jeudi 24 octobre 2024

[Larmes] Tilak la brûle

Gaea ne veut pas passer à côté du moindre détail et consulte ses notes. Ces dernières heures, la nibenaise se rappelle des croquis des nécromanciens dans un livre sur les liens entre l'anima, l'esprit et le corps.
Dans ses notes, la nécromancienne des Larmes lit que les trois entités peuvent être manipulés indépendamment pour guérir ou pour des rituels nécromantiques.
Elle se demande s'il existe un lien avec l'extraction de l'anima récolté dans le calice des nécromanciens du Ver pour nourrir une certaine Daeliane.

Alors qu'elle consulte ses notes, Gaea est interrompue par l'irruption d'une Shaehia qui semble avoir un moment d'absence, la cinquième en une heure. Le sommeil qui la fuyait la nuit la harcèle en journée.
Gaea met au courant l'apprentie rougegarde de ces dernières observations. Se posant une nouvelle fois la question de ce que peut signifier le "sud" dans le journal.
L'apprentie demande ensuite si Gaea est capable de lire le daedrique. Se référant à la fameuse note au bas de la note : "Cinaa'Reghun Tilak".
C'est alors qu'une fumerole d'ombre coule autour de Shaehia... Puis une voix répondant qu'elle le peut.


L'impériale sursaute à la vue de la daedra arachnakienne Satré derrière Shaehia. Que fait-elle ici ? Que veut-elle ?
Shaehia interroge son amie : "Tu étais au courant, n'est-ce pas ?".
Surprise, la nécromancienne lui répond que non, elle ignorait que Satré était avec elle depuis tout ce temps.
L'apprentie et la daedra ne sont jamais quittées. C'est ce qui explique notamment la prise d'assurance de Shaehia... Même si, comme le pense Gaea, ce sont les derniers événements qui l'y ont aider, ce qui est à la fois déroutant mais encourageant.

Gaea fusil du regard Satré. Craignant que celle-ci ne fasse de mal à Shaehia. Satré ne voit aucune raison de faire de mal à une de ses "ferventes servantes".
La nécromancienne demande à son amie si elle approuve cette "relation", sachant que pactiser avec les daedras n'a jamais rien de bon. Mais Shaehia a un accord et avoue que Satré l'aide. En fait, la daedra pense qu'elle finira par la rejoindre sans avoir à l'y forcer, ce que Shaehia est certaine de ne jamais faire.
C'est alors que Satré traduit la phrase : "Le feu de Tilak la brûle".
Qu'est-ce que Tilak ?


D'après Satré, Tilak est une moissonneuse d'âmes. Elle œuvre pour le Prince Molag Bal. L'arachnakienne poursuit en disant que la prêtresse Anelaïce est un conduit né : un nœud dans de nombreuses destinées.. L'objet de convoitises. Les Larmes n'y peuvent rien.
Gaea repense à la vision où Ane meurt corrompue, devenant une liche. Elle veut empêcher tout scénario catastrophe, se voilant la face quant à la nature inexpugnable des Larmes.
Selon Satré, Anelaïce sera emmenée à un cimetière mais elle ne s'y trouve pas encore. Gaea redoute quant à elle un piège.
"Certains brin la mèneront au cimetière. D'autres nulle part. La louve est blessée. Son instinct la mènera à un choix".

Une charade peu rassurante mais Gaea se remémore la façon dont Shaehia avait qualifié Ane dans sa vision : "une louve". 
La nécromancienne savait Anelaïce bien plus qu'une simple prêtresse de Stendarr mais elle ignorait qu'Anelaïce peut se transformer un louve blanche comme la lui révèle Shaehia.
Gaea espère qu'une Hilde ivre ou la jeune Gitael au cœur encore si fragile ne la croiseront pas sous cette forme. Mais elle rejoint Shaehia qui espère qu'Ane, une maman pour chacune des Larmes, survivra, commençant à verser une larme.
L'impériale tend un mouchoir à Shaehia. Acquiessant qu'Ane est effectivement une mère aimante. Mais les Larmes ne sont pas des larmes de pleur.

Satré se retire. Gaea invite Shaehia a prendre du repos, la constatant certe épuisée mais plus la tête sur les épaules. L'apprentie retrace le parcours des Larmes en fixant le plafond avant de s'endormir.
La nécromancienne est touchée par la remarque de Shaehia à son sujet : considérant sa présence comme importante et son aide précieuse.
Avant de se reposer à son tour, Gaea s'interroge sur les motivations des nécromanciens du Ver. Elle c'était sa soeur, Margaux un moyen de guérir sortant de la norme, ... Elle prend pour acquis qu'aux côtés des Larmes, les adversaires ne sont pas toujours aussi manichéens qu'ils n'en ont l'air. Que faire si elle est touchée par leur cause ? Et ce en dépit des montagnes de cadavres. Est-ce que ça divisera les Larmes ?

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