samedi 26 mars 2022

[Larmes] Demeter

Les jours défilent et la prêtresse Anelaïce reste à la fois aux côtés de Gaea pour prier Stendarr mais aussi aux côtés de Lycoris. La prêtresse maintient une bulle d'anti-magie sur la colovienne tout en s'assurant que son corps ne dépérisse pas. Demandant par ailleurs auprès des nibenaises de lui faire confiance et de ne pas déranger leur amie colovienne.
Gaea semble mal à l'aise depuis quelques jours. Cela a commencé lorsqu'elle a entendu Lycoris crier son prénom avec un ton familier peu de temps avant leur départ pour l'établissement thermal. De plus en plus, la nibenaise a le sentiment que sa sœur est proche.


Malgré que la prêtresse se tienne à ses côtés pour veiller sur elle, le quotidien de Lycoris commence à se faire long et pénible. La colovienne est toujours attachée sur le lit par mesure de précaution si jamais la grande-prêtresse et sorcière Suma de l'Etoile devait prendre possession de son corps.
L'impériale semble avoir une idée de qui est l'intruse en elle mais a peur de la réaction de ses amies. Elle demande alors à Anelaïce si Gaea se trouve aussi dans la pièce, pensant qu'il serait plus prudent qu'elle soit absente pour la révélation qu'elle a à faire.
L'ancienne capitaine impériale révèle alors que les souvenirs mais aussi la voix assez familière qui résonnent en elle sont ceux de la sœur de Gaea. Insistant d'ailleurs sur le fait que l'intruse essaie de retarder son funeste sort.


Aux dires de Lycoris, Anelaïce veut en avoir le cœur net. La prêtresse pose une pierre d'âme chargée, trace des symboles pour un rituel dont le lit est l'épicentre. Elle tente de créer un pont vers Lycoris, une projection astrale pour rencontrer l'intruse. Lorsque le rituel s'accomplie, le corps d'Anelaïce tombe.
Des souvenirs de l'enfance de jumelles dont Gaea, leur enlèvement par des hommes masqués, une Gaea agonisante après avoir été battue par leur "père"... La prêtresse rencontre finalement Demeter Naevius, sœur jumelle défunte de Gaea.


Il y a longtemps que Demeter n'a pas perçu une aura lumineuse et bienveillante. Ne faisant plus qu'une avec Lycoris au point de partager leur souvenirs, la nibenaise reconnaît la prêtresse altmer bien qu'elle n'était pas en si bon état dans les souvenirs de la colovienne.
Anelaïce le voit : Demeter écrase sans le vouloir l'esprit de Lycoris et tente de retarder ce funeste sort. En attendant, elles partagent la même souffrance et sont toutes deux victimes de l'Etoile même si la sœur de Gaea se sent coupable si la colovienne devait mourir et lui laisser son corps alors qu'elle devrait être dans l'Aetherius.
Demeter devine que le verre qu'a offert Pausenius à Lycoris est la cause de toute cette histoire. Verre qui devait être destiné à sa sœur Gaea. Mais la concernant, pourquoi n'est-elle pas dans l'Aetherius ? Pourquoi est-ce elle que la fiole de l'Etoile a ramené en lieu est place de leur grande-prêtresse ? Est-elle liée à Suma ? Une descendante ? Ou bien une conséquence de sa mort il y a deux ans lorsque Gaea l'a libéré de l'emprise de la sorcière mais au prix de sa vie ?
La nibenaise devrait être heureuse de revivre mais ce n'est pas le cas. Lorsqu'Anelaïce lui demande si elle préfère revivre ou être morte comme ça devrait être le cas, Demeter avoue qu'elle aimerait vivre mais qu'elle ne voit pas pourquoi elle serait une exception. Ce ne serait pas logique ni juste surtout pour Lycoris qui n'a rien demandé car en l'état, c'est soit elle soit la colovienne.


