jeudi 31 octobre 2024

[Larmes] Les derniers préparatifs

Gaea, Llevana et Siegfrid ont retrouvé Anelaïce sous la forme d'une louve blanche. Agressive, la prêtresse sous sa forme animale ne se laisse pas approcher à l'exception de sa sœur Kas'. 
Aidées de la bosmer, Gaea et Llevana ont procédé aux soins de leur amie. Ceci fait, Siegfrid rentre avec la louve à Rougepel.
Suivant Kas' qui piste la "fausse Uazu", Gaea et Llevana atteignent un repaire des nécromanciens au sud du site de l'affrontement avec Vaeneria. Au nombre de cinq, leurs forces sont limitées et aucun d'entre eux ne s'éloigne de la caverne. Qui sait ce qu'ils font à l'intérieur ?

Le trio décide simplement de repérer le terrain puis de retourner au refuge de Rougepel pour se préparer à l'attaque. Gaea en a d'autant plus besoin que son dernier sort l'a complètement épuisé... Elle est prise de violentes toux.
En vérité, les Larmes ont terminé leur mission originelle : trouver et détruire le calice. A ce jour, le Cercle peut décider de mettre fin à la chasse aux nécromanciens.
Mais il reste des questions en suspend : la vision d'une Anelaïce corrompue devenant une liche, la mère de Gitael retenue captive parmi les nécromanciens... Et Uazu.


Anelaïce est de nouveau elle même, bien consciente. Révélant que ce n'était pas Uazu qui était avec elle depuis le départ mais une personne ayant pris son apparence. La prêtresse a pu fuir dès qu'elle a pu.
Des révélations qui surprennent Shaehia et qui confirment les doutes de Kas'.
Gaea et Shaehia se disent qu'avec un peu de chance, Uazu est actuellement paisiblement installée quelque part et qu'elles se font du soucis pour rien. Mais d'un autre côté, elle a cette marque qui fait d'elle une marionnette du Ver. Et si les nécromanciens sont maintenant capables de prendre son apparence, autant dire que la situation se complique.

Shaehia présente ses excuses à Anelaïce. Pour ne pas avoir su quoi faire en la sachant en danger malgré les visions. Regrettant aussi d'avoir été poussée à l'action par la peur et la colère. Anelaïce estime que son apprentie a vu l'horizon de ses capacités dans l'effort, ce qui la rendra sage.
L'apprentie rougegarde se sent incapable de poursuivre les voyages parmi les Larmes sans la présence d'Uazu, déplorant son absence et l'urgence de la retrouver.
Llevana se montre plus acerbe à l'égard d'Uazu. Sous entendant que leur camarade crevassaise parle trop et que si elle est détenue par les nécromanciens, cela pourrait lui causer bien des problèmes.


Ni Anelaïce, ni Gaea ne sont en état de se battre. La prêtresse doit reprendre des forces et malgré l'inquiétude de son apprentie et de la nécromancienne, elle propose de les guider par un exercice de divination tout en veillant sur Gitael. Ce qui sera plus prudent que de les laisser tout détruire, pensant qu'il y a plus d'une chose à sauver là bas.
Shaehia est prête à faire sa part et accompagner ses amies, Llevana veut en découdre avec les nécromanciens... Gaea veut retrouver Uazu et se dit prête à repartir le plus tôt possible.

La nibenaise appelle toutefois à agir avec sagesse, en s'inspirant de Mère Anelaïce. Rappelant qu'ils ne sont plus les Larmes de Stendarr, un groupe qui n'a connu que l'échec et était en vérité le reflet de bandits.
Le moment est venu de secourir Uazu et la mère de Gitael. La nibenaise invite ses camarades à penser qu'elles se trouvent dans chaque repaires qu'elles croiseront, pour ne pas semer la discorde sans réfléchir. Ne cachant pas être ouverte au dialogue avec l'ennemi, ce que Shaehia pense qu'ils seront enclin à faire après avoir été abandonnés par leur maîtresse.

mercredi 30 octobre 2024

[Siielyn] Une graine de fulgurance sauvage


C'est à la nuit tombée que Siielyn décide de partir en toute discrétion, sans réveiller les deux cultistes de la Remémorance. Le frère aîné de Courgette était assis, gardant un œil sur sa cadette et son amie mais n'a pu échapper au sommeil. Courgette quant à elle dort les poings fermés.
Veillant à ce qu'elle ne soit pas suivie, la vagabonde se dirige vers la ruine ayléide pour découvrir ce que la Remémorance y cache.

Sans torche, l'intérieur de la ruine est sombre. Siielyn avance d'un pas prudent, s'appuyant contre les murs dans sa progression.
A mesure qu'elle avance, il y règne de mauvaises ondes. La vagabonde voit des carcasses animales et des insectes agressives lui foncent dessus sans réel impact.
C'est alors qu'elle découvre un socle sur lequel est apposé une sphère au bout du couloir.

Attirée telle une phalène par la lumière, Siielyn observe de plus près la sphère qui s'avère être une graine de parle-nature. Mais cette graine semble corrompue.
La vagabonde se doute qu'il y a surement un lien entre la graine et la fulgurance sauvage. Sentant que la corruption tente de l'envahir, la bosmer quitte les lieux sans trop tarder.

Préoccupée par sa découverte, Siielyn fait route pour Vashabar. Arrivant en pleine nuit et n'ayant nul part où dormir, elle décide de s'allonger dans le salon au sud de la ville.
Après une longue nuit difficile, la vagabonde se réveille entourée de chiens de prairie et de la trameuse Navya qui boit tranquillement son jagga.
La trameuse est surprise de retrouver la vagabonde allongée dans le salon. Lui suggérant de demander à un parle-nature de lui construire sa cosse avant de prendre des nouvelles de sa quête.
Siielyn lui apprend que sa quête prend une tournure inquiétante, mais elle ne peut en parler que dans un lieu calme. Navya comprend et la conduit à sa cosse.

Une fois à l'abris des oreilles indiscrètes, Navya est toute ouïe pour entendre les dernières découvertes et inquiétudes de la vagabonde.
Siielyn révèle à la trameuse qu'elle a découvert une véritable source de corruption dans une graine de parle-nature dans une ruine ayléide de la fulgurance sauvage sans en révéler l'emplacement. Elle met en garde la trameuse et lui révèle que Degolas et sa bande veillent sur la chose et pourraient tuer pour garder le secret.

La nouvelle ébranle Navya. Elle ne supporte pas que des elfes des bois soient impliqués dans la fulgurance sauvage. Maintenant qu'elle y pense, le trameur Degolas a disparu de Vashabar le soir de l'attaque de l'Esprit de la forêt. Et des rumeurs commenceraient à circuler parmi les bosmers de l'agglomération.
La trameuse peine à comprendre comment une graine de parle-nature peut provoquer un paysage de destruction et de corruption. Normalement, les graines de parle-nature servent à faire pousser de nouvelles portions de forêt pour construire des maisons par exemple.

La trameuse Navya interroge Siielyn au sujet de son amie, voulant savoir si elle a pu la ramener sur le droit chemin.
La vagabonde n'en sait trop rien. Elle pense que Courgette va bien, semblant toujours innocente et naviguant entre deux eaux. 
Navya est pensive, désolée pour ce qui arrive. Elle se doute que la vagabonde sait où se trouve Degolas. Mais la trameuse comprend que Siielyn ne peut en dire plus pour sa propre sécurité, la laissant donc faire. Puisse Y'ffre guider ses pas.

Après avoir informer la seule personne accessible et digne de confiance à Vashabar, Siielyn se dirige vers la citadelle de Degolas. Le vieux trameur de la Remémorance semble ravi de retrouver la vagabonde.
Mais Siielyn ne perd pas plus de temps et l'interroge sur la nature des graines.
Sur le coup, Degolas pense en être réduit à faire un cour sur les graines de parle-nature qu'elle a livré. Puis comprend que la bosmer est allée là où elle n'était pas conviée à l'être.

