans cesse de valeur et fini par plonger Bergame dans la dette. Marius est naturellement sollicité, prêtant plus dans le seul but d'endetté plus.
C'est alors que le magistrat Barrus lui accorde la place de surintendant de sa cour. Mais le banquier rechigne à prêter plus. Il entre alors en action : exigeant d'abord d'avoir le contrôle du commerce, puis la garde. Enfin, il avait devancé le magistrat dans ses fonctions.

L'usurier fut surpris de l'offre faite par son pantin magistrat. En effet, Barrus lui offrit son peuple en esclavage pour rembourser sa dette. Ce qu'accepte non seulement Marius mais qui va inspirer son ordre pour la suite.

Alors que la date fatidique de l'accord entre le surintendant et le magistrat approche, Basila (fille du magistrat) avec l'aide de deux étrangers parvient à mettre un terme au chaos de la cité. 
Tué, Marius laisse tombé à terre une sorte de matriochka riant. L'objet est aussitôt écrasé, Marius devenant le premier banquier de l'Etoile à passer l'arme à gauche.

Carantus Naevius

Nom : Carantus Naevius
Race : Impérial - Colovien
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 588)
Faction : Maison Naevius de Colovie
Métier / archétype : Noble


Le nom Calantius de Skingrad m'a toujours visuellement inspiré. Et le portrait que j'en dressais a fini par devenir celui de Carantus Naevius. Son utilisation demeure assez bref mais je lui destine un rôle important.

Carantus Naevius est un noble et membre de la Maison Naevius de Colovie. Il a été un membre et allié du seigneur Contar Naevius, puis de son fils Marcellinus.

Carantus avait un rôle d'ambassadeur familial et était souvent l'homme clé du commerce. En 2E 588, il fut envoyé en Morrowind pour conclure un marché avec la Maison Hlaalu mais cette affaire ne fut jamais conclu avec l'émergence de l'affaire du Diamant Doré et le retour de Gaea Naevius.

Cette histoire du Diamant Doré a requis sa présence en Martelfell pour calmer les autorités locales. Si le Diamant Doré est aboli, une autre société la remplace lorsque Marcellinus prend la tête de la famille plus tard dans l'année 588.

Les bons et loyaux services de Carantus lui permettent de devenir le bras droit du seigneur Marcellinus Naevius en 589. Fervent défenseur des Huit Divins et pensant que Marcellinus peut rétablir l'ordre, il encourage son seigneur à rallier Epervine au reste de la Colovie tandis que l'Empire venait de s'effondrer.

Le rôle de Carantus est loin de se terminer. Il sera amené à réapparaître plus tard, restez donc attentif aux résumés à venir si je n'abandonne pas l'idée entre temps.

Jacques de Lu

Nom : Jacques de Lu
Race : Bréton
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 588)
Faction : La Fabrique de Lu
Métier / archétype : Chef d'entreprise


Alors que le haut-roi Svargrim était enfin visuellement présenté sur le site officiel d'ESO, celui-ci me faisait beaucoup penser à une version âgée du prince de Lu. Ce qui ne manqua pas de m'inspirer.
Non destiné à devenir un personnage permanant, j'en ai profité pour créer Jacques de Lu à l'occasion d'un event "enchères". J'ai fait de ce personnage un bourgeois délicat.

Le grand et beau Jacques de Lu, aussi appelé le roi du biscuit ou encore le prince de Lu, est un noble bréton et producteur si ce n'est baron du biscuit en Hauteroche. Connu pour prendre particulièrement soin de sa personne et de ses biscuits, il s'illustra notamment la première fois en lançant, tel un frisbee, un biscuit sur des orphelins dans un orphelinat : une "technique" pour faire parler de ses produits selon ses dires.

Possédant une grande fortune et ne sachant quoi faire de ses drakes, Jacques voyagea de pays en pays pour présenter son biscuit chocolaté en disque lors de festivités, rassemblements, et vernissages.
Alors qu'il se trouvait dans Pellitine, il se présenta à des enchères organisées par la Cour de l'Ibis. Il s'illustra notamment en train de déballer soigneusement son biscuit dans un tissu fin de bonne facture et croquant avec délicatesse son produit.
Les plus observateurs remarqueront que les deux facettes du biscuit circulaire sont illustrés du sceau de la famille de Lu et un portrait de profil de Jacques tel un empereur sur une pièce.

Mais les nombreuses années de domination commerciale sur les biscuits chocolatés allaient subitement prendre fin. En effet, les autorités d'Hauteroche découvrent qu'il fait travaillé au noir ses employés et les maltraite. Il est activement recherché en 2E 588 puis arrêté la même année.

Ainsi s'achève l'histoire du légendaire Jacques de Lu dit le prince de Lu ou encore le roi du biscuit. Un personnage délicat de l'extérieur mais craquant de l'intérieur.
Dans la même idée, j'ai bien aimé le personnage Olivier de la famille De Carglace d'un certain Hildeborg. Je n'ai jamais eu l'occasion de le rencontrer avec Jacques, ce qui est un petit regret.

Eugien Macien

Nom : Eugien Macien
Race : Bréton
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 587)
Faction : Aucune
Métier / archétype : Occultiste


A l'époque de la Communauté de Fort-Venteux, le GM voulait lancé un petit groupe d'occultistes dont le quartier général se trouverait directement dans le patelin bréton. J'ai alors proposé le personnage d'Eugien inspiré de Mamiru dans Nurarihyon no mago.

Eugien Macien était un chasseur d'entités paranormales. Il se définit lui même comme un "exterminateur de paranormal". C'est un grand gaillard, toujours droit, peu bavard, et qui répétait les derniers mots de ses ordres reçus. Il sautait et s'attaquait à ses cibles de façon très violente et radicale. Un comportement pouvant être le résultat d'un traumatisme passé tant il a l'air lobotomisé.

Alors qu'il est en train de massacrer une créature dans l'une des petites ruelles d'Haltevoie, il fait la rencontre d'Alberic Charien et de Ko'Kaasha. Deux membres d'un groupe d'occultisme encore en formation. Sans broncher, il rejoint ses deux nouveaux camarades.

Sur Fort-Venteux, il avait d'énormes soupçons autour de la jeune impériale Kaïa, fille "adoptive" du psychiatre dunmer local. Sans douter de son instinct, il s'attaque à l'impériale en pleine nuit mais est tué dans l'affrontement.

Je réservais beaucoup de chose avec ce personnage mais la Communauté de Fort-Venteux a été impactée par les vacances IRL et l'absence du GM. Finalement, le groupe occultiste n'aura pas fait grand chose. J'ai improvisé la scène d'affrontement à l'encontre de Gaea Naevius afin d'offrir une fin à Eugien.
Il réapparait plus tard sous forme fantomatique aux côtés d'Alberic lors de l'event : la malédiction de Fort-Venteux. Apparition laissé aux grands soins du MJ, Eugien aura conservé son côté peu bavard. Une compagnie quelque peu ennuyeuse pour Alberic.

Gloo la Courgette

Nom : Gloo la Courgette
Race : Bosmer
Sexe : Femme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 588)
Faction : Aucune
Métier / archétype : Commerçante


Personnage n'ayant servi qu'une soirée pour offrir un peu d'action à la guilde Portobello peu de temps après le départ de Gladys Fleur-de-Courgette, membre d'équipage très aimée du capitaine Eustache Caalor qui la considérait comme sa fille.

Le Croc d'Agate s'était amarré sur Haltevoie lorsque l'une de ses membres d'équipage, Gladys Fleur-de-Courgette, est partie. Ce départ laisse le capitaine du navire dans tout ses états. D'autant qu'il s'accompagne du départ du gobelin Thorax. Y a t'il un lien ? Toujours dans l'humour, le gobelin laissa un cadeau emballé au capitaine du Croc : une oreille elfe. Ce qui ne passe clairement pas chez le capitaine qui met à prix la tête de son ancien membre d'équipage gobelin.

Déterminé à retrouver sa petite bosmer, le capitaine Eustache Caalor décide de rester amarré sur Haltevoie pour tenter de la retrouver. 
Alors que la disparition de Gladys est avéré, c'est avec beaucoup de peine qu'Eustache entend des marchands proches des quais hurlant vendre des courgettes fraiches.

Voulant venir en aide à leur capitaine, le bréton Reynardt Beauclere et un nordique partent à la recherche de leur ancienne camarade. Et le nom "Courgette" évoque bel et bien quelque chose chez les marchands. Les marchands ne savent pas ce que ces individus veulent à leur amie, alors ils l'en informent aussitôt.

Retrouvant la trace de cette Courgette, les deux membres du Croc d'Agate poursuivent dans les rues d'Haltevoie la bosmer. Mais une fois celle-ci attrapée, ce n'était pas Gladys.

Je ne sais plus si j'avais fait une autre action dans la soirée. A moins que mes souvenirs fassent défaut, il m'a semblé que cette Gloo la Courgette s'était présenté au capitaine Eustache Caalor pour remplacer Gladys. Sauf que beaucoup trop attaché à sa petite Gladys, le capitaine altmer rejette avec dégout la vieille Gloo. 
Quant au sort du personnage, j'estime que la vieille Gloo continue de marchander sur les quais d'Haltevoie jusqu'à sa mort.

Elenwen Caalor

Nom : Elenwen Caalor
Race : Altmer
Sexe : Femme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 588)
Faction : Aucune
Métier / archétype : ?


Personnage n'ayant servi qu'une soirée pour le besoin d'un event. Le capitaine Eustache Caalor, de la guilde Portobello, rentrait chez lui avec un bréton qui se révèle être son beau-frère... Ce qu'ignore Elenwen.

Elenwen Caalor est la mère d'Eustache Caalor, capitaine du Croc d'Agate. Grande admiratrice des peintres brétons, c'est de là que lui vient l'inspiration du prénom de son fils.

