01 Ondepluie 2E 589
La marche fut longue et la plupart des légionnaires sont épuisés. Mais la destination n'est plus très loin et il leur faut fournir un dernier effort. Hormis les natifs du Bois noir, le paysage de la jungle marécageuse a une allure oppressante.. Pour beaucoup, le Marais noir est une destination indésirée voir punitive. Ici, ce ne sera que la vérité du terrain qui donnera raison ou non aux leçons théoriques reçues par de nombreuses recrues démarrant leur carrière dans la Légion.
Les citoyens sont tout autant épuisés que les légionnaires. Un de leur chariot se bloque et immobilise l'avancée de la colonne. Juste à proximité, le capitaine Lycoris Naevius et ses légionnaires prennent le temps de venir en aide aux citoyens. Hautain, le centurion Aelius approche du capitaine et de ses hommes pour lui signifier que les citoyens peuvent se débrouiller seul, et qu'elle ne devrait pas perdre du temps et de l'énergie en les aidant. Soutenus par leur centurion (Popilius), le capitaine et ses hommes remettront sur le droit chemin le chariot.
A peine les hommes du centurion Popilius ont le temps de souffler qu'un javelot traverse un légionnaire. La colonne se retrouve au milieu d'une embuscade et ordre est aussitôt donné de défendre les civils et de former une ligne de défense. Certains soldats s'illustrent pour la première fois dans un affrontement direct tandis que d'autres sont déjà en difficulté. Solidaires entre eux, le capitaine ordonne que les légionnaires ayant éliminés leur argonien viennent en aide à leur camarades en difficulté. Compactes, solides et résistants, les légionnaires parviennent à repousser le raid des primitifs argoniens. Il est hors de question pour les commandants de rester sur place et ordre est aussitôt donner de rentrer au camp où un rapport sera rédigé.
Approchant du camp, une épaisse fumée noire s'en échappe. Le centurion Pulio demandera au centurion Aelius, s'étant déjà illustré par son manque de professionnalisme, de saisir ses hommes pour aller voir ce qu'il se passe sur place. A l'abris du regard de Pulio, Aelius proposera au capitaine Lycoris Naevius d'envoyer ses hommes sur place.. Ce qui ne manque pas d’interpeller le centurion Popilius dont dépend la capitaine. Face à la réticence d'Aelius d'envoyer ses propres hommes, le centurion Popilius décidera d'envoyer ses hommes à titre exemplaire.
L'avant poste est déserté depuis un moment tandis que la fumée s'estompe. Sur place, de nombreux corps des deux camps dont celui du centurion Severus mais aucune trace du légat. D'importantes ressources ont été dérobés par les primitifs qui, comme l'on peut se douter, sont mieux équipés à présent. Les corps sont rassemblés et identifiés. Le camp est remanié pour y redonner vie mais surtout pour être de nouveau opérationnel le plus tôt possible. L'argonien retenu prisonnier par le centurion Popilius est aussitôt enfermé pour obtenir des informations de sa part bien qu'il semble peu coopératif. Avant même que la mission principale ne commence, une nouvelle mission s'impose : retrouver le légat.
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