Les Larmes prennent la décision de forcer la frontière avec Anequina. Frontière gardée par des nécromanciens mais peu importe, l'affrontement est de toute façon inévitable.
Approchant de la frontière, Fridhilde et Victoire distinguent des silhouettes sur un rocher : ce sont les nécromanciens. Mais devant eux se dressent des squelettes bien armés. Une quinzaine pour être plus exact, dont des archers.
Fridhilde dépose Uazu à terre, se préparant à l'attaque. Victoire se place à l'avant, opposant son bouclier aux squelettes. Llevana reste en retrait, à proximité d'un Braynas qui ferme la marche.
Sur le coup, Uazu se sent désolée et responsable. Mais qu'importe, ça arrange les Larmes de ne pas devoir chercher les nécromanciens pour les éliminer.
Llevana incante un sort de bannissement qu'elle vise sur les squelettes. Fridhilde quant à elle, dans une danse circulaire, charge et fracasse les squelettes avec sa lame.
Alors que l'affrontement bat son plein, Uazu qui est en retrait se tait d'un coup. La crevassaise ressent une pression en elle et l'esprit qui parasite ses pensées : "il est temps de trahir".
Se tenant dans un premier temps la tête, le sourire naturellement idiot d'Uazu laisse place à un sourire malveillant. Dague en main, elle se tourne lentement vers maître Vidron.
Alors que la nordique fait le ménage en désorganisant les lignes ennemies avec l'aide de boules de feu de Llevana, Uazu se jette silencieusement sur maître Vidron pour tenter de le poignarder à la taille. Le vieux dunmer a conscience que la crevassaise n'est pas elle-même et tente de la repousser avec un violent coup de pieds au torse mais en vain.
En alerte, Victoire demande ce qu'il se passe à l'arrière. Lorsque maître Vidron explique qu'Uazu est devenue complètement folle, Fridhilde lui ordonne de mettre leur amie dans les vapes. La brétonne s'écrie "la potion !". Hors la potion est bien cachée dans une des sacoches d'Uazu. Il faudrait l'assommer et lui faire boire la fiole.
A force d'encaisser les flèches, maître Vidron finit par tomber dans le coma. Uazu, qui était focalisée sur le maître de la compagnie, n'avait que faire des flèches qu'elle encaissait elle aussi. Même si possédée, son sourire laisse place à une grimace de douleur.
Mais voilà qu'à peine maître Vidron chaos, la crevassaise se tourne vers une Llevana affaiblie. Prenant suffisamment d'élan pour la frapper.
Un sort désespéré de Llevana parvient à paralyser Uazu dans son élan, avant que Fridhilde ne surgisse pour aider la prêtresse dunmer en frappant la crevassaise.
Le soucis Uazu réglé, Fridhilde aide Victoire à se frayer un chemin jusqu'aux nécromanciens sur les hauteurs. La nordique veut notamment en découdre avec "fromage fondue", la négociante au visage défiguré, Sœur Margaux.
Deux nécromanciens jettent des sorts sur la nordique et la brétonne. Parvenant à les toucher, blessant Victoire mais pas assez une Fridhilde prête à en découdre sérieusement.
La nordique tombe d'ailleurs nez à nez avec Margaux et ses deux comparses, qui assistent médusés à l'autodestruction des deux groupes de squelettes restants.
Dans la confusion, Margaux propose son aide aux Larmes. Ses alliés préparent leur squelettes contres les nécromanciens du Ver.
Victoire lance un rayon de lumière concentré qui détruit l'intégralité des squelettes ainsi que les armures invoquées des Vers. Une boule de feu de Llevana atteint l'un des nécromanciens du Ver, doublé par une flèche tirée en contre-bas : c'est Uazu, la crevassaise est de nouveau elle-même et n'a pas l'intention de laisser filer les lanceurs de sorts cette fois.
