jeudi 27 mars 2025

[Cohorte] La foi colovienne

Le Sommet approche et l'heure est aux préparatifs. Les seigneurs de Colovie et un représentant de Forestaube se réuniront, ce qui est une opportunité en or pour quiconque veut semer le chaos.
De plus, il y a toujours cette affaire en suspend concernant un ou plusieurs seigneurs conspirateurs. "Korvac Orilus", tel est le nom d'un de ces conspirateurs révélé lors de l'affaire Onduras. Cependant, aucun des seigneurs ne répondent à cette identité.
Dans l'immédiat, la cohorte de la Stride a reçu l'ordre de retrouver un seigneur disparu il y a trois ans.

La capitaine Valéria Ionus convoque les légionnaires Liguro Marila, Zalaro-Jah ainsi que les bosmers Siielyn et Kalaëh en vu d'une nouvelle mission confiée par Skingrad.
L'escouade est envoyée à la ferme Bravas pour y retrouver un ancien seigneur colovien : Marcellinus Naevius, un homme dévot dont les préceptes et convictions représentent un atout majeur pour Colovie.
En plus de cela, le seigneur en exil se faisant passer pour un simple paysan porterait des accusations à l'encontre du seigneur Martin Prétorius qui occupe un domaine non loin de la ferme Bravas.


Approchant de la ferme Bravas, l'escouade observe une rixe non loin : un bandit s'en prenant violemment à ce qui semble être un ouvrier de la ferme.
Sans hésitation, Siielyn et Zalaro-Jah surgissent pour appréhender l'homme masqué. Ensemble, Siielyn et Zalaro-Jah qui sont pourtant comme chien et chat immobilisent chacun une jambe du malfrat.
Malheureusement, l'homme masqué ne parle pas et se donne la mort en profitant du glaive du légionnaire collée à sa gorge.

L'incident attire les paysans travaillant à la ferme. Leur chef vient à leur rencontre, surpris de voir la Légion sur ses terres.
Ce n'est pas le premier cas... Mais c'est la première fois qu'ils observent directement un ravisseur en action.
De son aveu, le chef de la ferme reconnait que l'un de ses ouvriers, Altenus, avait raison quant à ses soupçons. Ne voulant pas d'histoires, il a préféré se taire. Il amène l'escouade à ce fameux Altenus.
Altenus est décrit par son employeur comme un bon travailleur quoique maladroit et ayant par moments des manières ne ressemblant pas à celles d'un paysan.


Altenus est en réalité Marcellinus Naevius, le seigneur disparu et seul survivant de sa famille après les tragiques événements survenus il y a trois ans. C'est lui qui a fait appel à la Légion pour non seulement le réhabiliter en tant que seigneur colovien dans cette nouvelle période trouble, mais aussi pour arrêter le seigneur Prétorius.
En tant qu'ancien seigneur de Colovie, Marcellinus connait bien la Maison Prétorius qu'il présente comme des coloviens tragiques : des égarés qui se sont détournés des Huit Divins pour adorer les daedras.

Une trahison intolérable pour Marcellinus. Il sait que le seigneur Martin adore le Vil Clavicus et qu'il est derrière les enlèvements.
Il doute que les ouvriers disparus soient encore vivant. Le père de Martin était un nécromancien qui a jadis servi le Culte du Ver. Encore jeune, Martin n'a pas été inquiété... Mais il semble qu'il s'est noyé dans la nécromancie, offrant des âmes dont serait friand le Prince du pouvoir qu'il sert en secret.


Outre sa connaissance de la Maison Prétorius, Marcellinus a été amener à livrer des vivres au seigneur Martin. Constatant un nombre important de fosses dans la cour du domaine, bien plus que de membres de la famille Prétorius elle même.. Ou encore une statuette représentant le Vil Clavicus au sein de la propriété.
Marcellinus pourrait se contenter de regagner Skingrad sans plus. Mais il ne partira pas tant que cette menace pèse sur des sujets de Colovie.
L'escouade se met donc en route. Zalaro-Jah constate que le domaine est immense mais ne trouve aucun ouvrier ou domestique. Il y a aussi cette étrange fosse colossale d'où émane une odeur pestilentielle.

