dimanche 16 avril 2023

[Larmes] Retrouvailles et colères

Après de longs mois passés loin de la compagnie des Larmes de Stendarr, Gaea se redirige vers Bois noir où Maître Vidron a établi le nouveau quartier général. De retrouver aussitôt le Bois noir n'enchante pas la nibenaise qui a failli y perdre la vie avec sa cousine il y a bientôt un an.

Est-ce la folie qui a frappé Maître Vidron ? Le nouveau quartier général est une forteresse impériale qu'il aurait "volé" selon les dires de Mère Anelaïce. Une immense forteresse avec une cathédrale... La nibenaise progresse dans l'édifice en ne cessant de regarder dans les hauteurs. Les Larmes ont-ils vocation à devenir une armée ? Les prêtresses approuvent-elles ce déménagement ? Il est aussi question d'un orphelinat.


La nibenaise retrouve finalement la prêtresse altmer assise aux côtés de celle qu'elle croit être Aïsha bien que la musculature ne corresponde absolument pas. Les deux femmes sont assises, faisant face à une cascade d'eau couvrant les pas de Gaea.
Se dressant avec droiture, main derrière le dos comme elle avait coutume de le faire à ses débuts dans la compagnie, la nibenaise s'exprime à la fois avec un ton légèrement arrogant/autoritaire mais aussi et surtout cordial comme la femme désormais libre : "Mère Anelaïce". Lorsque la prêtresse se tourne et voit son amie après une longue période, un sourire se dessine sur le regard de l'impériale. Anelaïce étreint sa jeune amie qui lui renvoi les mêmes gestes d'affections.

La femme nordique accompagnant Mère Anelaïce est Fridhilde Portevoix qui n'est autre que la cousine d'Hildeborg. Selon la prêtresse altmer, Hildeborg a décidé de poser son arme et transmet la bonté du Miséricordieux dans les terres nordiques, s'apaisant et se reposant. Elle aurait demandé à Fridhilde d'accompagner les Larmes pour veiller sur ces derniers mais aussi pour son propre bien. Autrement dit "il faut un berger pour les surveiller, sinon elles vont s'noyer au premier cour d'eau qu'elles vont traverser".


Le fort met mal à l'aise aussi bien Gaea qu'Anelaïce. Même si pour Fridhilde le bâtiment présente des avantages. Mais la compagnie n'est jamais à l'abris d'une réquisition d'une des alliances belligérantes si la guerre atteint finalement Bois noir, ce qui inquiète particulièrement la prêtresse.

La première nuit de Gaea dans le fort n'a guère été confortable. Malgré tout les efforts des prêtresses, leur bénédictions finissent par s'estomper tant le lieu est maudit avec toute les morts qui il y a eu. Dans ces conditions, Gaea songe sincèrement à retourner au manoir Sabinian où elle étudie la peinture.


Le jour suivant est celui des retrouvailles. Fridhilde avait déjà une idée du maître de la compagnie, une image brute de décoffrage que lui a transmise sa cousine. Quant à Gaea, elle l'invite à constater d'elle même le personnage sans trop en dire, ne sachant elle même pas si ce dernier a changé.
Bien évidemment, la nibenaise interroge maître Vidron sur sa folie des grandeurs. Ce à quoi le dunmer répond amusé qu'il ne le voyait pas comme ça. Toujours est-il qu'il faut financer les entretiens et que les dons de contributeurs ne suffiront pas... Sans oublier les risques de réquisition des armées si la guerre vient jusqu'au Bois noir.

Mère Anelaïce et sœur Victoire sortent du temple et retrouvent leur camarades sur le parvis du château. Mais la prêtresse altmer, derrière son regard empli de douceur, semble fort mécontente de retrouver le bréton Freyard. Jean-Luc Freyard qui se présente à la troupe en bien mauvais état et avec un sac ensanglanté et puant... 
Le bréton tend son sac qu'il souhaite remettre à la prêtresse pour prouver qu'il a fait des efforts et qu'il s'est racheté. Prétendant avoir été torturé et que le Juste a entendu ses prières, allant même purifier l'abbaye où il fut retenu en captivité.


