RP Légion : La fin d'un cauchemar

17 Ondepluie 2E 589

Le centurion donnera l'ordre au sergent Carantus d'extraire les derniers auxiliaires occupant la tente médicale. Le sergent entrera en compagnie du légionnaire Peronam pour exécuter l'ordre... Pris de folie, Carantus s'en prendra directement au légat, allongé et dormant sans son équipement, en le faisant chuté de son brancard. La légionnaire Peronam s'adaptera à cette situation imprévue devant des auxiliaires affolés.

Le centurion Popilius démet le légat Darius Naevius de ses fonctions. Le légat affirmera vouloir mourir en légat et portera un discours sombre quant au sort de l'Empire mourant et irrécupérable. En faisant cela, il condamne avec lui les soldats de la première qui l'ont suivi. 

Carvinas n'aura cependant pas le même discours : regrettant amèrement ses actes. La légionnaire Peronam détournera son regard du centurion de la première qui ne l'avait pas laisser indifférente.

Au final, Carvinas et ses hommes s'en remettront au jugement du Conseil du légionnaire. Le légat quant à lui, sera remis aux argoniens en gage de paix.

La mission touche enfin à sa fin. On peux entendre comme un soulagement général parmi les nombreux légionnaires de la troisième et de la quatrième. Falco quant à lui, ce sera éclipsé.

Tandis que la plupart des légionnaires commencent à se reposer ou à chercher leurs affaires à l'instar de Peronam, certains soldats de Mico auront entendu un grognement non loin du fort mais n'auront pas eu le temps de voir ce qu'il en est.

RP Légion : Enquête

17 Ondepluie 2E 589

Le vétéran Carantus et la légionnaire Peronam s'empresseront donc de rendre leur rapport au centurion Popilius. Le centurion entend les paroles de Lavinia, que Covidus laissera s'exprimer. Comme suggéré par Falco depuis sa cellule, il faut identifié l'odeur du masque de rituel et pour cela, quoi de mieux que d'emprunter un chien de la patrouille canine ? A cela, le centurion Popilius donnera son feu vert et saluera le travail du légionnaire Peronam.

Emprunter un chien est plus facile à dire qu'à faire. Lavinia et Covidus rencontreront le maître chien Domos dans la remise du fort en ruine. Après un bref échange où le maître chien se montre d'abord peu enclin à prêter ses bêtes, le chien "Wolfhunter" est mis à disposition des deux légionnaires.

A l'abris des regards, Lavinia et Covidus font flairé le chien sur la scelle de la monture du légat. La légionnaire disposera ensuite son casque, celui de Covidus et le masque de rituel... C'est sans le moindre doute que "Wolfi" pistera la trace sur le masque : les légionnaires ont dorénavant la preuve que le légat est bel et bien ce bienfaiteur ayant manipulé le clan Naga à l'origine des enlèvements.

Au même moment, le centurion Popilius obtiendra les aveux du légionnaire de la première cohorte ayant tenté de piéger le centurion Pulio et ses hommes : la majorité des hommes de la première dont Carvinas sont impliqués dans le complot. Décimus Popilius met ainsi tout en œuvre pour faire tomber le légat. Haderus Pulio, de son côté, lèvera ses doutes quant au risque de la cour martiale et se décidera à communiquer ce qu'il s'est passé dans le marais lors de l'assaut.

Alors que Lavinia et Covidus s'apprêtent à rendre leur rapport en approchant la tente médicale, ils entendent le centurion mettre en état d'arrestation leur capitaine, ce qui ne manque pas de les surprendre et de les choquer. Vient ensuite le centurion qui prend connaissance du rapport des deux légionnaires, apprenant donc le succès de cette mission : le légat est un traître à l'Empire.

Il prendra néanmoins le temps d'expliquer la situation : voulant simplement éloigner Lycoris Naevius de l'agitation qui va suivre. Le capitaine de son côté, aura frôlée la crise cardiaque : les auxiliaires Edrinne Deragne et Férus ayant parfaitement joué leur rôle durant son arrestation.