Zalaro-Jah et Siielyn sont reçus par le seigneur Martin Prétorius. Celui-ci est surpris de recevoir la visite de la Légion et d'une "stagiaire" elfe.
Le légionnaire khajiit tente de plaquer au sol le seigneur mais se manque, fort heureusement Martin pense que le félin s'est laissé distraire par un rongeur.
La bosmer décide de son côté de se faufiler dans les étages supérieurs pour trouver quoique ce soit incriminant le seigneur.
Contrarié par le comportement de l'elfe, Martin tente de la rattraper mais Zalaro-Jah lui barre le chemin.


Ne sachant lire, Siielyn attrape des documents à la volée et décide de renverser volontairement une bougie sur la table du bureau de Martin.
En revenant sur ses pas, la bosmer trouve la fameuse statuette daedrique dissimulée derrière tant d'autres.
Zalaro-Jah retient le seigneur Martin qui, une fois le genou posé à terre, passe aux aveux : outre la richesse, le seigneur colovien ambitionnait de renverser Calantius et de devenir comte de Skingrad voir duc de Colovie. Une étape nécessaire avant de lever une armée et pourquoi pas devenir empereur.
Siielyn tente par trois fois d'assommer d'un coup de poing sur le crâne le seigneur traître mais ne parviendra qu'à lui faire mal. La quatrième sera la bonne.
Le domaine prend feu. Siielyn et Zalaro-Jah quittent la bâtisse avec le seigneur captif.

Marcellinus Naevius est escorté jusqu'à Skingrad où il est reçu par le comte afin d'être réhabiliter en tant que seigneur de Colovie.
Les documents dérobés par Siielyn révèlent une dispute entre le seigneur Martin Prétorius et le seigneur Rexus Mananius... Rien de bien anormal puisque Martin s'était isolé et manquait à ses devoirs.
D'autres sont des hommages rendus à ses enfants disparus. L'enquête sur les ruines de la propriété Prétorius révèlent toutefois que Martin a sacrifié toute sa famille. Une chambre rituel a été découverte dans la cave.
Enfin, Martin Prétorius ordonnait à ses hommes d'enlever des voyageurs solitaires et ouvriers pour ses rituels. Proposant également sa protection aux fermes environnantes contre couronnes après justement avoir provoquer des incidents.

mercredi 26 mars 2025

[Larmes] La promesse

Cela fait de longues semaines qu'Uazu a quitté le domaine Ombrenuit. Son objectif est clair : tenir sa promesse et sanctifier le corps d'Aryalindë.
La crevassaise fait le choix de revêtir sa robe de chamane/nécromancienne et porte le masque rendant hommage à Daeliane. Elle garde précieusement sur elle la fiole sacrée que lui a remise Anelaïce pour sanctifier le corps corrompu de la défunte nécromancienne.
Zaki, tel est le surnom qu'elle se donne pour ne pas salir son nom ou le Cercle. En tout cas son seul passage suffit à ce que les individus prennent leur distance.

Depuis son départ et à mesure qu'elle s'éloigne des siens, Uazu sent une présence de plus en plus prégnante autour d'elle... Elle ressent des relents d'anima, des morts du passé et d'étranges pulsions en elle.
Mais rien, absolument rien ne la détourne de son objectif. Elle arrive à la frontière séparant Anequina de Bois noir et reconnaît instinctivement les lieux de l'affrontement entre les Larmes et les nécromanciens.
La crevassaise s'arrête précisément à l'emplacement où Aryalindë a chuté, emportant avec elle Fridhilde bien que la nordique ait survécu. Puis elle regarde en hauteur... Se refaisant le film des derniers instants de la sœur de Daeliane.


