samedi 19 février 2022

[Uazu] L'héritage


C'est le cœur lourd qu'Uazu quitte temporairement les Larmes de Stendarr. Ce ne sont pas des adieux mais ça en a tout l'air pour la crevassaise. Il faut dire qu'elle identifie cette compagnie comme sa famille, chose qui lui a manqué durant son enfance. Elle est bien consciente que c'est assez paradoxal puisque la mort de son père qui a entraîné son retard psychologique a été causer par des adorateurs des Huit Divins, ce qu'est la compagnie. En réalité seul les prêtresses de l'Ordre de la Sainte lance sont des fidèles du Juste et ce sont elles, hormis Kaïa, avec qui s'entend la crevassaise.

Après la quête du calice, Uazu se sent coupable d'avoir causer la mort de Sidonnie de par sa lâcheté. Non coupable d'avoir fui parce que c'était la seule chose à faire, la crevassaise estime qu'elle aurait dû voir si les autres suivaient et revenir en arrière pour les aider s'ils avaient des difficultés malgré le Daedroth. 
Elle a bien fait demi-tour mais il était déjà trop tard pour la cultiste qu'elle avait juré de ne pas tuer et de laisser les prêtresses la purifier contrairement aux autres Larmes qui avaient des motivations sanguinaires. Uazu ne se remettra pas de l'état dans lequel s'est retrouvée Anelaïce qui est comme une mère pour elle.

L'absence de Kaïa, sa lâcheté qui a causé la mort de Sidonnie et le piteux état de Mère Anelaïce, ses questionnements autour de sa famille... La sauvageonne a de quoi méditer. Elle s'isole des autres Larmes tout en assistant aux banquets et autres activités collectives. Le regard vide, pensif, Uazu s'apprête à prendre la décision de retourner temporairement dans la Crevasse.
Et lorsque décision est prise et qu'elle se prépare à partir, la crevassaise est particulièrement déçue de ne pas voir Anelaïce, Victoire ou Shaehia. Ne voulant pas perdre le courage de partir, elle fait abstraction de cette déception et annonce sa décision à sieur Vidron accompagné de l'ancien capitaine bréton Freyard qu'elle nomme affectueusement "le Clochard", en référence au jour où il était venu au quartier général des Larmes en piteux état. Bréton qui ne réalise pas qu'Uazu est en fait une crevassaise, ne manquant pas d'être choqué.

En son absence, Uazu espère que Kaïa qu'elle appelle affectueusement "Kaï" comme le prénom crevassais sera présente lors de son retour. Auquel cas la crevassaise prévoit de partir la chercher directement sur Bravil. Elle peut compter sur les autres Larmes qui voudront l'accompagner soit pour retrouver leur camarade ne donnant aucune nouvelle ou pour canaliser la sauvageonne en terre civilisée.

En chemin pour la Crevasse, Uazu remarque qu'elle est observée par une crevassaise assez proche de la route pavée. Vu comment cette dernière est vêtue, c'est probablement la sorcière qui attendait des Larmes qu'ils tuent Sidonnie pour leur maîtresse. Uazu fait alors mine de ne pas lui prêter attention.
Mais la voix de cette crevassaise sonne familier. Et lorsqu'elle retire son masque, c'est le visage d'Anelaïce qui se fait visible. Prêtresse qui lui tendra les bras pour inviter la crevassaise à la rejoindre.
Très heureuse de voir Anny, Uazu lui saute dans les bras. La sauvageonne questionne en revanche l'altmer sur son attirail et si Victoire et Shaehia font de même.

Anelaïce est bien seule et il ne fait aucun doute que son attirail prête à surprise puisqu'aucune des Larmes ne la connait ainsi. Passé son enfance en Val-boisé après avoir fuit le Couchant, la sorcière altmer a grandi auprès d'une famille bosmer et s'est familiarisée avec le Vert. Ses "tatouages" corporelles à l'ancre d'or sont la retranscription de toute sa vie. Elle ne fait autrement qu'un avec la nature.
La sorcière est étonnée de voir Uazu l'air triste. La crevassaise lui annonce ainsi qu'elle part pour quelques temps dans la Crevasse pour diverses raisons : devenir plus forte, préparer le cadeau pour Kaïa, chercher une réponse sur les siens. 