Le centurion Popilius enverra ensuite la légionnaire Peronam, dont il a eu vent des rumeurs la concernant au sujet de Carvinas, pour attirer le centurion déviant hors de la tente médicale. Elle usera de son "talent" pour l'extraire avant que le centurion ne soit pris d'assaut par les vétérans commandés par Covidus. Covidus ordonnera ensuite l'arrestation de tout les légionnaires de la première.

Le plan est un franc succès tandis que le centurion Popilius aura libéré Falco sous l'œil de deux soldats de la première qui n'en revenaient pas et exigeaient une explication. Le temps d'une légère altercation, l'un d'eux est tué par un Falco revanchard et l'autre se rend gentiment en cellule, bientôt rejoint par ses camarades.

Popilius ne tarit pas d'éloges pour la légionnaire Peronam tandis qu'il nomme Covidus sergent.. Ce qui ne manque pas de l'emplir de joie et de rassembler tout les hommes en état pour encercler la tente médicale où le légat est logé pour recevoir ses soins. Covidus en profitera évidemment pour reprendre la démarche du légat.

RP Légion : Arrestation

17 Ondepluie 2E 589

Le capitaine Lycoris Naevius ne tenant plus debout, elle est emmenée par le vétéran Carantus et la légionnaire Peronam jusqu'à la zone médicale où les auxiliaires médecins s'empressent de guérir chaque blessés de l'assaut et de la marche.

A leur retour dans la cour du fort en ruine, Carantus et Peronam entendent et découvrent une scène hallucinante : le vétéran Tacitus est arrêté par les hommes de Carvinas et est emmené aux geôles par ces derniers sur ordre de Popilius. Ce qui n'échappe pas au légionnaire Peronam qui est proche du vétéran mis aux fers. La cause ? Il s'en est pris avec sa hache au légat alors que ce dernier s'entretenait violemment avec son centurion. Le légat est emmené en zone médicale.

Pendant un temps, Carantus semblait avoir perdu son sens de l'humour. Peronam en larme quant à elle demandera tout simplement "pourquoi ?" à son centurion. Pourquoi celui qui a servi si loyalement et a été "proche" de son centurion est mis aux fers par ce dernier ? A une Peronam accablée, le vétéran ajoute que c'est toute la Légion qui risque de finir comme Tacitus avec ce légat. Comme si tout acte héroïque et l'exemplarité dont fait preuve les hommes de la troisième n'était au final remercié que par une mise aux fers. Bien entendu, l'acte du vétéran Tacitus n'est que pure trahison et aucun retour en arrière n'est possible.

Peronam cherchera des solutions pour faire libérer son ami. Elle pense à Carvinas et tente même de rappeler les soupçons des survivants concernant le légat à son centurion.

Le centurion semblait laisser penser que son vétéran n'a pas pu agir ainsi sans raison mais n'en dira pas plus pour rassurer les deux camarades de Falco.

Le centurion enverra Carantus et Peronam interroger les survivants tandis qu'il sera au chevet du capitaine, veillant à ce que rien de tout ceci ne parvienne à cette dernière.

De leur côté, Carantus et Peronam interrogent les survivants. Le vétéran laissera la légionnaire prendre les devants pour gagner de l'expérience mais aussi lui laisser la possibilité de mener cette enquête pour libérer Falco. 

L'un des deux survivants reste toujours en état de choc. Le second, après avoir interpellé le centurion Popilius pour essayer sans succès de le convaincre de laisser le vétéran qui les a secouru, sera plus bavard : il révélera que le clan Naga, adoratrice du prince Daedra Méhrunes Dagon, a reçu l'étrange visite d'un bienfaiteur étranger. Un homme au dialecte nibenais, masqué et en robe noire, appartenant vraisemblablement à une secte dont il semble avoir pris ses distances pour prendre les devants. Le bienfaiteur ayant un timbre de voix similaire au légat, aurait manipulé le chef de clan qui aura diffusé sa bonne parole dont les primitifs semblent dorénavant pleinement adhérer.. Une promesse de pouvoir. Le chef manipulé est tué et remplacé par un des primitifs les plus dévoués au bienfaiteur.