Face aux questions de la vagabonde, Degolas l'interroge simplement sur ce qu'elle sait sur les elfes qui ont autrefois vécu en ces terres. Abordant la question des daedras dont leur magie est à l'origine de la corruption des graines... Du moins, leurs bienfaiteurs.
Siielyn comprend tout doucement que la Remémorance vénère un Prince daedra "oublié de tous". Celui que leurs ancêtres vénéraient en ces terres. Et que les graines corrompues servent à réveiller le pouvoir ayléide pour alimenter un puit.

Degolas reste relativement vague. Mais il révèle que tout les bosmers de la Remémorance ont leur propres aspirations. Comme lui, certains ne désirent que le bien de leur peuple et obtenir vengeance : faire subir aux coloviens ce qu'ils ont fait subir aux ayléides. Les coloviens retourneront à l'esclavage.
Quant aux daedras, c'est une alliance sans quoi rien de tout ceci n'aurait été possible.
Bien entendu, les bosmers sont et resteront attachés à Y'ffre. Et l'Aubisme survient tandis qu'il est nécessaire d'évoluer pour survivre face aux défis du monde actuel. Récoltant notamment du bois certe avec respect.
Mais à ce long discours d'un trameur qui s'est égaré selon elle, Siielyn pense que le respect s'est perdu de l'autre côté de la rivière Stride.

Malgré les désaccords, Siielyn attend sa nouvelle mission. Elle ne fera que ce qui lui semble juste et utile. 
Degolas est agréablement surpris. Estimant que comme tout bosmers qui ne se plient pas à leur volonté, le temps fera un bon maître... Auquel cas leurs bienfaiteurs se chargeront d'eux.
Le vieux trameur invite Siielyn a former les novices qu'elle a aidé lors de sa dernière mission. Semblant assez insatisfait de les savoir en difficulté face à un simple chien des marais. Mais il reconnait volontiers que tout les membres de la Remémorance ne sont pas exclusivement des soldats.

La vagabonde apprend par ailleurs que tout comme elle, Courgette n'est qu'une recrue relativement récente. 
C'est d'ailleurs son frère qui avait identifié la flèche sur l'ours à l'entrée de la ruine l'autre jour. Ce qui a rassuré Degolas qui pensait à une intrusion malvenue d'un intrus.
Connaissant l'histoire de cette famille, il est derrière le recrutement de Courgette. Ses bonnes relations avec le frère aîné facilitant la manipulation de cette dernière.

mardi 29 octobre 2024

[Siielyn] Première mission


Siielyn n'est pas insensible à la cause de la Remémorance. Du moins, tant qu'il s'agit d'héritage ou de protéger la Forestaube. 
Elle réfléchit donc à l'offre du trameur Degolas mais non sans conditions. Elle ne veut pas être une meurtrière, ou le laquais qui tape ici et là. Elle veut être utile à la forêt et à ses semblables.
La vagabonde compte également garder un œil sur Courgette, n'en déplaise à Degolas. Elle s'inquiète de savoir sa jeune amie dans les rangs de la Remémorance si ceux-ci sont une bande de cultistes extrémistes.

La vagabonde est toujours en pleine réflexion. Profitant de sa convalescence pour peser le pour et le contre. Elle est du genre opportuniste, allant là où le vent souffle. Mais clairement, le discours de Degolas et la direction que prend Courgette ne la rassure pas.
Pouvant enfin se mouvoir, quoique boiteuse, Siielyn décide de demander conseil auprès d'un trameur qui ne soit pas le vieux Degolas. De toute façon l'agent de la Remémorance a quitté Vashabar.

Siielyn rencontre la trameuse Navya. En quête de conseils, la vagabonde veut savoir ce que la trameuse pense de son histoire et ce qu'Y'ffre lui dirait de faire.
Tout en préservant l'anonymat de Courgette ou encore de la Remémorance, Siielyn ne cache pas son inquiétude pour son amie dont la haine et la colère vis-à-vis du monde fait l'objet de convoitises de personnes mal attentionnées.
La vagabonde craint également que ces mêmes personnes soient derrière la fulgurance sauvage et qu'ils provoquent une guerre avec les coloviens.

Autant de sujets qui interrogent la trameuse. Pour elle, Forestaube est une bénédiction et le roi Nantharion garantit que c'est une extension naturelle de Val-Boisé. Y voyant comme beaucoup le signe que les bosmers doivent reprendre ces terres. Elle peut donc comprendre l'inquiétude et la colère légitime des coloviens.
La trameuse peine à rester neutre dans le cas où des semblables seraient derrière la forêt brûlée et chercheraient le conflit avec les coloviens. La mise en danger du peuple non hostile de Vashabar la chagrine.
Quant à l'amie, Courgette, ses motivations ne la regarde qu'elle et c'est sans doute la volonté d'Yffre. Mais si elle court un grave danger, il serait du devoir de Siielyn de lui porter secours.

C'est d'un pas décidé que Siielyn retrouve Degolas dans la citadelle de la clairière de l'automne. Elle est prête à rendre service à la Remémorance, persuadée que tous ne sont pas comme le trameur ou les hommes d'Onduras.
Pour sa première mission, Siielyn doit apporter des graines de parle-nature à un groupe qui devait établir un camp à proximité d'une ruine ayléide. Le problème étant que le camp n'a jamais pu se faire suite à une attaque de bêtes de la fulgurance sauvage. Les graines qu'ils avaient en leur possession ont été perdues.
Siielyn accepte sa mission et se met en route.

Sur zone, Siielyn commence à observer les environs pour retrouver les bosmers de la Remémorance. Elle entend des tirs non loin de sa position et s'en approche discrètement.
La vagabonde distingue un groupe de trois camarades acculés dans un arbre face à un chien des marais agressif. La bête a déjà eu un quatrième membre du groupe.

Discrètement, Siielyn approche et se place derrière la bête tandis que les trois bosmers ainsi que les tirs couvrent les pas.
Au moment où la vagabonde va pour frapper la bête avec sa masse cloutée, le chien s'avance et l'arme se fracasse juste derrière.
La bête se tourne en sursaut, grognant mais se prenant aussitôt une deuxième frappe de Siielyn. Le chien des marais prend la fuite en couinant.

Les trois cultistes remercient leur sauveuse mais ne la reconnaissent pas et s'en inquiètent. Siielyn se présente au groupe comme étant une "amie" et leur remet les graines de parle-nature dont ils ont besoin pour bâtir leur camp.
La mission est accomplie. Siielyn prend la direction de Vashabar puis, lorsqu'elle n'est plus à portée de vue, fait un détour par le nord en direction de la ruine ayléide de la dernière fois, en quête de réponses.

La ruine est à nouveau gardée par une sentinelle de la Remémorance. La vagabonde décide tout de même d'approcher en toute discrétion, se plaçant à proximité de l'entrée.
Attendant que les cultistes se retirent des lieux, elle joue avec sa pièce lorsque ceux-ci sortent de la ruine pour rentrer au camp.
Interloqués par le son de la pièce, les cultistes s'arment. C'est alors que l'un d'eux manifeste sa surprise et sa joie de retrouver son amie tout en jetant précipitamment sa torche sur celui qui l'accompagnait dans la ruine.

Courgette reconnaît son amie l'Enquêtrice et la présente à ses camarades qui restent dubitatifs. 
La vagabonde se jette sur celui qui est en train de prendre feu après s'être pris la torche sur lui pour le sauver.
Le cultiste, qui se révèle être le grand-frère de Courgette, ne cache pas sa colère face à tant de maladresses de sa cadette.
Courgette a une sale mine, mais ceci est rapidement masqué par sa joie de retrouver Siielyn. Enthousiaste, elle veut même lui faire visiter la ruine et montrer le "drôle de machin" à l'intérieur... Levant seule la main lorsqu'elle propose de faire visiter la ruine à Siielyn tandis que que son frère lui fait signe de la boucler.

