Cela fait maintenant trois jours qu'Uazu est aux côtés de Daeliane dans le repaire des nécromanciens.
La nécromancienne, telle une liche, aura absorbé l'animus d'un prisonnier. Une bosmer, également à son service, aura arraché un cœur pour l'offrir à Daeliane pour un autre rituel.
Malgré l'atmosphère très dérangeante, la crevassaise s'est déjà engagée à aider Daeliane à se compléter. Même si elle avait la possibilité de fuir, elle ne le ferait pas de toute façon. Elle reste toutefois lucide, pour ne pas sombrer dans le même sadisme que la bosmer.
Malgré les sacrifices, Daeliane est bienveillante avec Uazu. Lorsqu'elle la voit pensive, elle prend un temps pour lui parler.
La haute-elfe n'éprouve aucune satisfaction à se "nourrir" de cette façon. Mais c'est comme si elle était "cassée" intérieurement. Vaeneria n'est pas parvenue à réparer entièrement ce qui n'a pas fonctionné la dernière fois.
Uazu s'interroge. Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ? Il semble que Daeliane se soit abimée lorsqu'elle a été réveillée par Vaeneria... Ce qui fait qu'elle est prise d'un appétit insatiable d'animus.
La sauvageonne est inquiète pour son amie. Elle redoute que rien de tout ça ne fonctionne ou n'ait servi à quelque chose. Elle lui demande s'il existe une solution alternative, moins risquée et n'impliquant pas un Prince daedra.
Uazu se refuse à entendre Daeliane lui répondre qu'il faudrait la laisser se flétrir et briser l'agencement qui la maintient en vie.
D'une extrême sincérité, Uazu exprime son attachement pour Daeliane. Elle ne veut pas la perdre, ni elle, ni Anelaïce. Elle est d'autant perdue lorsque Daeliane lui apprend qu'Anelaïce est la clé de sa survie... N'y a t'il vraiment qu'elle ? Personne d'autre ? La crevassaise se dit même prête à être son dernier rempart si ses amis arrivent pour saccager les lieux et la tuer.
Aussi étrange que cela puisse paraître pour une créature ne faisant pas preuve de beaucoup d'émotions, Daeliane ose un geste maladroit en ébouriffant les cheveux d'Uazu.
Si Vaeneria est convaincue qu'Anelaïce est unique en son genre, Daeliane pense au contraire que d'autres prêtres et prêtresses aedriques correspondent à ses besoins.
Uazu s'engage alors à capturer une prêtresse, précisant au passage qu'elle doute qu'Anelaïce soit totalement et seulement dévouée aux Aedras. Mais aussi à ramener le corps d'Aryalinde à la demande de Daeliane.
La crevassaise insiste encore un peu sur le fait qu'Ane pourrait l'aider elle et Vaeneria... Même si les récents événements rendraient la chose difficile. Mais Vaeneria a fait bien trop de sacrifices pour reculer maintenant.
C'est alors que la servante bosmer revient dans le laboratoire en compagnie d'une Uazu colérique.
La crevassaise est bluffée par son double mais baisse aussitôt les yeux lorsque celle-ci la fusille du regard. Uazu réfugie son regard vers Daeliane qui demande à Vaeneria d'arrêter de s'en prendre à son apprentie.
Vaeneria semble assez surprise par le dévouement de la crevassaise pour son amie, mais la qualifie de stupide lorsque celle-ci lui expose son plan alternatif vis-à-vis d'Ane. La nécromancienne garde un œil sur elle, reprenant sa forme d'haute-elfe que reconnait Uazu : c'était sa tortionnaire à Bois noir.
Mais une chose alerte Uazu : même si Ane a échappé à Vaeneria, la nécromancienne a récolté son sang pour l'associer à un rituel.
Les Larmes approchent. Uazu est inquiète et demande à Daeliane si elle a un lieu de repli.
Daeliane acquiesce mais l'encourage à retrouver les siens et de les retarder. Même d'essayer de les attirer à leur cause si elle y parvient. Mais Uazu n'est pas aussi optimiste... Kaï la comprendrait, Ane ce serait difficile.. Les autres, n'en parlons même pas.
Dans un réel souhait de rester "en lien" ou "en contact", Uazu demande à Daeliane s'il existe un moyen de la retrouver si les choses se passent mal. L'haute-elfe propose à son apprentie de modifier sa marque. Ce qu'accepte Uazu... Mais sans le savoir à un terrible prix : elle est dorénavant maudite et appartient à Molag Bal.
La crevassaise sent que son animus est comme gelé, elle entend un rire sinistre au loin. Elle a le sentiment d'avancer dans une direction, sentant la monstruosité qui l'a liée à elle.
Uazu est rassurée lorsqu'elle parvient à communiquer avec Daeliane.. Ce qui sera essentiel lorsqu'elles seront distancées.
La crevassaise ose finalement embrasser la nécromancienne... Bien que celle-ci soit aussi froide qu'un cadavre.




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