Le lieu de l'affrontement a quelque peu changé, un éboulement recouvrant le terrain.
La crevassaise s'inquiète de savoir si le corps de l'altmer est toujours là ou non... Et dans quel état ? Elle est déterminée à remuer ciel et terre pour retrouver son corps quoiqu'il arrive et peu importe les moyens.
La sauvageonne sent des vapeurs d'animus qui attirent son attention et éveillent ses étranges pulsions malsaines... C'est surement bon signe.
Aidée de sa dague, Uazu creuse encore et encore. Dégager les gravats s'avère difficile mais elle est déterminée. Cette énergie malfaisante qu'elle connait bien ne laisse plus de place au moindre doute.
Puis un bras, en décomposition, se fait visible. Uazu continue de creuser quant soudain une main l'attrape fermement.

La sauvageonne a le cœur qui bat la chamade. Aryalindë est vivante ! Enfin... presque. Elle peine toutefois à s'exprimer, sa voix résonnant finalement en Uazu comme lorsqu'elle communique avec Daeliane.
La nécromancienne reconnait Uazu. Mais il s'est passé tant de choses depuis sa mort. Pour elle les tentatives de ramener sa sœur à la vie ont échoué.
La crevassaise aide Aryalindë à se dégager des gravats. Rien de tout ceci n'était prévu et ça inquiète d'autant plus Uazu.
Aryalindë est enchaînée à son corps, sentant l'appel du Prince Daedra Molag Bal. Elle s'était ancrée pour résister mais en vain.


Uazu entre en communication avec Daeliane pour l'en tenir informer. A en juger par les yeux d'Aryalindë mus par une force animique qui lui semble si familier, il est trop tard.
Daeliane regrette qu'Aryalindë soit maintenant à Molag Bal. La crevassaise refuse cependant de renoncer, cherchant une solution puis mentionnant sa fiole sacrée.
La sauvageonne se souvient qu'Anelaïce avait mentionné que cette huile sacrée repousse l'influence daedrique. Elle ignore si ça fonctionnera mais garde foi en "Any".
La douce voix de Daeliane s'inquiète, cette huile risquant de faire mal à sa sœur. Uazu expose donc la situation à Aryalindë et lui laisse le choix.

Dès lors que la crevassaise certifie la provenance de la fiole, Aryalindë accepte et l'encourage à la lui appliquer.
Sachant la décision prise, Daeliane comprend qu'elle va être séparée de sa sœur pour toujours. Ce sera "irréparable".
La crevassaise est prise d'angoisse, son cœur se déchirant. Mais sa décision est prise, elle va respecté la volonté première de son amie : celui de libérer Aryalindë des griffes de Molag Bal.
Daeliane pousse un cri, comme si elle luttait contre quelque chose. Puis tout en sanglotant, demande à Uazu de le faire.


La sauvageonne veut comprendre comment tout ça a commencé.
Aryalindë lui révèle que Vaeneria était la fiancée de Daeliane. Mais par avidité et quête de pouvoir, Vaeneria a abusé de sa confiance.
Au moment d'appliquer l'huile sur le corps d'Aryalindë, Uazu lui dit que Daeliane l'aime toujours et veut la savoir loin de Molag Bal.
Le corps en décomposition d'Aryalindë commence à brûler de flammes bleues, puis oranges avant de tomber en cendre... Une âme purifiée se présente à Uazu.
Malgré qu'une pulsion intime la crevassaise de s'emparer de cette âme, la sauvageonne la laisse partir.
L'âme d'Aryalindë la remercie, l'encourageant à ne jamais se laisser influencer par le seigneur de la domination.

"Repose en paix Aryalindë" répond la crevassaise, levant son nez au ciel et laissant quelques larmes partir.
Uazu se tient fermement le crâne, au prise avec ses pulsions destructrices et voraces. Elle hurle de toute ses forces vers les cieux que ce monde n'est que souffrance et injustice.
Puis elle distingue la fameuse étoile de ses parents qu'Anelaïce avait fait monter au ciel. Des larmes coulent à nouveau puis sont interrompus par un rire sinistre résonnant en la crevassaise.
Avant de repartir, Uazu prend le temps de récupérer les cendres d'Aryalindë et de lui offrir une sépulture digne.
L'objectif d'Uazu est maintenant d'arracher de force Daeliane à Molag Bal et la rendre à sa sœur. Mais la tâche s'annonce bien plus difficile.

dimanche 23 mars 2025

[Larmes] Ombre menaçante

Mère Anelaïce ne ménage pas ses efforts. Outre le poids du dilemme concernant son clan, elle doit supporter les enfantillages de ses camarades du Cercle. Pire encore concernant les attaques personnelles portées par Llevana sur l'argonien.
Une nouvelle sortie, nocturne cette fois-ci, de la prêtresse inquiète le Cercle. Plus encore lorsque des hurlements et grognements d'un loup se font entendre depuis le marais. Anelaïce sera rentrée le lendemain, seine et sauve quoiqu'accompagnée d'une Althaëa nauséeuse.

Sensible à la magie, Gaea sent une sorte d'énergie évanescente, un peu sauvage, provenant du marais. Curieusement, ses autres camarades sensibles à la magie n'ont rien remarquer jusqu'à ce qu'elle leur en parle... Et heureusement que la nibenaise partage son ressenti car elle supposait que c'était la conséquence de sa fatigue du fait d'un sommeil de plus en plus court.
Ainsi donc Mère Anelaïce, Shaehia, Gaea, Llevana et Hildeborg partent immédiatement explorer le marais pour savoir ce qu'il en est.


S'enfonçant dans le marais, non sans peur d'éveiller la brume et les esprits en colère, le Cercle ressent un lien magique et s'y dirige.
A mesure que le groupe approche, quelque chose tapie dans l'ombre semble les observer et se tient prêt à leur sauter dessus. Anelaïce semble très aux aguets, ce qui est assez inhabituelle chez elle.
Les Larmes trouvent une surface brûlée au sol, l'énergie magique en émane. Mais c'est surtout un corps démembré ou plutôt à moitié dévoré vraisemblablement par des loups et dont le cœur a été "prélevé" qui suscite l'attention du groupe.

Shaehia tente d'identifier le corps du bosmer sans succès. Anelaïce l'identifie comme appartenant à un clan mineur mais ne comprend pas ce qu'il pouvait faire dans le domaine du clan Ombrenuit pourtant abandonné. D'autant que celui-ci semblait s'y diriger.
Alors que les Larmes pensent avoir à faire à un sorcier fou, la prêtresse altmer exprime une curieuse analyse : persuadée que ce bosmer "était un cervidé".
Anelaïce confie qu'elle a chassé un cervidé sous sa forme de louve et lui a ôté le cœur pour s'en servir d'ancre pour un rituel, ce qui remonte à deux nuits en arrière.


Ces paroles suscitent des interrogations chez Shaehia, Llevana et Gaea. Elles sont persuadées que ce bosmer a été dévorer par Anelaïce bien que la prêtresse est ferme et sur la défensive.
La nibenaise s'inquiète de savoir si la sorcière a perdu le contrôle, si elle a cédé à ses pulsations ?
Au final, seule Hildeborg prend sa défense en l'innocentant.
Quant à la magie qui a brûlé le sol à quelques pas du corps, son auteur ne semble pas être Anelaïce.
Le Cercle n'est pas au bout de ses peines. Quelques jours plus tard, Anelaïce ressent une "nouvelle menace" mais s'agace dès que Llevana prétend qu'Im-Shay a probablement levé une armée d'argoniens. Nul ne sait si la dunmer est sérieuse ou si elle plaisante.

Alors qu'Anelaïce s'apprête à sortir du sanctuaire, les apprenties et Gaea ont une vision d'une étrange ombre menaçante s'attaquant à la prêtresse.
L'altmer appose sa main contre la porte pour sonder les environs avec sa sensibilité magique. Son aura lumineuse s'assombrit rapidement.
Gaea incite Shaehia, assez proche d'Anelaïce, pour lui retirer la main de la porte. Mais l'apprentie rougegarde préfère incanter une barrière protectrice, aidée de Llevana qui lui prête de sa magie.
La nibenaise prend alors le risque d'approcher de la prêtresse, empoignant fermement l'avant-bras de l'altmer pour l'éloigner de la porte. 
S'en suit une explosion magique envoyant valser la barrière de protection et les deux apprenties.
L'assaut de cette nouvelle menace en reste là. Anelaïce est sauve pour le moment.

jeudi 13 mars 2025

[Larmes] Absence suspecte

En rupture de Cœurs de Daedra pour ses rituels, Mère Anelaïce peut compter sur Gaea et Llevana pour l'accompagner en ville afin de se réapprovisionner en ingrédients alchimiques.
Là-bas, les trois femmes du Cercle se présentent à la guilde des guerriers. Ceux-ci sont toutefois également en rupture de stock, les invitant néanmoins à les accompagner dans une ruine ayléide dont ils suspectent une activité daedrique.

Deux jours plus tard, la guilde a terminé ses repérages et tient sa promesse. Gaea n'est pas très enthousiaste à l'idée de travailler avec une guilde, la nibenaise a en effet une piètre image à leur sujet... Et ce qu'elle a vu la dernière fois ne l'aide pas à changer d'avis. Llevana la rejoint sur ce point et peut-être même Anelaïce.
A coup d'embuscades et énigmes, la guilde purifie la ruine et le Cercle s'approvisionne en Cœurs de Daedras.


Dans les jours qui ont suivi, Anelaïce a quitté le sanctuaire. Ce départ a suscité les inquiétudes de sire Siegfrid.
Mais Gaea positive. Mieux vaut attendre demain avant de sonner l'alerte. Et Anelaïce est débrouillarde, elle parcourait déjà le monde et ses dangers pendant que les autres faisaient du coloriage ou n'étaient même pas nés.
C'était aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur Mère Anelaïce pour les filles. En effet, le Cercle en sait un peu plus sur son passé lié au Couchant et le Val-Boisé... Mais qu'en est-il de ses premiers pas en tant prêtresse du Juste dans les terres brétonnes ?

Siegfrid ne sait pas grand chose sur les Ombrenuit ou la mère adoptive de la sorcière. Mais c'est apparemment un certain chevalier Estebrand Thyssen, membre de l'Ordre de la Sainte-lance à Haltevoie, qui a rencontré Anelaïce et la prise sous son aile, la présentant comme "une jeune prêtresse prometteuse".
Avant cela, Anelaïce était au service du Temple d'Haltevoie puis de Daguefilante. C'est ici qu'elle a appris à se montrer rassurante en toute circonstance, masquant ses émotions.


Les liens entre ce chevalier Thyssen et Anelaïce sont inconnus de Siegfrid. Gaea pense néanmoins qu'il pourrait s'agir de l'homme venu en aide à la haute-elfe et Kas' lorsque leur ancien maître est reparti à leur recherche. A moins que cet homme soit d'une autre époque ? Elle ne se souvient déjà plus.
Au sein de l'Ordre cependant, le Chevalier-Commandeur a toujours exprimé une certaine méfiance à l'égard d'Anelaïce. Ses disparitions régulières ainsi que ses sensibilités magiques hors du commun n'aidant pas.

"Si elle se laissait tenter, elle pourrait semer de nombreux troubles sur la route". Un scénario possible pour Gaea, en tout cas pour quelqu'un dont l'entourage exprime de la méfiance et du mépris à son égard.
Siegfrid étant proche de sa sœur Kas', il lui serait mal avisé de faire quoique ce soit de mauvais envers Anelaïce bien qu'il avoue avoir une méfiance limité.
Fausse alerte... Anelaïce est de retour, seine et sauve. Elle continue aussitôt ses recherches afin de retrouver et d'entrer en contact avec sa mère. Mais tout ceci l'épuise considérablement.

vendredi 7 mars 2025

[Cohorte] Minotus le Conquérant

Tandis que l'escouade de la Stride prend acte de la situation de l'avant-poste, Siielyn sent du mouvement à l'extérieur et l'alerte ne tarde pas à être donnée.
Sans doute étaient-ils observés et ces déserteurs n'apprécient pas voir du renfort venir ? Les Raiders coloviens passent à l'offensive.
La sergente Evadys appelle tout les légionnaires ainsi que les bosmers à former une ligne, un bloc pour faire face à l'ennemi. Kalaëh préférera se placer dans les hauteurs tout en s'y dissimulant pour décocher ses flèches.

Sur la route principale, les déserteurs prennent d'assaut le mur de boucliers défensifs de la Légion. Dans les hauteurs, deux archers sont dissimulés : un visant exclusivement Kalaëh tandis que l'autre soutiens ses camarades en contre-bas, son but étant de briser la ligne.
Les premiers échanges de coups ne rencontrent pas un grand succès des deux côtés. Jusqu'à ce qu'une des flèches du second archer trouve le légionnaire Zalaro-Jah.
Kalaëh quant à elle fait preuve d'imagination. Une première flèche touche la main gauche de son adversaire. Puis elle l'achève en portant une autre flèche à bout portant à la gorge de celui-ci.


C'est un affrontement rude entre légionnaires et anciens légionnaires dans une nuit noire. Les Raiders coloviens s'amusent, estimant que depuis leur départ la Légion a perdu de sa superbe.
Malgré des blessures infligées à Siielyn ou encore un Zalaro-Jah qui miaule très fort après encaissement d'un coup très mal placé, ce sont les légionnaires et leurs alliés bosmers qui vont prendre l'ascendant.
Les Raiders tombent un à un, ce qui est un franc succès pour la défense de l'avant-poste. Mais voilà qu'un fort meuglement brise le silence... Siielyn l'avait senti, les pas lourds ne pouvaient-être que celui du minotaure qui mène ces déserteurs.

Minotus le Conquérant se jette sur la route, se dressant sans peur face aux légionnaires. Si certains sont craintifs, Siielyn est plutôt enthousiaste à l'idée de faire face à un véritable adversaire tandis que Kalaëh semble voir une telle bête pour la première fois.
Un premier tir de Kalaëh touche à peine la patte gauche du minotaure, Siielyn de son côté ne rencontre pas non plus un grand succès même si sa masse cloutée n'a touchée qu'en surface son genou. Quant à Zalaro-Jah, il ne parvient pas à couper la queue de la bête et brise la ligne... Si tentée qu'elle soit encore utile.
Se sentant encerclé, le minotaure donne de grands coups de pattes à même le sol pour déstabiliser la Légion. Mais c'était sans compter sur un malheureux caillou qui le fera meugler très fort.


A chaque fois, ce sont des frappes mortelles qui visent la bête mais sans obtenir le résultat escompté. En fait il y a toujours quelque chose qui amortit les attaques.
Ce minotaure est chanceux. Pourtant même si les attaques qu'il subit sont amorties, les entailles s'enchainent et se multiplient.
C'est finalement Kalaëh avec une de ses flèches qui trouve la gorge de Minotus, mettant fin à l'affrontement. Du moins encore faut-il dégager la carcasse de la bête qui écrase le malheureux Zalaro-Jah.