Siielyn feigne le mensonge en disant qu'elle connaît bien Degolas et qu'elle pourrait lui rapporter tout cas d'intrusions de personnes non habilités. Ce qui apaise un peu les tensions, mais les deux cultistes restent méfiant car il n'a jamais été question de croiser une tierce personne dans cette mission.
Comprenant que ses camarades ne font pas confiance à son amie, Courgette suggère de rentrer ensemble au camp, tout en faisant comprendre à Siielyn qu'elle l'emmènera tout de même voir à l'intérieur lorsque les deux autres dormiront.

lundi 28 octobre 2024

[Larmes] Dilemme aux conséquences fatales

Cela fait maintenant trois jours qu'Uazu est aux côtés de Daeliane dans le repaire des nécromanciens.
La nécromancienne, telle une liche, aura absorbé l'animus d'un prisonnier. Une bosmer, également à son service, aura arraché un cœur pour l'offrir à Daeliane pour un autre rituel.
Malgré l'atmosphère très dérangeante, la crevassaise s'est déjà engagée à aider Daeliane à se compléter. Même si elle avait la possibilité de fuir, elle ne le ferait pas de toute façon. Elle reste toutefois lucide, pour ne pas sombrer dans le même sadisme que la bosmer.

Malgré les sacrifices, Daeliane est bienveillante avec Uazu. Lorsqu'elle la voit pensive, elle prend un temps pour lui parler.
La haute-elfe n'éprouve aucune satisfaction à se "nourrir" de cette façon. Mais c'est comme si elle était "cassée" intérieurement. Vaeneria n'est pas parvenue à réparer entièrement ce qui n'a pas fonctionné la dernière fois.
Uazu s'interroge. Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné ? Il semble que Daeliane se soit abimée lorsqu'elle a été réveillée par Vaeneria... Ce qui fait qu'elle est prise d'un appétit insatiable d'animus.


La sauvageonne est inquiète pour son amie. Elle redoute que rien de tout ça ne fonctionne ou n'ait servi à quelque chose. Elle lui demande s'il existe une solution alternative, moins risquée et n'impliquant pas un Prince daedra.
Uazu se refuse à entendre Daeliane lui répondre qu'il faudrait la laisser se flétrir et briser l'agencement qui la maintient en vie.
D'une extrême sincérité, Uazu exprime son attachement pour Daeliane. Elle ne veut pas la perdre, ni elle, ni Anelaïce. Elle est d'autant perdue lorsque Daeliane lui apprend qu'Anelaïce est la clé de sa survie... N'y a t'il vraiment qu'elle ? Personne d'autre ? La crevassaise se dit même prête à être son dernier rempart si ses amis arrivent pour saccager les lieux et la tuer.

Aussi étrange que cela puisse paraître pour une créature ne faisant pas preuve de beaucoup d'émotions, Daeliane ose un geste maladroit en ébouriffant les cheveux d'Uazu.
Si Vaeneria est convaincue qu'Anelaïce est unique en son genre, Daeliane pense au contraire que d'autres prêtres et prêtresses aedriques correspondent à ses besoins.
Uazu s'engage alors à capturer une prêtresse, précisant au passage qu'elle doute qu'Anelaïce soit totalement et seulement dévouée aux Aedras. Mais aussi à ramener le corps d'Aryalinde à la demande de Daeliane.
La crevassaise insiste encore un peu sur le fait qu'Ane pourrait l'aider elle et Vaeneria... Même si les récents événements rendraient la chose difficile. Mais Vaeneria a fait bien trop de sacrifices pour reculer maintenant.


C'est alors que la servante bosmer revient dans le laboratoire en compagnie d'une Uazu colérique.
La crevassaise est bluffée par son double mais baisse aussitôt les yeux lorsque celle-ci la fusille du regard. Uazu réfugie son regard vers Daeliane qui demande à Vaeneria d'arrêter de s'en prendre à son apprentie.
Vaeneria semble assez surprise par le dévouement de la crevassaise pour son amie, mais la qualifie de stupide lorsque celle-ci lui expose son plan alternatif vis-à-vis d'Ane. La nécromancienne garde un œil sur elle, reprenant sa forme d'haute-elfe que reconnait Uazu : c'était sa tortionnaire à Bois noir.
Mais une chose alerte Uazu : même si Ane a échappé à Vaeneria, la nécromancienne a récolté son sang pour l'associer à un rituel.

Les Larmes approchent. Uazu est inquiète et demande à Daeliane si elle a un lieu de repli.
Daeliane acquiesce mais l'encourage à retrouver les siens et de les retarder. Même d'essayer de les attirer à leur cause si elle y parvient. Mais Uazu n'est pas aussi optimiste... Kaï la comprendrait, Ane ce serait difficile.. Les autres, n'en parlons même pas.
Dans un réel souhait de rester "en lien" ou "en contact", Uazu demande à Daeliane s'il existe un moyen de la retrouver si les choses se passent mal. L'haute-elfe propose à son apprentie de modifier sa marque. Ce qu'accepte Uazu... Mais sans le savoir à un terrible prix : elle est dorénavant maudite et appartient à Molag Bal.
La crevassaise sent que son animus est comme gelé, elle entend un rire sinistre au loin. Elle a le sentiment d'avancer dans une direction, sentant la monstruosité qui l'a liée à elle.
Uazu est rassurée lorsqu'elle parvient à communiquer avec Daeliane.. Ce qui sera essentiel lorsqu'elles seront distancées.
La crevassaise ose finalement embrasser la nécromancienne... Bien que celle-ci soit aussi froide qu'un cadavre.

dimanche 27 octobre 2024

[Larmes] La louve blanche

Llevana a un lourd passif avec les nécromanciens. Elle a vu tout son entourage être massacré par ces mages noirs dans un sanctuaire de son Prince. Pour elle, un bon nécromancien est un nécromancien mort et cela vaut aussi pour Gaea. Pourtant, l'effort de Gaea au cimetière ne l'a pas laisser indifférente : en particulier lorsque la nécromancie est utilisé pour le bien du plus grand nombre et ici pour secourir un être cher.

La menace est écartée. Mais voilà maintenant qu'une louve blanche grogne dans les feuillages. Les Larmes gardent leurs armes en main, prêtes à agir en cas d'attaque.
Dans un effort considérable, une Gaea épuisée alerte ses amis : c'est Ane ! Elle peine à le justifier mais tente de convaincre les autres de baisser leur arme et de lui faire confiance. Ane est selon elle bien plus qu'une simple prêtresse de Stendarr.


Suivie de près par Llevana, Gaea s'avance et interroge la bête, la nommant par le prénom de la prêtresse. Siegfrid n'est pas aussi enthousiaste et garde son arme en main, prêt à intervenir.
La bête grogne et souffle. C'est alors que Kas' leur apparaît, confirmant qu'ils ont bien à faire avec Ane et qu'ils devraient se bouger le cul : elle est gravement blessée.

Kas' tient fermement Ane louve et les deux mages approchent pour soigner leur amie quoiqu'un peu effrayée à l'idée qu'elle leur saute à la gueule.
Llevana cherche à cautériser la plaie mais les longs poils la gênent. Gaea coupe alors avec précision les poils, laissant bien en vu une plaie assez importante et beaucoup de sang.
La dunmer cautérise avec grand succès la plaie d'Ane qui grogne toujours mais Kas' veille.


