Kas'Syl Dei, Llevana et Gaea reviennent de la Coquillère avec la jeune bosmer secourue des griffes du nécromancien. Elles se dirigent vers l'auberge où Mère Anelaïce attend ses camarades tout en veillant sur Shaehia. L'apprentie rougegarde est surprise de voir un nouveau visage parmi ses camarades.
La nécromancienne se défait de son nouveau "sac de chair", la jeune bosmer paraît terrifiée après tout ce qu'elle a vécu en bas.
Gaea expose grossièrement ce qu'il s'est passé dans la Coquillère, présentant la jeune bosmer comme la proie d'un nécromancien œuvrant pour Rogath. Kas' confirme et ajoute que la jeune fille semble "spéciale" aux yeux des nécromanciens. Llevana quant à elle suppose que sa présence parmi les nécromanciens ne relève sans doute pas du hasard, semblant précieuse à leurs yeux au point de vouloir la conserver.
Anelaïce invite ses camarades et la jeune fille à se joindre à sa table. Gaea invite la petite mer à approcher de ses "sœurs" mais celle-ci semble méfiante... Dévisageant les femmes avec un air revêche sauf Kas', elle-même une bosmer.
Ce drôle de caractère de la jeune enfant amuse Anelaïce et surprend Gaea, il agace toutefois les autres.
L'enfant commence à détester Kas' lorsque celle-ci lui fait comprendre qu'elle n'en a que faire des remerciements obtenus un peu par le forcing. La bosmer veut savoir et l'interroge sur ce qui la rend spécial aux yeux des nécromanciens, suite de quoi elle ne la retient pas plus longtemps parmi elles, ce qui brise le cœur de Gaea tandis que Llevana se retient de donner une petite tape à l'arrière du crâne de la jeune mer.
La fillette semble croire que sa mère est encore en vie. Elle décrit huit membres de sa famille qui l'accompagnaient lorsque des "gens bizarres" sont apparus. Sa mère la prenant dans les bras, elle lui demande de se cacher et lui promet qu'elle reviendra... C'était la dernière fois que la jeune bosmer a vu sa mère, ayant été rapidement trouvée par un de ces "gens bizarres".
Le men lui a fait quelque chose de "bizarre". La fillette décrit une main froide puis tout est devenu froid. L'homme semblait satisfait, disant "qu'elle poussait bien" sans vraiment comprendre ce que ça signifie, n'étant elle-même pas un arbre. L'homme voulait ensuite l'emmener voir d'autres gens comme lui.
Le récit de la fillette interpelle Gaea et ses camarades. La nécromancienne sonde aussitôt l'enfant, Gitael, et détecte un maléfice nécrotique à l'endroit qu'elle désigne sur son corps.
Ce maléfice n'est pas sans rappeler le loup.. Et même Uazu ! Mais devant Gitael, Gaea détourne la discussion pour ne pas l'effrayer bien qu'elle soit intriguée.
Bouillonnant intérieurement, Gaea fini par s'emporter et insulte les nécromanciens. Gitael bondit sur l'insulte de l'impériale et lui dit qu'elle doit trois os dans la boîte à mots méchants. Souriante, Gaea lui donne trois pièces à sa petite bourse.
Gitael demande si ses sauveuses sont aussi à la recherche de sa maman. C'est tout comme. Les Larmes sont à la recherche de ceux qui ont emmené sa maman.
La jeune enfant manifeste l'envie de suivre le groupe. Gaea se crispe et observe ses camarades. Anelaïce est pensive, entrant dans une forme de dilemme.
Kas' estime que ce serait bien trop dangereux, surtout si le groupe affronte ceux qui veulent la petite, ce qui signifie indirectement la leur livré.. Llevana reste silencieuse. Anelaïce pense qu'il ne serait effectivement pas sage de garder l'enfant et qu'il vaut mieux la ramener chez elle.
Gaea manifeste le besoin d'exprimer son avis mais loin de Gitael qui la regarde avec des petits yeux de chaton triste. Kas' attire donc la jeune bosmer dans un coin de l'auberge pour lui offrir une cuisse de guar basset, ce qui change des morceaux de viande immondes que le nécromancien lui donnait à manger.
La nécromancienne se refuse de laisser la petite Gitael à son sort. Il n'y a par ailleurs aucune certitude qu'un membre de sa famille ait survécu. Combien même il lui resterait un proche, personne hormis peut-être les Larmes pourront lui fournir une protection mais aussi levé sa malédiction. Les nécromanciens seront sans doute amenés à la retrouver.
C'est pourquoi Gaea préfère la savoir parmi les Larmes, entre de bonnes mains... Et ce malgré que le groupe s'expose au danger en affrontant les nécromanciens.
La nibenaise se sentirait coupable s'il arrivait quelque chose à l'enfant dans le cas où elle n'était pas sous la garde des Larmes. Après tout, Uazu est aussi victime d'un sort similaire et personne ne l'a abandonné. Elle fait aussi un parallèle avec son enfance avec sa sœur... Leur mère leur a été arraché, orphelines elles étaient à la merci de nécromanciens. Elle refuse qu'une telle boucle se répète sous ses yeux.
Gaea est submergée par ses émotions. Songeant jusqu'à solliciter l'aide de sœur Margaux, ou d'appliquer les récentes découvertes faites à la bibliothèque de la guilde des mages de Faneracine, bien que cela présente des risques.
Llevana juge que les Larmes ne mènent pas une vie adaptée à une enfant. Trouvant dommage que l'orphelinat de Bois noir ne soit plus, bien que Gaea juge que l'orphelinat de maître Vidron était surtout une prison. La dunmer se pose des questions : et si l'enfant était déjà "morte"... Et si les Larmes étaient amenées à devoir la tuer ? Une pulsion mortifère qui interroge Anelaïce.
Gaea pense que ce n'est peut-être pas le fruit du hasard si le groupe rencontre cette enfant. Est-ce les fils du destin ? Elle refuse en tout cas d'abandonner la petite... Elle et sa sœur auraient aimé qu'un groupe comme les Larmes viennent à leur secours. Si Gitael ou Uazu mourraient, la nibenaise craint que son cœur déjà souffrant ne le supporterait pas.
Anelaïce prendrait bien Gitael avec elle, tout comme ce fut fait pour Shaehia au cour d'un de ses voyages. Mais pour l'heure, elle considère que Gitael doit être rendue aux siens. Il faudra donc se rendre chez elle, voir s'il y a des survivants et prendre une décision.
Gaea acquiesce. D'abord le foyer de Gitael, ensuite l'ouest où se trouve Rogath. Mais si nécessaire, elle restera avec Gitael à l'abris tandis qu'Uazu se tient prête à massacrer du nécromancien.




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