Peronam et Carantus auront également l'occasion de brièvement parler avec un Falco en cage. Falco demandera à son ami de le prévenir si son heure approche, demandant aussi à ce qu'il veille sur Lavinia (Peronam). Lavinia quant à elle en voudra à Falco pour ce qu'il a fait alors qu'il existait un autre moyen de dénoncer le légat.

Ceci fait, la légionnaire Peronam interrogera ensuite l'argonien Xul-Dorvak qui interrogeait les Nagas capturés tout en supervisant l'enterrement des morts. Avec le vétéran Carantus, elle entendra de nouveau parler de ce "bienfaiteur" nibenais mais aussi d'un soldat de la première cohorte qui avait annoncé au centurion Pulio durant l'assaut que la première et troisième avaient échouées à prendre le fort. Ce qui semble très suspect pour les deux impériaux et l'argonien.

RP Légion : Trahison

17 Ondepluie 2E 589

La marche a repris et le fort n'est plus très loin. Lorsque l'édifice impérial se fait visible, le capitaine ordonnera à ses hommes de s'accroupir. Comme toujours, le vétéran Tacitus et le légionnaire Peronam se porteront volontaires lorsqu'il s'agit de partir en éclaireur. 

Au delà d'observer la situation au fort, le vétéran Tacitus essaiera de "sentir" où se trouve la quatrième de Pulio. En effet, le fort est rempli de primitifs Nagas mais aucun signe des légionnaires. 

Un peu plus tard, Xul-Dorvak et les autres argoniens seront partis à la recherche de la quatrième cohorte : Pulio leur révélant qu'il a appris que la Légion a échouée à prendre le fort et que des Mattonoirs approchent de leur position pour les attaquer. Ce sont là de graves révélations.

Après un nouvel accrochage entre le légat et le capitaine, le soldat Peronam entre à son tour dans la danse. Le légat exigeant que le capitaine attaque frontalement la ruine, Peronam fera un rapport clair et précis de ce qu'elle a pu voir lorsqu'elle était partie en éclaireur. Malgré les bonnes paroles du légionnaire, le légat semble penser que ses ordres sont remis en question : il exige que la Légion avance et attaque les primitifs sans tarder et peu importe la manière, le capitaine sera tenue responsable en cas d'échec.

Le capitaine s'exécutera et fera appliqué la tactique mise en place durant l'entraînement. Les centuries de la troisième attaquent sur différents fronts et parviennent à prendre le fort qui passera sous le pavillon de la troisième cohorte, ce qui ne manque pas d'interpeller le légat. Le capitaine a été blessée durant l'accrochage mais s'efforcera de rester auprès de ses hommes, elle est ensuite forcée par le centurion d'être prise en charge par les auxiliaires. Les derniers Nagas restants sont capturés et seul deux survivants parmi les otages des primitifs sont trouvés. Le soldat Peronam trouvera un masque qui n'est pas de facture argonienne et qui semble appartenir à un maître de rituel. Le vétéran Tacitus quant à lui interroge les deux survivants dont l'un d'eux semble encore en état de choc. Mais l'autre survivant affirme que les Nagas ont été manipulés par un homme puis reconnaîtra le timbre de voix du légat.. Le vétéran Tacitus s'empressera donc de pourfendre avec sa hache le légat Darius Naevius alors que celui-ci s'énervait sur le centurion Popilius.

RP Légion : La mission

15 Ondepluie 2E 589

Tôt le matin, le légat rassemble les centurions dans la tente de commandement pour décider du plan pour la mission. Tenant toujours en grippe le centurion Pulio et la quatrième pour avoir été absents lors du premier rassemblement après sa reprise de fonction, le légat les déploie en premier dans la mission deux jours plus tôt. La quatrième part donc avec de l'avance et sera chargée de prendre à revers le fort qu'occupe les primitifs argoniens coupables d'enlèvements pour des rituels daedriques. Au mieux, la première et la troisième arriveront à temps pour assiéger et prendre en sandwitch le fort dans une action conjointe.

La première de Carvinas et la troisième de Popilius partiront en mission en la "noble présence" du légat. Ce qui ne manque pas d'énerver les soldats dans leur ensemble à l'exception de quelques loyalistes. Des argoniens dont Xul-Dorvak, accompagneront la troisième de Popilius, ce qui ne manque pas d'agacer le légat de son côté.

Seule la centurie du lieutenant Ocella de la troisième est maintenue dans l'avant-poste pour protéger ce dernier. Le centurion Popilius lui adressera sa confiance, ce que le lieutenant s'assurera de confirmer malgré sa déception de ne pas accompagner ses camarades au combat.

Plus le départ est proche, plus la tension monte. Certains soldats doutent et ont peur. Le vétéran Tacitus fait ce qu'il peut pour encourager ses camarades tout comme le très inspirant soldat Tertius Morus. Seul Antias Severus semble enthousiaste pour la seule raison que le passionné d'archéologie en lui verra des forts datant de la guerre des Eaux sombres. Le capitaine quant à elle jalousera ses hommes, ayant voulu avoir des camarades qu'elle connait et avec qui elle aurait sympathisé avant les missions durant sa jeune carrière.

Le cor sonne le départ de la Légion. Pendant deux jours, les hommes de Darius Naevius marcheront dans Sombremare en direction de la tourbière du Bois noir à un rythme soutenu sans le moindre pause et des nuits affreusement courtes. Ajoutons à cela quelques accrochages entre le capitaine et le légat, ce qui aplatit les derniers doutes sur une bonne entente entre les deux cousins. L'attaque surprise d'un welwa durant la marche en épuise totalement plus d'un malgré qu'aucune perte et aucun blessé n'est à déplorer. 

Les légionnaires sont épuisés et réclament une pause. Les plaintes et protestations se multipliant, le capitaine voit le centurion Popilius pour plaider la cause de ses hommes. Cette cause est visiblement très partagée et le centurion en touche quelques mots à un légat qui s'agace des immobilisations de la colonne ainsi qu'à des demi-tour de soldats ou officiers venant lui parler. Le légat se montre extrêmement négatif, remettant en cause la formation des troupes de la troisième qui réclament une pause ou menaçant de faire tuer à titre d'exemple le capitaine. Ce qui ne manque pas de provoquer la colère des soldats et du centurion de la troisième tandis que les vétérans insultes par des chants leur légat. Le vétéran Tacitus, rejoint par d'autres, feront bloc devant le capitaine. La tension montera et les insultes jaillissent tandis que le capitaine tente de calmer ses hommes. En état de choc, elle ne saura plus qui protège qui sur le moment.

C'est finalement à la demande d'un Carvinas persuasif, quoiqu'opportuniste, que le légat accorde une pause d'une quinzaine de minutes. Des précieuses minutes qui soulageront la colonne avant de reprendre la route.

Durant la pause, le vétéran Tacitus se sera isolé seul dans son coin, émettant un son des plus étranges et attirant le regard des autres. Le son est pour le moins très particulier et les soldats tout autour s'inquiètent, le soldat Peronam la première. Le soldat Peronam approchera son camarade pour savoir si tout ce passe bien. Le vétéran Tacitus semble très en colère lorsqu'il relève la tête mais tout semble être rentré dans l'ordre. 

Le légat ordonnera que la marche reprenne et le capitaine est rejoint par un argonien sur le chemin du fort.

A suivre...

RP Légion : Inspection dans le marais

06 Ondepluie 2E 589

Le capitaine Lycoris Naevius sera parti prendre des nouvelles du civil. L'homme semble encore sous le choc et il sera difficile de lui soutirer des informations. Les médecins informent cependant le capitaine des paroles de ce dernier : il serait le dernier survivant de sa caravane de ravitaillement vraisemblablement attaquée par une imposante bête. Malgré le peu d'informations, le capitaine s'en va en informer le centurion Popilius.

Au même moment, l'auxiliaire Deragne plaide la cause du légionnaire Lex qui lui avait récemment rendu visite. Elle demande à ce que ce dernier soit muter pour compléter son équipe de tanneurs et lui épargner le front dont il semble énormément souffrir. Ce que le centurion refuse dans un premier temps. Il est finalement décidé le transfert/échange du vétéran Carantus et du légionnaire Lex et ce, dès demain.