Le groupe se divise maintenant en deux. Siegfrid emmène avec lui Anelaïce jusqu'au comptoir de Rougepel, veillant bien à s'arrêter avant la ville pour ne pas effrayer les khajiits.
Du côté des filles, Kas' commence à pister celle qu'elle soupçonne ne pas être réellement Uazu. Ce qui surprend Gaea qui rappel tout de même qu'il n'est pas impossible que la crevassaise soit en réalité encore sous l'emprise des nécromanciens, Llevana la rejoint là dessus.

Kas' avait capturé "Uazu", la ligotant et la laissant sur la route tandis qu'elle est partie se cacher un peu plus loin avec Anelaïce.
Mais ni Siegfrid, ni Gaea, ni Llevana n'ont vu Uazu en chemin. Ce devait être les cordes trouvés par le bréton.
Alors pas une seule seconde à perdre, Kas' se remet en chasse et piste déjà quelque chose.

samedi 26 octobre 2024

[Siielyn] La colère de la Forêt


Deux jours sont passés depuis que le complot a été déjouer. Il règne pourtant une bien étrange atmosphère autour de Vashabar. Les animaux agissent étrangement, semblant plus agressifs.
Siielyn aide ici et là les bosmers de Vashabar, sans tenir compte de qui suit le Pacte Vert et qui suit l'Aubisme. Elle est plutôt traditionnaliste mais encline à écouter les aubistes.

Le soir, la vagabonde passe du temps dans une cosse pour boire du jagga. Elle y retrouve Fleur-de-Courgette qui ne se gène pas pour approcher sa nouvelle amie "Enquêtrice".
Courgette est très curieuse et interroge Siielyn sur son passé. Leur parcours se révèle assez similaire dans les grandes lignes : elles étaient dans l'armée aldmeri, puis un jour elles ont déserté car elles refusaient d'obéir aux hauts-elfes. C'est pourquoi elles ne peuvent pas réellement retourner à Val-Boisé.

Il n'échappe pas à Siielyn que Courgette est emplie de haine. La simple mention des coloviens a provoqué quelque chose en la jeune bosmer.
Bien qu'elle ne soit que la petite dernière de sa fratrie et donc trop jeune pour s'en souvenir, Courgette révèle qu'elle a perdu bien des frères et sœurs lors des conflits frontaliers avec les khajiits dans la Marche. Le fait d'unir leur force au sein du Domaine est difficile à accepter pour elle. 
Siielyn tente bien de calmer cette rage en lui racontant des anecdotes amusantes concernant ces betmers, les trouvant drôle lorsque l'on fume leur truc bizarre avec eux. Il lui est arrivé de se retrouver nue à l'autre bout de leur camp.

Soudain, Siielyn sent de l'agitation en périphérie de la ville. D'ailleurs, beaucoup de bosmers s'y précipitent. La vagabonde invite Courgette à la suivre, armes en main.
Un des gardes prétend avoir vu un Esprit de la forêt, ce qui semble assez improbable tant la forêt est encore jeune et sa nature toujours sujet à mystère.
Les chiens des prairies encerclent Vashabar mais n'attaquent pas. Ce n'est pas le moment de faire quelque chose de regrettable. Si un Esprit de la Forêt est en colère, c'est certainement à cause des arbres ayant été abattus.

La vagabonde s'avance, prenant les devants aux côtés des gardes pour protéger ses semblables. Courgette est admirative mais pas assez courageuse pour la rejoindre.
C'est alors qu'un Spriggan leur apparaît avec un ours sous son contrôle. Même si ce n'est qu'une créature de bois, on devine qu'elle est furieuse et menace les elfes des bois tout en désignant les arbres qui avaient été abattus.
Lucide, Siielyn hurle à ce qu'un trameur vienne calmer l'Esprit.

La vagabonde tente de communiquer avec la spriggane. Lui révélant que les responsables ont été arrêtés et que le reste de Vashabar n'y est pour rien. Elle baisse son arme en guise de bonne volonté.
Malheureusement, la spriggane s'énerve plus encore et désigne Siielyn du doigt. L'ours attaque.
Siielyn arme sa frappe pour atteindre la gueule de l'animal mais l'ours esquive et lui donne un grand cout de patte à la jambe. L'entaille est profonde, Siielyn pose le genou à terre sous le regard horrifié de Courgette.

Le garde finit par revenir avec un trameur qui n'est autre que.. Degolas ?! 
Toujours est-il que le vieil elfe parvient à calmer la spriggane. La nature de leur accord est toutefois inconnu. La menace est écartée.
Degolas tourne les talons vers Vashabar tout en observant Siielyn sans s'arrêter.
Courgette surgit, venant en aide à son amie blessée et l'emmenant aux guérisseurs.
La jambe de Siielyn est dans un sale état, mais elle s'en remettra. La bosmer est aussi solide qu'un roc.

Courgette regrette de ne pas rester plus longtemps avec son amie. Lui apprenant que ce soir, elle doit rejoindre son grand-frère pour "visiter une vieille ruine ayléide". Une activité que lui a donné à faire le "gentil papy Degolas", un ami de son frère depuis l'époque où ils étaient à Val-Boisé.
Inquiète, Siielyn l'incite à rester prudente. Courgette ne semble pas comprendre mais approuve et s'en va après un dernier aurevoir suivi d'un souhait de se revoir le plus vite possible.

C'est alors que Degolas apparaît dans la cosse médicale. Le vieil elfe est donc aussi trameur à Vashabar.
Le trameur est mécontent de ce rapprochement avec "Gladys" (cf : Courgette). Il fustige Siielyn d'écarter Courgette de sa "destinée". Révélant qu'il souhaite que Courgette soit une figure inspirante et un exemple pour les autres membres de la Remémorance : sa haine est précieuse.
Cette haine des coloviens prend racine à l'époque de la Coalescence. Sa mère a été tuée par ces derniers lorsque son village avait été attaqué.

Degolas révèle à Siielyn que Courgette a dernièrement perdu l'un de ses frères aînés qui testait un novice. La vagabonde comprend que c'est elle qui a tué le dit frère et le révèle au trameur.
Le vieil elfe est surpris et se satisfait à l'avance d'en dire des nouvelles à Courgette. Mais pour une raison quelconque, il ne le fera pas. Considérant le temps comme un bon maître, il invite la vagabonde a réfléchir à son offre. 
A ses yeux, Siielyn est un outil précieux qu'il serait dangereux de laisser filer chez les rivaux.

Siielyn ne lâchera pas Courgette, n'en déplaise à Degolas. Mais elle réfléchit à l'offre de la Remémorance, persuadée que tous ne sont pas aussi extrémistes qu'Onduras ou Degolas. Elle est sensible à l'idée que les elfes des bois protègent leur forêt, leur foyer. Au diable le "souvenir perdu" auquel fait référence le vieux trameur.
Mais pour l'heure, Siielyn a besoin de repos. Elle apprend néanmoins dans la nuit la disparition de deux prisonniers : Cyronin et Arbor.

vendredi 25 octobre 2024

[Larmes] Mission de sauvetage

Tandis que Shaehia dort aux côtés de Gitael, les Larmes sont plus ou moins au grand complet. La bonne humeur d'Hildeborg a manqué au groupe, même si cette bonne humeur se transforme en surprise avec la constatation de la disparition de Mère Anelaïce, Uazu et Kas'.
Gaea se fait beaucoup de soucis pour Uazu. Elle se dit qu'intérieurement la crevassaise doit être effrayée et s'en veut très certainement pour le coup de poignard qu'elle a asséné à Ane.
La nibenaise informe ensuite que grâce à un "nouveau rêve" de Shaehia, le dialecte daedrique a été traduit : "le feu de Tilak la brûle", et Ane approcherait d'un cimetière. Le groupe ne se posant pas plus de questions, Gaea réexpose la situation et met à la page la nordique.

