dimanche 21 janvier 2024

[Larmes] Apaisement

Après l'incident du pont, Fridhilde s'est occupée de la dépouille de son ancien camarade. Regrettant avant tout de ne pas avoir pu obtenir d'informations de ce dernier. 
Intérieurement, la nordique en veut beaucoup à Connor et c'est parce qu'elle ne veut pas lui arracher la tête qu'elle décide de se retirer des Larmes de Stendarr au plus grand désarroi de Mère Anelaïce. Et les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas là.
Connor lui, continue de suivre les Larmes mais essui de vives critiques. 

La nuit tombée, les Larmes trouvent refuge dans une grotte. A distance des autres, Gaea et une Uazu bornée se retrouvent à l'initiative de la nibenaise.
Dès le départ, la crevassaise a été virulente. Gaea a cherché l'apaisement en vain mais sa voix de plus en plus meurtrie a finalement montée d'un cran. Les deux "super-potes" ont la gorge nouée à mesure qu'elles comprennent qu'aucune issue positive ne semble possible.
Uazu rejette l'amulette de Mara, un geste qui brise le cœur de l'impériale qui comprend aussi que certaines Larmes sont contre la présence d'une nécromancienne en leur compagnie. Pour éviter toute scission, elle décide de partir contre son gré et profondément touchée. Peu importe qu'Uazu ait exagéré la situation ou non. 


C'est donc un nouveau réveil très compliqué. Mère Anelaïce regrettant que ni Fridhilde, ni Gaea, ne lui ont fait leurs adieux.
Comme à son habitude, Uazu est... Uazu. Sauf que quelque chose ne va pas. La crevassaise est tiraillée malgré qu'elle fait mine de se comporter comme à l'accoutumer : en pleine discussion, elle s'en va arracher les ailes d'une flammouche. C'est étrange mais typiquement elle.
La crevassaise demande aussi d'où vient la mauvaise odeur. Se demandant si ce sont les vargrisons dehors ou les pieds de Connor. Zieutant les pieds de ce dernier, elle l'interpelle si les marques rouges font parti de son tatouage ou si ce sont des restes de la tête du "méchant capitaine".
Mais sa fausse bonne humeur laisse place à une moue décuplée lorsqu'elle apprend que Fridhilde est partie par la faute de Connor. Elle se tut dans un silence inhabituel chez elle.

En compagnie d'Hildeborg, Uazu entend pour une fois un discours insistant et allant à contre sens des idées négatives qu'elle se martèle artificiellement dans la tête. Prenant peu à peu la mesure de sa bêtise, elle peine à retenir ses larmes : venant de condamner sa meilleure amie qui venait de lui avouer ses sentiments. 
Son "tu as tué des innocents, bah le karma va finir par te rattraper, sale nécro !" lui fait comprendre qu'en abandonnant son thé médical, Gaea a décidé de mourir à petit feu. L'abandon de son journal et de l'amulette de Stendarr que lui avait offerte Anelaïce étant une renonciation brutale d'un épisode de sa vie avec les Larmes dont elle tenait particulièrement, parlant souvent de "famille".
Hildeborg le lui fait remarqué, Uazu a dépassé les bornes. La crevassaise réalise qu'elle est trop influençable et premier degré, se recroquevillant sur elle-même parce qu'elle s'en veut particulièrement.
Cherchant le thé de Gaea sans succès, elle demande à Hildeborg de l'aider à retrouver Gaea.


La nordique accepte de venir en aide à une Uazu désespérée. Elles se mettent en route pour le Bois noir, où du moins le chemin par lequel le groupe est venu : Gaea ne peut pas être bien loin.
N'étant plus toute jeune, Hildeborg rappelle essoufflée qu'elle n'est plus en âge de courir comme le fait la crevassaise qui s'en excuse aussitôt.
Les deux femmes se séparent : Uazu montant sur les hauteurs afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble tandis qu'Hildeborg reste sur la route principale en contre bas.
La nordique somme la crevassaise d'être prudente : celle-ci prenant la fâcheuse habitude de courir au bord du vide et laissant s'écrouler de petits rochers.
Ce qui devait arriver arriva. Alors qu'Uazu repère Gaea assise aux pieds d'une ruine khajiiti et en informe la nordique, elle glisse et fait une terrible chute, s'empalant dans les branches d'un arbre en contre bas.