Uazu ne cache pas sa déception quant à la mort de Sidonnie. Déception qui pèse lourd dans le moral de la crevassaise et ça, la sorcière le voit très bien. C'est alors qu'Anelaïce lui demande si elle est capable de garder un secret.
La crevassaise répond bien évidemment que oui, étant donné qu'elle n'a jamais révélé avoir pisser dans le verre d'un certain Munrir Hache-de-Papier par le passé. C'est alors que la sorcière lui révèle que Sidonnie est en lieu sûr.
Employant presque un ton martial à chaque fois qu'elle prononce le mot "purifier", Uazu demande si tel est le cas pour la cultiste. Anelaïce n'en sait rien et se contentera de répondre que oui mais la supplie de ne jamais révéler cette information aux autres Larmes.
Uazu acquiesce, rappelant que Brénasse et Tisane voulaient la tuer et que Rumaridodito a failli faire de même. 

Anelaïce émet des doutes sur les autres Larmes. Car hormis elle, Victoire, Shaehia ou Uazu, tous sont animés par la violence et le sang alors que le Juste pardonne. Et la tempérance de Kaïa manque cruellement en son absence.
De piètres adorateurs de Stendarr, s'ils le sont réellement pour la plupart, que la crevassaise pense être en réalité des meurtriers. Avant de s'affoler en pensant qu'ils détiennent Kaïa. Mais Uazu s'égare.
La sorcière rappelle à la crevassaise que si elle se sent seule, elle lui suffit de lever la tête dans les cieux pour admirer son étoile. Etoile qu'elle aurait aperçu et qui brille de toute beauté. Allant jusqu'à lui dire qu'elle a un cœur contrairement aux autres. Uazu répondra simplement à Anelaïce qu'elle a un grand cœur et qu'elle est "invincible" vu toute les situations dont elle a pu échapper.

Avec un bien meilleur moral, Uazu reprend le chemin de la Crevasse. Et à peine franchit-elle la frontière qu'elle se fait prendre d'assaut par une vieille connaissance : Signir Os-de-Fer. Un ancien membre du clan auquel a appartenu Uazu. Clan dont elle apprend la dissolution.
Le côté tête en l'air de la crevassaise agace Signir qui constate qu'elle s'est mélangée à des étrangers. Ce qui est indigne de son clan qui a pourtant été chasser par des adorateurs des Huit dans les Terres intérieures de Cyrodiil. Uazu répond qu'elle s'en fiche du moment qu'elle se sent bien auprès des prêtresses de Stendarr de sa compagnie. Des propos qui font violemment réagir Signir.
Signir n'hésite pas à frapper et faire chuter Uazu, lui contant l'histoire du nordique aux deux visages. Celui avec qui un chef de clan s'entendait comme deux bons amis et qui a finalement été trahi et son clan massacré. "Ceux qui ne sont pas des enfants de la Crevasse ne sont pas dignes de confiance".

Après cette leçon de vie, Signir tend sa main à Uazu pour l'aider à se relever. Cherchant à savoir ce qui la ramène dans la Crevasse. 
Avec la disparition de son clan, la bureaucratie impériale présente dans Markarth saura sûrement renseigner Uazu sur ses questions. En espérant qu'ils possèdent des documentations sur son clan datant du règne des empereurs des longères avant que les coloviens ne détruisent tout ce qui est en lien avec la Crevasse. 
Alors qu'ils se dirigent vers Markarth, Uazu ne cache pas qu'elle est peut-être tombée amoureuse d'une impériale. Ce qui énerve son camarade qui lui rappel que leur pères respectifs sont tombés face aux impériaux lors de la révolution du Traître Varen. 

Sur le chemin de Markarth, les deux crevassais chassent et se partagent des histoires et anecdotes. Et à chaque fois c'est le même constat : Uazu semble complètement déconnectée des Esprits. Parlant à chaque fois de Stendarr comme d'un Dieu qui pardonne et purifie. Des paroles que refuse d'entendre Signir qui souhaite mettre à l'épreuve la prétendue crevassaise. Voir si ce Dieu qu'elle prétend servir la rend forte et la protège.
Uazu n'est pas mauvaise en chasse mais est une piètre combattante au corps à corps. Si elle est démunie de son arc, alors elle est faible et ne peut espérer survivre face au danger. Signir le lui fait bien comprendre et est sans pitié dans ses échanges de coups. Il lui enseigne alors deux trois choses "gratuitement" et la force à se battre régulièrement contre lui puis plus tard des bandits au corps à corps sans dépendre d'une quelconque arme de distance. L'occasion de se familiariser avec des lames d'os, tout ce que la nature met à sa disposition.
Réfléchissant au cadeau qu'elle souhaite faire à Kaïa, Uazu se met à chasser un smilodon pour lui arracher ses canines. Pensant que la bête est morte, celle-ci surprend la crevassaise. Signir ne réagit pas, laissant sa camarade à la merci des épreuves de la Crevasse.
Uazu saisit sa dague et l'enfonce dans la gueule de l'animal. Cette fois le smilodon est bel et bien mort.