Leur chef mort, les possibles autres Raiders coloviens qui attendaient leur tour ont dû détaler. L'avant-poste est encore debout et non infiltré, c'est une victoire pour la Légion.
Le légionnaire Liguro Marila suggère de profiter du moment pour remonter la piste des Raiders jusqu'à leur cachette et les éliminer jusqu'au dernier. Kalaëh suggère même de leur ramener la tête de Minotus.
Ne pouvant quitter l'avant-poste qu'elle doit protéger, Evadys autorise le détachement composé de Zalaro-Jah, Liguro Marila, Siielyn et Kalaëh de trouver le camp des Raiders coloviens.


Excellente pisteuse, Siielyn parvient à mener le détachement jusqu'à la cachette des déserteurs plus loin dans les hautes-terres tandis que le jour se lève.
Après concertation, Zalaro-Jah ouvre la marche. La zone est étonnamment calme, aucune activité humaine en vue... Ce n'est pas normal et chacun pense que les Raiders les attendent calmement tout en ayant piégé le terrain.
Le légionnaire khajiit trouve des pièges disséminés dans certaines touffes d'herbes. Le détachement progresse prudemment jusqu'au camp adverse qui se révèle abandonné dans la précipitation.
Qui sait ? Certains témoins de la débâcle à l'avant-poste ont rapporté ce qu'il s'y est passé ? En tout cas les Raiders semblent avoir perdu tout courage. Planter la tête de Minotus sur une pique au beau milieu de leur camp déserté n'est que symbolique.

Siielyn trouve une correspondance à destination des déserteurs. Mais ne sachant lire, elle la remet à Kalaëh qui en informe aussitôt ses camarades de son contenu.
De retour à l'avant-poste, le détachement informe la sergente Evadys qu'un seigneur colovien a délibérément informé ces déserteurs que la solde de la Légion a été transférée dans l'avant-poste, fournissant des plans et informations détaillés sur celui-ci.
Voilà qui explique pourquoi les Raiders étaient trop à l'aise et savaient où se cacher lors des précédents raids. Evadys pensait jusque là que certains étaient autrefois affectés à l'avant-poste, mais en vérité c'est un noble de Colovie qui est derrière ces attaques.
Si Kalaëh suggère à la sergente d'abandonner ce fort, Evadys ne peut s'y résoudre par respect pour ses camarades tombés au combat et aussi par devoir.
Les jours passent et les recrues finiront par arriver pour compléter les effectifs de la cohorte de l'avant-poste, permettant à l'escouade de la Stride de regagner sa base.

dimanche 2 mars 2025

[Cohorte] L'avant-poste

Une nouvelle année commence mais pas le temps de se reposer. La cohorte de la Stride est toujours autant sollicitée pour protéger la frontière sud-est de la Colovie, le long de la rivière Stride délimitant le territoire colovien du territoire aldmeri.
Le Weald occidental compte maintenant un nouvel allié : Vashabar. Cependant, même si les bosmers de Forestaube sont des sujets du Weald occidental, la méfiance existe encore bel et bien entre les deux peuples, chacun déplorant des pertes lors de la crise provoquée par Nantharion et les drémoras rebelles.
Les bosmers Siielyn et Kalaëh ont envoyé une lettre au capitaine Valéria Ionus de la cohorte, souhaitant s'entretenir avec elle.

Siielyn ne va pas par quatre chemins. La cohorte a besoin de leur aide et il y a cette histoire de conspirateurs. Une offre que Valéria ne refuse pas car elle n'a pas de fierté mal placé comme la plupart de ses confrères.
Le ou les seigneurs conspirateurs n'ont pas été trouvés. Mais de nombreux sbires, y compris au sein de la Légion, ont été arrêtés. Mais cette vague d'arrestations ne dépend pas de la cohorte de la Stride.
Valéria annonce qu'un Sommet se tiendra cette année, réunissant tout les seigneurs de Colovie pour discuter des événements passés, Forestaube et l'avenir. Un représentant de Forestaube répondra présent et, sans le moindre doute, les conspirateurs aussi. Il y a fort à parier que le sujet de Forestaube cristallisera l'attention.


