25 Plantaisons 2E 587
Gaea arrive fraîchement sur Fort-Venteux après avoir reçu l'invitation d'une vieille connaissance. Elle part alors à la recherche du domicile de son bienfaiteur et passe du temps le long de la rive qui longe le village. Notons que le domicile en question n'est autre que celui du dunmer Larrius Lusius.
Ceci fait, la nibenaise part faire un tour dans la taverne locale.
L'impériale semble toutefois quelque peu perdue et égarée. Elle se craint avant tout, se demandant si le fait de vivre dans un village est une bonne chose ou un risque à la fois pour elle et les habitants. Gaea semble en tout cas sur ses gardes, à l’affût du moindre mal qui attenterait à sa vie tout en s'auto-contrôlant.
La taverne semble n'avoir ouvert que récemment et il y a du monde. Est-ce les villageois ou bien des voyageurs comme ces deux jeunes femmes : une apprentie mage brétonne et une coursière bosmer plutôt gourmande répondant respectivement sous les noms de Deirdre Penrod et Eindel.
Gaea ne prêta pas attention au petit monde qui était coller contre le comptoir et s'isola à une table après avoir passer sa commande. Du côté des deux jeunes femmes, Deirdre culpabilise à l'idée d'avoir vexé l'impériale avec sa plaisanterie... Ce que Gaea n'avait même pas relevé. Eindel l'invitera à se joindre à la table de l'impériale tout en lui offrant une chope.
Gaea ne comprend pas l'agitation à sa table, ce qui donne une atmosphère assez malaisante d'autant que de par sa réaction, on voit qu'elle n'a pas l'habitude de beaucoup parler. Face à cette situation, Eindel, qui avait déjà pris place, se réfugie derrière son bol de chocolat chaud.
Malgré le malentendu, l'impériale invite la brétonne à prendre place à sa table si elle le désire. Pour la nibenaise, c'est un exercice nécessaire et l'occasion de sympathiser avec des personnes.
Durant les échanges, Gaea en apprend donc un peu plus sur les deux femmes. L'apprentie mage n'est que de passage dans ce village pour les funérailles de son père, l'ancien forgeron. Quant à la bosmer, c'est une coursière qui est souvent de passage dans le coin.
Un peu plus tard, c'est une étrange rougegarde masquée qui s'invite à la table de l'impériale. Une rougegarde intriguée par la dague de la nibenaise. La dague n'est qu'une arme de défense pour Gaea mais son style semblait pas mal attiré la chasseuse de prime.
L'impériale s'en rendra compte plus tard mais la rougegarde aura éveillée une certaine pulsion meurtrière en elle... Mais la nibenaise sera parvenue à garder son contrôle et à s'éloigner du sujet délicat sur ses intentions futures et son passé.
On notera que Gaea se sera identifié sous le pseudonyme de Kaïa.
26 Plantaisons 2E 587
Les funérailles du père de Deirdre, anciennement forgeron de Fort Venteux, ont lieu. Gaea n'osera pas se présenter dans le cimetière et assistera à la cérémonie depuis la colline juste au dessus.
L'ambiance y est forcement pesante. Mais la cérémonie semble se crisper avec l'arrivé d'un rouquin en armure : c'est le frère supposé disparu de Deirdre, Vailintin Penrod. Il devait apparemment hérité de la forge mais n'aspirait pas à cet avenir. Il serait donc simplement parti à l'aventure, suscitant l'inquiétude d'un père malade qui part à la recherche de son fils. Le père attendra ensuite son retour des mois durant avant de perdre espoir et de mourir même pas une année après la disparition de son fils. Et son retour lors des funérailles ne semble donc être bien vu par Deirdre, d'autant qu'il se présente avec un air hautain.
Tandis que tous se dirigent ensuite dans la taverne, Gaea fait de même pour saluer son amie mais s'en dissuadera : la voyant discuter sous tension avec son frère à l'écart des autres qui s'amassaient tous au comptoir.
Gaea retrouvera néanmoins Eindel avec qui elle poursuit les présentations interrompues la veille par la rougegarde. L'impériale fait aussi la connaissance du marchand khajiit du bric à brac local : Dar Urjabhi, un khajiit plutôt bien habillé et qui lui inspirera de la bienveillance. Le khajiit aura sans doute entendu parler d'elle par le biais de son ami dunmer Larrius Lusius avec qui il a fait connaissance lors de son arrivé au village.
Gaea et Eindel se retirent ensuite de la taverne pour se promener dans le village avant de voir au loin Deirdre s’éclipser dans la forge du village. Gaea décide d'aller rendre visite à la mage brétonne pour lui présenter ses condoléances.
