Si servir l'Empire de Cyrodiil est un devoir, surtout lorsqu'il s'agit de défendre sa patrie contre les provinciaux qu'ils veulent s'emparer du Trône du Rubis, alors il est naturel de rejoindre la Légion impériale. Mais au delà du devoir, c'est aussi une passion pour certains et c'est le cas du capitaine Lycoris Naevius de la Brigade de la Stride.
Ses légionnaires le savent, Lycoris est une passionnée de l'Empire et de la Légion. Et au delà d'un officier qui affiche sa fierté de servir avec passion la Légion, c'est aussi quelqu'un de très humain et proche de ses hommes sur le terrain comme au camp. Malgré son rang, elle participe aux taches pénibles aux côtés de ses hommes et inculque certaines valeurs de camaraderie qui manque même au sein de l'armée la plus disciplinée de Tamriel.
Mais avant d'être l'officier qui apprécie tenir compagnie à ses soldats, elle est aussi celle qui impose les règles, les droits et devoirs. Son côté humain est assez récent comme peut en témoigner l'auxiliaire Edrinne Deragne. La brétonne a été former par Lycoris alors lieutenante. Elle était autrefois stricte et froide. Quelque chose a changé depuis même si elle a toujours conservé le respect de ses hommes.
Le capitaine n'a pas eu un parcours facile et jamais au début de sa carrière elle n'aurait pensé en venir là où elle en est. Les circonstances et l'expérience font d'elle ce qu'elle est, se servant de son passé pour veiller sur ses soldats et pour qu'ils soient les meilleurs.
Ce qui allait devenir la Compagnie de Drusus a été tardivement recruter. Cette dernière vague de recrues était composé d'individus intéressants comme toujours.
Antias Severus est un passionné de l'archéologie et ses capacités linguistiques s'avèrent très précieuses. Marius Potav est quant à lui un héritier d'une famille militaire de Colovie et fait preuve de beaucoup de discipline et d'exemplarité en dépit d'un caractère hautain. Méric Regulus est un ancien éleveur et plutôt bon cuisinier même s'il se met à raconter de tristes anecdotes sur ses anciens animaux finissant souvent mal. Quintilius Quintus est une recrue volontaire et appliquée mais à une fâcheuse tendance à répété les ordres qu'il reçoit. Seventis Nogaro est un bon combattant mais fait preuve d'une très faible endurance. Tertius Morus est un potentiel meneur qui inspire les autres recrues. Vladomias Ursus est l'élément perturbateur du groupe, passant son temps à voler et cacher le matériel et les effets personnels de ses camarades.
La jeune et timide Gaea Drusus arrive très tardivement. N'obtenant pas d'entraînement qu'elle est aussitôt envoyer pour la mission auquel la Brigade se voit convier.
C'est par les bêtises de Vladomias que ce groupe se rapproche et se soude. Comme il s'agit d'un groupe de bons vivants et de la bonne humeur, Gaea s'en est rapprochée.
Dans le lot, s'il y en a un pour casser l'ambiance, c'est bien Marius. Il fusille du regard Gaea mais avant que l'impériale ne parte, elle est rattrapée par Tertius qui l'invite à les rejoindre.
C'est un groupe qui est remarqué et suivi par le capitaine. Capitaine qui prend de son temps pour former la jeune Gaea. Les paroles de Lycoris transpirent le passion et l'expérience, ce qui rassure les recrues qui craignent déjà leur première mission dans le Marais noir.
Le Marais noir est la pire destination possible, historiquement synonyme de punition. Sauf pour un Antias très enthousiaste à l'idée de découvrir les anciens forts de la guerre des eaux sombres.
A peine la colonne franchie la frontière entre le Bois noir et le Marais noir, l'atmosphère devient très oppressante. Les troupes sont immobilisés puis attaqués. Le groupe reste compact, chacun comptant sur son voisin, pour résister au raid ennemi. Méric se révèlera être un piètre combattant, mais cette expérience lui rappel une anecdote de sa ferme.