Arrivant sur Markarth, Uazu est nerveuse. Elle ne sait pas encore si elle trouvera des réponses à propos de sa mère et sur cette Lycoris Naevius. La crevassaise sait sa mère impériale mais veut savoir s'il y a encore des membres de sa famille en vie quelque part en Cyrodiil. 
Du côté de la Crevasse, Uazu n'avait plus que sa grand-mère décédée peu de temps après son arrivé dans la région suite à la révolution du Traître qui a emporté son fils. Il y avait encore le clan mais Uazu était déchaînée et peu à l'écoute de ces derniers. Devenant le vilain petit canard du clan, ce qui s'est accentué avec la mort de sa mère qui était son seul refuge.
De sa mère, elle possède aujourd'hui le pendentif dent de smilodon que lui avait offert son père. Elle le garde précieusement en l'utilisant comme croc d'oreille. Le bureaucrate lui apprend ensuite que sa mère était de la famille des Vena. Une famille colovienne qui s'est éteinte durant la révolution de Varen. Sa mère avait une sœur répondant au nom d'Erina avec qui elle s'était brouillée. Impossible d'en savoir plus.

Quelque peu déçue de ne pas en savoir d'avantage, Signir décide de lui rendre un nouveau service : la conduisant à l'ancienne sorcière de leur clan. Avant la cérémonie, des vieilles femmes de la Crevasse aident Uazu à créer deux colliers similaires avec chacun une canine du même smilodon qu'elle a terrassé. Signir sait qu'il s'agit d'un cadeau et se doute aussi qu'il est à destination de cette impériale dont elle s'est attachée.
Lors de la cérémonie, la sorcière offre la réponse que cherche tant Uazu. Révélant ainsi que cette Lycoris est une cousine éloignée. La crevassaise pétille de joie, elle possède encore une famille.
Lycoris étant elle même la cousine de Kaïa, elle veut savoir si elle aussi possède un quelconque lien avec la nibenaise mais surtout si elle est toujours en vie. La sorcière s'agace d'être assommée de questions mais accepte de creuser pour y trouver les réponses. Et chose surprenante, il n'existe pas de Kaïa mais la dite personne est en danger. Quant à leur lien, il n'en existe aucune si ce n'est que la nibenaise est attachée à Uazu.

La cérémonie terminée, Signir impose un ultimatum à Uazu. Il désire savoir si la crevassaise va épousé son héritage crevassais ou impérial. Uazu est évasive et ne souhaite pas répondre. 
Alors qu'elle quitte Markarth pour retrouver les Larmes, Signir décide de la suivre. Hors des murs de la cité, le crevassais exige une réponse immédiate. 

Dans la Crevasse, on échange un service contre un autre service. C'est donnant donnant. Et ça, Uazu le sait très bien. Signir lui a offert gratuitement un service en l'entraînant sans chercher à en obtenir en retour. Mais le crevassais a aussi conduit Uazu jusqu'à la sorcière. 
La place de Uazu est dans la Crevasse, elle n'a rien à faire avec des étrangers et plus encore avec des prêtres d'un Divin quel qu'il soit. Signir lui somme de l'épouser et de reformer leur clan.
La crevassaise décline, provoquant un affrontement des plus violents auquel seule la loi du plus fort jugera du vainqueur. 
Uazu n'a clairement pas envie de tuer son camarade et encaisse les coups. Ce n'est pas pour rien qu'il est surnommé Os-de-Fer. 
Prenant le dessus sur la crevassaise, Signir la traite de tout les noms. Ce n'est pas une crevassaise mais une étrangère faible et lâche. Des mots durs à entendre d'autant qu'ils reflètent ce pourquoi Uazu est revenue dans la Crevasse pour se forger. Pour son camarade, elle a choisi le parti de l'ennemi, ceux-là même qui ont chassé leurs familles par pure fanatisme religieux. 
Etranglant Uazu, Signir commence à critiquer son père. Qu'a t'il enseigné à sa fille ? Visiblement rien ou alors c'est elle qui n'a jamais écouté son père. La renvoyant au conte du petit sang-d'eau. Des paroles qui blessent la crevassaise qui saisit sa lame et l'enfonce sous l'aisselle du crevassais. Lame qui pénètre profondément Signir et le tue.

Uazu se sent crevassaise. Et c'est ce que confirme son meurtre. Elle est très loin de ressembler à une impériale. Mais s'il y a une chose que lui a enseigné son père, c'est bien la notion de famille plus que de la chasse. C'est pourquoi elle veut retrouver les Larmes, sa cousine mais surtout Kaïa.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire