La jeune crevassaise reprend conscience et ouvre les yeux, réveillée par une odeur acre, prenante de mort et de poussière. Elle est dans une cellule, dans une paroi rocheuse, impossible d'y voir clair dans cette épaisse brume qui entoure les lieux.
Uazu est folle de rage, elle n'en revient pas de s'être faite avoir. Mais elle commence à regretter son choix de traquer les lanceurs de sort, pensant qu'il aurait été mieux de viser un des trois derniers squelettes qu'il restait lors du raid.
Elle n'est pas seule, deux autres prisonniers très mal en point partagent sa cellule. Les voir est déprimant.
Des pas raisonnent et approchent de sa cellule. Trois nécromanciens bien différents de la dernière fois se présentent à Uazu. Lui demandant de décliner son identité et de coopérer.
La crevassaise est hors d'elle. Exigeant de sortir immédiatement et refusant de coopérer avec des nécromanciens "comme Victoire le dit".
Puis la sauvageonne revient sur sa décision. Exigeant d'abord d'être libre et ensuite elle coopérera. C'est un service contre un autre, donnant donnant comme il est coutume de faire dans la Crevasse. Sauf que là, elle a l'intention de fuir à la première occasion.
Décidément très bavarde à en agacer les nécromanciens, Uazu critique ses preneurs d'otage. Pourquoi les nécromanciens sont-ils obligé d'avoir l'air si méchant ? Pourquoi toujours des prisons sombres et qui puent ? Même leur sourire donne l'impression qu'ils font quand même la gueule. N'y a t'il pas une amélioration à faire dans l'accueil ?
La nécromancienne se contente de recadrer la crevassaise, lui rappelant sa situation. Soit elle est une gentille petite crevassaise et elle vit un peu plus longtemps, soit elle fait la maline et son corps sera relevé d'outre-tombe dans la soirée.
Tout bien considéré, Uazu lui fait remarqué qu'elle remettra à plus tard son idée de cadeau à Victoire : sa tête. Elle semble moins à l'aise et un peu plus encline à répondre cette fois.
Sans même lui révéler son identité, une voix provenant d'une autre cellule non loin raisonne dans l'air : "Uazu ?". Une voix familière que la crevassaise pense d'abord être le fruit d'un sort de la nécromancienne devant elle.
La nécromancienne déduit ainsi qu'elle s'appelle Uazu. La crevassaise la remercie d'avoir prononcer correctement son nom et non Oizo.
La nécromancienne demande où se trouve le phylactère à la jeune crevassaise, mais celle-ci l'ignore. Il faut dire que les nécromanciens n'ont pas tiré le couteau le plus aiguisé du tiroir en terme d'intelligence. Elle commence à disserté que si le joujou qu'ils désirent est entre les mains du "boulet clic clac", soit il est déjà en leur possession, soit c'est peut-être foutu pour toujours car détruit accidentellement.
La voix appelant Uazu s'exprime à nouveau. Une voix si familière qui détourne l'attention de la crevassaise qui s'exclame : "Shaehia ?!".
Le crevassaise s'emporte. Demandant pourquoi elle et son amie ne sont pas ensemble ?
Sur le coup, la nécromancienne ignorait que Shaehia était dans le même groupe que la crevassaise. Elle se retire donc pour aller interroger la rougegarde.
Un nécromancien donne à manger à Uazu et ses deux comparses, une sorte de bouillie.
Méfiante, la crevassaise préfère laisser la bouillie à ses comparses, voir si la nourriture est empoisonnée ou non. Tout semblant en règle, Uazu renonce à sa part, considérant que ses comparses ont bien plus besoin de cette bouillie qu'elle. Ils semblent réconfortés par cette bouillie mais demeurent "vides" et faibles.
La rougegarde essaie tant bien que mal d'apercevoir son amie de l'autre côté de la salle. Mais c'est peine perdu avec cette brume, ne parvenant même pas à voir les nécromanciens qui l'approchent.