Arrivé à l'avant-poste, ils découvrent ce qu'il reste de la première cohorte. Le groupe assemble les corps qu'ils retrouvent aux alentours du camp mais ne sont pas grandement sollicités par le centurion Popilius dont les ordres du capitaine dépendent.
Si le groupe vit bien en dépit d'une première confrontation directe qui laisse des traces, Méric est réaffecté à la cuisine. Ses plats et les bêtises de Vladomias redonnent du baume au cœur. Mais l'impatience et l'agacement de Marius lui vaut d'être recadré par Tertius, entraînant une nouvelle tension.
Lorsqu'il est décidé de secourir le légat de la Légion en captivité, le groupe se montre motivé et prêt. Il s'agit de sauver un membre de la famille de leur capitaine. Pour autant, la concerné ne semble pas plus que ça enthousiaste. Gaea s'interroge, n'ayant pas pour habitude de voir son officier supérieur faire grise mine alors qu'il est question de secourir le légat aussi membre de sa famille.
Et le groupe comprend mieux pourquoi une fois le légat libéré : "c'est un enculé de première". S'ils sont unanimes, Marius apprécie le franc parler du légat. Pour lui, il est normal que le légat soit remonté et furieux après son capitaine vu le temps mis pour le retrouver et le sauver.
Même s'il n'est pas apte à reprendre aussitôt du service, le retour du légat a quelque peu changé l'atmosphère au camp. Et ceux qui appartiennent à la troisième cohorte dont fait parti le capitaine et son groupe sont pointés du doigt... De la jalousie. Est-ce cela la discipline et l'exemplarité de la Légion ?
La tension atteint son paroxysme lorsque le légat réendosse son rôle. Première chose qu'il fait : rassemblement général de sa Légion en vu d'un discours long et ennuyeux où il rappel qui il est si ce n'est le plus grand général de Cyrodiil. Le groupe reste de marbre, pas même le vétéran Carantus n'ose une remarque déplacée pour briser le silence chez ses camarades.
La mission dans cette région marécageuse pouvait enfin commencer. Et c'est sans surprise que le légat fait beaucoup entendre sa voix. Tertius et ses camarades n'apprécient pas voir le légat pointer autant du doigt le capitaine qui hausse finalement le ton et à juste titre. Pour Tertius, le légat ose parler de la lenteur des troupes de la troisième qui avance au milieu des attaques ennemis alors qu'il se tient paisiblement à l'arrière de la colonne.
Même la prise du fort désaffecté aux mains de l'ennemi relève d'une stratégie douteuse exigé par le légat. Une attaque frontale sur une ligne alors qu'il était possible d'organiser des groupes attaquant depuis différents fronts. Ce que suggéra de faire le groupe de Tertius, en dépit des ordres du légat. Mais Lycoris décline, ne voulant pas que des choix logiques impliquent une tentative de trahison qui pénaliserait ses hommes aux yeux de son cousin.
Le fort est finalement conquis et des civils sont secourus. Ce qui n'était apparemment pas prévu au programme au vu d'un légat perdant ses moyens.
Le capitaine fut victorieuse dans cette bataille mais est victime d'une entaille profonde au ventre. Tertius et les siens supplient leur commandante de se soustraire aux médecins mais elle refuse, préférant tenir son rôle et rendre son rapport au centurion. Le centurion constate la blessure mais ne réagit pas immédiatement à ce sujet, ce qui ne manque pas d'agacer Gaea qui veut servir d'appui au capitaine et l'aider à se mouvoir.
Alors que le groupe de Tertius aurait pu enquêter à l'instar d'autres légionnaires de la troisième, ils préférèrent rester aux côtés de leur capitaine alors en convalescence. Comprenant que leur capitaine n'est pas en bon terme avec le légat et ses partisans, ils préfèrent monter la garde... L'honneur semblant inexistant chez leur camarades.
Si la mise aux arrêts de Lycoris par le centurion Popilius ne relève que de la pure stratégie pour mettre hors circuit le légat après la révélation d'un complot, Tertius et les autres peinent à croire ce qu'il se passe.. Doivent-ils tirer l'épée pour défendre leur commandante ? Impuissants, ils laissent faire... D'autant que Marius semble indifférent et non disposé à aider ses camarades.
Réfléchissant déjà à mettre en œuvre un plan pour libérer leur capitaine et quitter le marais, Gaea apprend finalement le stratagème et en informe aussitôt Tertius et les autres. Marius admet que le centurion Popilius est un bon commandant et que Marius étant un traître, il doit mourir.
Pour Marius, le sort du légat ne fait aucun doute mais il doit y avoir jugement par les instances de l'Empire. Il voit donc d'un très mauvais œil le départ du capitaine accompagnée du vétéran Tacitus et du légionnaire Peronam avec le légat. Légat qui ne sera pas de retour.
En dépit d'être un handicap pour les autres, Lycoris est touchée par la loyauté sans faille et l'admiration dont fait preuve ce petit groupe à son égard. Le capitaine a vent qu'elle sera promue centurion et qu'elle mènera la garnison de Cœur-Enclume à son retour. Elle réfléchit donc déjà aux promotions et pense que Tertius et Marius feront de bons sergents.
Alors qu'ils font un grand détour en passant par Elsweyr pour rejoindre Senchal sur ordre du centurion, Lycoris est sollicitée par son supérieur pour connaître les bons éléments parmi ses soldats. Sans hésiter, elle évoque les deux sergents potentiels.
Etant inapte à servir du fait se sa blessure qui s'est empiré, Lycoris est suppléée par l'auxiliaire-chef Deragne elle même secondée par Tertius. Alors qu'Orcrête devrait servir de refuge à la cohorte en attendant de reprendre la route, un détachement est envoyé pour faire un état des lieux. Marius accompagne alors le vétéran Tacitus et la légionnaire Peronam, ceux-là même qui accompagnaient le capitaine pour emmener le légat.
Lors de la mission, le vétéran et ami du capitaine ne semble guère apprécier Marius. Le légionnaire se montre arrogant dès le départ, rabaissant sans scrupule le capitaine et avouant qu'il n'apprécie pas voir des femmes en uniforme. Il remet aussi en question le côté trop humain, donc faible, de Lycoris. Tout ceci ne manque pas de provoquer la colère du vétéran.
Malgré ce départ houleux, le trio fait le repérage demandé. Le vétéran reconnaît que Marius est bien efficace lorsqu'il s'agit de suivre les ordres : "les ordres sont les ordres et doivent être suivi".
Mais la mission prend une tournure inattendu et seul Marius et Lavinia reviennent au camp.
La fatigue et le soleil qui frappe les légionnaires... C'est le même refrain depuis que la cohorte a atteint Anequina. C'est une dure épreuve pour chacun et en particulier Seventis qui prend du retard sur la route et est aidé de ses camarades.. Pire encore pour Méric qui n'a pas le physique pour supporter une si longue marche en pleine chaleur.
Gaea est sollicitée par l'auxiliaire-chef pour l'aider dans un repérage de terrain alors que la colonne est immobilisée. Ne sachant pas si emprunter un tunnel profond est la meilleure option en particulier pour les chariots. Il est finalement décidé de faire un léger détour. Mais un des chariots se cassera et la roue s'abat brusquement sur Vladomias qui est sonné.
Malgré tout ces événements, la colonne poursuit sa route et atteint bientôt Pellitine.
Alors que la cohorte approche de Pellitine, elle s'immobilise lorsqu'elle entend un cri vraisemblablement d'un dragon et voit des flammes dans une grotte droit devant. La décision prise est d'emprunter la route descendant aux canyons. La moindre attaque étant prétexte à se réfugier et de rallier Senchal une fois le calme revenu.
