Les jours défilent et la prêtresse Anelaïce reste à la fois aux côtés de Gaea pour prier Stendarr mais aussi aux côtés de Lycoris. La prêtresse maintient une bulle d'anti-magie sur la colovienne tout en s'assurant que son corps ne dépérisse pas. Demandant par ailleurs auprès des nibenaises de lui faire confiance et de ne pas déranger leur amie colovienne.
Gaea semble mal à l'aise depuis quelques jours. Cela a commencé lorsqu'elle a entendu Lycoris crier son prénom avec un ton familier peu de temps avant leur départ pour l'établissement thermal. De plus en plus, la nibenaise a le sentiment que sa sœur est proche.
Malgré que la prêtresse se tienne à ses côtés pour veiller sur elle, le quotidien de Lycoris commence à se faire long et pénible. La colovienne est toujours attachée sur le lit par mesure de précaution si jamais la grande-prêtresse et sorcière Suma de l'Etoile devait prendre possession de son corps.
L'impériale semble avoir une idée de qui est l'intruse en elle mais a peur de la réaction de ses amies. Elle demande alors à Anelaïce si Gaea se trouve aussi dans la pièce, pensant qu'il serait plus prudent qu'elle soit absente pour la révélation qu'elle a à faire.
L'ancienne capitaine impériale révèle alors que les souvenirs mais aussi la voix assez familière qui résonnent en elle sont ceux de la sœur de Gaea. Insistant d'ailleurs sur le fait que l'intruse essaie de retarder son funeste sort.
Aux dires de Lycoris, Anelaïce veut en avoir le cœur net. La prêtresse pose une pierre d'âme chargée, trace des symboles pour un rituel dont le lit est l'épicentre. Elle tente de créer un pont vers Lycoris, une projection astrale pour rencontrer l'intruse. Lorsque le rituel s'accomplie, le corps d'Anelaïce tombe.
Des souvenirs de l'enfance de jumelles dont Gaea, leur enlèvement par des hommes masqués, une Gaea agonisante après avoir été battue par leur "père"... La prêtresse rencontre finalement Demeter Naevius, sœur jumelle défunte de Gaea.
Il y a longtemps que Demeter n'a pas perçu une aura lumineuse et bienveillante. Ne faisant plus qu'une avec Lycoris au point de partager leur souvenirs, la nibenaise reconnaît la prêtresse altmer bien qu'elle n'était pas en si bon état dans les souvenirs de la colovienne.
Anelaïce le voit : Demeter écrase sans le vouloir l'esprit de Lycoris et tente de retarder ce funeste sort. En attendant, elles partagent la même souffrance et sont toutes deux victimes de l'Etoile même si la sœur de Gaea se sent coupable si la colovienne devait mourir et lui laisser son corps alors qu'elle devrait être dans l'Aetherius.
Demeter devine que le verre qu'a offert Pausenius à Lycoris est la cause de toute cette histoire. Verre qui devait être destiné à sa sœur Gaea. Mais la concernant, pourquoi n'est-elle pas dans l'Aetherius ? Pourquoi est-ce elle que la fiole de l'Etoile a ramené en lieu est place de leur grande-prêtresse ? Est-elle liée à Suma ? Une descendante ? Ou bien une conséquence de sa mort il y a deux ans lorsque Gaea l'a libéré de l'emprise de la sorcière mais au prix de sa vie ?
La nibenaise devrait être heureuse de revivre mais ce n'est pas le cas. Lorsqu'Anelaïce lui demande si elle préfère revivre ou être morte comme ça devrait être le cas, Demeter avoue qu'elle aimerait vivre mais qu'elle ne voit pas pourquoi elle serait une exception. Ce ne serait pas logique ni juste surtout pour Lycoris qui n'a rien demandé car en l'état, c'est soit elle soit la colovienne.
Anelaïce ne comprend pas comment une impériale n'a jamais reçu de rites des Divins. Mais force est de constater qu'entre l'emprise de l'Etoile ou encore la volonté de Gaea de vouloir ramener à la vie sa sœur, Demeter n'a jamais bénéficié de rites funéraires des Divins. Sans oublier que Gaea confiait qu'elle ne se fiait qu'en son propre instinct, les Divins n'ayant autrefois "jamais répondu" à ses prières alors qu'elle était dans le besoin.