Lorsqu'Eustache rentre chez lui, Elenwen est aux anges. Découvrant par ailleurs les amis qui l'accompagne. Ouverte d'esprit, elle n'est aucunement dérangée de la relation partagée entre son fils et son second. 
Ce qu'elle ignore, c'est qu'Eustache vient avec un malin plaisir de mettre le chaos dans le foyer. Le bréton qui accompagne le groupe s'avère être son demi-frère. Et ça, Elenwen ne le sait absolument pas.

Lorsque Reynardt Beauclere est présenté comme étant le beau-fils d'Elenwen, la femme altmer fusils du regard son époux Nerrendiil et lui exige des explications.
Ne pouvant supporter le regard de son mari et folle de rage, elle se réfugie larmoyant dans ses quartiers. Elle n'en veut ni à son fils, ni à son beau-fils. Mais lorsque Nerrendiil tente de s'expliquer en priver, Elenwen exige qu'il se castre devant elle ou qu'il parte du foyer.

Ma contribution sur le personnage d'Elenwen Caalor se termine après cette soirée de rôleplay. J'ignore ce qu'il sera advenu de Nerrendiil mais il semble qu'Elenwen soit restée dans son foyer et aux côtés de son fils un temps.

samedi 25 décembre 2021

Le rapport difficile entre Lycoris et Uazu


Lorsque Lycoris Naevius arrive au quartier général des Larmes pour retrouver sa cousine Gaea, Uazu sait que sa "super-pote" attend une visite d'une amie et membre de sa famille. Ce qui interpelle puisque du peu que Gaea ait révélé sur son passé, les Larmes ont bien compris que la nibenaise considère sa famille comme un obstacle au bonheur. Mais du côté de la crevassaise, c'est le côté "une amie" qui dérange plus particulièrement. 

D'un habituel calme, Gaea ne connait de répit que lorsque sa "super-pote" autoproclamée part à la chasse. Malheureusement pour la nibenaise, ses journées sont plutôt animées avec la crevassaise qui reste toujours à proximité (sans parler de l'odeur). L'impériale associera "gentiment" Uazu à un bon animal de compagnie. Après tout, c'est bien Gaea qui a tendu sa main à la crevassaise pour la faire voyager et sortir de sa Crevasse.

Ne parlant jamais de son passé, Gaea ignorait tout d'Uazu et ne pouvait donc prévoir la rixe qui allait éclaté entre sa cousine et la crevassaise. En effet, Lycoris se présente aux Larmes avec une armure qu'elle porte fièrement mais qui rappel surtout à la crevassaise un douloureux souvenir.
Ne voulant pas gâcher les retrouvailles, Uazu se retire mais a déjà de sombres pensées sur la colovienne. Il y a quelque chose entre les deux femmes, comme un lien et la crevassaise pense qu'elle est probablement responsable de la mort de son père.

Lycoris et Gaea passent beaucoup de temps ensemble, se racontant leur parcours depuis ce qu'elles pensaient être des adieux il y a un an ou encore évoquant des souvenirs. Lorsque Lycoris rappelle que sa cousine avait failli la tuer à leur première rencontre, la crevassaise éclate de rire et ironise en demandant pourquoi sa "super-pote" s'est retenue.
Pourrissant quelque peu l'ambiance, Uazu se retire un peu confuse mais son comportement n'échappe clairement pas à Gaea. Du côté de Lycoris, elle demande à sa cousine qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'elle soit amie avec une crevassaise.
Alors qu'Uazu est en train de se retirer, la nibenaise dira qu'elle n'est pas amie avec la sauvageonne. Ces paroles blessent la crevassaise qui s'éloigne en courant. N'entendant donc pas que sa "super-pote" reconnait à la fin que sa compagnie est agréable et qu'elle l'estime beaucoup.

A présent, Uazu considère que Lycoris privatise beaucoup trop Gaea. Elle dira même que la colovienne lui a volé sa "super-pote". Mais ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'elle se sent trahie par celle qu'elle estimait beaucoup. Repensant au moment où elle avait secouru "Kaïa" et regrette amèrement ce geste.
Fière de son passé, Lycoris évoquera ses débuts dans la Légion. Et ce discours va définitivement convaincre la crevassaise que ce lien qu'elle sentait n'était autre qu'un signe qu'il faut l'abattre. En effet, la colovienne était dans la deuxième Légion et a participé à la révolution de Varen. Soit un événement où la vie paisible de la très jeune Uazu a basculé avec la perte de son père et l'évacuation jusqu'à la Crevasse. Ainsi la crevassaise trouve en la cousine de Gaea la responsable idéale, persuadée par ce lien qu'elle est celle qui a tué son père.

La crevassaise est profondément blessée. Sortir de la Crevasse pour accompagner "Kaïa" et voyager avec une "famille" était pour elle un réel bonheur. Mais les récents événements lui rappellent à quel point la vie est injuste avec elle.
Faisant comme si de rien n'était, Uazu ne se prive pas de piques assez crus à l'égard de l'ancienne légionnaire. La crevassaise se présente toutefois comme motivée à retrouver la prêtresse Anelaïce des Larmes alors portée disparue. Malheureusement pour elle, le séjour de la colovienne s'allonge avec sa participation aux recherches.

Uazu ne supporte pas la présence de Lycoris et songe à la tuer. Mais comment faire ? Elle ne veut pas blesser "Kaïa" et la perdre définitivement. Il lui faut un peu de ruse, ce dont elle manque cruellement et elle en est bien consciente. La crevassaise sombre un peu plus, se sentant inutile chez les Larmes à part chasser et rapporter des carcasses animales. Elle veut faire du sauvetage d'Anelaïce sa priorité mais l'appel du meurtre ou plutôt de la vengeance sonne plus fort en elle.

Lorsque Braynas organise différents groupes pour retrouver Anelaïce, Uazu fait équipe avec Gaea. Elle se réjouit de voir Lycoris seule mais surtout éloignée de sa "super-pote". Mais au fond d'elle, la crevassaise repense encore aux paroles de la nibenaise. 
Pourtant, sentant qu'Uazu a un peu changé dans son comportement, Gaea demande à son amie si tout va bien avec un regard apaisant. La crevassaise semble perdue, ne sachant pas quoi penser de ce regard de bienveillance à son égard. La sauvageonne au caractère habituellement enfantin profite pleinement de faire équipe avec sa "super-pote" pour se démarquer et faire bonne impression.

Lorsque le moment est venu de mettre en relation les différentes informations collectées, Uazu n'hésite pas à rentrer en plein Lycoris. La tension monte inévitablement entre les deux femmes. 
Du côté de Lycoris, c'est à la fois l'incompréhension et l'énervement qui prend le pas. Mais il y a quelque chose qui la perturbe. Quoi ? Elle n'en sait rien et n'aura pas le temps d'y penser, associant la crevassaise à une connasse décérébrée. 

Lorsque Gaea missionne Lycoris et Uazu pour rendre visite et informer sieur Siegfried dans la Crevasse, la nibenaise espère que les deux vont discuter et mettre de côté leur différents. Elle pense aussi qu'Uazu fera une parfaite guide et une garantie d'un voyage sans accroc dans la Crevasse.
Dès le début du voyage, Uazu songe sérieusement à poignarder Lycoris mais se retient. Elle n'a pas assez de recul sur les conséquences d'un acte irréfléchi vis-à-vis des autres. Mais pensant à son père et à tout ce qu'il s'est passé derrière, elle se laisse aveugler par sa haine mais n'ira pas jusqu'au bout de sa tentative : d'autres Larmes les rejoint sur la route, portant d'autres nouvelles et les accompagnant ainsi.

Mais l'expédition dans la Crevasse ne se passe pas réellement bien pour l'ensemble du groupe. Malgré leur différents, Lycoris se soucie de l'état d'Uazu. La crevassaise dénigre la colovienne.
Et lorsque le corps d'Anelaïce est retrouvé, les deux partagent leur joie et soulagement à l'image des autres. Mais Uazu fusil du regard l'ancienne légionnaire.
Voulant reproduire le rituel daedrique de la prêtresse dans l'espoir de trouver et ramener son âme, sœur Victoire demande à Lycoris et Uazu de faire équipe et ramener des bêtes. Ce qu'acceptent sans hésiter les deux filles pour le bien de la prêtresse... Mais pour Uazu c'est bien plus. C'est une opportunité en or pour tuer la colovienne et faire passer ce meurtre pour un accident.

En tant que crevassaise, Uazu devrait guider Lycoris dans la région mais elle préfère rester en arrière et mettre à l'épreuve les capacités de l'ancienne légionnaire.
Suffisamment loin des autres, Uazu sort sa dague et laisse parler sa haine. Elle approche subitement de la colovienne pour venger "papa". Lycoris a le temps de se tourner et de projeter la crevassaise au sol.
Enragée, Uazu se relève et se livre à un affrontement violent alors que la colovienne ne fait que se défendre et refuse de blesser la crevassaise.
Sur le moment, la colovienne pense qu'Uazu est une traîtresse et qu'elle est de mèche avec l'ennemi. La crevassaise se jette sur l'ancienne légionnaire qui perd l'équilibre. Elles chutent toute les deux un peu plus bas.