L'impériale et la bosmer découvrent une Deirdre sanglotante avant qu'elle ne se tourne et prenne un air assuré quoique trahi par sa tristesse qui reprend aussitôt le dessus. La brétonne leur apprend par ailleurs qu'elle repartira le lendemain pour Daguefilante afin de reprendre ses études de magie. Une nouvelle soudaine qui incite Gaea et Eindel à profiter de la soirée avec leur amie brétonne. Elles l'invitent aussi à s'installer dans le village ou d'y présider en tant que représentante locale de la guilde des mages mais elle n'est qu'apprentie.
Avant son départ, Deirdre voulait assister à une démonstration de chasse de la part d'une Eindel semblant peu sereine. Finalement, les trois jeunes femmes se joindront à Dar Urjabhi qui les invite à faire un tour dans son bric à brac.
La boutique fascine... C'est un bric à brac et il y a toute sortes d'objets. Eindel quant à elle s'amuse avec certains articles tel qu'une boîte à surprise qu'elle ne cesse d'ouvrir.
Deirdre partira en cour de route afin de préparer ses affaires pour demain. Gaea et Eindel reste un peu plus longtemps dans le bric à brac.
L'impériale est néanmoins perturbée par un cristal d'origine colovienne qui réveille de douloureux souvenirs. Se sentant mal, Gaea s'installe sur un banc et Eindel se tient à ses côtés. Le khajiit semble confus par la situation.
27 Plantaisons 2E 587
Gaea se rend de nouveau dans la taverne, pensant y trouver Eindel. Finalement elle retrouve la chasseuse de prime qui demeure intriguée par le caractère qui anime Gaea. Mais l'impériale ne semble pas vouloir en discuter et sera sauvée par l'arrivée de Dar Urjabhi vers qui elle se tournera. Toutefois, l'impériale a la langue bien pendue et laissera beaucoup de mystères dans ses paroles, sous l'emprise d'une folie prenant quelque fois le dessus à la simple pensée de sa famille.
Dar Urjabhi fait d'avantage connaissance avec l'impériale en lui proposant un jeu de carte qu'il aurait volé à une impériale "folle" qui se serait installée récemment dans la taverne. Un jeu auquel Gaea s'y prête assez facilement bien qu'elle semble avoir perdue toute ses manches après de bonnes séries pourtant prometteuses. Puis curieusement, les facettes des cartes changent et affichent des illustrations de femmes nues, créant un certain malaise et le khajiit met aussitôt fin au jeu en remballant les cartes.
Le khajiit demeure intrigué par rapport au malaise de la nibenaise l'autre soir à la simple vue d'un cristal. Gaea s'ouvre pour la première fois sur ses problèmes de famille à un inconnu : se confiant à une personne pleine de bonté et lui inspirant confiance et bienveillance. Elle évoque notamment le fait que Larrius Lusius est pour elle comme un vrai père et membre de sa famille, contrairement à ses frères et sœurs.
Elle confie aussi sa tristesse par rapport au départ de Deirdre. Se faisant même du soucis pour son amie, vis-à-vis de son frère.
En seulement trois jours, Gaea se sera pour la première fois ouverte à des personnes extérieures. Elle prend goût à l'amitié mais supporte mal les soudaines séparations.
Tandis que Larrius Lusius soulage sa folie tout en lui offrant gîte et couvert, Gaea s'entraîne régulièrement au maniement de son bâton faisant aussi office de lame. Un entraînement parfois intensif que Dar Urjabhi encourage à calmé pour son bien être.
Gaea voulait absolument aidé son "père" dans son travail mais celui-ci l'invite à rester au village pour prendre de bons moments. Larrius Lusius s'absente régulièrement pour rencontrer des clients lointains.
28 Plantaisons 2E 587
Après de nombreux entraînements où elle manie bien mieux son bâton faisant aussi office de lame pour éviter de ne dépendre que de sa magie, Gaea décide de s'intéresser à un contrat de mercenaires se basant dans un manoir non loin : où un seigneur vampire aurait élu domicile. C'est l'occasion rêvé pour faire le point sur ses performances.
Sur place, Gaea fait la connaissance d'un mercenaire mage khajiit. Elle y retrouve une silhouette qu'elle a déjà croisé par le passé. Celui d'une certaine mercenaire rougegarde nommée Neesha al-Tura rencontrée à Rawl'ka. Mais elle y retrouve aussi Eindel avec qui elle prendra les armes.
Le manoir semble désert avec quelques sons parasites. Les mercenaires sont attaqués par une araignée maléfique. Gaea vient au secours d'Eindel lorsque celle-ci est prise dans une toile puis élimine l'araignée.