Anelaïce ne comprend pas comment une impériale n'a jamais reçu de rites des Divins. Mais force est de constater qu'entre l'emprise de l'Etoile ou encore la volonté de Gaea de vouloir ramener à la vie sa sœur, Demeter n'a jamais bénéficié de rites funéraires des Divins. Sans oublier que Gaea confiait qu'elle ne se fiait qu'en son propre instinct, les Divins n'ayant autrefois "jamais répondu" à ses prières alors qu'elle était dans le besoin.
La nibenaise sait que sa sœur n'a jamais réussi à faire le deuil la concernant. Bien que la vérité soit rarement satisfaisante, Gaea doit entendre raison et faire le deuil de sa sœur. Un avis que partagent Anelaïce, Demeter et Lycoris.
Dans un espoir de trouver une solution, Demeter évoque un Temple quelque part en Cyrodiil que l'Etoile utiliserait pour des rituels. La nibenaise ignore cependant si la clé pour inverser le processus la concernant se trouve là bas, évoquant aussi le cas Andros Tartaros qui a travaillé sur elle : un agent extérieur à l'Etoile qui pourrait renseigner les Larmes.


Que ce soit Demeter ou Suma, peu importe pour Anelaïce. Son approche serait resté la même. Des saintes paroles qui touchent Demeter qui confie être heureuse que sa sœur est si bien entourée aujourd'hui.
A la demande de la prêtresse, la nibenaise prend possession du corps de Lycoris afin que la colovienne s'économise. Ce qu'Anelaïce constate à son réveil. Elle ne manque pas d'être interpelée par la nibenaise sur le rituel qu'elle vient de réaliser en tant que prêtresse de Stendarr, ce qui l'amuse quelque peu.
Du côtés des autres Larmes de Stendarr, on se réjouit que le district ait été libérer de l'emprise de l'Etoile et de son banquier. Mais les prêtresses sont moralement affectées par le sort du maire et des nombreux citoyens tués dans les récents événements.


Suivie de très près par Théa, Shaehia aurait poussé des cris dans sa chambre d'auberge la nuit suivante. Et au vu du comportement de l'initiée rougegarde dans les jours suivants, il est possible qu'elle se soit prêté à des pratiques peu orthodoxes avec la petite courtisane bosmer. Uazu s'en est par ailleurs très inquiété, se demandant si son amie avait des blessures dont elle n'a jamais fait part aux autres.
L'innocence dont fait preuve la crevassaise rend service à la jeune Shaehia qui, l'air triste et abattue déplace le problème sur le sort des habitants du district. Du moins jusqu'à ce que Thea commence à dire simplement qu'elles se sont envoyées en l'air devant toute les Larmes de Stendarr, décrochant la mâchoire de la rougegarde qui ne sait plus où poser son regard.
Interprétant mal les dires de la bosmer, la crevassaise commence à imaginer les deux filles se balancer en l'air et trouve même cela génial, trouvant dommage qu'Anny ne soit pas là pour l'apprendre.


Entre sa première chope d'hydromel offerte par Vi, Vi qui invite Jean-Luc a pété un coup et d'arrêter d'avoir un balais dans le cul comme l'ancien soldat qu'il est, la nouvelle armure de maître Vidron qui le vieilli considérablement et les mots compliqués employés par Thea, Uazu ne sait plus où se donner la tête. La soirée finissant par une joute verbale entre Vi et Thea sur la sexualité avec un langage bien cru.
Choisissant bien ses mots, Victoire dit simplement à Uazu que Thea et Vi s'expriment d'une autre façon pour dire qu'ils veulent s'embrasser. Une forme de "poésie tout en image". Ce qui donne des idées à la crevassaise pour Gaea. Mais de dire "J'te brise les parties quand j'veux !" ou "J'vais t'arracher ton cœur" n'est effectivement pas une bonne idée. La crevassaise en restera à son cadeau qu'elle a préparé lors de son séjour à la Crevasse.
Le groupe est assez hétéroclite mais Vi se sent moins seul à la vue de Uazu. Orsimer et crevassais sont deux peuples dont le regard qui y est posé n'est pas forcement signe d'amitié. L'orque est assez dérouté d'apprendre l'âge de la crevassaise car sa façon de s'exprimer, son vocabulaire et son comportement sont enfantin. En l'interrogeant un peu sur son passé, il cerne mieux Uazu victime de plusieurs chocs psychologiques durant sa jeunesse avec la révolte colovienne, la perte de ses parents et le changement d'environnement.