Chacune est épuisée et à terre dans un silence absolu. Uazu est en larme, elle veut en finir avec celle dont elle reste persuadée d'avoir tuer son père. En entendant cela, Lycoris ne comprend pas. Les deux femmes brisent le silence pour évoquer leur passé et plus précisément ce qu'il s'était passé lors de la révolution de Varen.
Et de cet événement, ni l'une ni l'autre n'a de bons souvenirs. Elles avaient chacune souffert de ce conflit. Uazu avait perdu son père et a été forcée de s'exiler avec sa mère impériale dans la Crevasse pour échapper aux partisans de Varen Aquilarios.
Quant à Lycoris, intégrer la Légion était une grande fierté et la promesse de voyages, de découvertes. Mais en réalité, elle était victime d'harcèlements du fait de son jeune âge, resta cantonnée dans sa région natale et sa Légion fut saisie par le duc Varen pour mener sa révolution. Être dans une Légion rebelle à l'autorité impériale avait tout de stressant et la jeune Lycoris avait la chance de ne pratiquement jamais être au devant du combat. La seule fois où elle fut mobilisée, c'était lors de la traque de sorcières près d'Epervine et qu'elle a failli y perdre la vie. Evoquant par ailleurs sa petite amie toujours à ses côtés depuis leur rencontre.
Elles avaient vu beaucoup de morts, souvent des proches. Mais en discutant, les deux femmes sentent qu'il y a quelque chose entre elles. Voulant creuser sur ce sentiment, la colovienne et la crevassaise parlent de leur enfance.

Vena, la mère de Lycoris, est un nom qui évoque brièvement quelque chose chez la crevassaise. Un nom qu'elle avait entendu de la bouche de sa mère. Mais impossible d'aller plus loin que ça. Elles comprennent qu'elles ont peut-être un lien de sang mais elles pensent que la fatigue leur joue un tour.
Riant de cette folle déduction assez improbable, l'heure est aux excuses. La crevassaise trouve stupide d'en avoir voulu à la colovienne pour le vole de sa "super-pote" mais maintient sa tristesse quant à ce qu'elle a entendu de "Kaïa". L'occasion pour Lycoris de ôter le doute qu'avait Uazu au sujet de sa "super-pote", ce qui ne manque pas de lui redonner le large sourire qui avait disparu.
Se relevant, elles échangent une accolade et se remettent en route pour trouver les bêtes et les ramener vers les autres.

Les disputes continuent mais prennent une tournure plus détendue et amicale. De ce qu'il s'est passé, elles ne diront rien si ce n'est qu'elles ont fait du bon travail.
Lorsque le groupe regagne le quartier général des Larmes et en la présence d'une Anelaïce reprenant vie, les deux femmes seront fières de ce qu'elles ont accompli. 
Lycoris et Gaea passent cette dernière nuit ensemble à évoquer le déroulement de la mission. Uazu sera particulièrement triste du départ de la colovienne au petit matin. Alors elle n'hésite pas à accompagner Lycoris sur un bout de chemin et lui donner de quoi la substanter sur la route.

Uazu comme Lycoris se sentent comme deux sœurs. Une sensation étrange qui est sujet à de nombreuses réflexions.

vendredi 24 décembre 2021

[Larmes] Le refus

Cette histoire de calice et de Sidonnie est loin d'être terminée. Mais pour l'heure, les Larmes doivent se reposer et terminer de réparer leur quartier général. Sans surprise, la tension est montée entre Shaehia et Isadora suite à cette histoire dans la Crevasse. Mais au milieu de toute cette agitation, Uazu passe paisiblement ses journées à observer les étoiles depuis le trou béant dans le plafond du quartier général. Elle est rejointe par Anelaïce dans cet exercice... C'est fou comme la crevassaise vit simplement les choses.


Voyant qu'Anelaïce n'a plus son bâton et que cette dernière s'appuie où elle peut pour avancer, la crevassaise se propose d'aller chercher une branche suffisamment solide pour lui servir temporairement en attendant un nouveau bâton... Ce qui est mieux que de désosser une chaise avec des pieds trop court. Un geste très apprécié par la prêtresse qui semble s'attacher à la sauvageonne au fil des discussions.
Uazu a toujours bonne mine et ne semble jamais inquiète. Pourtant, elle évoque peu à peu son passé qui n'est pas des plus joviaux. Très jeune, elle vivait dans les Terres intérieures jusqu'à ce que Varen et ses partisans ne chassent ou tuent les crevassais lorsqu'ils se sont emparés du Trône du Rubis. Evènement où elle perdit son père et a du vivre subitement dans la Crevasse avec sa mère impériale qui aura beaucoup de mal à s'adapter.
D'un coup très proche d'Anelaïce, Uazu guette la moindre menace visant la prêtresse. Alors lorsqu'une aura magique est sentie à l'entrée du quartier général, la crevassaise ne réfléchit pas et fonce cueillir la "menace". En réalité, cette menace n'en est pas une puisqu'il s'agit d'un voyageur altmer : Rumariil d'Eton Nir. Ancien mentor de Gryffin selon ses dires, celui-ci a été guider jusqu'aux Larmes pour proposer ses services.


Les jours passent et Braynas fait convoqué Anelaïce ainsi que Kaïa. Gaea redoute que le dunmer veuille qu'elle s'exprime sur sa "nature" même si elle soupçonne que la prêtresse sait déjà ce qu'elle est. Elle craint néanmoins de devoir révélé son but ultime... Mais à sa grande surprise, il n'était pas question de cela. Braynas demanda en effet aux deux femmes de devenir ses seconds. Anelaïce accepte mais avec des conditions. Quant à Kaïa, elle refuse. 
La nibenaise a ses raisons. De par ce qu'elle est et son absence prochaine pour célébrer le Souvenir de la Vieille vie, elle ferait une bien piètre seconde. Braynas accepte le refus de Kaïa mais ne lui ferme pas la porte. La nibenaise ne sachant pas de quoi sera fait demain, elle demande néanmoins si le dunmer l'accepterait en tant que membre honoraire à l'avenir.
Avec l'annonce du départ prochain de Kaïa, la prêtresse altmer étreint la nibenaise. Un geste d'affection que l'impériale n'a pas pour habitude d'avoir, ce qui la déroute quelque peu.


Les jours défilent et un homme souffrant trouve refuge dans le quartier général des Larmes. Cet homme, un jeune bréton aux allures d'un sans abris est recherché par l'Alliance de Daguefilante. Ancien capitaine d'une unité de la garde d'Haltevoie, il pense avoir été trahi. 
Remis sur pieds et ayant meilleure allure, le jeune bréton propose ses services aux Larmes en échange du gîte et du couvert. Après l'altmer, voilà un bréton... Kaïa ne se privera pas d'une remarque déplacée à l'encontre de Braynas comme quoi "son harem" est en perdition. 
Les jours défilent et Kaïa quitte les siens pour Bravil. Elle promet de revenir suffisamment tôt pour célébrer la Nouvelle vie avec ses compagnons des Larmes.


En l'absence de sa super-pote, Uazu se sent seule. Son regard pétille toujours autant de vie mais il y a malgré tout un grand vide significatif distinguable par moment. Anelaïce l'invite alors à la rejoindre pour observer les étoiles, l'invitant à "transmettre un message" aux cieux pour quelqu'un. La crevassaise pense naturellement à ses parents. Ne comprenant pas le concept, la sauvage mitraille de questions la prêtresse altmer avant de suivre simplement les instructions. Une lumière luisant entre les mains de la prêtresse se présente à la crevassaise qui y transmet ses pensées. Ceci fait, la boule de lumière gagne les cieux et se met à briller. Un bref moment de poésie qu'Uazu n'oubliera pas, des larmes se dessinant sur son visage.
Après une brève sortie, Uazu rentre hâtivement dans ses quartiers. Sur le chemin du retour, la crevassaise s'est faite attaquée par un nordique ne supportant pas sa présence dans la région.

dimanche 19 décembre 2021

[Lycoris] Retour à la maison

Désormais libre de ses mouvements, Lycoris semble un peu perdue. Mais elle passe naturellement son temps aux côtés d'Aïsha, rattrapant le temps perdu même si la mercenaire nibenaise n'avait jamais été très loin de l'ancienne légionnaire. 
Elles vagabondent ensemble et prennent des contrats ici et là en Cyrodiil. Même en tant que mercenaire, la colovienne continue de faire le bien pour le peuple impérial.
Lycoris profite aussi de cette liberté pour visiter les infrastructures impériales. Aïsha se contentera de suivre sa bien aimée dans son délire.

Malgré cette liberté et la bonne compagnie d'Aïsha, Lycoris est inquiète. La mercenaire nibenaise se demande si la disparition de l'Empire en est la cause, ou si sa chérie craint de tomber sur des criminels imposants qui les tueraient... Voir si elle craint des représailles de sa famille parce qu'elles provoquaient volontairement la Maison Naevius au sujet de leur amour.
Non, Lycoris craint bien sa famille mais surtout la secte qui la manipule. L'ancienne capitaine de la Légion avait éliminé son cousin Darius Naevius alors légat en charge de sa dernière campagne dans le Marais noir. C'était aussi un membre de la secte.

Cette liberté permet à Lycoris de retrouver sa cousine nibenaise Gaea. Elles ne s'étaient pas revu depuis un peu plus d'un an. Depuis, elles ont garder contact bien que les échanges de lettres étaient occasionnels. L'occasion d'une retrouvaille se présente avec à la clé une demande de soutient vis-à-vis de la secte.
Elle sait que sa cousine a de nouveau adopter le pseudonyme Kaïa, ce à quoi Aïsha pense qu'un surnom proche de la véritable identité est "très con".
La colovienne sait que Gaea a intégré un groupe de mercenaires suivant le Divin Stendarr et dont le siège se trouve dans le Bordeciel occidental.
A la demande de Lycoris, Aïsha reste dans le Nibenay pour garder un œil sur les Naevius. Il y a toutefois bien une autre raison puisque la nibenaise refuse de se "couvrir" d'avantage et la colovienne refuse d'être responsable d'une éventuelle hypothermie de sa fiancée.