Le capitaine informera ensuite son centurion de la situation avec le civil. Popilius fera appelé sa centurie pour aller enquêter sur cette histoire.

La première centurie de la troisième cohorte quitte donc le camp. Le centurion Popilius est accompagné de vétérans dont Carantus et d'auxiliaires comprenant Deragne et Férus.

Sur la scène de l'attaque, ils découvrent une véritable hécatombe. L'ambiance macabre qui s'en dégage pousse la centurie à redoubler de vigilance. Les auxiliaires Deragne et Férus auront difficilement déchiffré "LOUP" sur un rocher à proximité du chariot irrécupérable. Les traces de la supposée bête sont cependant immenses et difficilement ceux d'un loup, d'autant qu'un tel animal est inhabituel et improbable dans le marais.

La centurie tombe nez à nez avec un welwa. Le vétéran Carantus et six autres soldats font un détour pour chasser la bête mais ce sera finalement celle-ci qui chassera le vétéran. Avant de finir sous les pattes de la bête, Carantus aura pu distinguer deux jeunes welwas à l'arrière. Les welwas prennent finalement la fuite et Carantus est à terre : jambes et bras brisés. Pensant être mort, il retrouve Lucio et commence à délirer avant de finalement être réveillé par le centurion.

Les corps des victimes civiles et de légionnaires de la quatrième centurie sont groupés et laissés dans le chariot sur place. Les hommes de la quatrième de Pulio viendront chercher le chariot et les corps une fois la troisième revenue de mission avec les affaires et matériaux jugés récupérables. Cette affaire demeure en cour.

07 Ondepluie 2E 589

Un jour sera passé et les légionnaires s'entraînent au camp. Le légionnaire Peronam rend visite au vétéran Tacitus, celui-ci suggérant à la "petite fleur" de s'entraîner avec lui. En parallèle, le capitaine Lycoris Naevius et le lieutenant Dobias Mico discutent de la mission tout en observant les soldats s'entraînant devant eux.

Le capitaine approche ses hommes pour prendre des nouvelles. Le soldat Peronam semble inquiète pour son camarade, Lex. Le capitaine semblait annoncer une bonne nouvelle en annonçant le transfert de Lex mais elle ignore ce qu'il en est avec la blessure du vétéran Carantus.

RP Légion : Anecdotes

06 Ondepluie 2E 589

A l'exception de certains, les légionnaires de l'avant-poste sont silencieux et pensifs. C'est le cas du légionnaire Peronam, du vétéran Tacitus et du capitaine Naevius. Le vétéran Carantus quant à lui, bien à son habitude, est en pleine forme comme s'il avait déjà tout vu dans sa carrière pour que plus rien ne puisse l'impressionner. 

Le soldat Lex aura de nouveau fait surface. Il aura demandé l'aide de l'auxiliaire Deragne avant de regagner son dortoir, visiblement très mal en point. Sa camarade Peronam l'aura aperçu et sera naturellement partie prendre de ses nouvelles.

"Sans faire de rapport pour le centurion ! Dans l'cul Popi !" - Vétéran Covidus Carantus

Au mess, les soldats de la troisième et plus particulièrement les vétérans auront échangé sur des anecdotes. Les plus jeunes écoutaient d'une oreille attentive et admirative le vétéran Covidus Carantus : que ce soit les actes héroïques de la troisième sur la Côte d'or ou encore la fois où le centurion a privé de repas les vétérans après une mauvaise ronde sur Kvatch. Dans une taverne, les vétérans auront inspecté les lieux suite à un accrochage entre le tavernier et le capitaine, à l'époque lieutenante, au sujet d'un porc de contrebande. Selon Covidus, c'est en observant les fesses de Lycoris qu'il a pu entre apercevoir la cache secrète du porc de contrebande. Un bien beau morceau qu'ils auront perquisitionné et dévoré sans rien dire au centurion.

Le capitaine quant à elle racontera la fois où en tant que recrue "jeune et naïve" patrouillant sur la route d'or, elle se sera dirigée vers des bruits suspects dans une ruine.. Observant son sergent faisant sa petite affaire avec la lieutenante. Sans dire mot, Lycoris décida de faire demi-tour mais son armure fit trop de bruit. Déterminé à rattraper le ou la témoin, le sergent, nu, s'empressa de courir après elle sans succès.