lundi 21 mars 2022

[Larmes] Le banquier

Alors que Shaehia règle l'addition au comptoir de l'auberge, le visage de la rougegarde se crispe lorsqu'elle est approchée par une belle bosmer cornue vraisemblablement femme de joie. Une bosmer qui se présente avec un air faussement important et s'identifiant comme étant Théa.
Interrogeant la tavernière, la rougegarde cherche à savoir s'il est possible de joindre le "banquier". On peut aisément comprendre qu'entre la guerre, l'occupation aldmeri et les récents événements lié au surintendant, la tavernière soit bouleversée et effrayée. Elle indique que le banquier se trouve certainement dans la mairie au sud-ouest. Leur expliquant par ailleurs qu'une monnaie papier qu'elle leur présente est à l'origine de tout les malheurs du district. Hildeborg et Uazu sont surprises, pensant que le papier ne sert qu'à se torcher ou à dessiner.


Au même moment, le groupe mené par maître Vidron atteint les toits exigus des bâtiments du district. Difficile de dire si le bidonville labyrinthique sur les toits fait parti intégrante des bâtiments. Mais le groupe ne tarde pas à être en alerte de par l'odeur qui se dégage dans un des passages menant vraisemblablement à une nouvelle couche de sans abris. En effet, plusieurs cadavres jonchent le sol.
Le vieil elfe remarque une note plantée sur le mur du fond puis une autre note dans les mains d'un cadavre. Des notes faisant allusion de la brève prospérité à la crise et la mort ayant ravagé le district : la monnaie papier importée par le surintendant de l'Etoile en est la cause. Oui, un vulgaire bout de papier ridicule au premier abord a rendu riche et prospère la ville réputée pauvre. Mais cette situation s'est dégradée assez vite car le papier change régulièrement de valeur. L'autre document signé par un "Pauvre soldat des Divins" contextualise les faits survenus. Face au surendettement du district, celui que l'on nomme Monsieur le Banquier a hérité du commerce, des quais, de la garde et vise maintenant la ville entière. Le sort des citoyens serait l'esclavage mais ce ne serait que le début d'un sort plus funeste.


Après leurs investigation, maître Vidron accompagné de la prêtresse Llevana et l'ancien capitaine Freyard retrouvent les autres dans l'auberge à l'entrée du district. Faisant par ailleurs connaissance avec la bosmer qui se tient aux côtés de l'initiée rougegarde.
Les Larmes de Stendarr mettent en commun les informations qu'elles ont récoltées. Il serait plus simple et rapide de nouveau se séparer mais au risque de rendre la compagnie vulnérable comme le fait justement remarqué sœur Victoire. Il est finalement décidé de s'avancer tous ensemble vers la mairie où se taire le maire et le surintendant qui terrorise le district. Une approche plus directe qui évite au groupe de se faire remarquer négativement par la population déjà marquée par les transgressions de l'Etoile : fouiller de fond en comble le district ou encore d'y mettre le feu étant effectivement des mauvaises idées.


En route pour la mairie, les Larmes continuent d'interroger quelques citoyens. Apprenant que le district devait être la vitrine d'une Bravil prospère avant que tout ceci ne tourne au cauchemar. Et effectivement, s'ils ne sont pas détruit par l'artillerie des armées de la guerre des trois étendards, la plupart des bâtiments semblent avoir été abandonnées en pleine construction et leur finition sont pour beaucoup fait avec du matériel inapproprié. Le maire n'est plus jamais venu à la rencontre de sa population. Sans parler de l'occupant aldmeri réservant un traitement très différent des discours de leur reine à la populas.
Discutant pourtant calmement avec un garde, Shaehia sursaute et cri de surprise lorsque la nordique Hildeborg détruit d'un coup de pied magistral la porte barricadée menant au quartier de la mairie. Malgré ce fait, le garde seul à son poste baisse ses armes et laisse les Larmes passer. Leur souhaitant "bonne chance" face au banquier.