Mais Mère Anelaïce ne l'entend pas ainsi, en voulant énormément au bréton et remettant en cause sa bravoure. Elle attrape le sac du bout de son bâton et le jette en dehors du fort. Rappelant que la présence de ce dernier n'est du qu'à la présidence de maître Vidron à la tête de la compagnie. La prêtresse lui ordonne également de ne pas approcher Shaehia dont tous connaissent sans doute l'attachement du bréton.
Face à cette situation, Jean-Luc s'emporte. Retirant son armure pour montrer combien il a souffert. S'emportant au fil de ses paroles, allant jusqu'à traiter la prêtresse de sorcière, trouillarde, au cœur de pierre et qui a peur de perdre le contrôle de ses prêtresses. Ce qui suffit à agacer une bonne fois pour toute Anelaïce sous le regard impuissant de Victoire et des autres membres de la compagnie, tandis que maître Vidron songe à vouloir s'échapper pour éviter qu'on lui demande son avis.

Absente lorsque la dispute a commencée, Gaea ne sait trop quoi en penser. Constatant une énième déchirure au sein de sa "famille". Mais alors lorsque maître Vidron dit ne pas se rappeler du pourquoi du comment de cette histoire, cela agace d'autant plus l'assemblée. Il lui est d'ailleurs demandé de tranché sur cette affaire. Mais à chacune de ses paroles, le vieux maître dunmer se tourne discrètement vers Gaea pour lui demander s'il a tenu un bon discours. La nibenaise préfère détourner le regard.


La réponse du maître ne satisfait pas la prêtresse qui renonce à ses responsabilités de bras droit de la compagnie avant de se taire dans le temple accompagnée de Victoire.
Gaea ne sait pas si c'est sur le ton de la plaisanterie ou sérieusement mais maître Vidron lui propose de prendre la relève. Depuis l'affaire de l'Etoile, Gaea n'a plus les épaules et les mêmes capacités de direction. Elle décline avant de s'en aller rejoindre Anelaïce avec Fridhilde, laissant Jean-Luc et Braynas seuls.

La nibenaise n'ose s'exprimer. Entre Jean-Luc d'un côté et le vieux maître devenu sénile, même s'il a reconnu avoir bien tenu le fort en l'absence de tous, la prêtresse songe certainement à quitter la compagnie. Mais loin de ces deux là et entourée de personnes qu'elle apprécie, Anelaïce semble plus calme... Du moins jusqu'à ce que le bréton ne se décide à pénétrer le temple pour prier, tel est son droit. 
La nibenaise pense surtout que le moment est mal venu et ne peut que constater la prêtresse se tendre à nouveau et lancer un sort sur le bréton avant de se faire exclure du temple.


Anelaïce a peut-être abandonnée ses responsabilités de seconde de la compagnie mais elle reste consciente qu'il y a des choses à faire dans la région. Gaea rappelle qu'elle peut compter sur les autres et qu'après de multiples crises et épreuves, les Larmes sont toujours restées unies. La nibenaise lui évoque notamment la proposition que lui a faite maître Vidron, ce à quoi l'altmer répond que si elle devait prendre la relève le bréton serait exclu. Elle a probablement été touchée lorsque le bréton a pointé du doigt sa nature de sorcière. Mais elle est loin d'être la seule à avoir de sombres pratiques.. Rien que Gaea est une nécromancienne, quant à Uazu n'en parlons pas.

C'est donc dans un état d'esprit apaisé que les quatre femmes se souhaitent la bonne nuit. Lorsqu'il faudra agir, les Larmes le feront. Uazu n'est toujours pas revenue et Gaea prévient ses camarades qu'elle ne pourra pas se rendre disponible sur chaque déplacements du fait de son état fragile depuis l'affaire Naevius.

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Je n'ai moi-même pas le moindre idée de ce qui a pu se passer entre Mère Anelaïce et sieur Freyard. J'ai pensé, comme maître Vidron, que le bréton a touché à la jeune Shaehia mais je doute que ce soit ça. 
Si sur le moment j'ai cru à une dissolution de la compagnie, j'ai bien peur que nous nous en rapprochions dangereusement si une telle situation de crise se répète une nouvelle fois. L'existence de cette compagnie encore aujourd'hui relève d'un miracle.

                                                                                                          - Gaea

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