"On n'est pas en sécurité ici !" - Civil blessé à l'entrée de l'avant-poste

Puis du mouvement se fait visible à l'entrée de l'avant-poste. Les hommes de la première cohorte se montrent méfiant vis-à-vis d'un des civils du camp qui se présente en très sale état. Le soldat Péronam, le vétéran Tacitus et le capitaine Naevius se seront dirigés vers l'entrée. Le civil, très apeuré, parlera d'une bête immense qui s'est attaqué à sa caravane dont il est le seul survivant cette nuit. Nos trois légionnaires de la troisième penseront à un welwa.

Le capitaine ordonnera que le civil soit immédiatement emmené dans la tente médicale, préférant que ce dernier soit guéri et puisse fournir plus d'informations plutôt que de mourir à l'entrée. 

"C'est le marais. Si ce n'est pas les argoniens, ce sont les bêtes. Si ce ne sont pas les bêtes, ce sont les plantes.." - Capitaine Lycoris Naevius

RP Légion : Le rapport "personnel" de Lycoris

A la demande du primo centurion Popilius, le capitaine Lycoris Naevius aura rédigé un rapport sur le légat Darius Naevius en toute discrétion. En tant que Naevius, Lycoris pourrait avoir des informations capitales sur le légat qui intéresserait son centurion : que ce soit au niveau familial ou personnel.

RP Légion : Le légat

05 Ondepluie 2E 589

Cela n'échappera pas aux légionnaires autour de la tente médicale : le primo centurion Décimus Popilius se dirige vers la tente médicale pour rendre visite au légat Darius Naevius. 

Les médecins constatant que le légat est apte à de nouveau commander, le primo centurion lui rend le commandement de la Légion. Dès le départ, le légat adressera quelques piques à l'encontre du primo centurion notamment sur la lenteur de son sauvetage mais le félicitera tout de même pour ce qu'il a accompli jusqu'à ce jour. Le légat ordonnera un rassemblement général de la Légion, regagnant entre temps ses quartiers pour se vêtir de son uniforme.

Dès le départ, la quatrième du centurion Pulio perd des points. En effet, le centurion Popilius aura fait rassemblé les soldats de sa troisième cohorte (parmi lesquels, les survivants de la deuxième cohorte dorénavant dissoute) mais pas ceux de la quatrième ni les survivants de la première. 

Une fois tous rassemblés, le légat démarre un long discours où il se considère comme l'un des plus grands généraux de l'Empire et déverse sa haine sur les argoniens. Il réorganise légèrement sa Légion : groupant les survivants de la première et de la deuxième sous le commandement de Carvinas dorénavant centurion de la première cohorte... Cohorte d'une vingtaine d'hommes à peine. Carvinas qui était légèrement vêtu suscita l'indignation du légat qui prévient : quiconque le déçoit sera exécuté devant ses camarades à titre d'exemple. Il n'y a guère de temps à perdre dans des procédures de renvoi. 

Les séances d'entraînement sont doublés dans le seul but d'être "performant" dans le marais qui a déjà "anéantie deux cohortes". Il permettra cependant aux soldats, non en état, de reprendre des forces avant de démarrer la mission principale de la Légion dans le Marais.

Ce rassemblement terminé, beaucoup de légionnaires et plus particulièrement ceux de la troisième cohorte semblent mécontents voir apeurés par ce nouveau commandement. Le vétéran Tacitus semblera avoir changé de mine et semble en vouloir au capitaine Naevius qui, semblera abattue et furieuse de la situation.

Le soldat Peronam sera partie prévenir son camarade Lex qui ne s'était pas présenté au rassemblement.

Dans la nuit du 5 au 6, plusieurs légionnaires auront été réveillés par des cris humains dans les bois. Des cris qui se seront changés en hurlement avant de cesser subitement.

Une bonne heure après les cris, des hurlements de loups ont pu être entendu à l'ouest du campement. Les légionnaires en poste n'auront rien pu voir.