Le groupe a le choix entre retrouver Anelaïce ou en finir avec les nécromanciens. Naturellement, le groupe choisi la première option.
Siegfrid interroge ses camarades mages. Est-ce que l'une d'elles peut faire de la conjuration à partir de la dague, du tissu de Ane ou le sang pour retrouver Mère Anelaïce ou Uazu ?
Gaea regarde alors Llevana. Llevana incline sa tête vers Gaea. Siegfrid a compris.
Llevana veut bien tenter de "expérimenté" un tel sort... Mais au risque que le comptoir de Rougepel soit rayé de la carte.


Siegfrid emboîtant le pas aux filles, il se dirige vers la guilde des mages du comptoir. Ce qui ne devrait rien coûter selon Gaea, ayant rendue un service magique qui n'était même pas de nature magique l'autre jour, la mettant en retard pour la confrontation avec Vaeneria.
A partir des éléments présentés au mage, celui-ci indique un emplacement à l'ouest du comptoir. On y trouve notamment un cimetière.

Pas de doute, c'est bien par là bas pour Gaea. Mais si dans le pire des cas Anelaïce ne s'y trouve pas, ce sera tout de même un début de piste fait remarquer Llevana.
Le Cercle se met rapidement en route pour ne pas perdre plus de temps, le groupe étant doué d'humour dans les pires moments et les plus inappropriés.


Sur zone, les Larmes scrute le moindre détail. Llevana confirme qu'ils sont au bon endroit, reste à trouver où sont cachés les nécromanciens. Gaea quant à elle trouve une touffe de poil blanc qui volette près des racines, ce qui lui met la puce à l'oreille vis à vis de ses échanges avec Shaehia et annonce qu'ils sont sur la bonne voie. Siegfrid de son côté à trouver des cordes défaits.
C'est alors que des squelettes s'élèvent du sol et encercle le groupe. Siegfrid, Llevana et Gaea s'en sortent, bien qu'au prix de légères blessures pour les mages. Pas le temps de souffler, d'autres squelettes jaillissent du sol.

Passablement agacée par tout ces tas d'os qui leur barre la route et le temps qui s'écoule dangereusement, Gaea relève à son tour les morts pour contre-attaquer tout ce qui se trouve devant ses camarades. Et ce sous le regard d'une Llevana qui exècre la nécromancie.
Lors de son incantation, Gaea faiblit et grimace mais trouve un nœud de pouvoir enterré qui agite les morts, le désignant du menton. Llevana le détecte et le détruit, mettant fin à l'attaque.
Gaea s'effondre, ayant consommé trop de magie. Transpirante, tremblante et haletante, la nécromancienne se tient la poitrine. Lorsqu'elle distingue des yeux rouges comme ses camarades, puis un loup blanc, elle fait l'effort de leur signaler que "elle" est là.

jeudi 24 octobre 2024

[Larmes] Tilak la brûle

Gaea ne veut pas passer à côté du moindre détail et consulte ses notes. Ces dernières heures, la nibenaise se rappelle des croquis des nécromanciens dans un livre sur les liens entre l'anima, l'esprit et le corps.
Dans ses notes, la nécromancienne des Larmes lit que les trois entités peuvent être manipulés indépendamment pour guérir ou pour des rituels nécromantiques.
Elle se demande s'il existe un lien avec l'extraction de l'anima récolté dans le calice des nécromanciens du Ver pour nourrir une certaine Daeliane.

Alors qu'elle consulte ses notes, Gaea est interrompue par l'irruption d'une Shaehia qui semble avoir un moment d'absence, la cinquième en une heure. Le sommeil qui la fuyait la nuit la harcèle en journée.
Gaea met au courant l'apprentie rougegarde de ces dernières observations. Se posant une nouvelle fois la question de ce que peut signifier le "sud" dans le journal.
L'apprentie demande ensuite si Gaea est capable de lire le daedrique. Se référant à la fameuse note au bas de la note : "Cinaa'Reghun Tilak".
C'est alors qu'une fumerole d'ombre coule autour de Shaehia... Puis une voix répondant qu'elle le peut.


L'impériale sursaute à la vue de la daedra arachnakienne Satré derrière Shaehia. Que fait-elle ici ? Que veut-elle ?
Shaehia interroge son amie : "Tu étais au courant, n'est-ce pas ?".
Surprise, la nécromancienne lui répond que non, elle ignorait que Satré était avec elle depuis tout ce temps.
L'apprentie et la daedra ne sont jamais quittées. C'est ce qui explique notamment la prise d'assurance de Shaehia... Même si, comme le pense Gaea, ce sont les derniers événements qui l'y ont aider, ce qui est à la fois déroutant mais encourageant.

Gaea fusil du regard Satré. Craignant que celle-ci ne fasse de mal à Shaehia. Satré ne voit aucune raison de faire de mal à une de ses "ferventes servantes".
La nécromancienne demande à son amie si elle approuve cette "relation", sachant que pactiser avec les daedras n'a jamais rien de bon. Mais Shaehia a un accord et avoue que Satré l'aide. En fait, la daedra pense qu'elle finira par la rejoindre sans avoir à l'y forcer, ce que Shaehia est certaine de ne jamais faire.
C'est alors que Satré traduit la phrase : "Le feu de Tilak la brûle".
Qu'est-ce que Tilak ?


D'après Satré, Tilak est une moissonneuse d'âmes. Elle œuvre pour le Prince Molag Bal. L'arachnakienne poursuit en disant que la prêtresse Anelaïce est un conduit né : un nœud dans de nombreuses destinées.. L'objet de convoitises. Les Larmes n'y peuvent rien.
Gaea repense à la vision où Ane meurt corrompue, devenant une liche. Elle veut empêcher tout scénario catastrophe, se voilant la face quant à la nature inexpugnable des Larmes.
Selon Satré, Anelaïce sera emmenée à un cimetière mais elle ne s'y trouve pas encore. Gaea redoute quant à elle un piège.
"Certains brin la mèneront au cimetière. D'autres nulle part. La louve est blessée. Son instinct la mènera à un choix".

Une charade peu rassurante mais Gaea se remémore la façon dont Shaehia avait qualifié Ane dans sa vision : "une louve". 
La nécromancienne savait Anelaïce bien plus qu'une simple prêtresse de Stendarr mais elle ignorait qu'Anelaïce peut se transformer un louve blanche comme la lui révèle Shaehia.
Gaea espère qu'une Hilde ivre ou la jeune Gitael au cœur encore si fragile ne la croiseront pas sous cette forme. Mais elle rejoint Shaehia qui espère qu'Ane, une maman pour chacune des Larmes, survivra, commençant à verser une larme.
L'impériale tend un mouchoir à Shaehia. Acquiessant qu'Ane est effectivement une mère aimante. Mais les Larmes ne sont pas des larmes de pleur.

Satré se retire. Gaea invite Shaehia a prendre du repos, la constatant certe épuisée mais plus la tête sur les épaules. L'apprentie retrace le parcours des Larmes en fixant le plafond avant de s'endormir.
La nécromancienne est touchée par la remarque de Shaehia à son sujet : considérant sa présence comme importante et son aide précieuse.
Avant de se reposer à son tour, Gaea s'interroge sur les motivations des nécromanciens du Ver. Elle c'était sa soeur, Margaux un moyen de guérir sortant de la norme, ... Elle prend pour acquis qu'aux côtés des Larmes, les adversaires ne sont pas toujours aussi manichéens qu'ils n'en ont l'air. Que faire si elle est touchée par leur cause ? Et ce en dépit des montagnes de cadavres. Est-ce que ça divisera les Larmes ?

mercredi 23 octobre 2024

[Siielyn] Complot à Vashabar


C'est dans un contexte bien particulier que Siielyn arrive à Vashabar. Des arbres sont abattus en périphérie de la ville bosmer, ce qui semble cristalliser l'attention des habitants.
La vagabonde remet en premier lieu le message de Cyrielle aux autorités, puis elle renouvelle son équipement tout en procédant à quelques réparations sur sa cotte de maille.