Portant fièrement son armure impériale, elle se doute que son apparat est un frein pour obtenir de l'aide. Mais l'ancienne légionnaire parvient malgré tout à trouver son chemin avec l'aide de locaux plutôt ouverts, ce qui est assez inhabituel pour des citoyens d'un royaume encore méfiant des étrangers il y a un an.
Trouvant finalement le quartier général de la compagnie, Lycoris est directement accueillie par une Gaea qui l'attendait avec impatience. Dire que les cousines avaient failli s'entre tuer à leur première rencontre... Sa cousine ayant fort à faire, Lycoris rentre dans le bâtiment pour s'y installer et fait la rencontre de certains membres des Larmes. Elle découvre par ailleurs que la plupart d'entre eux se fichent royalement des Divins.
Ne projetant pas de rester plus d'une semaine, Lycoris va droit au but avec sa cousine : lui demandant de l'aider à "purifier" leur famille. Mais Gaea se montre hésitante, promettant simplement d'y réfléchir même si elle comprend la situation de sa cousine. La nibenaise supplie en revanche la colovienne de ne rien faire de maladroit de son côté sur le sujet. 

Malgré l'absence d'une réponse claire, Gaea promet de revenir en Cyrodiil à l'occasion de la Nouvelle vie où elle se recueillera sur la tombe de sa mère et de sa sœur. Elle accepte aussi l'invitation au mariage entre Lycoris et Aïsha bien qu'aucune date n'ait encore été trouver.
Après ce long voyage, Lycoris en profite pour visiter aux côtés de sa cousine la région. La seule fois où Lycoris avait été sur Bordeciel, ce fut très bref : une traque de sorcières crevassaises autour d'Epervine qui a failli lui être fatale lors de la révolution de Varen.
Ce qui ne devait être qu'une simple visite familiale se transforme en mission de sauvetage. Lycoris accepte de venir en aide aux Larmes pour retrouver l'une de leur membre disparue. Elle en informe donc par lettre sa fiancée du rallongement de son séjour.

Après avoir activement rechercher des indices autour de Morthal, Lycoris est envoyée à Markarth par Gaea pour informer un chevalier bréton allié aux Larmes de la progression des enquêtes. Dans cette mission, elle est amenée à faire équipe avec Uazu, une crevassaise qui se dit "super-pote" de Kaïa. Le fait que la colovienne ait beaucoup été aux côtés de Gaea a particulièrement déranger la crevassaise. Pire encore, cette Uazu a perdu son père durant la révolution de Varen. Son père a été tuer par des soldats de la deuxième Légion, ce qui était l'affectation de la jeune Lycoris à cette époque. 
Malgré la tension entre elles, les Larmes les envoient faire équipe pour chasser des bêtes pour le besoin d'un rituel. Alors qu'elle a le dos tourné, la colovienne manque de se faire poignarder par la crevassaise qui veut en finir avec la "meurtrière de papa". L'ancienne légionnaire se défend efficacement sans chercher à blesser Uazu. Toute les deux à terre après la violente confrontation, elles brisent le silence de la Crevasse pour partager leurs souvenirs de la révolution de Varen qui a été autant douloureuse pour l'une que pour l'autre. Après cette ouverture, les deux se relèvent et échangent une accolade avant de chasser ensemble et revenir au camp avant l'aube.

Lycoris peine à comprendre qu'est-ce que cette compagnie a de si spécial pour que Gaea y reste et les associe comme une famille. D'autant qu'aucun d'entre eux n'entrera dans un portail pour tenter de sauver l'une des leurs. A cette tache, la colovienne et une bosmer externe à la compagnie entrent dans le portail et retrouvent la jeune initiée en compagnie de la prêtresse alors retrouvée.
Cette simple visite dans la Crevasse s'est rapidement enchaîné en une suite d'actions mettant à rude épreuve la colovienne et les autres. Mais sa mission est bien accomplie : aider à retrouver la prêtresse.
De retour au siège des Larmes, Lycoris est consciente que cette affaire est loin d'être finie. Alors que l'ancienne capitaine impériale réfléchie à la suite, Gaea lui présente ses excuses et la supplie de rentrer.
Ne voulant pas faire d'Aïsha une veuve par sa faute, la nibenaise ne retient pas plus longtemps Lycoris qui accepte de partir à contre cœur. Elles passent une dernière nuit ensemble puis la colovienne part dès l'aube accompagnée d'Uazu sur un bout de chemin. Gaea lui promet qu'elle fera quelque chose concernant les Naevius.

Sur le chemin du retour, Lycoris est préoccupée à savoir si la prêtresse se remettra de ces événements et si la compagnie parviendra à quelque chose à l'encontre de la cultiste daedrique toujours en liberté. Gaea avait été confronter à cette cultiste et s'en est sortie indemne mais cela ne la rassure pas pour autant. Elle s'inquiète aussi que la compagnie ait pour chef un vieil elfe qu'elle juge indigne du rang qu'il occupe. Mais surtout, elle espère que Gaea reviendra parmi les Naevius pour les sauver de la secte.
De retour à Bravil, la colovienne manque de se faire tuer par une Aïsha morte d'inquiétude. La mercenaire nibenaise savait que le séjour de sa bien aimée en Bordeciel avait été rallongé mais faute de nouvelles, elle hésitait à prendre la route pour la retrouver. Le retour de Lycoris est donc un très gros soulagement pour la nibenaise qui ne manque pas de lui sauter dessus. 

En l'absence de Lycoris, les Naevius n'ont pas fait grand chose. Aïsha profite de cet instant pour offrir une épée à sa bien-aimée ainsi qu'une dague. Cette épée n'est pas une arme quelconque puisque la colovienne la reconnait : c'était sa première arme dans la Légion impériale, elle l'avait perdu dans les environs d'Epervine lors de la traque de sorcières. A l'époque, Aïsha était revenue sur les lieux pour se rendre compte de ce qu'avait subit sa chérie, retrouvant son arme et la conservant pendant tout ce temps.
Après les tumultes en Bordeciel, le duo de mercenaires s'accorde une pause tout en continuant de visiter les fortifications. La nibenaise s'essaie au dessin, illustrant sa bien aimée qui visite une ruine.

Malgré la dissolution de l'Empire et la guerre des Trois étendards, certaines Légions s'inscrivent dans une mission de restauration impériale. Et il arrive que certaines Légions affrontent des groupes militaires nouveaux mais bien organisés au point de faire pression sur des colonies. 
Lycoris et Aïsha se présentent en mercenaire pour soutenir une Légion impériale dans leur effort de guerre face à une armée de fanatiques religieux des Divins. Elles sont envoyées dans la colonie la plus proche pour éliminer des champions et mercenaires travaillant pour l'armée ennemie.
Ceci fait, les impériales obtiennent leur gain et se retirent, laissant le sort de cette bataille entre les mains des légionnaires.

Alors qu'elles quittent la région, un homme en armure impériale surgit sur la colovienne et manque de la tuer. S'il est inconnu aux yeux d'Aïsha, Lycoris l'identifie comme étant Marius Potav soit l'un de ses anciens soldats.
L'ancienne légionnaire sait que Marius n'a aucune estime pour elle et ce depuis le début. Elle le questionne sur les autres membres de la compagnie Morus mais Marius change de sujet et la prévient que l'Etoile veut sa mort pour le meurtre de Darius Naevius. 
Voyant sa bien aimée en difficulté, Aïsha n'hésite pas un seul instant et fonce sur l'impérial pour le tuer. A deux, elles parviennent à mettre en fuite l'impérial. Ce qui doit être une terrible humiliation pour Marius.

Les révélations de Marius Potav ont quelque peu chamboulés Lycoris. Aïsha le voit et comprend que la secte en veut à sa fiancée. La mercenaire nibenaise serait bien tenter de partir à la chasse de l'ancien soldat impérial mais il est déjà loin. Se doutant qu'il y a un lien entre Marius et l'armée de fanatiques, le couple revient vers le camp de la Légion. Mais sur place, elles apprennent que tout leurs ennemis ont été tuer à l'issue de la bataille et qu'il est impossible de retracer leurs origines.
Les allégeances de Marius interrogent Lycoris. Elle sait de Gaea que l'Etoile n'a rien d'une secte fidèle aux Huit. Ce qu'est pourtant son ancien soldat. Quel est alors le lien entre les deux entités ? Était-ce juste un exécutant ? Et ce alors que Marius n'est pas du genre à offrir ses services à des païens. Qu'en est-il des autres membres de la compagnie Morus ? 

Tout en redoublant de vigilance, les deux impériales viennent en aide à une famille de fermiers voyant leur bétail être égorgé chaque matins. Avec un peu de patience, les mercenaires parviennent à mettre la main sur le coupable : le descendant d'un ancien rival familial qui se disputait les terres sur laquelle se trouve la ferme.
En remerciement, Lycoris et Aïsha séjournent dans une ancienne ferme dans le voisinage avec l'insistance des fermiers. Ici, les impériales y restent quelque nuits. C'est un repos mérité.

Informées qu'elles sont recherchées par un groupe d'individus, les impériales préparent le terrain pour un guet-apens. Et à sa grande surprise, Lycoris retrouve les membres de la compagnie Morus. Elle se montre méfiante mais face à l'absence d'hostilité du groupe mais aussi la non présence de Marius, l'ancienne légionnaire accueil ses anciens soldats dans la ferme.
La colovienne prend connaissance de ce qui s'est passé après son départ mais aussi ce qu'il se passe avec Marius. Elle libère par ailleurs la compagnie de ses obligations mais les invite à ne pas glisser sur l'affaire de l'Etoile qui lui est personnelle. Quant à Marius, la désormais compagnie Drusus s'en chargera. 
Le changement de nom de la compagnie est remarquée par Lycoris. Le nom rendant hommage à la jeune Gaea Drusus dont ses camarades ne manquent pas d'éloges. Gaea... Un prénom qui prête à sourire chez l'ancienne légionnaire. Ne comprenant pas tout, Aïsha pense que Gaea Drusus est la cousine de sa fiancée et qu'elle vient de débarquer avec les Larmes.