Shaehia avait un camarade très mal en point en cellule. Elle demande en premier lieu ce qui lui est arrivé. Les nécromanciens répondent qu'ils hésitent à l'achever. Ce à quoi la rougegarde répond, pinçant ses lèvres, qu'il n'a jamais réellement été conscient.
Les nécromanciens enchaînent avec la même question posée à Uazu : où se trouve le phylactère ?
Shaehia ignore où se trouve le phylactère. D'une nature toxique, l'artefact est porté par la personne en meilleur état que les autres, chacun se relayant à cette tache.
La rougegarde avait été capturée en tentant d'entrainer Jean-Luc mal en point avec elle.
La nécromancienne se doutant que la Larme ment à moitié, elle lui somme de dire la vérité. Le sort d'Uazu et de son camarade de cellule en dépendant.
Shaehia balance alors Kas', la bosmer. Mais elle les prévient : elle a le pieds leste, elle est surement très loin. Quoiqu'elle ignore si tout s'est bien passé pour les autres.
La nécromancienne ordonne alors à l'un de ses camarades de partir à la recherche de l'elfe des bois.
Du côté d'Uazu, elle regarde ses comparses qui manquent cruellement de vie et de motivation.
Elle leur demande d'arrêter de faire la gueule et les persuade qu'ils vont s'en sortir.. Ou pas. La crevassaise se veut encourageante quoiqu'un peu maladroite.
C'est alors qu'une de ses comparses semble vouloir dire quelque chose. Inaudible, Uazu se rapproche et se penche vers sa camarade de cellule.
La prisonnière semble vouloir dire quelque chose, bave en bouche. Elle finit par recracher un mélange de bile noir et de bouillie, se vidant de son sang à mesure qu'elle vomit.
Face à cette scène, Uazu se jette sur la grille et demande de l'aide pour sa camarade, suppliant les nécromanciens de venir au plus vite.
Tardant à obtenir une réponse, Uazu se tourne vers sa comparse et hésite : doit-elle lui écourter sa souffrance ? La nécromancienne vient alors.
La crevassaise est persuadée que la bouillie était empoisonnée. Mais la nécromancienne ne semble pas de cet avis, la femme est tout simplement malade.
La nécromancienne lui remet alors une fiole rougeâtre avant de repartir. Une fiole dont le crevassaise est très méfiante.
Trop faible pour se saisir de la fiole et boire son contenu, Uazu assiste sa camarade. Lui montrant d'abord la fiole pour voir si elle le veut, puis la porte à sa bouche d'une main et attrape l'arrière de son crâne de l'autre pour l'aider à boire. La femme retrouve un peu de couleurs.
Uazu garde la fiole vide par précaution. Elle s'assied à côté de la prisonnière, main à l'épaule de cette dernière et attend que la situation évolue.
C'est alors que deux nécromanciens entrent dans sa cellule, l'un avec de quoi marquer au fer quelqu'un.
La crevassaise est prête à bondir si l'un de ses camarades est approché. Mais c'est elle qui est visée.
Saisit par l'un des nécromanciens, Uazu tente désespérément de se défaire sans succès. Elle donne ensuite un grand coup de pied dans le par terre plein d'eau en visant le fer, mais le nécromancien recule tout juste à temps.
Plus le choix, Uazu attrape sa fiole vide et la fracasse contre le visage de son ravisseur, parvenant enfin à être libre de ses mouvements.
Par excès de confiance, la crevassaise ne court pas et se dresse devant le nécromancien avec le fer, se plaçant sur la ligne de mire de son camarade blessé au visage.
Uazu ne parvient pas à s'écarter à temps et est touchée au dessus de sa hanche. Elle s'effondre en poussant un cri strident.
La douleur est intense : souffrante et tremblante, Uazu s'appuie dans l'eau et lève faiblement ses yeux alarmées vers une Shaehia qui est parvenue à se libérer de sa cellule et est venue à elle.