Les Larmes de Stendarr pénètrent la cour de la mairie. C'est avec effroi et un sentiment d'observation qu'ils s'avancent au milieu de cadavres de gardes. Vraisemblablement des soldats ayant refusé d'obéir au maire.
A peine rentrent-ils dans la mairie qu'ils font face à des gardes sur le qui-vive, demandant ce que le groupe fait ici. Grace à l'apaisement apporté à la discussion par Victoire, le plus haut gradé parmi les gardes révèle que le maire est sur le point de signer un terrible document : malgré son abolition, la population du district va être réduite en esclavage comme moyen de remboursement. Il ignore cependant où la population finira puisque seul les Telvannis n'ont pas aboli ce système et que le banquier n'a pas l'air d'un dunmer. Ces soldats s'apprêtaient à intervenir au risque de finir comme leur camarades.
Les gardes croient en ce groupe hétéroclite, ce qui change de leur équipement dépassé ou des mercenaires venant souvent seul ou en duo pour confronter le maire et le banquier. Ils s'engagent par ailleurs à évacuer le district pendant que les Larmes occuperont le duo dirigeant, les mettant en garde quant à un potentiel atronach qu'ils trouveront.


Comment la cité de Bravil n'est-elle pas au courante ? Pourquoi la population du district ne s'est-elle pas rebellée ? Autant de questions pertinentes que se posent les Larmes. Plus étrange encore, personne ne semble se soucier du sort de ce district au dehors.
Le groupe s'avance finalement devant le maire. Le maire Matia est secondé par un homme habillé tel un rougegarde. Ce doit être le banquier de l'Etoile.
Valton Matia a l'air d'une personne irresponsable et assistée. S'apprêtant à signer le document, il se laisse séduire par Théa qui s'avance devant lui. La bosmer lui dérobe le "contrat" qui lui est tendu au nez et à la barbe de tous. Ceci fait, la bosmer prend la direction de la sortie pendant que les attentions se tournent sur le maire.
Agacé de travailler avec le maire, le banquier incante un atronach d'os qui écrase ce dernier. 


Certaines Larmes repensent au Daedroth qu'ils avaient affrontés il y a encore peu. L'ancien capitaine Freyard se demande si une arme en argent comme la sienne est utile comme contre des relevés. Ce à quoi la bosmer Théa répond que non, une réponse que personne n'a relevé mais qui aurait du surprendre la compagnie puisque provenant de la mystérieuse inconnue qui n'a pas l'air d'une experte sur le sujet.
La nordique Hildeborg prend son courage à deux mains et décide d'attirer sur elle le colosse d'os, hurlant aux autres de s'attaquer au lanceur de sort.
Maître Vidron surgit sur le banquier mais perd l'équilibre dans sa course et se manque. Après avoir couvert la prêtresse Victoire qui incante, le bréton Freyard surgit sur le banquier à son tour mais déstabilisé par les rugissements de l'atronach, il ne prend pas garde et glisse. Llevana ne fait pas mieux avec son incantation ratée au lancement. La première solution vient de la prêtresse Victoire.


Victoire n'est pas une experte dans la magie de bannissement. Elle tente de se souvenir du rituel, prenant le temps qu'il faut pour stabiliser son sort et ce dès le départ. Confiante, la jeune brétonne lance son sort et l'atronach est banni. Ce qui est une réelle victoire.
Les Larmes sentent que le banquier est étrangement faible, profitant donc du bannissement de son atronach pour intensifier leurs frappes. Hildeborg lance son bouclier dans la figure du banquier étalé au sol pour l'assommer. 
Conscient qu'il le faut vivant, maître Vidron ordonne la fin de l'affrontement et fait ligoter le banquier.
La bosmer s'est éclipsée durant l'affrontement, ce que constate les Larmes dont certain pensent qu'elle est une traîtresse tandis que d'autres pensent qu'elle s'est simplement réfugiée.


Victoire, Hildeborg et Uazu retrouvent Théa à l'extérieur de la mairie. Et la bosmer fait remarquer que le contrat qu'elle a en sa possession est vide. Le document ne contient qu'un dessin que certains pensent avoir déjà vu quelque part. Drôle de contrat... A moins que d'y apposer une signature engendre quelque chose ?
Au même moment, les autres Larmes cherchent des indices en fouillant les quartiers du maire. Maître Vidron trouve trois documents et relève deux noms pouvant aiguillé sa compagnie sur la suite des événements : Marcellinus et Tartaros. Deux noms qui ont déjà émergé dans cette histoire. 
Alors que les Larmes et Théa se retrouvent pour mettre en commun leurs découvertes, le corps du banquier se met à convulser. Victoire tente d'intervenir mais il est trop tard : le banquier se volatilise et laisse échappé une poupée matriochka qui roule jusqu'aux pieds de la jeune prêtresse. Une poupée avec une illustration faisant froid au dos. La prêtresse reconnaît le symbole de l'œil.


