15 Ondepluie 2E 589
Tôt le matin, le légat rassemble les centurions dans la tente de commandement pour décider du plan pour la mission. Tenant toujours en grippe le centurion Pulio et la quatrième pour avoir été absents lors du premier rassemblement après sa reprise de fonction, le légat les déploie en premier dans la mission deux jours plus tôt. La quatrième part donc avec de l'avance et sera chargée de prendre à revers le fort qu'occupe les primitifs argoniens coupables d'enlèvements pour des rituels daedriques. Au mieux, la première et la troisième arriveront à temps pour assiéger et prendre en sandwitch le fort dans une action conjointe.
La première de Carvinas et la troisième de Popilius partiront en mission en la "noble présence" du légat. Ce qui ne manque pas d'énerver les soldats dans leur ensemble à l'exception de quelques loyalistes. Des argoniens dont Xul-Dorvak, accompagneront la troisième de Popilius, ce qui ne manque pas d'agacer le légat de son côté.
Seule la centurie du lieutenant Ocella de la troisième est maintenue dans l'avant-poste pour protéger ce dernier. Le centurion Popilius lui adressera sa confiance, ce que le lieutenant s'assurera de confirmer malgré sa déception de ne pas accompagner ses camarades au combat.
Plus le départ est proche, plus la tension monte. Certains soldats doutent et ont peur. Le vétéran Tacitus fait ce qu'il peut pour encourager ses camarades tout comme le très inspirant soldat Tertius Morus. Seul Antias Severus semble enthousiaste pour la seule raison que le passionné d'archéologie en lui verra des forts datant de la guerre des Eaux sombres. Le capitaine quant à elle jalousera ses hommes, ayant voulu avoir des camarades qu'elle connait et avec qui elle aurait sympathisé avant les missions durant sa jeune carrière.
Le cor sonne le départ de la Légion. Pendant deux jours, les hommes de Darius Naevius marcheront dans Sombremare en direction de la tourbière du Bois noir à un rythme soutenu sans le moindre pause et des nuits affreusement courtes. Ajoutons à cela quelques accrochages entre le capitaine et le légat, ce qui aplatit les derniers doutes sur une bonne entente entre les deux cousins. L'attaque surprise d'un welwa durant la marche en épuise totalement plus d'un malgré qu'aucune perte et aucun blessé n'est à déplorer.
Les légionnaires sont épuisés et réclament une pause. Les plaintes et protestations se multipliant, le capitaine voit le centurion Popilius pour plaider la cause de ses hommes. Cette cause est visiblement très partagée et le centurion en touche quelques mots à un légat qui s'agace des immobilisations de la colonne ainsi qu'à des demi-tour de soldats ou officiers venant lui parler. Le légat se montre extrêmement négatif, remettant en cause la formation des troupes de la troisième qui réclament une pause ou menaçant de faire tuer à titre d'exemple le capitaine. Ce qui ne manque pas de provoquer la colère des soldats et du centurion de la troisième tandis que les vétérans insultes par des chants leur légat. Le vétéran Tacitus, rejoint par d'autres, feront bloc devant le capitaine. La tension montera et les insultes jaillissent tandis que le capitaine tente de calmer ses hommes. En état de choc, elle ne saura plus qui protège qui sur le moment.
C'est finalement à la demande d'un Carvinas persuasif, quoiqu'opportuniste, que le légat accorde une pause d'une quinzaine de minutes. Des précieuses minutes qui soulageront la colonne avant de reprendre la route.
Durant la pause, le vétéran Tacitus se sera isolé seul dans son coin, émettant un son des plus étranges et attirant le regard des autres. Le son est pour le moins très particulier et les soldats tout autour s'inquiètent, le soldat Peronam la première. Le soldat Peronam approchera son camarade pour savoir si tout ce passe bien. Le vétéran Tacitus semble très en colère lorsqu'il relève la tête mais tout semble être rentré dans l'ordre.
Le légat ordonnera que la marche reprenne et le capitaine est rejoint par un argonien sur le chemin du fort.
A suivre...
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