Il reste alors un Ver qui décide de se rendre tout en fulminant ses "alliés". Victoire suggère de l'emmener au Temple pour la purifier tandis que ses camarades ont une approche plus létale. En particulier Llevana pour un passif douloureux vis à vis de ces charognes.
Fridhilde remet le destin de la nécromancienne à une simple négociation : retirer la malédiction de son amie Uazu.
Alors lorsque la nécromancienne répond qu'elle ne peut pas et que la crevassaise ira au seigneur Bal tôt ou tard, Fridhilde réitère succinctement sa demande : "Retire. La. Malédiction.".
Rien à faire, la nécromancienne voit bien que la nordique meurt d'envie de lui ôter la vie. Victoire appelle au calme : assommer la Ver et l'attacher demeure la meilleure option.
Tenant la nécromancienne par le col, la nordique se penche un peu plus vers le vide. Projetant de la lâcher avant de la rattraper par le bras pour y voir sa réaction, c'est finalement la nécromancienne qui tente de se dégager pour tomber et attirer avec elle la Larme, sourire aux lèvres.
Uazu, comme chacune des Larmes et Margaux, assiste impuissante à la chute de Fridhilde. Si la nécromancienne est morte, Fridhilde est vivante mais dans un sale état.
La crevassaise se précipite vers Fridhilde avant de se jeter sur le cadavre de la nécromancienne pour lui ouvrir la gorge. Uazu est hors d'elle. Puis elle finit en larme, des éclaboussures du sang de la nécromancienne sur elle.
Victoire tend une potion à Uazu, la crevassaise saisit cette dernière pour la placer en bouche de la nordique : "Ce n'est pas de l'hydromel mais tu n'as qu'à imaginer que si". Puis elle vient à maître Vidron avec une autre fiole.
La crevassaise se sent terriblement désolée pour ce qu'il s'est passé, se sentant première fautive et coupable.
Lorsqu'Uazu reprend ses esprits et voit Sœur Margaux se dressant à côté de Victoire, elle s'énerve. Fridhilde aussi arque un sourcil sur le moment. Mais il suffit. Assez de haine pour aujourd'hui comme le fait remarquer Victoire.
La brétonne semble tiraillée par ses convictions lorsque Margaux lui remet sa propre potion de santé. Victoire est sonnée par la situation et décide de s'entretenir avec la négociatrice à l'abris des regards hostiles.
La crevassaise n'est pas tranquille à l'idée que Victoire et seule avec une nécromancienne. Ce sont tous les mêmes... Victoire est-elle en train de la trahir ? Il se passe mille et une chose dans son esprit : ce qu'elle a vu lors de sa détention, sa propre malédiction et maintenant le fait de s'être attaquée à ses amis. S'en est trop.
Les autres se reposant et Victoire s'entretenant avec Margaux, Uazu et Llevana échangent longuement de leur côté.
Une fois que tout sera revenu à la normale, il va falloir que Kaï soit exclue. Pour Uazu, peu importe qu'elle soit sa "super-pote" ou non, elle ne tolérera pas la présence d'un nécromancien dans la compagnie. "Kaï serait bien capable de tuer chacun d'entre nous !".
Ce qu'approuve Llevana qui lui parle de sa vie avant les Larmes : des pertes causées par ces mages noirs, un traumatisme gravé à jamais en elle.
Mais la prêtresse dunmer appelle la crevassaise à ne pas se laisser conduire par l'idée de vengeance. Et les menaces d'Uazu sur Kaï sont plus faciles à dire qu'à faire. Surtout quand c'est quelqu'un que l'on connaît bien.
Uazu est tiraillée. Car cette vie avec les Larmes, ses amis, ses voyages, son bonheur.. Elle le doit à Kaï.
La crevassaise n'a jamais voulue tuer sa "meilleure amie". Mais la forcer à vivre seule, loin de tous, se remémorer le visage de chacune de ses victimes, et finalement mourir seule dans l'indifférence, ça c'est une option. Elle n'est plus convaincue qu'un nécromancien peut se repentir.








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