Après de brefs retrouvailles, ce sont cette fois-ci des adieux. Lycoris a tourné la page de la Légion et encourage ses anciens soldats à protéger le peuple impérial des griffes de la guerre qui ravage toujours le cœur de Cyrodiil.
Peu de temps après ces adieux, les impériales reprennent la route pour continuer de faire le bien où elles passent. Visitant Fendfalaises puis Mir corrup où elles séjournent. Un séjour un peu trop luxueux où Aïsha n'hésite pas à plonger dans un bain, provoquant la colère de certains nobles nibenais. Elles partent ensuite pour Gidéon et Leyawiin. 
Consciente que Gaea va bientôt revenir pour l'Ancienne vie, Lycoris met le cap sur Bravil. Avec Aïsha, elle attend la venue de sa cousine pour lui tenir compagnie et honorer les âmes des défunts. 

jeudi 9 décembre 2021

La Compagnie Drusus

Si servir l'Empire de Cyrodiil est un devoir, surtout lorsqu'il s'agit de défendre sa patrie contre les provinciaux qu'ils veulent s'emparer du Trône du Rubis, alors il est naturel de rejoindre la Légion impériale. Mais au delà du devoir, c'est aussi une passion pour certains et c'est le cas du capitaine Lycoris Naevius de la Brigade de la Stride.
Ses légionnaires le savent, Lycoris est une passionnée de l'Empire et de la Légion. Et au delà d'un officier qui affiche sa fierté de servir avec passion la Légion, c'est aussi quelqu'un de très humain et proche de ses hommes sur le terrain comme au camp. Malgré son rang, elle participe aux taches pénibles aux côtés de ses hommes et inculque certaines valeurs de camaraderie qui manque même au sein de l'armée la plus disciplinée de Tamriel.

Mais avant d'être l'officier qui apprécie tenir compagnie à ses soldats, elle est aussi celle qui impose les règles, les droits et devoirs. Son côté humain est assez récent comme peut en témoigner l'auxiliaire Edrinne Deragne. La brétonne a été former par Lycoris alors lieutenante. Elle était autrefois stricte et froide. Quelque chose a changé depuis même si elle a toujours conservé le respect de ses hommes.
Le capitaine n'a pas eu un parcours facile et jamais au début de sa carrière elle n'aurait pensé en venir là où elle en est. Les circonstances et l'expérience font d'elle ce qu'elle est, se servant de son passé pour veiller sur ses soldats et pour qu'ils soient les meilleurs.

Ce qui allait devenir la Compagnie de Drusus a été tardivement recruter. Cette dernière vague de recrues était composé d'individus intéressants comme toujours.
Antias Severus est un passionné de l'archéologie et ses capacités linguistiques s'avèrent très précieuses. Marius Potav est quant à lui un héritier d'une famille militaire de Colovie et fait preuve de beaucoup de discipline et d'exemplarité en dépit d'un caractère hautain. Méric Regulus est un ancien éleveur et plutôt bon cuisinier même s'il se met à raconter de tristes anecdotes sur ses anciens animaux finissant souvent mal. Quintilius Quintus est une recrue volontaire et appliquée mais à une fâcheuse tendance à répété les ordres qu'il reçoit. Seventis Nogaro est un bon combattant mais fait preuve d'une très faible endurance. Tertius Morus est un potentiel meneur qui inspire les autres recrues. Vladomias Ursus est l'élément perturbateur du groupe, passant son temps à voler et cacher le matériel et les effets personnels de ses camarades.
La jeune et timide Gaea Drusus arrive très tardivement. N'obtenant pas d'entraînement qu'elle est aussitôt envoyer pour la mission auquel la Brigade se voit convier.

C'est par les bêtises de Vladomias que ce groupe se rapproche et se soude. Comme il s'agit d'un groupe de bons vivants et de la bonne humeur, Gaea s'en est rapprochée.
Dans le lot, s'il y en a un pour casser l'ambiance, c'est bien Marius. Il fusille du regard Gaea mais avant que l'impériale ne parte, elle est rattrapée par Tertius qui l'invite à les rejoindre.
C'est un groupe qui est remarqué et suivi par le capitaine. Capitaine qui prend de son temps pour former la jeune Gaea. Les paroles de Lycoris transpirent le passion et l'expérience, ce qui rassure les recrues qui craignent déjà leur première mission dans le Marais noir.
Le Marais noir est la pire destination possible, historiquement synonyme de punition. Sauf pour un Antias très enthousiaste à l'idée de découvrir les anciens forts de la guerre des eaux sombres.

A peine la colonne franchie la frontière entre le Bois noir et le Marais noir, l'atmosphère devient très oppressante. Les troupes sont immobilisés puis attaqués. Le groupe reste compact, chacun comptant sur son voisin, pour résister au raid ennemi. Méric se révèlera être un piètre combattant, mais cette expérience lui rappel une anecdote de sa ferme.
Arrivé à l'avant-poste, ils découvrent ce qu'il reste de la première cohorte. Le groupe assemble les corps qu'ils retrouvent aux alentours du camp mais ne sont pas grandement sollicités par le centurion Popilius dont les ordres du capitaine dépendent.
Si le groupe vit bien en dépit d'une première confrontation directe qui laisse des traces, Méric est réaffecté à la cuisine. Ses plats et les bêtises de Vladomias redonnent du baume au cœur. Mais l'impatience et l'agacement de Marius lui vaut d'être recadré par Tertius, entraînant une nouvelle tension.

Lorsqu'il est décidé de secourir le légat de la Légion en captivité, le groupe se montre motivé et prêt. Il s'agit de sauver un membre de la famille de leur capitaine. Pour autant, la concerné ne semble pas plus que ça enthousiaste. Gaea s'interroge, n'ayant pas pour habitude de voir son officier supérieur faire grise mine alors qu'il est question de secourir le légat aussi membre de sa famille.
Et le groupe comprend mieux pourquoi une fois le légat libéré : "c'est un enculé de première". S'ils sont unanimes, Marius apprécie le franc parler du légat. Pour lui, il est normal que le légat soit remonté et furieux après son capitaine vu le temps mis pour le retrouver et le sauver.
Même s'il n'est pas apte à reprendre aussitôt du service, le retour du légat a quelque peu changé l'atmosphère au camp. Et ceux qui appartiennent à la troisième cohorte dont fait parti le capitaine et son groupe sont pointés du doigt... De la jalousie. Est-ce cela la discipline et l'exemplarité de la Légion ? 

La tension atteint son paroxysme lorsque le légat réendosse son rôle. Première chose qu'il fait : rassemblement général de sa Légion en vu d'un discours long et ennuyeux où il rappel qui il est si ce n'est le plus grand général de Cyrodiil. Le groupe reste de marbre, pas même le vétéran Carantus n'ose une remarque déplacée pour briser le silence chez ses camarades.
La mission dans cette région marécageuse pouvait enfin commencer. Et c'est sans surprise que le légat fait beaucoup entendre sa voix. Tertius et ses camarades n'apprécient pas voir le légat pointer autant du doigt le capitaine qui hausse finalement le ton et à juste titre. Pour Tertius, le légat ose parler de la lenteur des troupes de la troisième qui avance au milieu des attaques ennemis alors qu'il se tient paisiblement à l'arrière de la colonne.
Même la prise du fort désaffecté aux mains de l'ennemi relève d'une stratégie douteuse exigé par le légat. Une attaque frontale sur une ligne alors qu'il était possible d'organiser des groupes attaquant depuis différents fronts. Ce que suggéra de faire le groupe de Tertius, en dépit des ordres du légat. Mais Lycoris décline, ne voulant pas que des choix logiques impliquent une tentative de trahison qui pénaliserait ses hommes aux yeux de son cousin.

Le fort est finalement conquis et des civils sont secourus. Ce qui n'était apparemment pas prévu au programme au vu d'un légat perdant ses moyens. 
Le capitaine fut victorieuse dans cette bataille mais est victime d'une entaille profonde au ventre. Tertius et les siens supplient leur commandante de se soustraire aux médecins mais elle refuse, préférant tenir son rôle et rendre son rapport au centurion. Le centurion constate la blessure mais ne réagit pas immédiatement à ce sujet, ce qui ne manque pas d'agacer Gaea qui veut servir d'appui au capitaine et l'aider à se mouvoir.
Alors que le groupe de Tertius aurait pu enquêter à l'instar d'autres légionnaires de la troisième, ils préférèrent rester aux côtés de leur capitaine alors en convalescence. Comprenant que leur capitaine n'est pas en bon terme avec le légat et ses partisans, ils préfèrent monter la garde... L'honneur semblant inexistant chez leur camarades.

Si la mise aux arrêts de Lycoris par le centurion Popilius ne relève que de la pure stratégie pour mettre hors circuit le légat après la révélation d'un complot, Tertius et les autres peinent à croire ce qu'il se passe.. Doivent-ils tirer l'épée pour défendre leur commandante ? Impuissants, ils laissent faire... D'autant que Marius semble indifférent et non disposé à aider ses camarades.
Réfléchissant déjà à mettre en œuvre un plan pour libérer leur capitaine et quitter le marais, Gaea apprend finalement le stratagème et en informe aussitôt Tertius et les autres. Marius admet que le centurion Popilius est un bon commandant et que Marius étant un traître, il doit mourir.
Pour Marius, le sort du légat ne fait aucun doute mais il doit y avoir jugement par les instances de l'Empire. Il voit donc d'un très mauvais œil le départ du capitaine accompagnée du vétéran Tacitus et du légionnaire Peronam avec le légat. Légat qui ne sera pas de retour.