Mais dans l'immédiat, la cohorte de la Stride a été appelée pour venir en aide à un avant-poste en difficulté dans les hautes-terres coloviennes.
Après les événements survenus à Fort Colovie, la solde de tout les légionnaires ont été envoyés dans un avant-poste reculé des hautes-terres, presque oublié de tous.
Le problème : la cohorte de cet avant-poste est en difficulté face à un important groupe de bandits. Ils ne seraient plus que six légionnaires à garder l'avant-poste aux dernières nouvelles.

Les cohortes du Weald sont en sous-effectif, la capitaine Valéria ne peut donc mobiliser beaucoup de soldats sur cette mission. Elle fait le choix d'envoyer quatre légionnaires pour aider la cohorte en difficulté, le temps que l'état major trouve des recrues pour prendre la relève et compléter les effectifs de l'avant-poste. En parallèle, elle propose à Siielyn et Kalaëh d'y participer.
Un chariot est mobilisé, transportant des vivres ainsi que des armes conformément aux demandes du commandant de l'avant-poste. 


Privé de son auto-proclamé centurion alpha plus Callassus, l'auto-proclamé légionnaire oméga moins Zalaro-Jah doit composé avec trois soldats d'une autre escouade ainsi que les bosmers Siielyn et Kalaëh.
L'escouade de la Stride s'enfonce dans les hautes-terres, parcourant un chemin sinueux et faisant face à une chute de température assez drastique surtout en cette saison.
Le convoi arrive à bon port à l'avant-poste, reçus par deux légionnaires. L'une d'elles et la désormais nouvelle commandante de l'avant-poste : la sergente Evadys.
La sergente Evadys invite l'escouade à rentrer dans l'avant-poste avec la cargaison sans plus tarder à cause des bandits qui guettent les mouvements de la Légion.

L'intérieur de l'avant-poste est incroyablement exigu. Des caisses ici et là, empilés les unes sur les autres. Il faut croire que cet avant-poste reculé, que l'état major juge comme étant inintéressant aux yeux des ennemis potentiels, sert de dépotoir. Le matériel entreposé ici est ensuite réparti dans toute la région si toutefois on ne les oublie pas.
L'escouade de la Stride ne va néanmoins pas tarder à comprendre que la situation sur place est plus critique que prévu.
Cela fait maintenant cinq jours qu'elles ne sont plus que trois légionnaires à tenir l'avant-poste. Il aura fallu trois mois pour obtenir l'aide que leur unité attendait.


Les provisions commençaient à manquer et leur équipement est usé. La venue de l'escouade de la Stride est reçue comme une bénédiction.
Profitant que la majeure partie de la Légion soit mobilisée autour de Skingrad ou de Forestaube lors de la crise de l'invasion daedrique, des pillards se sont attaqués à l'avant-poste. Pire, il s'agit de déserteurs de la Légion du Weald occidental... Plus précisément les Raiders coloviens, un groupe de bandit qui a vu le jour lors de la Coalescence. Ceux-là sont menés par un minotaure appelé Minotus le Conquérant.

Alors que la sergente Evadys expose la situation, Siielyn sent du mouvement à l'extérieur. Et le cor ne tarde pas à sonner l'alerte. L'avant-poste est attaqué.
Les légionnaires se mettent en position, prenant connaissance des indications de la légionnaires dressée sur la tour est. Les raiders approchent en grand nombre, et Minotus est avec eux.
Tandis que le légionnaire Zalaro-Jah et Siielyn combattent côte à côte les Raiders, Kalaëh prend position sur les hauteurs et tir sur les archers adverses.
Les Raiders vaincus, l'escouade n'est pas au bout de ses peines. Des pas lourds approchent.