Le banquier "mort", son puissant sort d'illusion est tombé. Le district libéré, le reste de Bravil découvre avec stupéfaction que ce quartier qui leur avait semblé prospère et hors d'atteinte tout ce temps avait subit d'importants dégâts. 
Alors que ces événements se produisaient, Anelaïce et Gaea ont pu rallier la nouvelle zone de repli des Larmes de Stendarr dans la région. Tout du long, la prêtresse altmer a maintenu son sort d'anti-magie sur une Lycoris endormie.
L'établissement thermal des Naevius n'a actuellement aucun client ou pensionnaire si ce n'est le personnel du fait de la saison. Voilà qui rassure la prêtresse qui ne désire pas voir des personnes tiers dans les parages.


Le personnel semble proche de Gaea. Gaea qui qualifie l'endroit comme étant calme et reposant. Un choix stratégique de par sa géolocalisation mais aussi un endroit qu'elle a choisi en pensant aux prêtresses pour leur offrir un lieu de calme loin du manoir anxiogène. 
Lycoris a été installée et attachée sur un lit dans une chambre sans fenêtre. Très affectée par la situation, Aïsha a laissé sa fleur dans un bocal qu'elle dépose à proximité de sa bien aimée. 
Avant de partir prier ensemble Stendarr, Gaea s'entretient avec Anelaïce pour évoquer la souffrance récente de Shaehia quant aux disputent survenues. La prêtresse sait mais elle sait aussi que son initiée doit s'endurcir dans ce sombre monde qui s'est éloigné de la lumière du Juste. 

jeudi 17 mars 2022

Constat d'un soldat des Divins

Lettre affichée contre un mur


Constat d'un citoyen

Lettre trouvée au main d'un citoyen décédé


Rapport du le sujet 11

Un document retrouvé dans les quartiers de Pausenius Naevius

 

Investigation

Une mystérieuse lettre trouvée dans les quartiers de Pausenius Naevius


Une ancienne lettre

Une mystérieuse lettre trouvée dans les quartiers de Pausenius Naevius


Lettre de C #2

Une mystérieuse lettre trouvée dans les quartiers de Pausenius Naevius


Lettre de C #1

Une mystérieuse lettre trouvée dans les quartiers de Pausenius Naevius


La lettre de Kaïa

La lettre que Kaïa a envoyé aux Larmes de Stendarr au début de l'année 2E 590

 

mercredi 16 mars 2022

[Larmes] Bravil

Mère Anelaïce est un peu comme une mère pour les membres de la compagnie qui s'apparentent à des enfants. Mais sa bienveillance a été mise à rude épreuve par Braynas Vidron. Des disputes qui ne sont pas sans rappeler pour Shaehia ceux de ses propres parents.
Ainsi donc le vieux dunmer et la prêtresse altmer se sont entretenu pour discuter franchement et à l'abris des regards. Discussion qui s'est bien déroulé selon maître Vidron et effectivement, l'atmosphère a changé comme aux débuts des Larmes de Stendarr.
A la demande de Gaea, le vieil elfe s'est ensuite entretenu avec l'impériale. Faisant ainsi le point sur la situation. La nibenaise veut être sure que maître Vidron ne manque pas d'informations afin d'éviter un nouvel épisode d'égarement. Il y a ainsi trois pistes : Bravil, Tartaros et en dernier recours Marcellinus dont elle émet des doutes sur ses liens avec l'Etoile suite aux épisodes survenus il y a deux ans.