RP Légion : Carvinas

05 Ondepluie 2E 589

Sans le savoir, Peronam était elle même bizutée. Elle se dirigea vers le mess où le lieutenant Carvinas s'entretenait avec les hommes de la deuxième cohorte, du moins ce qu'il en reste. S'en suit des échanges pour le moins sensuels dans le seul but d'attirer le lieutenant à l'abris des regards. 

Afin d'attirer l'attention de leur côté, les vétérans Tacitus et Carantus se bagarrent le temps que le soldat Peronam et le lieutenant Carvinas s'éclipsent du mess. Le capitaine Naevius interviendra pour stopper cette "bagarre" et s'installera aux côtés des deux vétérans au mess en attendant la suite.

Peronam séduit le lieutenant qui, au fil des minutes qui s'écoulent, ressent soudainement de la fatigue. La légionnaire profite de lui tourner le dos en l'attirant à l'arrière du camp pour déverser le contenu de la fiole de sédatif dans la chope de ce dernier. Carvinas ne se rendra compte de rien, étant très concentré sur les mouvements sensuelles des jambes de l'impériale devant lui. Le lieutenant sera endormi.

Dès lors, le plan pouvait être mis à exécution. Carvinas fut emporté par le vétéran Carantus qui l'emmena à proximité du cimetière argonien : il le déshabilla entièrement, jetant ses habits et son armure du haut de la falaise.

Masqués avec des équipements argoniens récupérés par Tacitus pour la revente aux collectionneurs, le capitaine Naevius, le vétéran Tacitus et la légionnaire Peronam se dirigent vers le cimetière. Là bas, ils découvrent Carvinas nu comme un ver et lui jettent de la boue tandis qu'il est attaché contre un arbre. Un totem argonien est planté juste en face du lieutenant qui commence à peine à reprendre conscience.. Il entend brièvement un "Covidus", prénom de Carantus mentionné par mégarde par la capitaine. 

Le lieutenant se réveille avec stupeur et prend la peur de sa vie. Carantus en rajoutera une couche mais l'alerte est aussitôt donnée par les hurlements du lieutenant, nos quatre légionnaires prennent la fuite et devancent les troupes.

Pour ne pas paraître suspecte, le capitaine fera mine de se déplacer pour observer les dégâts. Très peu apprécié, Carvinas suscite beaucoup de rires et de moqueries. Seul quelques soldats dont Piter Silae viendront en aide au lieutenant, jurant de trouver les responsables. Carvinas défilera nu au milieu du camp.

En observant le vétéran Piter, Lycoris sera quelque peu intriguée. Piter lui semble être un bon élément extrêmement loyal.. Mais il est surtout loyal envers ses supérieurs directs, incompétents certe, sans vraisemblablement avoir le moindre respect envers ses camarades des autres cohortes.

Après cette escapade qui fait grand bien à un capitaine qui se montre avec un sourire et des rires inhabituels, le soldat Peronam obtiendra le respect des vétérans Carantus et Tacitus. Ce rapprochement lui vaut aussi d'être considérée comme des leurs. Cela n'échappera pas au capitaine mais le soldat Peronam et le vétéran Tacitus lui semblent bien proches tout à coup. En parallèle, Peronam comme d'autres légionnaires pensera que le capitaine Naevius et le centurion Popilius sont "ensemble".

Afin de se laver, Tacitus conduira Peronam et Naevius vers une rivière non loin. Ce petit moment en dehors de la vie militaire du camp sera aussi l'occasion de décevoir le soldat Peronam sur les rumeurs entre le capitaine et le centurion. Le capitaine révélant en effet qu'elle est avec une personne extérieure à la Légion.

Tacitus lui, sera parti abattre par surprise un welwa qui nageait un peu plus loin. Il prendra la carcasse de l'imposant animal pour le ramener au camp dans le but d'être cuisiner. Le vétéran semblera déterminé et aucun obstacle ne l'arrêtera sur le chemin du retour, sans doute pris d'appétit. Seul un piège à ours aura été frôler par le vétéran et ce grâce au soldat Peronam.

Mais de retour au camp, les soldats voient le primo centurion se diriger vers la tente médicale où se trouve le légat.