Après le refus essuyé par les Larmes de Stendarr, le capitaine Malfois promet d'abattre la petite compagnie à la frontière de Val-boisé. Leur laissant une dernière chance d'ici là. Ce qui tend particulièrement Fridhilde qui ne veut pas qu'un de ses camarades soit tué dans cette sordide affaire.
Les Larmes et la caravane s'autorisent un repos en cour de route. Assez pour reprendre des forces mais la plupart des Larmes souffrent de l'absence du confort d'un lit douillé.
Alors que le bréton Connor se présente à la troupe, Fridhilde s'isole vers un cour d'eau et craque paisiblement. Se rinçant rapidement son visage larmoyant.
Gaea s'isole aussi de son côté, digérant assez mal le fait qu'Uazu semble réellement lui en vouloir. Elle interpelle ensuite Fridhilde pour savoir si elle va bien.
La nordique a peur de ce qui va suivre. Délirant à l'idée que ça aurait été pas plus mal si les Larmes l'avaient remise au capitaine Malfois. C'est absurde ! Pour Gaea, aucune Larmes/membre de sa famille ne sera abandonné.
Intriguée sur les raisons de cette chasse à l'homme, la nibenaise apprend que Fridhilde et Malfois étaient deux anciens camarades et capitaines du seigneur Evos. Mais le capitaine Malfois était au courant que leur commandant remettait des prisonniers à son père, le seigneur Evos qui en faisait des esclaves. Fridhilde a tué le commandant puis a pris la fuite dès qu'elle a été condamnée à mort.
La nibenaise est d'autant plus convaincue que sa camarade nordique n'a rien à se reprocher, et qu'elle l'aidera à se débarrasser du capitaine Malfois quelque soit la manière.
Il n'échappe pas au regard de Fridhilde ou de Maître Vidron que Gaea est physiquement réduite par rapport à leur dernière rencontre en plus de sa mauvaise mine.
La nibenaise rappelle par ailleurs qu'elle ne pourrait pas supporter un lancé de sort. Le thé de Mère Anelaïce soulage ses douleurs, allège son fardeau, mais l'usage intensif de magie depuis son plus jeune âge l'a profondément usée. Et elle ne peut rien y faire.
Gaea a passé une quasi-année entière sans se battre, ce qui lui a fait grand bien. Lancer quelques sorts après tout ce temps devrait ne pas représenter de danger si ce n'est un effort. Elle préfère naturellement agir qu'en cas de dernier recours.
Mère Anelaïce se désole que le comportement d'Uazu affecte Gaea. Lui révélant qu'une de ses disciples serait à l'origine des sombres idées de la crevassaise.
La nibenaise pense alors qu'elle n'est plus considérée par certaines personnes. Elle reste muette mais angoissée. Dans l'immédiat, Gaea chasse ses nuages noirs en se fixant pour principal objectif d'assurer la protection de Fridhilde.
Après avoir repris la route, la caravane atteint finalement sa destination. Les Larmes passeront une dernière nuit en compagnie de la caravane.
Le réveil n'est pas des plus agréable. Plusieurs Larmes ont passé une mauvaise nuit. Gaea a quant à elle toujours autant la mine décrépite : la présence d'Uazu à ses côtés lui manque.
Le chef de la caravane se réjouit du service rendu par les Larmes de Stendarr. Un quasi-sans faute rémunéré comme promis.
Il est temps maintenant de se rassembler pour convenir d'un plan de défense face aux cavaliers Evos : détruire le pont ? Mais ce pont est-il en bois ? Comment le prendraient les locaux ? Serait-il plus sage de les inciter à se rendre ?
Shaehia suggère qu'elle, Fridhilde et Connor feront front. Ce qui inquiète Mère Anelaïce et surprend Gaea : l'apprentie rougegarde a changé depuis sa captivité.
Hildeborg assurera les arrières tandis que Mère Anelaïce et Gaea seront en seconde ligne.
Lorsque Connor affirme qu'il pourrait faire front seul, il attire le regard interrogateur des autres. Hildeborg lui demandant par ailleurs qu'est-ce qu'il fume pour débiter une chose pareille.
Gaea est fin prête pour défendre les siens et s'agace de la lenteur des autres. Les piquant en disant avoir l'impression que Maître Vidron donne les directives.
Le pont à une base en pierre, la toiture en revanche est en bois et pourrait s'effondrer. Les cavaliers Evos se trouvent de l'autre côté du pont. Les conditions de l'affrontement sont idéales pour les Larmes.
Les cavaliers, au nombre de sept, chargent avec le capitaine en tête.
Mère Anelaïce rassemble ses forces et trace un arc de cercle illuminant une zone autour du groupe pour les protéger. Il est possible d'en sortir mais pas d'y entrer.
Connor projette une orbe légèrement palpitante qui fuse sur le visage du capitaine Malfois qui s'effondre. Les autres cavaliers se heurtent au bouclier protecteur de Mère Anelaïce et s'effondrent.
Gaea lance un sort d'illusion faisant croire que le toit s'effondre sur les cavaliers qui sont en déroute et en panique.
La nibenaise interpelle les cavaliers : sont-ils complices des actions de leur capitaine et de leur seigneur ? Mais elle n'obtient aucune réponse.
Shaehia quant à elle prend trop d'élan dans sa rotation et tombe à la renverse, se tapant le coin du crâne contre une rambarde tandis que Fridhilde pare l'attaque d'un des cavaliers.
Mère Anelaïce lance un sort de fardeau pour maintenir les cavaliers au sol tel quel. Un autre ennemi s'empale dans la lame liée de Connor.
Furieuse de ne pas obtenir de réponse, Gaea foudroie les cavaliers. Deux d'entre eux disparaissent sur leur montures paniquées.
Tandis que Fridhilde suggère de les inciter à se rendre, Connor veut tous les éliminer sans doute porté par l'effervescence du combat.
Anelaïce est de l'avis de Fridhilde et ordonne que les cavaliers se rendent, maintenant le sort de fardeau sur ces derniers. Toutefois, son sort rebondit maladroitement sur Connor.
L'un des cavaliers se relève subitement mais se retrouve la hallebarde de Gaea à son cou. Cette dernière exige qu'il se rende ou il mourra. Le cavalier choisi naturellement de se rendre.
Les cavaliers, un à un, prennent la fuite. Abandonnant leur capitaine au sol.
Gaea défend l'idée que le sort de Malfois ne dépend que de Fridhilde. C'est une histoire qui concerne la nordique.
Mère Anelaïce va pour porter des soins au capitaine bréton tandis que Shaehia va voir dans quel état se trouve la monture de ce dernier. Mais l'un comme l'autre, le visage est complètement défiguré.
Alors que la prêtresse altmer prodigue des soins au bréton, Connor l'achève en lui écrasant le crâne.
Un geste qui lui vaut d'être aussitôt mis à l'écart. Connor ne comprend pas, considérant qu'il a achevé le bréton pour qu'il cesse de souffrir. Et en un sens, il se salit les mains à la place des autres.
Mais son discours ne passe pas, en résultant une Mère Anelaïce furieuse comme jamais alors qu'elle avait fait preuve de compassion et de bonté à son égard.








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