Un peu plus loin, les mercenaires sont accueillis par un galopin se nommant Retzel : c'est le serviteur du seigneur vampire Caligdorus. Retzel fait office de guide au petit groupe et les emmène délibérément vers un piège. Gaea attrape Retzel qui s'affole : leur apprenant que s'ils restent dehors, tous risquent d'y passer. Au lieu de laisser pourrir le galopin, Gaea le maintient contre elle et trouve refuge au premier étage du manoir tandis que les autres seront allés à l'étage inférieur ou ailleurs.
En choisissant le premier étage, Gaea se retrouve nez à nez avec le seigneur vampire. Une bien désagréable rencontre où l'impériale se retrouve en difficulté avant d'être rejointe par les autres mercenaires. Même à plusieurs, ils auront du mal à mettre hors d'état de nuire le vampire.
Retzel aurait il secouru Gaea alors qu'elle est l'ennemie de son maître ? Peut-être parce qu'il est reconnaissant qu'elle l'ait secouru. Une chose est sure, de tels agissements permettent à Gaea d'avoir un avantage pour vaincre le seigneur vampire. De plus, sa folie meurtrière resurgit et décuple sa force de frappe : méconnaissable au regard vraiment effrayant s'imprégnant du défi qui s'imposait devant elle. Gaea aura raison du seigneur vampire : le transperçant une nouvelle fois puis en lui arrachant son épaule gauche en levant sèchement sa lame vers le haut.
Quant à Retzel, Gaea l'aura laisser retrouver les siens en Oblivion.
Le seigneur vampire vaincu, les mercenaires quittent le manoir et croise une retardataire qui rebrousse aussitôt chemin : Aloria Septimas.
29 Plantaisons 2E 587
Tandis que comme à son habitude Gaea s'entraîne le long de la rive non loin de chez elle, elle fait la rencontre d'un étrange homme en armure la questionnant à savoir s'il y avait des armes ou artefacts enchantées dans le coin. Gaea, sans trop se soucier de l'homme, lui parlera du bric à brac de Dar Urjabhi : "il y a tellement de choses là bas que vous y trouverez sûrement votre bonheur".
Intriguée malgré tout par l'homme assez mystérieux, Gaea l'invite à boire à la taverne. Néanmoins, l'atmosphère sera pesante : l'homme n'est pas du tout bavard et ne parle pas beaucoup de lui... La conversation ressemble plus à un interrogatoire que Gaea fait subir au voyageur.
30 Plantaisons 2E 587
Cela fait des jours que Larrius Lusius est en déplacement. Seule, Gaea prend son autonomie. Elle décide de faire paisiblement le chemin le long de la rive et se rend finalement sur les quais de pêche où elle retrouve Dar Urjabhi discutant avec la rougegarde Neesha al-Tura qui se retirera à sa vue.
Le khajiit est ravi de retrouver l'impériale et l'invite à le rejoindre pour pêcher. S'en suit des échanges sur divers sujets du quotidien. En l'absence de Larrius, Dar Urjabhi semble avoir pris une place importante pour Gaea : lui avouant qu'il est une des rares rencontres qu'elle apprécie sincèrement comme un père à l'instar du dunmer. Des paroles qui touchent le marchand khajiit qui se montre compatissant vis-à-vis d'une jeune femme semblant vivre les meilleurs moments de sa vie après une longue période plongée dans les ténèbres.
Gaea est prête à tout pour protéger le khajiit exposé à des clients turbulents, ne sachant pas au passage qu'il essaie aussi de voler ces derniers. Jurant même de lui venir en aide s'il devait avoir un problème. Elle le met en alerte sur un mercenaire khajiit rencontré l'autre jour au manoir du seigneur vampire : un khajiit qui semblait apprécier des choses faisant allusion à la mort, ce qui ne passe pas inaperçu à moins d'être un mauvais comédien. Mais aussi au sujet de cet homme en armure à la recherche d'objets enchantés.
L'impériale s'entraîne plusieurs fois chaque jours, ce qui inquiète quelque peu le khajiit qui ne souhaite pas la voir s'enfermer dans un quotidien martial.
Quant à des envies de voyage, Gaea évoque Elsweyr. Dar Urjabhi avait d'ailleurs déjà invité ses amis de Fort Venteux chez lui dont Larrius. Le khajiit propose alors à Gaea de venir lors de la prochaine invitation qu'il lui adressera. Gaea, qui se fait toujours appelée Kaïa, pensait alors y révélé sa véritable identité et sa véritable nature. Elle craint que de tels révélations compromettent ses relations avec ses amis.
01 Mi-l'an 2E 587
Ce jour du premier de Mi-l'an fut très festif sur Fort-Venteux. Il y a du monde inhabituel dans les rues, s'amassant devant les différents stands l'air joyeux. Deirdre était même revenue pour l'occasion et aura fait une démonstration de magie sur invitation de la foule : elle accepte avec beaucoup de gène et de timidité bien qu'en réalité elle n'aime pas faire usage de sa magie pour le spectacle.
Gaea était occupée à s'entraîner seule, isolée de ces ambiances joyeuses et festives. Elle ne se sera rendue au festival que vers la fin de celui-ci. Elle n'aura pas croisé Deirdre qui sera partie un peu tôt.
Elle rencontre néanmoins Dar Urjabhi sur son stand : celui-ci offrant au passage à l'impériale une pâtisserie.
Lors du concours de poème qui clôture le festival, elle est admirative du discours de la mercenaire nibenaise croisé l'autre jour au manoir.
Larrius Lusius sera rentré tardivement à Fort-Venteux, n'ayant donc pas assisté au festival. Il aura eu l'occasion de faire visiter son "cabinet" au khajiit qui souhaitait découvrir sa maison qui est aussi son lieu de travail. Puis c'était au tour de Dar Urjabhi de présenté à son ami sa boutique que Gaea aura déjà vu.
Les deux hommes discutent de Gaea. Le dunmer apprend à son ami khajiit qu'il a "retrouvé" Gaea, qu'il considère véritablement comme sa fille et dont il l'a pensé morte. D'heureuses retrouvailles mais qui ne durera pas : car Larrius est malade et n'en a plus pour longtemps. Le dunmer pense que le khajiit est la meilleure personne a qui confié Gaea.
04 Mi-l'an 2E 587
Gaea s'est de nouveau rendu dans le bric à brac du khajiit. Elle lui avait déjà fait savoir son intérêt pour acheter une pierre d'âme et s'était renseignée sur le prix. Ne voulant pas éveiller des suspicions autour de la question, elle dira simplement qu'elle trouve d'une beauté extrême ces pierres fascinantes.
Ce fut le jour idéal pour en acheter un exemplaire mais Dar Urjabhi lui en aura finalement offert une par amitié.
Elle croise de nouveau dans la boutique la mercenaire nibenaise avec qui elle fait connaissance. La nibenaise, appelée Aloria, semble songer à s'installer sur Fort-Venteux. Gaea quant à elle commence à réfléchir à faire de même : la vie semble douce et paisible dans ce village, elle a des amis et des personnes qu'elle affectionne réellement.
05 Mi-l'an 2E 587
Le moral de Gaea est bas. Elle constate que Lafrius se consacre pleinement à son travail mais ne prend pas soin de lui même et est de nouveau en déplacement. Par ailleurs, elle n'a pas eu l'occasion de revoir ni Deirdre ni Eindel. D'un autre coté, elle vient tout juste de sympathisé avec Aloria.
L'ambiance est morose chez Gaea. Elle se rend à la taverne pour se changer les idées et y retrouve Aloria accompagnée d'une mage revêtant la tenue de la guilde des mages avec des notes entre les mains. Cette mage serait une colovienne se présentant sous le nom de Yarha.
Les deux impériales semblent être intéressées par un éventuel contrat de mercenariat mais n'en trouvent pas. Gaea leur fait part d'un contrat qu'elle a entendue au sujet d'un troll qui terroriserait le nord ouest du village.
En sympathisant avec Yarha, celle-ci l'interroge sur ses ambitions... Gaea évoque sa famille et, laisse de nouveau transparaître une certaine folie dans son regard mais parvient à se reprendre. La "colovienne" aura toutefois remarqué la possible instabilité de la nibenaise.
Mais lorsque Gaea interroge la mystérieuse colovienne sur son passé, elle semble plutôt évasive et ne semble pas se soucier du passé.
Gaea reste malgré tout sur ses gardes. Craignant sans doute que les deux impériales sont envoyées par sa famille pour l'éliminer. D'autant que les réponses évasives de Yarha laisse Gaea perplexe mais garde le sourire à l'idée de combattre aux cotés d'autres filles du diamant rouge.
08 Mi-l'an 2E 587
Les impériales s'étaient mises d'accord pour chasser le troll le 8 de Mi-l'an. Gaea fera d'abord une partie du chemin seule, ne voyant pas ses deux compatriotes. Elle fera néanmoins la route avec une mercenaire nordique elle aussi à la recherche du troll pour le chasser. C'est à proximité du lieu dit où se trouve le troll que Gaea retrouve Yarha. Aloria quant à elle semble absente.