En dépit d'être un handicap pour les autres, Lycoris est touchée par la loyauté sans faille et l'admiration dont fait preuve ce petit groupe à son égard. Le capitaine a vent qu'elle sera promue centurion et qu'elle mènera la garnison de Cœur-Enclume à son retour. Elle réfléchit donc déjà aux promotions et pense que Tertius et Marius feront de bons sergents.
Alors qu'ils font un grand détour en passant par Elsweyr pour rejoindre Senchal sur ordre du centurion, Lycoris est sollicitée par son supérieur pour connaître les bons éléments parmi ses soldats. Sans hésiter, elle évoque les deux sergents potentiels. 

Etant inapte à servir du fait se sa blessure qui s'est empiré, Lycoris est suppléée par l'auxiliaire-chef Deragne elle même secondée par Tertius. Alors qu'Orcrête devrait servir de refuge à la cohorte en attendant de reprendre la route, un détachement est envoyé pour faire un état des lieux. Marius accompagne alors le vétéran Tacitus et la légionnaire Peronam, ceux-là même qui accompagnaient le capitaine pour emmener le légat.
Lors de la mission, le vétéran et ami du capitaine ne semble guère apprécier Marius. Le légionnaire se montre arrogant dès le départ, rabaissant sans scrupule le capitaine et avouant qu'il n'apprécie pas voir des femmes en uniforme. Il remet aussi en question le côté trop humain, donc faible, de Lycoris. Tout ceci ne manque pas de provoquer la colère du vétéran.
Malgré ce départ houleux, le trio fait le repérage demandé. Le vétéran reconnaît que Marius est bien efficace lorsqu'il s'agit de suivre les ordres : "les ordres sont les ordres et doivent être suivi". 
Mais la mission prend une tournure inattendu et seul Marius et Lavinia reviennent au camp.

La fatigue et le soleil qui frappe les légionnaires... C'est le même refrain depuis que la cohorte a atteint Anequina. C'est une dure épreuve pour chacun et en particulier Seventis qui prend du retard sur la route et est aidé de ses camarades.. Pire encore pour Méric qui n'a pas le physique pour supporter une si longue marche en pleine chaleur.
Gaea est sollicitée par l'auxiliaire-chef pour l'aider dans un repérage de terrain alors que la colonne est immobilisée. Ne sachant pas si emprunter un tunnel profond est la meilleure option en particulier pour les chariots. Il est finalement décidé de faire un léger détour. Mais un des chariots se cassera et la roue s'abat brusquement sur Vladomias qui est sonné.
Malgré tout ces événements, la colonne poursuit sa route et atteint bientôt Pellitine.

Alors que la cohorte approche de Pellitine, elle s'immobilise lorsqu'elle entend un cri vraisemblablement d'un dragon et voit des flammes dans une grotte droit devant. La décision prise est d'emprunter la route descendant aux canyons. La moindre attaque étant prétexte à se réfugier et de rallier Senchal une fois le calme revenu.
Marius se montre très réticent à suivre les ordres de sa supérieur. Ce qui n'échappe pas aux autres qui tiennent à la vie et pensent que les instructions du capitaine sont la meilleure option possible en l'état. Marius passe alors pour un ringard, lui qui encourage à mobiliser les troupes pour faire face à un dragon. Chose insensé vu l'état de la moitié de cohorte qui compose la colonne.
La nuit tombée, la colonne s'enfonce comme convenu dans le canyon mais est aussitôt attaquée. C'est la panique générale parmi les légionnaires qui s'efforcent de trouver un refuge. Gaea s'enfonce dans une grotte en compagnie de Tertius, Marius, Lycoris et Edrinne.
Pourtant blessée, Lycoris veut venir en aide aux légionnaires coincés dehors et tire une flèche... Tuant accidentellement l'un de ses hommes, ce qui la démoralise. Marius rit de la situation, trouvant la réaction de sa supérieur ridicule vu son grade. Tertius recadre son camarade et tire Lycoris vers l'intérieur de la grotte, appuyant ensuite les propos de l'auxiliaire-chef comme quoi ce n'était qu'un accident et pas un geste volontaire.
Gaea reste aux côtés de Lycoris, comprenant par ailleurs que sa supérieur ne se voit plus dans la Légion mais auprès de sa fiancée depuis quelques temps. Elle garde cette information pour elle.

Lorsque le calme est revenu, les légionnaires ont commencé à rallier Senchal chacun de leur côté. Tertius, avec l'aide de Gaea, porte leur capitaine faute de chariot. Ils espèrent naturellement que les autres ont pu se diriger vers Senchal sans danger.
A Senchal, le centurion rencontre l'ancien général Méric Renmus des Boucliers de Senchal qui leur apprend la dissolution de l'Empire de Cyrodiil. Cette nouvelle n'est pas sans choquer les légionnaires et plus particulièrement leur capitaine. Pour autant, l'ordre de regagner Cyrodiil est maintenu.
Après quelques jours de repos, Seventis et Méric ne sont toujours pas arrivés. C'est avec beaucoup de regrets que leur possible mort est évoqué. Le cœur lourd, Gaea et les autres embarquent sur les navires spécialement affrétés pour Cœur-Enclume.

La cohorte rentre enfin sur la Côte d'or. Malgré la dissolution de l'Empire, les Légions continuent d'exister et poursuivent leur mission de restauration impériale. Pour autant, la plupart des Légions et garnisons deviennent des milices personnelles d'officiers ou de nobles, voir dépendant d'autorités se disant impériales mais en réalité tout autre. 
Conformément aux ordres du conseil du légionnaire, le centurion Popilius est promu tribun. Lycoris hérite ainsi du rang de centurion, un honneur qu'elle accepte malgré ses doutes. A cela, la jeune Gaea demandera à sa commandante si tout ira bien pour elle. Ne trouvant pour réponse qu'un sourire.
Remise sur pied, la désormais centurion Lycoris Naevius nomme Tertius au rang de sergent. Marius est écarté des promotions pour des raisons évidentes, acceptant contre toutes attentes sa non promotion.
A l'instar de Popilius, Lycoris créait sa garde rapprochée et c'est sans surprise qu'elle nomme le petit groupe composé de Antias, Marius, Quintilius, Vladomias, Gaea et son sergent Tertius.
Le groupe suggéra le nom de "Compagnie Lycoria" ou "Compagnie Lycoris" mais le centurion déclina. C'est finalement "Compagnie Morus" qui est retenu.

La garnison de Cœur-Enclume endosse la lourde responsabilité de maintenir l'ordre et la sécurité dans la région. Les frontières maritimes sont aussi très surveillées à cause des pirates sur la mer abécéenne. Et lorsqu'un sérieux problème se profil, la Compagnie Morus est dépêché sur place.
Alors que la Compagnie s'occupait de pirates approchant dangereusement de la Côte d'or, le centurion est la cible de meurtriers. Le capitaine Ocella prend le commandement d'un contingent pour poursuivre les suspects mais perd finalement leur traces. Ceux-ci connaissent bien la façon de faire de la Légion.
Sans surprise, Lycoris fait appel à Tertius qui se charge de l'enquête. Gaea regagnant le siège de la garnison pour rendre des rapports lorsque du nouveau est appris. 

Alors que la jeune Gaea s'apprête à rendre son rapport, elle constate que sa supérieur a de la visite. Pas de danger cependant, la personne qui s'entretient avec le centurion semble lui être proche. En fait, il s'agit de la fiancée de Lycoris, une mercenaire nibenaise. Et la mercenaire n'est pas venue pour obtenir un contrat mais pour passer du temps avec sa bien aimée. Ecoutant la discussion, Gaea entend que la nibenaise fait un parallèle entre son père et Lycoris. Un père légionnaire que la mercenaire n'a jamais connue et qui lui a été enlever par la guerre. "C'est ou la Légion, ou moi". L'entretient se termine sur une promesse de Lycoris de rester prudente, tandis que son choix a été clair : elle quitte la Légion.
Gaea fait comme si elle n'avait rien entendu et rend le dernier rapport à son centurion. Un rapport faisant état d'une piste remontant à Kvatch et plus précisément de la garnison locale. Ce qui surprend la commandante colovienne.
Mais avant qu'elle ne reparte, Lycoris interroge Gaea sur son ressenti de la guerre. La jeune impériale répond ce qu'aurait fièrement répondu sa supérieure par le passé : que pour protéger le peuple, elle servira la Légion jusqu'à sa mort. Le centurion sourit et la laisse partir.

Du côté de la Compagnie, c'est un drôle d'informateur qui se présentera à eux : l'ancien lieutenant déchu Carvinas qui était loyal au légat Darius Naevius. Pour une surprise, c'est une surprise. Méditant longuement sur son sort, il a finalement décider d'aider le bon camp. Leur informant de l'implication du centurion Meredas dans les tentatives d'assassinats visant leur commandante par jalousie. Ce centurion convoitait Cœur-Enclume et n'avait pas digéré la répartition des troupes par l'ancien centurion Popilius lors du conseil des officiers dans le marais.
Ce sont de graves accusations que Tertius n'écarte pas. Mais Marius n'accorde aucun crédit au traître Carvinas qui aurait du mourir et le tue sans crier garde, provoquant la colère des autres. Marius s'énerve encore plus lorsque les autres décident d'enquêter sur le centurion Meredas. Gaea réintègre le groupe à ce moment précis, apprenant pour Carvinas.