Tranquillement installée pour entretenir son équipement tout en sifflotant, le regard de Siielyn est attiré par un mouvement de foule en contre bas dans le centre de Vashabar.
Deux bosmers se disputent et en viennent aux mains. L'un prend l'ascendant sur l'autre et l'enchaîne avec ses poings.
Une jeune bosmer approche curieuse avant de se faire violemment jeter à terre.

Siielyn revêt son nouvel équipement et approche pour porter assistance à la jeune bosmer. 
La jeune bosmer, surnommée Fleur-de-Courgette ou Courgette, remercie la vagabonde. Elle pense que tout ce raffut part d'une histoire d'un énième arbre abattu l'autre soir. Une histoire sensible par ici car deux écoles s'affrontent : ceux qui suivent le Pacte Vert et ceux qui suivent l'Aubisme. C'est la même chose, si ce n'est que ceux qui suivent l'Aubisme cultivent les cultures et récoltent le bois, ce qui est impensable pour les autres.

Cyronin gagne le combat, estimant avoir donné une bonne leçon à un idiot d'aubiste qu'il soupçonne être l'auteur derrière les arbres abattus.
Siielyn salue de la tête le vainqueur mais celui-ci l'ignore. La vagabonde se plaint du mauvais caractère du défenseur du Pacte Vert. Accompagnée de Courgette, elle vient en aide à l'aubiste amoché à terre.
L'aubiste regrette l'incident et réitère qu'il n'a rien fait. Selon lui, des adeptes du Vert mènent la vie dure à ceux qui suivent l'Aubisme à cause des arbres abattus. Mais aucun aubiste n'a fait cela.

Siielyn et Courgette se dirigent vers l'arbre abattu l'autre soir. Elles constatent que le travail a été fait à l'arrache.. Dans la précipitation en fait. Un travail irrespectueux que même un aubiste n'aurait jamais osé faire.
Pour la vagabonde c'est simple : l'auteur de ces méfaits est vraisemblablement une personne qui veut semer la discorde dans la ville.
Les filles se dirigent donc vers la cosse voisine. Le bosmer qui y vit avait toutefois de la merde dans les yeux et n'a pas pu voir qui était l'auteur de ce méfait, venant de se réveiller alerter par les bruits lorsque c'est arrivé. Mais il est certain que l'auteur était un bosmer et du genre costaud.

La vagabonde a sa petite idée et décide de rendre visite au vainqueur de la bagarre : Cyronin.
Bien que ni elle, ni Courgette, ne savent où ce dernier vit, elles ne tardent pas à le trouver à l'entrée de sa cosse en train de guetter les environs.
Cyronin semble importuné par la visite des deux étrangères. n'ayant nullement le temps et attendant quelqu'un, il les invite à partir auquel cas il appellerait la garde. 

Siielyn décide donc de partir, invitant Courgette à la rejoindre pour s'installer à un endroit où la cosse de Cyronin reste visible.
Lorsque Cyronin reçoit la visite d'un homme impérial ou bréton richement vêtu, les deux elfes des bois le prennent en filature.
Cyronin et le riche men se mettent à l'abris des regards et entament les discussions.

Cyronin serait donc derrière l'abattage des arbres pour le compte d'un riche marchand de bois nibenais, Cecidere Arbor. Il attend sa paye mais le riche nibenais veut d'abord s'assurer que ses hommes puissent récupérer le bois sans incident.
Durant leur échange, Siielyn demande à Courgette d'aller chercher un garde le temps qu'elle retienne les deux conspirateurs avec son gourdin clouté.

La garde appréhende Cyronin et Arbor grâce à l'enquête de Siielyn et de sa nouvelle amie Courgette.

mardi 22 octobre 2024

[Siielyn] La fulgurance sauvage


Ce qui a attiré en premier lieu Siielyn dans le Weald occidental, c'est l'apparition de cette nouvelle forêt dans la région : la Forestaube. Mais aussi cette forêt brûlée qui délimite la Forestaube du reste de la région colovienne. La nature y semble malade et cela affecte Siielyn qui y passe de temps à autre pour essayer d'en comprendre la raison.

La vagabonde bénéficie maintenant d'un abri où passer la nuit, idéalement positionné entre la Forestaube, la forêt brûlée, et la région colovienne. Elle peut donc aller et venir pour enquêter à sa guise.
Après une nuit passée dans la ferme de Cyrielle, Siielyn suit la lisière de la forêt et atteint la zone brûlée aussi appelée la fulgurance sauvage.

Aussitôt dans la fulgurance, Siielyn avance prudemment. Elle se trouve à proximité d'une meute de loups qui semblent affectés par une énergie vraisemblablement liée à la zone.
Lorsque la meute se met à bouger, la vagabonde décide de les suivre par curiosité.
Les loups semblent attirés par une ruine ayléide. Ils se confondent finalement avec une autre meute agressive devant l'entrée de la ruine saliache. Il s'y passe quelque chose mais quoi ?

Seule, Siielyn ne tente rien. Elle reste en observation depuis les hauteurs et voit s'il y a de la progression.
Après un temps, la meute se retire mais un chien des marais, lui aussi affecté par l'énergie dégagée par la fulgurance sauvage, se présente à la porte et grogne.
Vient un moment où la bête fonce sur la porte d'entrée et se la prend en pleine figure avant de partir vexée en direction de Siielyn. Par chance, la vagabonde n'est pas vue.

Il y a quelque chose dans cette ruine. Mais en l'état, Siielyn ne veut pas prendre de risques et retourne chez Cyrielle.
La vagabonde revient le jour suivant et constate qu'un ours a été abattu d'une flèche devant la ruine. Il y a eu de l'activité et la bosmer décide de camper la nuit pour voir si les choses bougent.

Le matin suivant, Siielyn constate du nouveau : trois individus approchent de la ruine. Ils semblent en alerte en voyant la carcasse de l'ours mais surtout la flèche qu'ils analysent.
Celui qui semble être le meneur de ce groupe donne des instructions à l'un de ses hommes qui se retire aussitôt dans la Forestaube. Puis il rentre tandis que le second soldat garde l'entrée.

Bien décidée de savoir qui ils sont et qu'est-ce qu'ils font ici, Siielyn approche mais est aussitôt menacée de quitter les lieux par ce qui semble être un bosmer en armure de la Remémorance.
Malgré ses approches et ses questions, la vagabonde n'obtiendra pas plus de réponses que des avertissements et s'en va tout en veillant à ce que le cultiste ne lui tire pas dessus.

Après un temps, le chef du groupe sort des ruines. Siielyn est bien trop loin pour le voir mais il s'agit de Degolas. Il quitte les lieux avec son soldat en direction de la Forestaube.
Il y a manifestement quelque chose dans cette ruine. Peut-être quelque chose liée à la corruption de la nature environnante ? Ou autre chose encore.
Mais c'est bien trop dangereux. Siielyn décide de regagner la ferme de Cyrielle.

lundi 21 octobre 2024

[Siielyn] Un abri chaleureux


Après avoir rencontré le recruteur Degolas de la Remémorance dans une citadelle abandonnée, l'aventurière vagabonde Siielyn décide de retourner dans la ferme où elle est venue au secours d'une mère bosmer et sa fille.
Là-bas, Siielyn avait affronté un ours résolument sous le contrôle de quelque chose ou de quelqu'un : un novice de la Remémorance qu'elle a traqué et tué avec l'aide d'un soldat colovien.

La ferme ne compte plus aucun animal. Mais la jeune Maya anime les lieux en jouant, poursuivant présentement un papillon et ce malgré le traumatisme de la perte de son père.
Sa mère Cyrielle passe le balais tout en veillant sur sa fille. Son regard se perd parfois dans la poussière qu'elle chasse à ses pieds. La disparition de son époux laisse un grand vide.