Les trois femmes affronteront le troll à elles seules. Yarha garde ses distances pour envoyer ses sorts tandis que Gaea rejoint la nordique au corps à corps. Gaea subit plusieurs frappes lourdes du troll et ses attaques ne semble qu'à peine chatouiller le tas de muscle poilu.
Tandis que Yarha est finalement parvenue à gelé la bête, Gaea enfonce d'une force colossale, entraînée par sa folie meurtrière prenant le dessus face à sa faiblesse, son bâton en plein cou du troll et le la lui arrache. Le troll étant gelé et donc particulièrement solide, Gaea se brise l'épaule droite et hurle de douleur.
Gaea aura un comportement des plus surprenants : agissant comme une jeune fille en colère et faisant la tête. L'impériale a refusé d'obtenir des soins de la part d'une Yarha surprise et médusée par la puissante frappe colossale qui aura coûté l'épaule droit d'une Gaea ayant brisé la glace. Se rendant compte de sa réaction inappropriée, Gaea est emplie de honte et rentre dépressive seule.
Elle rentre chez elle toujours en se tordant de douleur. Gaea se fait violence à elle même et n'utilise pas de plâtre et ose encore mouvoir son bras : ce qui n'arrange en rien l'état de celui-ci.
L'impériale rentre dans la taverne où elle retrouve Eindel. Elle s'y précipite pour la saluer et constate la présence d'une nordique à ses cotés. Eindel se montre intriguée par l'état du bras de Gaea.
Bien que la conversation n'avait rien de désagréable, l'impériale semblait peu attentive à cause de sa douleur qui la force au repos. Elle ne retiendra qu'une chose de la nordique accompagnant la bosmer : elle s'est privatisée Eindel. C'était trop pour elle et décide de bien assez tôt rentrer chez elle.
La fatigue le lui aura fait inventé des histoires absurdes.
11 Mi-l'an 2E 587
Après trois jours enfermée chez elle et se forçant au repos, Gaea ne tient pas et décide de se rendre à la taverne pour rendre visite à ses amies si elles s'y trouvent. Son bras va légèrement mieux mais le mauvais traitement qu'elle s'est fait subir après la chasse du troll ralentissent la guérison.
Dans la taverne, elle retrouve Aloria et Yarha qu'elle salut en ayant bonne mine mais finissant bien assez tôt par grimacé à cause de sa douleur. Elle s'en remet finalement à Yarha pour que celle-ci use de sa magie de guérison sur l'étendu de son bras droit. Gaea sera reconnaissante et s'excusera pour son comportement l'autre jour, fait que la colovienne ne lui tiendra pas rigueur.
Puis l'ambiance se tend de nouveau dans la taverne : une noble dame brétonne vient d’atterrir dans le village. Madame De Fontaine et ses manières auront agacés Aloria tandis que Yarha reprend ses étranges habitudes en notant absolument tout dans son carnet.
12 Mi-l'an 2E 587
Larrius Lusius était rentré tardivement la veille au soir. Gaea aura bien vu que le dunmer n'en avait plus pour longtemps et fit ce qu'elle pouvait en préparant une bouilloire.
Mais rien à faire, Gaea qui était au chevet du dunmer ne pourra que constater son corps froid au petit matin.
Dès lors, après l'évacuation du corps, Gaea n'était plus visible dans le village. Elle resta enfermée dans sa maison, cloîtrée dans son lit et refusant de voir la lumière du jour ou d'entendre le son extérieur.
21 Mi-l'an 2E 587
Gaea prend son courage à deux mains et sort de chez elle après plusieurs jours passés enfermée chez elle. Elle se pose longuement sur le pont juste à coté de sa demeure, observant la rive et son reflet.
Aloria la surprend sur le pont. Gaea ne la reconnait pas au départ : la mercenaire étant habillée en civile, ce qui change de son armure habituel.
Les deux femmes échangent paisiblement sur leur passé. Apprenant au passage qu'Aloria est originaire de Cheydinhal actuellement occupé par les alliances. Gaea se confie sincèrement à la nibenaise : notamment son passé, les raisons de sa venue et ses motivations. Tout en reconnaissant aimer cette vie si paisible qu'elle mène actuellement et qu'elle tient surtout à n'impliquer personne dans ses affaires.
Un échange si fort dans l'amitié, qui sera le dernier avant le départ définitif et surprise de Gaea de ce petit village qui l'aura transformé.
Le 5 Vifazur 2E 587, elle rencontre Accia et Hjofgard.