Marius se montre très réticent à suivre les ordres de sa supérieur. Ce qui n'échappe pas aux autres qui tiennent à la vie et pensent que les instructions du capitaine sont la meilleure option possible en l'état. Marius passe alors pour un ringard, lui qui encourage à mobiliser les troupes pour faire face à un dragon. Chose insensé vu l'état de la moitié de cohorte qui compose la colonne.
La nuit tombée, la colonne s'enfonce comme convenu dans le canyon mais est aussitôt attaquée. C'est la panique générale parmi les légionnaires qui s'efforcent de trouver un refuge. Gaea s'enfonce dans une grotte en compagnie de Tertius, Marius, Lycoris et Edrinne.
Pourtant blessée, Lycoris veut venir en aide aux légionnaires coincés dehors et tire une flèche... Tuant accidentellement l'un de ses hommes, ce qui la démoralise. Marius rit de la situation, trouvant la réaction de sa supérieur ridicule vu son grade. Tertius recadre son camarade et tire Lycoris vers l'intérieur de la grotte, appuyant ensuite les propos de l'auxiliaire-chef comme quoi ce n'était qu'un accident et pas un geste volontaire.
Gaea reste aux côtés de Lycoris, comprenant par ailleurs que sa supérieur ne se voit plus dans la Légion mais auprès de sa fiancée depuis quelques temps. Elle garde cette information pour elle.
Lorsque le calme est revenu, les légionnaires ont commencé à rallier Senchal chacun de leur côté. Tertius, avec l'aide de Gaea, porte leur capitaine faute de chariot. Ils espèrent naturellement que les autres ont pu se diriger vers Senchal sans danger.
A Senchal, le centurion rencontre l'ancien général Méric Renmus des Boucliers de Senchal qui leur apprend la dissolution de l'Empire de Cyrodiil. Cette nouvelle n'est pas sans choquer les légionnaires et plus particulièrement leur capitaine. Pour autant, l'ordre de regagner Cyrodiil est maintenu.
Après quelques jours de repos, Seventis et Méric ne sont toujours pas arrivés. C'est avec beaucoup de regrets que leur possible mort est évoqué. Le cœur lourd, Gaea et les autres embarquent sur les navires spécialement affrétés pour Cœur-Enclume.
La cohorte rentre enfin sur la Côte d'or. Malgré la dissolution de l'Empire, les Légions continuent d'exister et poursuivent leur mission de restauration impériale. Pour autant, la plupart des Légions et garnisons deviennent des milices personnelles d'officiers ou de nobles, voir dépendant d'autorités se disant impériales mais en réalité tout autre.
Conformément aux ordres du conseil du légionnaire, le centurion Popilius est promu tribun. Lycoris hérite ainsi du rang de centurion, un honneur qu'elle accepte malgré ses doutes. A cela, la jeune Gaea demandera à sa commandante si tout ira bien pour elle. Ne trouvant pour réponse qu'un sourire.
Remise sur pied, la désormais centurion Lycoris Naevius nomme Tertius au rang de sergent. Marius est écarté des promotions pour des raisons évidentes, acceptant contre toutes attentes sa non promotion.
A l'instar de Popilius, Lycoris créait sa garde rapprochée et c'est sans surprise qu'elle nomme le petit groupe composé de Antias, Marius, Quintilius, Vladomias, Gaea et son sergent Tertius.
Le groupe suggéra le nom de "Compagnie Lycoria" ou "Compagnie Lycoris" mais le centurion déclina. C'est finalement "Compagnie Morus" qui est retenu.
La garnison de Cœur-Enclume endosse la lourde responsabilité de maintenir l'ordre et la sécurité dans la région. Les frontières maritimes sont aussi très surveillées à cause des pirates sur la mer abécéenne. Et lorsqu'un sérieux problème se profil, la Compagnie Morus est dépêché sur place.
Alors que la Compagnie s'occupait de pirates approchant dangereusement de la Côte d'or, le centurion est la cible de meurtriers. Le capitaine Ocella prend le commandement d'un contingent pour poursuivre les suspects mais perd finalement leur traces. Ceux-ci connaissent bien la façon de faire de la Légion.
Sans surprise, Lycoris fait appel à Tertius qui se charge de l'enquête. Gaea regagnant le siège de la garnison pour rendre des rapports lorsque du nouveau est appris.
Alors que la jeune Gaea s'apprête à rendre son rapport, elle constate que sa supérieur a de la visite. Pas de danger cependant, la personne qui s'entretient avec le centurion semble lui être proche. En fait, il s'agit de la fiancée de Lycoris, une mercenaire nibenaise. Et la mercenaire n'est pas venue pour obtenir un contrat mais pour passer du temps avec sa bien aimée. Ecoutant la discussion, Gaea entend que la nibenaise fait un parallèle entre son père et Lycoris. Un père légionnaire que la mercenaire n'a jamais connue et qui lui a été enlever par la guerre. "C'est ou la Légion, ou moi". L'entretient se termine sur une promesse de Lycoris de rester prudente, tandis que son choix a été clair : elle quitte la Légion.
Gaea fait comme si elle n'avait rien entendu et rend le dernier rapport à son centurion. Un rapport faisant état d'une piste remontant à Kvatch et plus précisément de la garnison locale. Ce qui surprend la commandante colovienne.
Mais avant qu'elle ne reparte, Lycoris interroge Gaea sur son ressenti de la guerre. La jeune impériale répond ce qu'aurait fièrement répondu sa supérieure par le passé : que pour protéger le peuple, elle servira la Légion jusqu'à sa mort. Le centurion sourit et la laisse partir.
Du côté de la Compagnie, c'est un drôle d'informateur qui se présentera à eux : l'ancien lieutenant déchu Carvinas qui était loyal au légat Darius Naevius. Pour une surprise, c'est une surprise. Méditant longuement sur son sort, il a finalement décider d'aider le bon camp. Leur informant de l'implication du centurion Meredas dans les tentatives d'assassinats visant leur commandante par jalousie. Ce centurion convoitait Cœur-Enclume et n'avait pas digéré la répartition des troupes par l'ancien centurion Popilius lors du conseil des officiers dans le marais.
Ce sont de graves accusations que Tertius n'écarte pas. Mais Marius n'accorde aucun crédit au traître Carvinas qui aurait du mourir et le tue sans crier garde, provoquant la colère des autres. Marius s'énerve encore plus lorsque les autres décident d'enquêter sur le centurion Meredas. Gaea réintègre le groupe à ce moment précis, apprenant pour Carvinas.
La tension monte entre un Vladomias qui veut être sûr de la véracité des accusations à l'encontre du centurion et un Marius qui reste sourd aux paroles d'un traître. Gaea tentera bien de s'interposer avec Quintilius mais ils se font repérer et la compagnie se scinde en deux. La jeune impériale se retrouve avec Marius, ce qui n'est pas franchement le groupe idéal pour fuir et enquêter. Malgré tout, Marius tend sa main pour aider l'impériale.
Et à force d'efforts, les deux groupes mettent la main sur des preuves. Gaea n'en revient pas au même titre que Marius. Mais Marius se retrouve tirailler, ne voulant pas abattre un supérieur hiérarchique et encore moins un officier compétent qui veut mettre hors circuit une commandante faible.
Alors que la compagnie se rassemble en vu d'abattre le centurion, Marius change de camp et fait appel aux gardes pour encercler ses compagnons qu'il appel désormais "traîtres". En danger, Gaea sauve Tertius et tous parviennent à quitter le fort sain et sauf.
La trahison de Marius est un événement grave. Le centurion Lycoris Naevius doit en être informé au plus vite. Mais là bas, leur centurion n'est plus en poste. Quelque chose s'est produit au siège de leur garnison et le commandement a été remis au désormais centurion Ocella.