La tension monte entre un Vladomias qui veut être sûr de la véracité des accusations à l'encontre du centurion et un Marius qui reste sourd aux paroles d'un traître. Gaea tentera bien de s'interposer avec Quintilius mais ils se font repérer et la compagnie se scinde en deux. La jeune impériale se retrouve avec Marius, ce qui n'est pas franchement le groupe idéal pour fuir et enquêter. Malgré tout, Marius tend sa main pour aider l'impériale.
Et à force d'efforts, les deux groupes mettent la main sur des preuves. Gaea n'en revient pas au même titre que Marius. Mais Marius se retrouve tirailler, ne voulant pas abattre un supérieur hiérarchique et encore moins un officier compétent qui veut mettre hors circuit une commandante faible.
Alors que la compagnie se rassemble en vu d'abattre le centurion, Marius change de camp et fait appel aux gardes pour encercler ses compagnons qu'il appel désormais "traîtres". En danger, Gaea sauve Tertius et tous parviennent à quitter le fort sain et sauf.

La trahison de Marius est un événement grave. Le centurion Lycoris Naevius doit en être informé au plus vite. Mais là bas, leur centurion n'est plus en poste. Quelque chose s'est produit au siège de leur garnison et le commandement a été remis au désormais centurion Ocella.
La Compagnie Drusus remet son rapport au nouveau centurion qui refuse de croire les accusations à l'encontre du centurion Meredas. A la place de la dite mission, le nouveau commandant oriente la compagnie vers une ferme où un ennemi de l'Empire se cacherait. Une intervention délicate est donc requise.
C'est un groupe en colère qui accepte la mission. Sur leur chemin, personne ne comprend ce qu'il se passe réellement : où est leur commandante ? Qui a nommé Ocella ? Pourquoi mettre en suspension une mission si délicate malgré des preuves ?

Alors que la compagnie se dirige vers la ferme, le centurion Ocella est informé de la trahison de la Compagnie Morus qui aurait attenté à la vie du centurion Meredas. Ocella envoie alors un contingent à la ferme pour traquer les "traîtres".
A la ferme, le dangereux ennemi est trouvé. La compagnie infiltre le bâtiment et ne voit qu'un homme armé d'à peine une épée et défendant une femme et trois enfants. Constatant ainsi que l'homme en question n'est autre que l'ancien capitaine Dobias Mico ayant mis fin à sa carrière pour veiller sur sa famille. Le discours de Mico fait écho en Gaea vis-à-vis de Lycoris.
Renonçant naturellement à leur mission, Vladomias entend les cliquetis des armures de légionnaires. Comprenant que c'est mauvais signe, la compagnie évacue la famille et part sans laisser de traces. Veillant d'abord à faire gagner en vitesse Val-boisé à la famille de Mico avant de trouver un refuge non loin de la frontière de leur côté.

Pourquoi ne pas sa cacher à Val-boisé avec la famille de l'ancien légionnaire ? C'est ce que se demandent Vladomias et Quintilius. Si Antias reste neutre, Tertius rappel leur devoir de protection envers la population impériale. Des propos appuyés par Gaea, qui rappel à juste titre qu'ils sont désormais fugitifs. L'impériale se met à révéler ce qu'elle a entendu de leur ancienne centurion.
Lycoris courait alors un grave danger ? Ou est-ce leur garnison qui n'a plus rien d'une Légion impériale et profite à un seigneur qui dicte sa propre vision ? Faisant alors de la Côte d'or une région infréquentable.
Mais avant d'aller plus loin, Tertius fait l'éloge de Gaea qui remarque son dévouement, son courage et la remercie une fois de plus de l'avoir sauver. La progression de l'impériale est remarqué chez les autres, toujours plus impressionnante au fil des missions. Voyant en elle un bon leader même si elle est encore novice en la matière. Tertius renomme leur groupe en Compagnie Drusus en son honneur.

En tant que protecteurs de l'ancienne centurion Lycoris Naevius, la Compagnie part à la recherche de leur ancienne commandante pour la prévenir du danger qu'elle court. Dans cette course, ils recroisent la route de Marius. Marius leur révèle alors qu'il a rejoint un Ordre puissant et qu'il a été charger d'éliminer personnellement Lycoris Naevius pour le meurtre de Darius Naevius, ancien membre éminent de l'Etoile par un contrat.
La Compagnie ignore sur quel terrain dangereux ils glissent. Un ordre, une secte, un contrat... Mais surtout leur ancien camarade. 
Marius tend sa main à ses anciens camarades, les incitant à rejoindre son seigneur et agir au nom des Huit. Qu'une fois le contrat exécuté, ils extermineront la secte commanditaire qui n'est apparemment pas en règle avec les Divins.
Mais face au refus de la Compagnie, un nouvel affrontement éclate. Seul contre cinq, Marius préfère fuir. Alors que Quintilius et Vladomias étaient prêt à le prendre en chasse, Gaea leur demande de le laisser.

Lycoris semble être constamment en mouvement selon les témoins qui l'auraient vu. L'ancienne commandante impériale serait revenu d'un long voyage en Bordeciel et a retrouvé son duo habituel, vagabondant ici et là.
C'est finalement dans une ferme que la Compagnie entre. A peine pénètrent-ils les champs, ils sont interpellés par une mercenaire nibenaise prête à décocher sa flèche sur Tertius. Depuis l'ombre, une autre archère approche et la lumière révèle son visage : Lycoris.
Reconnaissant ses anciens hommes, Lycoris baisse son arme et fait signe à Aïsha d'accueillir les invités. 

Invité par leur ancienne commandante et sa fiancée, la Compagnie révèle tout ce qui s'était passé depuis. Lycoris aurait donc rencontrer Marius et est ainsi au courante. Mais son ancien soldat s'est avéré inefficace devant elle et sa mercenaire.
Quant à ce qui est de la situation de la Côte d'or, Lycoris pense que la garnison a soit été purgé pour redevenir une Légion, soit les pirates ont fini par reprendre le contrôle de la ville portuaire. Mais que dans les deux cas, ils n'avaient plus à s'en faire. L'ancienne capitaine pense notamment que le tribun Popilius a du agir s'il est toujours en fonction.
Concernant cette histoire de secte, Lycoris est pensante. Aïsha comprend ce qu'il se passe et les préoccupations de sa bien aimée. Les impériales demandant à la Compagnie de rester éloigner de cette histoire qui leur serait personnelle. Ce qu'accepte à contrecœur les anciens légionnaires.
Faisant l'éloge de Gaea, Tertius révèle le nouveau rôle et nom de la Compagnie. Gaea... Un prénom qui prête à sourire chez Lycoris.
La Compagnie Drusus, mercenaires agissant pour le bien du peuple impérial, est désormais indépendant.
Avant de repartir, Lycoris et Aïsha acceptent d'emmener voir une ruine impériale non loin pour le plaisir d'Antias.

Le "lieutenant" Potav répond aux ordres d'un seigneur colovien prônant la fidélité aux Huit de son Ordre et de sa milice. Ils occupent un fort non loin de Linchal. Pour remonter sa trace, Marius laissa volontairement des indices à ses anciens compagnons.
Au fond, la Compagnie considère toujours Marius comme l'un des leurs. Quintilius est chargé de suivre les pistes laissés par son ancien frère d'arme, partant donc à sa rencontre. Pensant le raisonner, Quintilius ne vient pas pour en découdre mais est tout de même capturé.
Non satisfait de ne pas tous les avoir eu, Marius maintient Quintilius en captivité pour attirer les autres. Sans surprise, la Compagnie part secourir son frère d'arme.

Marius connait biens ses anciens camarades, c'est donc sans difficulté qu'il leur tend un piège alors que la Compagnie progressait dans le fort.
Piégés, la Compagnie se rend naturellement et retrouve Quintilius. Devant une Compagnie désarmée, Marius leur tend de nouveau la main. Il invite ses anciens camarades à le rejoindre une nouvelle fois. Mais cette offre sera la dernière. Confiant, Marius ira même jusqu'à ouvrir les portes de la cellule.
Au même moment, des adeptes daedriques s'attaquent au fort, créant une confusion. Refusant l'offre de Marius, la Compagnie sait qu'il risque la mort et décide de se battre à main nu contre leur ancien camarade et deux gardes. 
Comprenant que Marius est irrécupérable, et ne pardonnant pas ses actes, Gaea saisit une dague et poignarde en plein cœur son ancien camarade. Ce geste fort sera le dernier, la Compagnie s'exfiltrant du fort en proie au chaos derrière ses murs.
Ce geste restera à jamais gravé en Gaea. Mais elle garde la confiance de ses frères d'armes qui ne voyaient pas d'autres issues possibles. Le danger Marius a été vaincu.

Depuis, la Compagnie Drusus continue de protéger le peuple impérial qui est toujours sous le feu des artilleries de la Guerre des Trois étendards.

[Lycoris] La fin d'un rêve

Lycoris Valéria Naevius, capitaine de la Légion impériale, revient de la campagne du Marais noir. Une campagne haute en couleur puisqu'elle aura pris une tournure inattendue. Le légat, Darius Naevius, aura passé son temps à diviser ses hommes. Attirant naturellement le regard sur Lycoris, cousine du légat. Les soldats habitués de la colovienne apprécient beaucoup leur capitaine de par son côté très humain et toujours proche de ses hommes. Ils sont donc surpris par le caractère très différent du légat.
Lorsqu'il s'est avéré que le légat a trahi ses hommes, le centurion Decimus Popilius a pris l'initiative de remettre le traître aux argoniens en gage de paix. Il mobilise Lycoris et les légionnaires Falco Tacitus et Lavinia Peronam pour cette mission secrète. Mission secrète mais qui interrogera longtemps le légionnaire Marius Potav qui n'apprécie pas son capitaine.

Lycoris Naevius aura donc remis son cousin aux nouveaux "amis" de son centurion. Darius est sacrifié et une preuve sera ramené au campement. Après cette mission, l'heure est aux promotions organisés par le centurion Popilius qui a pris le commandement de la Légion.
Lycoris se voit promue centurion et à la tête de la garnison de Cœur-Enclume. Vu le contexte de plus en plus pesant de l'Empire qui se meurt depuis quelques années, Lycoris pense ironiquement que sa carrière se terminera là où elle a commencé.
Avant le départ, Lycoris fait ses adieux avec le lieutenant Mico à qui elle a donné sa chance et mis en lumière un officier compétant.