C'est alors que Siielyn réapparaît à Cyrielle, la saluant elle et sa fille et prenant des nouvelles depuis le triste événement.
La vagabonde veut partager de la viande fraiche. Mais gênée, Cyrielle décline. La mère estime que c'est à elle d'offrir le gîte et le couvert en remerciement du sauvetage.

Cyrielle est curieuse. La vagabonde lui semble assez étrangère avec la région. Aussi lui demande t'elle si elle vient tout droit de Val-Boisé.
Siielyn est effectivement née non loin de Sylvenar. Elle vient de Val-Boisé mais pour des soucis avec le Domaine Aldmeri, elle ne peut y retourner.

C'est plus ou moins la même chose pour Cyrielle et les siens. Cherchant à s'éloigner de l'influence du Domaine Aldmeri et de tout implication avec la guerre à Cyrodiil, elle fait parti d'un groupe de bosmers ayant quitter Val-Boisé avec le roi Nantharion.
Avec leur roi, ces bosmers ont traversé la rivière Stride pour s'installer dans cette nouvelle jungle de Val-Boisé qui est récemment apparue. La Forestaube est une réelle bénédiction.

Cyrielle révèle qu'elle et son mari Montognon n'ont toujours cherché qu'une vie paisible dans leur ferme. Une ferme où ils rêvaient de voir grandir leur fille Maya. 
Mais l'armée du Domaine Aldmeri a réquisitionné leur ferme pour établir un camp à cause d'une résurgence de partisans de Gelthior Camoran.
Bien qu'ils aient été présent à Vashabar au départ, Montognon a découvert une ferme colovienne à l'abandon et a décidé de s'y installer. La proximité avec les coloviens, qui produisent du miel dont raffole Maya, leur permettait de faire idéalement prospérer leur ferme.

Hélas, Siielyn connait la suite et regarde avec empathie le lieu du drame.
La vagabonde cherche à en savoir plus au sujet de la Remémorance. Elle demande donc à Cyrielle si son défunt époux avait reçu de la visite dernièrement. 
Effectivement, des semblables ont rendu visite à Montognon. Cyrielle avait été tenue à l'écart et n'est donc pas aux faits de la teneur des échanges. Mais son époux a refusé leur offre et semblait contrarié, se souciant de l'avenir de leur fille si de tels individus arrivaient à leur fin.

Avant de mourir, Montognon avait l'intention de se rendre à Vashabar pour informer le roi Nantharion des agissements d'un groupe de bosmers "sectaires". Il n'en aura jamais eu le temps.
A la demande de Cyrielle, Siielyn se charge de relayer l'information.
Quant aux coloviens, ils sont suspicieux mais n'ont jamais posé de problèmes. Le légionnaire Mactator est repassé prendre des nouvelles lui aussi.
En attendant, Cyrielle invite la vagabonde à venir quant elle veut dans la ferme pour y passer des nuits.

dimanche 20 octobre 2024

[Siielyn] Les héritiers


Ancienne soldat du Domaine Aldmeri ayant déserté, Siielyn est une elfe des bois solitaire. Elle ne veut pas servir la haute reine d'un peuple qui s'étend et parasite selon elle son foyer : le Val-Boisé.
C'est ainsi qu'elle se retrouve sans rien dans le Weald occidental. Attirée avant tout par cette nouvelle jungle de Val-Boisé qui est apparue dans la région colovienne.
Pour survivre, elle n'a d'autres choix que de s'attaquer à des marchands et civils sur la route. Ce qui lui vaut d'être arrêter par la Légion qui a pensé à une violation du territoire par l'armée aldmeri.
Relâchée sans son armure militaire, Siielyn continue son enquête dans l'Annexation de Val-Boisé et la forêt brûlée qui délimite l'ancien paysage colovien de la jungle.

Peu de temps après avoir secourue des semblables avec l'aide d'un soldat colovien, Siielyn ne semble pas insensible à la cause de la Remémorance, ce groupe d'elfes des bois qui l'avaient déjà approché auparavant à son arrivée dans la région.
Cependant, la bosmer ne cautionne pas les tueries gratuites de ceux qui ne partagent leur opinion.
Intriguée par ce groupe, elle part à la rencontre de bosmers venant de Vashabar et les interroge sur ce groupe.

Ces elfes des bois considèrent cette nouvelle forêt, la Forestaube, comme une bénédiction d'Y'ffre. Pour autant, leurs intentions ne sont pas hostiles et ils considèrent qu'ils occupent des terres ayant été quasi abandonnées des coloviens.
Se renseignant au sujet de la Remémorance, les elfes des bois de Vashabar ne semblent pas plus informés pour la plupart. 
D'autres qui avaient été approchés par ce mystérieux groupe réorientent Siielyn vers une citadelle abandonnée dans la clairière de l'automne.

L'elfe s'y dirige donc. Trouvant effectivement une grande ruine colovienne prise dans la Forestaube. C'est comme si la nature avait repris ses droits et balayait les constructions parasites.
Tranquillement installée dans la citadelle, Siielyn commence à manger tout en observant la forêt avec fascination lorsqu'elle est approchée par un vieil elfe des bois. Il s'agit probablement de l'un d'eux.

Le vieil elfe, Degolas l'ancien, scrute de bas en haut Siielyn.
Après des échanges de politesse, celui-ci demande ce qui l'amène à cet endroit si peu visité.
Siielyn est pleine de questions quant à la soudaine apparition de la Forestaube. Elle espère obtenir des réponses.

Pour Degolas, c'est une bénédiction et le signe que ces terres doivent leur revenir de droit. Il interroge Siielyn : sait-elle qui étaient leurs ancêtres ?
Autrefois, les saliaches dominaient ces terres puis les esclaves nèdes se sont rebellés. Mais la persécution des saliaches n'a pas été immédiate. L'Ordre Alessien de Marukh ont signé le glas de la civilisation légitime de ces terres, fuyant vers Val-Boisé. 
En outre, les bosmers sont les héritiers des saliaches. Pour Degolas, cette jungle est le signe que le moment est venu de reprendre une terre qui leur appartient de droit. Ce que "son roi" est prêt à accomplir mais pas Aeradan Camoran.

Siielyn reconnaît que les mens sont limités, mais elle ne les considère pas nécessairement horribles. Elle croit en une coexistence entre les deux peuples.
Mais à ce discours, Degolas fustige un peu plus les mens. Il pense qu'ils devraient subir le sort qu'ils ont fait connaître à "ses ancêtres". Ce que tout elfes devraient accomplir par devoir.

Siielyn se retire pour trouver un abris où passer la nuit. Degolas lui recommande d'être prudente : les coloviens considèrent les elfes des bois comme une menace et n'hésiteront pas à s'en prendre à elle. Des paroles qui font miroir avec ce que lui disait Mactator la dernière fois qu'elle a fait face à des elfes de la Remémorance.

samedi 19 octobre 2024

[Larmes] ..Aryalinde..

Daeliane continue de guider Uazu dans ses débuts dans la nécromancie : prélèvement d'organes, sacrifice de prisonniers... Mais à aucun moment la nécromancienne ne force la main de la crevassaise en cas de refus ou hésitation, se contentant de poursuivre seule. Mais la jeune apprentie est déterminée pour son amie.
La mage noire fournit autant de plasme d'azur à Uazu que nécessaire, ce qui résorbe comme promis les blessures de la crevassaise... Mais y a t'il seulement des effets secondaires ? Comme une malédiction liée à Havreglace par exemple. Uazu a confiance en sa nouvelle amie mais Daeliane est hantée par l'influence du Prince des Manigances. Elle conseille néanmoins à la sauvageonne de ne pas en abuser, ce qui pourrait être dangereux et fatal.

Prenant un temps pour se reposer, Uazu demande à Daeliane si elle prend du temps pour elle. La nécromancienne travaille sans relâche avec les animus des victimes. Bien qu'épuisée, la crevassaise ne veut pas ralentir son amie et se dit prête à apprendre de nouvelles choses pour l'aider au mieux même si tout ça est encore nouveau pour elle : car elle estime qu'elle lui doit bien ça. Un service contre un autre. Elle croit en les plasmes azur, souriant innocemment à son hôte.
Lorsqu'Uazu interpelle Daeliane sur le sentiment de l'avoir déjà vu à Bois noir, la nécromancienne laisse un silence planer. En effet, la crevassaise se remémore le visage de Daeliane et est persuadée qu'elle l'a déjà vu : c'est elle qui l'a enlevée la première fois à Bois noir et c'est aussi elle qui est morte d'une chute à la frontière avec Elsweyr. Comment l'expliquer ?


Daeliane laisse échapper un nom de sa bouche : "..Aryalinde...". C'était sa sœur jumelle, morte en ayant servi la cause lui a t'on dit. Une révélation qui choque et attriste Uazu. La crevassaise ignore ce qu'il s'était passé à la frontière : Aryalinde était déjà morte lorsqu'elle avait repris conscience.
Uazu tique lorsque Daeliane dit que la place de sa sœur n'est pas en Havreglace et que quelqu'un devra sanctifier son corps, ce qu'elle ne peut hélas plus faire dans son "état". La sauvageonne veut l'y aider, la conduire sur le site de l'affrontement.
Mais la nécromancienne ne peut quitter ce repaire. Car elle n'est pas encore "complète". Une chose complexe à expliquer mais Uazu insiste. Complexe ou non, la crevassaise tient à aider son amie coûte que coûte.

Daeliane révèle qu'elle est déjà morte une fois. De la peste qui a ravagé le continent. Elle soignait des malades avant de mourir à son tour.
En entendant cela, Uazu s'approche de la nécromancienne et lui attrape affectueusement la main. Elle est hésitante à l'embrasser/lui faire un câlin, ne voulant pas qu'elle se "casse en deux". La crevassaise lui dit ouvertement qu'elle savait qu'elle était une personne gentille. Même si l'haute-elfe lui répondra qu'elle l' "était".
Tout ces travaux lui servent donc à être à nouveau complète. Uazu s'y engage donc, elle veut que Daeliane ait la chance de vivre une nouvelle vie et qu'elle sanctifie sa défunte sœur. Du moins, Anelaïce pourra l'y aider.


C'est Aryalinde qui a rejoint le Ver et a conclu un pacte pour relever sa défunte sœur. Un choix que regrette Daeliane qui estime qu'elle ne devrait pas être de nouveau de ce monde : elle a vendu son âme au Prince des Manigances futilement. Vaeneria serait quant à elle une amie d'enfance... Des révélations qui perturbent Uazu qui remet en perspectives ses idées.
Face aux doutes de Daeliane, Uazu lui dit que sa sœur et son amie d'enfance se sont données tout ce mal pour la ramener à la vie. La crevassaise veut absolument qu'elle puisse vivre pleinement et heureuse en remerciement. Si elles réussissent, Uazu croit en la "purification" comme pour Sidonnie. Mais pour cela, Anelaïce est nécessaire. Et elle a peur que Vaeneria lui fasse du mal, ce dont Daeliane ne croit pas.

Uazu partage ses craintes que ses amies viennent pour semer le chaos. Elle jure de la protéger quoiqu'il arrive, refusant que les Larmes lui face du mal.
Sûre d'elle et du plan de Vaeneria, Daeliane doute qu'un tel scénario n'arrive. Elle invite donc son apprentie Uazu à reprendre les travaux. Uazu se sent d'attaque.
La crevassaise a l'intime conviction que le destin l'a conduit à Daeliane. Enlevée par sa sœur, les événements qui ont suivi l'ont conduit à ce moment précis. Uazu n'était pas là pour la sœur de Gaea, elle veut au moins faire quelque chose avec l'haute-elfe et ce même si Aryalinde est morte. Cette histoire l'a chamboulé intérieurement.

vendredi 18 octobre 2024

[Larmes] Stratégie

L'heure n'est pas à la précipitation. Il est primordial de reprendre ses esprits, reprendre des forces et convenir d'un plan. A l'heure qu'il est, nul ne sait où Uazu a emmenée Anelaïce.
Aidée de Kas', Llevana a traduit le journal de Vaeneria, en profitant pour le relire. La dunmer craint le pire pour Anelaïce. Elle servira de conduit pour un prochain rituel à l'instar d'autres personnes comme une certaine Daeliane. Mais surtout, les Vers prévoient de sacrifier les Larmes au Prince des Manigances.
Gaea s'interroge : et si les Vers se servaient d'Anelaïce comme appât ? Afin de capturer chaque Larmes pour le dit sacrifice.

La nécromancienne nibenaise note toutefois qu'il existe peut-être une faille chez l'ennemi. Et cette faille s'appelle Daeliane. C'est d'elle que les connaissances et phylactères dépendent. Et il semble que depuis la perte d'Aryalinde, cette Daeliane a freiné ses envies de coopérer.
Sur le coup, Llevana pense qu'il faudrait prendre en otage cette Daeliane pour l'échanger avec Anelaïce, ce que désapprouve Siegfrid. Pour Gaea, ce plan risque d'accéléré la perte d'Anelaïce : la nibenaise pense qu'Anelaïce pourrait à terme remplacer Daeliane si celle-ci rompt avec le Ver.
Quant aux craintes qu'Anelaïce ne soit tuée, Gaea revient sur son idée d'appât et pense qu'il serait mieux de temporiser.


Le rêve de Shaehia montrait un loup d'ombre se faire attaquer à coup de poignard par une ombre humanoïde. Ce qui fait probablement écho à ce qu'il s'est passé entre Anelaïce et Uazu tandis que le groupe rencontrait Rogath.
Si Gaea salue l'acte de délation du nécromancien rougegarde ayant permis de retrouver Uazu et attaquer Vaeneria, elle constate à travers les notes traduites que Vaeneria compte assassiner son camarade pour sa trahison. Ce qui explique l'étonnement de Rogath lorsqu'il a reçu le journal et en a aussitôt lu le contenu.

L'impériale se demande toutefois ce que signifie "Cinaa'Reghun Tilak". Une charade ? Vaeneria était bourrée ? Uazu s'est amusée à écrire n'importe quoi dans le journal de la nécromancienne ? Non, selon Llevana c'est du daedrique mais elle ne comprend pas ce dialecte.
Enfin, Gaea craint que les visions qu'elles ont eu lors du rituel avec une Anelaïce nécromancienne ne deviennent réalité.


Si Kas' avait été aux côtés de Llevana pour traduire le journal, il n'aura pas échappé à Siegfrid que sa tendre bosmer est absente.
Gaea sait Kas' inexpugnable... Mais agir seule ? Chacun espère qu'elle reviendra indemne. Même prisonnière, elle est du genre coriace et à défaire ses liens. Mais trois otages, dont une qu'il faudra sans doute affronter, c'est déjà beaucoup... Et un avantage certain pour les Vers.

L'heure est aux préparatifs. Il faut retrouver ce repaire "au sud"... Sud de quoi ? Cela pourrait être d'une région, d'un lieu. La note est imprécise. Siegfrid suggère de fouiller une vieille ruine où les Larmes sont déjà passées.
Siegfrid invite ses camarades à bénir leur équipement s'ils en sont capables. Ce qui n'est pas vraiment le cas pour Gaea et Llevana. Il restaura la bénédiction du bâton de Gaea tandis que Llevana souhaite que son bâton dont elle tient reste comme il est, ne puisant pas sa puissance dans la magie aedrique.