La Compagnie Drusus remet son rapport au nouveau centurion qui refuse de croire les accusations à l'encontre du centurion Meredas. A la place de la dite mission, le nouveau commandant oriente la compagnie vers une ferme où un ennemi de l'Empire se cacherait. Une intervention délicate est donc requise.
C'est un groupe en colère qui accepte la mission. Sur leur chemin, personne ne comprend ce qu'il se passe réellement : où est leur commandante ? Qui a nommé Ocella ? Pourquoi mettre en suspension une mission si délicate malgré des preuves ?
Alors que la compagnie se dirige vers la ferme, le centurion Ocella est informé de la trahison de la Compagnie Morus qui aurait attenté à la vie du centurion Meredas. Ocella envoie alors un contingent à la ferme pour traquer les "traîtres".
A la ferme, le dangereux ennemi est trouvé. La compagnie infiltre le bâtiment et ne voit qu'un homme armé d'à peine une épée et défendant une femme et trois enfants. Constatant ainsi que l'homme en question n'est autre que l'ancien capitaine Dobias Mico ayant mis fin à sa carrière pour veiller sur sa famille. Le discours de Mico fait écho en Gaea vis-à-vis de Lycoris.
Renonçant naturellement à leur mission, Vladomias entend les cliquetis des armures de légionnaires. Comprenant que c'est mauvais signe, la compagnie évacue la famille et part sans laisser de traces. Veillant d'abord à faire gagner en vitesse Val-boisé à la famille de Mico avant de trouver un refuge non loin de la frontière de leur côté.
Pourquoi ne pas sa cacher à Val-boisé avec la famille de l'ancien légionnaire ? C'est ce que se demandent Vladomias et Quintilius. Si Antias reste neutre, Tertius rappel leur devoir de protection envers la population impériale. Des propos appuyés par Gaea, qui rappel à juste titre qu'ils sont désormais fugitifs. L'impériale se met à révéler ce qu'elle a entendu de leur ancienne centurion.
Lycoris courait alors un grave danger ? Ou est-ce leur garnison qui n'a plus rien d'une Légion impériale et profite à un seigneur qui dicte sa propre vision ? Faisant alors de la Côte d'or une région infréquentable.
Mais avant d'aller plus loin, Tertius fait l'éloge de Gaea qui remarque son dévouement, son courage et la remercie une fois de plus de l'avoir sauver. La progression de l'impériale est remarqué chez les autres, toujours plus impressionnante au fil des missions. Voyant en elle un bon leader même si elle est encore novice en la matière. Tertius renomme leur groupe en Compagnie Drusus en son honneur.
En tant que protecteurs de l'ancienne centurion Lycoris Naevius, la Compagnie part à la recherche de leur ancienne commandante pour la prévenir du danger qu'elle court. Dans cette course, ils recroisent la route de Marius. Marius leur révèle alors qu'il a rejoint un Ordre puissant et qu'il a été charger d'éliminer personnellement Lycoris Naevius pour le meurtre de Darius Naevius, ancien membre éminent de l'Etoile par un contrat.
La Compagnie ignore sur quel terrain dangereux ils glissent. Un ordre, une secte, un contrat... Mais surtout leur ancien camarade.
Marius tend sa main à ses anciens camarades, les incitant à rejoindre son seigneur et agir au nom des Huit. Qu'une fois le contrat exécuté, ils extermineront la secte commanditaire qui n'est apparemment pas en règle avec les Divins.
Mais face au refus de la Compagnie, un nouvel affrontement éclate. Seul contre cinq, Marius préfère fuir. Alors que Quintilius et Vladomias étaient prêt à le prendre en chasse, Gaea leur demande de le laisser.
Lycoris semble être constamment en mouvement selon les témoins qui l'auraient vu. L'ancienne commandante impériale serait revenu d'un long voyage en Bordeciel et a retrouvé son duo habituel, vagabondant ici et là.