Le centurion divise en deux groupes sa cohorte pour regagner la Côte d'or. Son groupe, comprenant Lycoris et l'auxiliaire-chef Edrinne Deragne, va parcourir Anequina pour faire escale à Senchal. Une décision qui surprend le capitaine qui se pliera malgré tout aux ordres.
Avec l'horrible chaleur qui frappe sur les armures des légionnaires, Lycoris voit ses pieds ensanglantés par les frottements avec les lanières de cuir de ses sandales. Sa blessure au ventre se sera accentué faute à une négligence, la rendant inapte et donc forcée à monter sur un chariot.
Voulant absolument être aux côtés de ses hommes et négligeant sa blessure, Lycoris a fini par devenir un poids pour les autres. Ce qui ne change en rien l'avis de ses hommes à son sujet. 

Après le malheureux épisode d'Orcrête où le vétéran Tacitus est déclaré perdu, les légionnaires se dirigent vers le sud. Bientôt à la frontière avec Pellitine, la colonne s'immobilise lorsque le son d'un cri de dragon retentit. Ce cri provient d'une caverne droit devant.
La nuit commence à tomber et les légionnaires sont en panique. Après discussion avec le centurion, Lycoris capte l'attention de ses hommes dans un discours encourageant et les remobilisant. En cas d'attaque de dragon, elle invite les légionnaires à trouver immédiatement un refuge dans le canyon et d'attendre que le calme revienne pour rallier Senchal par leur moyen.


Lycoris est de plus en plus évasive. Tout le temps qu'elle a été mise de côté pour cause médicale, elle a eu le temps de penser à sa fiancée qui ne se réjouissait pas de la voir repartir en mission. La revoir est ce qui lui donne la force et la motivation de guider ses hommes jusqu'à la Côte d'or.
Il fait nuit noir lorsque la colonne s'enfonce dans le canyon. Lorsqu'un cri, vraisemblablement d'un dragon, retentit, les légionnaires s'affolent. La panique est général, tous cherchent un refuge à travers le canyon.
Le capitaine et l'auxiliaire-chef s'enfoncent dans une grotte aux côtés d'autres légionnaires dont Marius Potav, Tertius Morus et la jeune Gaea Drusus.
La créature qui les attaque n'est cependant pas un dragon. Mais des soldats dont le centurion Popilius forment un cercle de défense plus haut dans le canyon. Des légionnaires tentent de leur venir en aide. 
Malgré son état, Lycoris prend son arc et vise la créature. Sa flèche trouvera pour cible un légionnaire qui chute brutalement. La colovienne vient de tuer un de ses hommes.

Lycoris se laisse tomber, en état de choc. Ce qui prête à sourire pour un Marius Potav qui trouve la situation ridicule et son capitaine pitoyable. L'auxiliaire-chef persuade sa supérieur que ce n'est qu'un accident et qu'elle n'est aucunement responsable. Des encouragements appuyés par un Tertius qui la tire vers le fond de la grotte alors que la colovienne voulait connaître l'identité du soldat tué.
Le capitaine s'en veut et restera de longues minutes à rien dire. Puis le calme revient. Les légionnaires restent dans la grotte, attendant le bon moment pour partir. Edrinne et Lycoris se relaieront pour faire le guet à l'entrée.

Lorsque le calme revient, Lycoris n'est pas vraiment en état de poursuivre. Elle est aidée par Tertius et Gaea tandis qu'Edrinne ouvre la marche. La colovienne pensait que le chaos de l'autre soir diviserait d'avantage ses hommes et qu'elle n'aurait d'autres choix que de regagner son foyer seule alors que du côté de Cyrodiil, elle serait présumé morte. Le groupe évoluera prudemment jusqu'à Senchal.
Là bas, l'ancien général Méric Renmus désormais à la tête des Boucliers de Senchal leur affrète des navires pour regagner la Côte d'or. Toutefois, celui-ci révèle aux légionnaires du centurion Popilius que l'Empire de Cyrodiil a été dissout. Laissant sans voix plusieurs soldats mais surtout Lycoris.
La fin de l'Empire ne peut avoir que du mauvais, les vestiges de la Légion doivent garantir l'ordre et la sécurité sur Cyrodiil en attendant qu'un empereur digne daigne monter sur le Trône du Rubis.


Malgré la disparition de l'Empire, la Colovie reste sa vitrine. Là bas, le centurion Popilius devient tribun conformément aux ordres du conseil du légionnaire. Lycoris est quant à elle bel et bien promue centurion. Mais avant d'endosser son nouveau rôle, la colovienne se soumet aux médecins.
Lors de sa convalescence, Lycoris reçoit la visite d'une Aïsha rassurée. Mais la nibenaise espérait que la dissolution de l'Empire dissuaderait sa colovienne de continuer malgré sa promotion et donc l'amélioration de sa solde.
Aussitôt remise sur pied, Lycoris endosse sa nouvelle armure. Elle obtient de nouvelles sandales bien plus confortables que les précédentes qui avaient fait l'objet de critiques de sa part. 

Le centurion Lycoris Naevius est cependant tiraillée entre la Légion et l'idée d'une vie commune avec Aïsha. Une idée qui a émergé depuis quelques temps et qui ne cesse de prendre de l'ampleur.
La colovienne œuvre pour que sa ville natale obtienne la sécurité qu'elle lui faut d'autant qu'elle occupe une place stratégique pour les forces du Domaine, de l'Alliance et les pirates. Elle endosse donc une lourde responsabilité.
Mais étrangement, Lycoris est visée par des attaques d'assassins connaissant bien le fonctionnement de la Légion. Ce qui interroge forcement du côté des officiers. Le centurion envoie alors la Compagnie Morus sur cette enquête. Une enquête qui mènera le groupe jusqu'à Kvatch.
Au moment de rendre son rapport, Gaea Drusus de la Compagnie entend sa supérieur s'entretenir avec une mercenaire nibenaise. 

Lycoris s'entretient fréquemment avec une Aïsha de plus en plus triste. Après des échanges doucereuses, la mercenaire nibenaise révèle que son père était aussi un légionnaire. Un légionnaire mais surtout un père absent qu'elle n'aura jamais eu le plaisir de connaître puisque la guerre l'a emporté. Jamais là pour elle, son père la laissa entre les mains de son terrible oncle. A cela, Aïsha fait un parallèle avec Lycoris trop absente et toujours avec la Légion. Elle ne veut pas la perdre, peu importe la solde. Lui imposant finalement un ultimatum : soit c'est la Légion, soit c'est elle. Sans hésiter, Lycoris embrasse Aïsha et la désigne. Le centurion promet d'être prudente jusqu'à ce qu'elle se retire pour de bon.

Et le coupable dans ces tentatives d'assassinat n'est autre que le centurion Meredas de Kvatch. Ancien capitaine qui n'a pas digéré ne pas obtenir le commandement à Cœur-Enclume depuis le fameux conseil ayant réuni les officiers dans le marais.
La Compagnie a bien tenté une action contre le centurion mais a été trahi par l'un des leurs : Marius.
L'Empire était officiellement dissout. Les Légions œuvrent pour la restauration impériale mais plusieurs garnisons deviennent des milices personnels de commandants ou nobles ayant leur propre vision de leur Empire. Dans le cas de Lycoris, elle ne désire qu'une chose : protéger la seule personne qui lui tient à cœur. Sans le moindre doute, la centurion impériale met un terme à sa carrière militaire et nomme Ocella à sa place.


Le départ de Lycoris sonne chez certains comme une trahison. Mais ce départ en a motivé d'autres à faire de même. Malgré tout, la compagnie du sergent Morus si loyale en Lycoris continua d'œuvré pour la garnison de Cœur-Enclume avant de finir par déserter : leur Légion suivant des ordres qui leur semblent contraires aux valeurs de l'Empire.
La colovienne est enfin libre et consacre son temps pour Aïsha. Après treize ans, elles n'ont jamais eu de vie commune et le moment était enfin venu. Lycoris pense à une vie paisible à la ferme mais veut bien suivre Aïsha pour voyager en duo en tant que mercenaire.

Ce changement, ce nouveau souffle fait un grand bien à une Lycoris un peu perdue au départ. Plus aucun ordre ni horaire ne lui dicte quoi faire. Et Aïsha la rend un peu plus humaine, moins "mécanique" qu'auparavant même si elle y avait déjà grandement contribuer il y a quelques années.
Lycoris avoue vouloir prendre son temps pour visiter les structures militaires et civils impériaux à travers Cyrodiil et ses anciennes colonies. Mais très vite, les histoires de famille préoccupent la colovienne.
Même si Lycoris n'a jamais caché vouloir se détacher des Naevius, c'est malgré tout sa famille. Ses parents avaient beau être des Naevius, ils n'étaient pas mauvais. Et d'autres Naevius sont certainement comme ses parents et donc finalement prisonniers des sectaires qui occupent la famille. 

Libre de faire ce qu'elle veut, Lycoris peut enfin retrouver sa cousine Gaea Naevius et lui rendre visite. L'invitant à son mariage planifié pour l'année 590 à venir mais lui demandant aussi son aide pour "purifier" les Naevius du mal de l'Organisation. La colovienne apportera une armure cérémonielle à sa cousine Gaea qui la protégera mieux que de simples tuniques.
Aïsha n'est pas dupe et constate que Lycoris ne se porte pas bien. Croyant toujours au karma, Lycoris se doute que la mort de son cousin Darius aura des répercussions sur son avenir.