La nibenaise sait que sa sœur n'a jamais réussi à faire le deuil la concernant. Bien que la vérité soit rarement satisfaisante, Gaea doit entendre raison et faire le deuil de sa sœur. Un avis que partagent Anelaïce, Demeter et Lycoris.
Dans un espoir de trouver une solution, Demeter évoque un Temple quelque part en Cyrodiil que l'Etoile utiliserait pour des rituels. La nibenaise ignore cependant si la clé pour inverser le processus la concernant se trouve là bas, évoquant aussi le cas Andros Tartaros qui a travaillé sur elle : un agent extérieur à l'Etoile qui pourrait renseigner les Larmes.
Que ce soit Demeter ou Suma, peu importe pour Anelaïce. Son approche serait resté la même. Des saintes paroles qui touchent Demeter qui confie être heureuse que sa sœur est si bien entourée aujourd'hui.
A la demande de la prêtresse, la nibenaise prend possession du corps de Lycoris afin que la colovienne s'économise. Ce qu'Anelaïce constate à son réveil. Elle ne manque pas d'être interpelée par la nibenaise sur le rituel qu'elle vient de réaliser en tant que prêtresse de Stendarr, ce qui l'amuse quelque peu.
Du côtés des autres Larmes de Stendarr, on se réjouit que le district ait été libérer de l'emprise de l'Etoile et de son banquier. Mais les prêtresses sont moralement affectées par le sort du maire et des nombreux citoyens tués dans les récents événements.
Suivie de très près par Théa, Shaehia aurait poussé des cris dans sa chambre d'auberge la nuit suivante. Et au vu du comportement de l'initiée rougegarde dans les jours suivants, il est possible qu'elle se soit prêté à des pratiques peu orthodoxes avec la petite courtisane bosmer. Uazu s'en est par ailleurs très inquiété, se demandant si son amie avait des blessures dont elle n'a jamais fait part aux autres.
L'innocence dont fait preuve la crevassaise rend service à la jeune Shaehia qui, l'air triste et abattue déplace le problème sur le sort des habitants du district. Du moins jusqu'à ce que Thea commence à dire simplement qu'elles se sont envoyées en l'air devant toute les Larmes de Stendarr, décrochant la mâchoire de la rougegarde qui ne sait plus où poser son regard.
Interprétant mal les dires de la bosmer, la crevassaise commence à imaginer les deux filles se balancer en l'air et trouve même cela génial, trouvant dommage qu'Anny ne soit pas là pour l'apprendre.
Entre sa première chope d'hydromel offerte par Vi, Vi qui invite Jean-Luc a pété un coup et d'arrêter d'avoir un balais dans le cul comme l'ancien soldat qu'il est, la nouvelle armure de maître Vidron qui le vieilli considérablement et les mots compliqués employés par Thea, Uazu ne sait plus où se donner la tête. La soirée finissant par une joute verbale entre Vi et Thea sur la sexualité avec un langage bien cru.
Choisissant bien ses mots, Victoire dit simplement à Uazu que Thea et Vi s'expriment d'une autre façon pour dire qu'ils veulent s'embrasser. Une forme de "poésie tout en image". Ce qui donne des idées à la crevassaise pour Gaea. Mais de dire "J'te brise les parties quand j'veux !" ou "J'vais t'arracher ton cœur" n'est effectivement pas une bonne idée. La crevassaise en restera à son cadeau qu'elle a préparé lors de son séjour à la Crevasse.
Le groupe est assez hétéroclite mais Vi se sent moins seul à la vue de Uazu. Orsimer et crevassais sont deux peuples dont le regard qui y est posé n'est pas forcement signe d'amitié. L'orque est assez dérouté d'apprendre l'âge de la crevassaise car sa façon de s'exprimer, son vocabulaire et son comportement sont enfantin. En l'interrogeant un peu sur son passé, il cerne mieux Uazu victime de plusieurs chocs psychologiques durant sa jeunesse avec la révolte colovienne, la perte de ses parents et le changement d'environnement.














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