C'est finalement dans une ferme que la Compagnie entre. A peine pénètrent-ils les champs, ils sont interpellés par une mercenaire nibenaise prête à décocher sa flèche sur Tertius. Depuis l'ombre, une autre archère approche et la lumière révèle son visage : Lycoris.
Reconnaissant ses anciens hommes, Lycoris baisse son arme et fait signe à Aïsha d'accueillir les invités.
Invité par leur ancienne commandante et sa fiancée, la Compagnie révèle tout ce qui s'était passé depuis. Lycoris aurait donc rencontrer Marius et est ainsi au courante. Mais son ancien soldat s'est avéré inefficace devant elle et sa mercenaire.
Quant à ce qui est de la situation de la Côte d'or, Lycoris pense que la garnison a soit été purgé pour redevenir une Légion, soit les pirates ont fini par reprendre le contrôle de la ville portuaire. Mais que dans les deux cas, ils n'avaient plus à s'en faire. L'ancienne capitaine pense notamment que le tribun Popilius a du agir s'il est toujours en fonction.
Concernant cette histoire de secte, Lycoris est pensante. Aïsha comprend ce qu'il se passe et les préoccupations de sa bien aimée. Les impériales demandant à la Compagnie de rester éloigner de cette histoire qui leur serait personnelle. Ce qu'accepte à contrecœur les anciens légionnaires.
Faisant l'éloge de Gaea, Tertius révèle le nouveau rôle et nom de la Compagnie. Gaea... Un prénom qui prête à sourire chez Lycoris.
La Compagnie Drusus, mercenaires agissant pour le bien du peuple impérial, est désormais indépendant.
Avant de repartir, Lycoris et Aïsha acceptent d'emmener voir une ruine impériale non loin pour le plaisir d'Antias.
Le "lieutenant" Potav répond aux ordres d'un seigneur colovien prônant la fidélité aux Huit de son Ordre et de sa milice. Ils occupent un fort non loin de Linchal. Pour remonter sa trace, Marius laissa volontairement des indices à ses anciens compagnons.
Au fond, la Compagnie considère toujours Marius comme l'un des leurs. Quintilius est chargé de suivre les pistes laissés par son ancien frère d'arme, partant donc à sa rencontre. Pensant le raisonner, Quintilius ne vient pas pour en découdre mais est tout de même capturé.
Non satisfait de ne pas tous les avoir eu, Marius maintient Quintilius en captivité pour attirer les autres. Sans surprise, la Compagnie part secourir son frère d'arme.
Marius connait biens ses anciens camarades, c'est donc sans difficulté qu'il leur tend un piège alors que la Compagnie progressait dans le fort.
Piégés, la Compagnie se rend naturellement et retrouve Quintilius. Devant une Compagnie désarmée, Marius leur tend de nouveau la main. Il invite ses anciens camarades à le rejoindre une nouvelle fois. Mais cette offre sera la dernière. Confiant, Marius ira même jusqu'à ouvrir les portes de la cellule.
Au même moment, des adeptes daedriques s'attaquent au fort, créant une confusion. Refusant l'offre de Marius, la Compagnie sait qu'il risque la mort et décide de se battre à main nu contre leur ancien camarade et deux gardes.
Comprenant que Marius est irrécupérable, et ne pardonnant pas ses actes, Gaea saisit une dague et poignarde en plein cœur son ancien camarade. Ce geste fort sera le dernier, la Compagnie s'exfiltrant du fort en proie au chaos derrière ses murs.
Ce geste restera à jamais gravé en Gaea. Mais elle garde la confiance de ses frères d'armes qui ne voyaient pas d'autres issues possibles. Le danger Marius a été vaincu.
Depuis, la Compagnie Drusus continue de protéger le peuple impérial qui est toujours sous le feu des artilleries de la Guerre des Trois étendards.