Une nécromancienne se présente à Uazu sur le site de l'affrontement entre Vaeneria et les Larmes. Abandonnée de ses camarades, Uazu saisit non sans hésitation la main tendue de celle qui se présente à elle comme son unique espoir de survie.
Emmenée dans un repaire non loin de là, Uazu découvre un sorte de laboratoire avec notamment un prisonnier bosmer allongé sur un socle.
Bien qu'en piteux état, la sauvageonne est pleine d'interrogations. A commencer par l'identité de sa bienfaitrice qui lui tend une fiole avec un liquide azur pour la "guérir".
Uazu saisit la fiole qu'elle examine longuement, la portant à ses lèvres puis l'en éloignant et ainsi de suite. Circonspecte, elle passe son nez par dessus et s'étouffe à l'odeur polaire lui donnant l'impression que ses poumons se sont vidés.
Cela fait une centaine d'années que la nécromancienne n'a plus de nom. Mais elle se souvient que ses pairs l'appelaient Daeliane. Uazu est heureuse de poser un nom sur sa bienfaitrice, prévoyant de la nommer si elle a besoin d'aide alors que d'autres nécromanciens l'ennuieraient.
La crevassaise n'a d'autres choix que de faire confiance en Daeliane. Elle ingère donc le contenu du liquide : lui donnant l'impression de se déchirer de l'intérieur et de se geler au point où la vie l'abandonne. Mais à la fin, Uazu se sent bien mieux.
La nature de ce liquide est inconnu et Uazu a peur de ce qu'elle a ingéré. Mais de par son état qui s'améliore, sa confiance en sa nouvelle "amie" se renforce un peu plus. Daeliane trouve que la crevassaise accorde son amitié trop facilement, elle qui n'est qu'une main qui aide son problème. Mais Uazu est quelqu'un de simple, et elle se persuade que la nécromancienne n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvaise.
La sauvageonne s'en remet donc à Daeliane dont la présence est rassurante. Est-ce la peur qui la pousse en réalité à vouloir s'en rapprocher ? Ou un sentiment de redevabilité ? Ou son attirail qui fait effet chamane de la Crevasse qui la rend familière ? Des remarques qui amusent en tout cas la nécromancienne.
Daeliane apprend à Uazu que ses amis sont encore dans la région. Elle lui présente également ses excuses pour ce qu'il s'est passé au nom de Vaeneria qui ne le ferait pas. En effet, Vaeneria est douée pour la magie d'illusion et aurait pris la forme d'Uazu lors de la confrontation : ce qui explique pourquoi la sauvageonne a pris tarif.
La crevassaise trouve le plan de la lieutenante du Ver badass... Mais lui en veut car à la fin c'est elle qui s'est faite niquée. Un peu plus en sachant qu'elle veut la mort d'Anelaïce.
Sa bienfaitrice lui demande ne pas être trop dure avec sa camarade. Après tout, Vaeneria ne fait parti que d'un ensemble plus complexe et plus important.
Uazu tente de comprendre ce qui motive sa nouvelle "amie" a agir avec le Ver, pourquoi commettre des atrocités ? Est-ce nécessaire ? Daeliane ne répond pas directement à cette question. Elle et ses camarades sont en quête du secret de leur "Roi" et du "Prince", mais pour cela il leur faut comprendre et mériter la chose. Tous cherchent quelque chose, des réponses à des questionnements parfois plus intimes. Pour Daeliane, quiconque prétend trouver sans en payer le prix sont des menteurs.
Daeliane interroge la crevassaise : son peuple ne vénère t'il pas les Princes daedras ? Uazu avoue qu'elle s'en fiche. Divins comme Esprits, elle s'en moque. Tout ce qu'elle veut, c'est faire chier les gens et vivre pénard dans sa Crevasse.
Daeliane suggère de ne pas s'en moquer, ceux-ci étant ceux qui façonnent le monde. Un monde sur lequel Uazu aime s'allonger.
Daeliane découvre malgré tout en Uazu une personne très émotive. La crevassaise cherche sans doute à tomber le masque de sa nouvelle amie, lui parlant de son lourd passé tumultueux. Ainsi que le passé de Gaea qui a longtemps été en quête de ramener à la vie sa propre sœur. En parlant de Gaea, la sauvageonne invite sans doute la nécromancienne à s'ouvrir sur son passé mais c'est sans succès.
Lui montrant sa marque, Uazu demande à Daeliane si elle est effectivement condamnée à finir en Havreglace à sa mort. Une marque apposée sur chaque prisonniers du Ver. Elle regrette que ce funeste sort la sépare de ses défunts parents ou encore de ses amis à leur mort. Mais lorsque Daeliane lui répond que ce qui se fait magiquement peut-être retirer, Uazu se sent intérieurement un peu mieux.
La sauvageonne s'interroge sur la nécessité de marquer, comme elle l'est, les prisonniers. Pensant qu'il existe d'autres alternatives pour s'assurer de leur coopération en tant que cobaye et éviter les sabotages.
Elle demande également à Daeliane si elle n'a pas peur de ne pas trouver l'objet de ses recherches. Si elle a déjà penser à la possibilité que son "Roi" ou son "Prince" la trahissent. Ou s'ils se servent simplement d'elle et de ses camarades. Voilà un questionnement qui intéresse la nécromancienne qui n'en sait trop rien.
Uazu comprend les motivations de Daeliane : à savoir de renverser l'emprise de la mort sur les vivants. Serait-ce une bonne chose ou une mauvaise chose ? Uazu aurait aimé ne pas perdre ses parents à titre d'exemple.
N'ayant pas vraiment le choix et voulant au moins aider Daeliane à progresser dans sa cause, Uazu propose son aide.
Telle une enfant, elle demande à quoi servent les différents tubes et fioles. Il s'agit d'animus et des morceaux choisi de cobayes. Différents travaux qui consistent à s'assurer que chaque morts fasse avancer la cause. Malheureusement, des cobayes et expériences sont nécessaires pour comprendre la mort et lui reprendre le pouvoir qu'il a sur les vivants.
Vaeneria de son côté travaille sur des graines servant à maturer l'animus en chaque individus. Ces graines finissent par imploser, il suffit alors de récupérer l'animus et l'étudier. C'est un peu le même procédé pour les phylactères, si ce n'est de transcender et atteindre une forme parfaite de spiritualité, contrairement à ce que pense Uazu.
Comme il est aussi question de graines et de science, Uazu suggère de rendre la chose un peu moins glauque en appelant le tout JardiBio.
Ayant proposer son aide, Daeliane demande à Uazu de se saisir de sa dague et de lui ramener le cœur du bosmer dans la salle.
La crevassaise ne se sent pas bien. Hésitante, elle finit par s'exécuter et s'écroule une fois l'impardonnable commis. Elle a envie de vomir, se tenant la tête avec ses mains ensanglantée et tremblantes.






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