L'absence de Gaea au sein de la Compagnie a précipité la mésentente entre Braynas Vidron et Mère Anelaïce. Les Larmes identifient peu à peu la prêtresse altmer comme leur leader tandis que le vieux dunmer se montre de plus en plus agressif et isolationniste voir paranoïaque.
Braynas semble croire que les membres de sa compagnie se sont tous ligués contre lui. Il se refuse à céder aux requêtes et conseils de la prêtresse. Plutôt que la voix de la sagesse, le dunmer préfère parler avec ses armes. Le fait qu'il s'excuse constamment pour ses actes et ses actions l'agace. La friction entre les deux têtes pensantes de la compagnie est proche et cela se sent.
Alors que le manoir avait été fouiller et que Mère Anelaïce détient des informations capitaux sans parler des renseignements de Gaea au sujet de l'Etoile, le vieux Vidron préfère interroger le patriarche Pausenius Naevius.
Un interrogatoire qui semble simple au premier abord. Mais très vite, le dunmer se rend compte que d'interroger l'impérial ne sera pas aisé. L'homme refuse effectivement de répondre aux questions et préfère pointer du doigt le vieil elfe sur sa piètre qualité de chef d'un groupe. Il rit également que lui et les siens aient séjournés dans le manoir sans se douter une seconde que leur camarade, qu'il ne manquera pas de désigner comme "fille de pute", était en ces lieux. Il insiste ensuite sur les pertes de mémoire de Braynas et commence à plaindre les Larmes d'avoir un tel chef. Des propos particulièrement blessant s'enchaînent sans que le vieil elfe semble très réactif jusqu'à ce qu'il se décide de procéder à la torture.
Pendant que Mère Anelaïce et Sœur Victoire sont aux soins de Gaea et de Lycoris, des hurlements de douleurs retentissent dans le manoir. Moqué et incapable de tirer des informations de la part du patriarche, Braynas a fini par faire appel à Jean-Luc et ses techniques d'interrogation pour tirer des informations.
Muni d'une pince, deux ongles sont arrachés dans la soirée. Le patriarche n'a pas révélé grand chose si ce n'est que pour son échec, l'Etoile le tuera. Il explique par ailleurs qu'il se satisfait du sort de Lycoris, vengeant vraisemblablement son frère Darius qui était le légat de la dernière campagne dans lequel la colovienne a participé et où elle l'aurait tué.
Au même moment, Gaea apprend d'Anelaïce qu'un "banquier" de l'Etoile se trouve en ce moment sur Bravil. La nibenaise se montre inquiète, expliquant quel rôle occupe les banquiers dans le processus visant à offrir des vies au dieu Sep. Mais au travers des précisions de Gaea, Anelaïce pense qu'il pourrait y avoir un lien avec le prince Daedra Sanghin de par l'idée s'assouvir des plaisirs promis : ici, le banquier rend riche des citoyens avec l'aide d'une monnaie papier mais cette dernière change de valeur et les endette jusqu'à devoir rembourser de leur propre vie.
Fatiguée des enfantillages de Braynas Vidron, Anelaïce se décide à soigner le patriarche déjà assez marqué. Avant de se retirer, le dunmer a tenté de soigner l'impérial mais n'a fait qu'aggraver son cas. Pourtant experte dans la guérison, la prêtresse altmer échouera à sauver une seconde fois le nibenais. Et de nouveau, la colère d'Anelaïce se fait entendre : "Vous êtes un idiot irresponsable, Vidron !". Voilà qui inquiète Gaea qui n'a encore jamais connu une pareille situation avec les Larmes.
Apprenant la mort du patriarche, Aïsha semble abattue et furieuse. La mercenaire nibenaise détourne son regard dès qu'elle rencontre une Larme de Stendarr comme s'ils venaient de tuer le seul espoir de sauver sa bien aimée. Après un bref moment aux côtés de sa légionnaire préférée, elle demande à discuter avec les seules personnes sensées parmi cette troupe à savoir les prêtresses.
Le dunmer quant à lui rassemble des Larmes pour reconnaître sa faute d'une voix peinée. Avouant que sa tentative était déraisonné, solo et indigne. Prenant toute la responsabilité des erreurs commises par lui-même ou celle de ses larmes tout en dédouanant Jean-Luc, il demande pardon à sa propre compagnie et est prêt à la dissoudre si nécessaire.
Rejoint par la prêtresse Llevana, Anelaïce part donc à la rencontre d'Aïsha non loin du manoir. Alors que ces dernières heures sont sous tension pour les Larmes de Stendarr, le lieu de rendez-vous contraste de par son côté paisible en pleine nature et le chant des oiseaux.
La nibenaise est heureuse de voir que la prêtresse a répondu à son appel. Cette fleur, comme aime tant l'appeler Lycoris, est hélas en train de faner à mesure que sa rayonnante bien aimée souffre.
Discuter avec la prêtresse en un si bel endroit est aussi un moyen de l'extraire de sa tension actuel avec le vieil elfe que la mercenaire nibenaise ne pense pas si mauvais au fond. Après tout, c'est bien lui qui a remué ciel et terre pour retrouver Anelaïce lorsqu'elle avait disparu. Et c'est aussi lui qui a rassemblé toute ces belles âmes qui font le bien où qu'ils passent.
Aïsha est reconnaissante que les Larmes aient secouru Gaea. Mais avec la mort de Pausenius, elle craint que tout espoir de sauver Lycoris soit tombé à l'eau. Cherchant à se rassurer, elle demande alors à la prêtresse si elle possède d'autres pistes.
La prêtresse exclue quelque peu la nibenaise, ne voulant pas tout lui dire si ce n'est qu'il y a toujours un espoir et qu'elle doit garder la foi. Aïsha comprend la méfiance de la prêtresse, elles ne se connaissent pas vraiment et elle avait présenté Pausenius comme une bonne personne quoique pompeux à l'image de son manoir.
La nibenaise embrasse alors les prêtresses, les suppliants de sauver Lycoris en espérant qu'elle ne souffre pas de cette épreuve. Leur apprenant par ailleurs que Lycoris l'avait sauvé par le passé et elle aimerait lui rendre la pareille. Elle espérait enfin profiter d'une vie commune avec sa bien aimée, ce qu'elles n'ont jamais eu l'opportunité d'avoir à cause des obligations de la colovienne dans l'armée.
Le soleil se couche, le vent se lève et les oiseaux piaillent dans les arbres d'où il faudrait évité de passé par en dessous. Les trois femmes rentrent dans ce maudit manoir par l'arrière cour, offrant une vue sur le couloir encore condamné il y a peu et où se trouvait Gaea.
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