De nouveau sur pied, Gaea retrouve Shaehia dans la cuisine. La rougegarde est très heureuse de retrouver son amie et manque de lui sauter dessus, ne voulant pas lui faire mal. L'initiée lui explique par ailleurs comment Mère Anelaïce et sieur Vidron en sont venu à de tels extrémités. Ce qui remonte à l'affaire du calice où la prêtresse altmer voulait épargné Sidonnie contrairement au dunmer qui voulait sa mort. Une tension qui a grimpé et failli aboutir à un affrontement interne.
Gaea est surprise et ne comprend pas le dunmer. Avouant à Shaehia que maître Vidron savait depuis de début pour sa condition. Et il ne lui en a jamais tenu rigueur. D'un autre côté, elle lui avait sauvé la vie ainsi qu'à Gryffyn en faisant finalement usage de la nécromancie au vu des circonstances dans les débuts de la compagnie sur No Lo'Igra Abah.
La nibenaise lui avoue qu'elle considère les Larmes comme une famille. Elle évoque par ailleurs ses débuts un peu distant : ne voulant pas avoir d'attache comme dans ses précédentes aventures. Tant de déception lorsque ses rares amies ont pris des chemins différents. Elle se met à citer quelques noms : Eindel, Deirdre, Aloria, Yarha... La nibenaise se met par ailleurs à tutoyer la rougegarde pour la première fois.


Les deux jeunes femmes sont rejointes par le reste de la compagnie. L'occasion de faire le point sur la situation : un départ pour Bravil est envisagé. La nibenaise est inquiète et espère qu'il n'est pas trop tard pour le district dans lequel se trouve le "banquier" de l'Etoile. Elle espère par ailleurs que Tartaros s'y trouve pour lui mettre la main dessus.
Gaea évoque par ailleurs la nécessité de changer d'emplacement. Elle est surprise que l'Etoile ne soit pas venue aux nouvelles de Pausenius pendant tout ce temps. La nibenaise incite donc les Larmes à déménager dans une autre propriété familial servant de bain public.
Mère Anelaïce est dubitative sur ce changement d'emplacement. Pour elle, abandonner le manoir revient à abandonner Lycoris. Et étant en proie à de la possession, il serait risqué de la déplacer.
Le déménagement est finalement acté. Gaea reste aux côtés d'Anelaïce qui prépare un puissant sédatif pour la colovienne. Shaehia laisse parler son expérience d'ancienne fermière et explique comment attacher le bétail malade pendant le transport. 


Pendant que la prêtresse et la nibenaise se chargent de Lycoris, le reste du groupe se retire pour Bravil à quelques heures du manoir. Bravil est une ville assez pauvre et occupée par le Domaine Aldmeri. La guerre juste au nord de la colonie a quelque peu abimé certains districts.
Le district sujet aux transgressions de l'Etoile est vide. Les Larmes s'avancent avec discrétion dans les ruelles puis tombent sur une crevassaise à la recherche de quelque chose. Shaehia reconnaît aussitôt la sauvageonne et se précipite vers elle pour lui bander les yeux avec ses mains.
Uazu se met à s'affoler et ne reconnaît pas immédiatement la voix de la rougegarde, pensant qu'elle a été prise au piège par un "homme poisson" dont elle semble faire des cauchemars ces derniers temps. Lorsqu'elle voit Shaehia, elle l'attrape et la serre fort dans ses bras réciproquement quoiqu'un peu surprise par les cheveux plus court de sa camarade tout comme pour Victoire. Pour la crevassaise, ça vieilli d'un coup ses amies.


Uazu cherchait ses compagnons partout dans la ville. Elle ignore cependant comment la situation a évolué depuis. Pour elle, il s'agit simplement d'aller chercher "par la peau du cul" Kakaï dont elle change le surnom en Gaga. Elle apprend aussi pour Lycoris qu'elle identifie désormais comme sa cousine suite à son enquête dans la Crevasse.
Certaines Larmes auront eu l'occasion de retrouver une ancienne camarade : Hildeborg. La nordique se joint ainsi aux Larmes qu'elle avait quitté subitement par le passé.
Avec les retrouvailles d'Uazu, la discrétion est quelque peu mort. Le groupe se scinde en deux avec notamment Shaehia qui se charge de briefé Uazu et Hildeborg dans la première taverne visible. L'autre groupe se dirige vers la banque en pensant y trouver l'agent de l'Etoile mais ils se doutent que ce n'est pas aussi simple.
Interrogé par le vieil elfe, le banquier guide le maître de la compagnie vers les toits pour comprendre ce qu'il se passe en ville. Jean-Luc qui jouait au mendiant apprend d'une passante qu'il devrait partir pour espérer fuir le funeste sort qui l'attend.