La nordique assiste impuissante à la chute d'Uazu et s'empresse de venir à son secours. Mais la situation est délicate : a elle seule, elle ne peut extraire la jeune crevassaise qui se met à cracher son sang. Elle est transpercée au niveau de l'épaule et de la hanche en plus de s'être sans doute cassée un bras et une jambe. Uazu pleure, sentant que c'est peut-être la fin et qu'elle n'aura pas demander pardon à sa super-pote.
Hildeborg appelle à l'aide, suppliant Uazu de rester consciente le temps qu'elle aille chercher Gaea.
La nibenaise est quant à elle assise, dos à la ruine, espérant que quelque chose arrive pour lui faire changer d'avis. Un regard à la fois souriant et surpris se dessine donc sur son visage lorsqu'Hildeborg approche en courant. Toutefois, c'est la stupéfaction lorsqu'elle comprend que quelque chose de grave s'est produit.


Lorsque Gaea voit son amie dans l'arbre, elle s'y précipite pour la garder consciente, attirer son regard et la supplier de tenir bon. 
La nordique et la nibenaise parviennent à extraire Uazu de l'arbre et retirer les épaisses branches qui traversent son corps. C'est avec les moyens du bord que les deux femmes tentent de stopper les hémorragies. Elles s'empressent de transporter une Uazu perdant connaissance jusqu'au camp.
Voilà qui démarre fort l'année 2E 592 chez les Larmes de Stendarr. 
Fridhilde est revenue au camp pour au moins faire des adieux plus solennelles. Mais très vite, le camp entre dans une agitation sans nom avec le retour d'Hildeborg, Gaea et Uazu.

Uazu est aussitôt prise en charge par Shaehia et Sœur Victoire. Gaea s'installe aux côtés d'Uazu, lui tenant fermement la main et restant à l'écoute des prêtresses en cas de sollicitations.
Au même moment, un homme impérial intégralement vêtu d'une armure lourde approche du groupe, les observant et proposant son aide avec de l'alcool pour désinfecter les plaies ouvertes de la crevassaise. Une aubaine tandis que Sœur Victoire manque ses tentatives pour soigner Uazu.
Finalement, Mère Anelaïce et Shaehia parviennent à sauver la vie de leur amie. Uazu semble hors de danger mais terriblement marquée par les événements. Elle reste assoupie, reprenant doucement mais surement son souffle.


L'intervention de l'impérial est largement salué par Hildeborg et Gaea. L'homme répond au nom d'Adrian. Ce dernier est invité à faire un bout de route avec les Larmes de Stendarr qui, pour les soins d'Uazu, vont changer de refuge. 
Il est amusant de constater qu'Adrian est tout l'opposé de Connor. L'impérial étant plus couvert et plus sociable que le bréton. 
Dans la foulée des présentations, Fridhilde se retire, rentrant à Bordeciel. Gaea qui l'apprécie beaucoup ne peut s'empêcher d'aller embrasser la nordique. Lui demandant de revenir, pour elle, pour Anelaïce mais aussi Uazu. Uazu qui parlait souvent de Fridhilde, racontant notamment l'anecdote du lancé du "cling clang" bien que la nibenaise en ignore toutefois la nature.

Même si elle retrouve les Larmes dans la précipitation mais surtout pour Uazu, Gaea est désolée pour son départ précipité et se sent illégitime de parler au nom de la compagnie à Adrian.
Mais s'il est une chose qui a perturbé les Larmes ainsi qu'Adrian, ce sont les paroles de Connor qui révèlent qu'il porte en lui la marque visible et invisible des Terres mortes, le domaine du prince Daedra Mérunès Dagon d'où il a été "vomi".
Voilà qui n'arrange pas les relations... Et ce même si Connor révèle que Mère Anelaïce l'avait compris dès le départ. 
Gaea essaie d'apaiser les tensions, reconnaissant que c'est typiquement Mère Anelaïce de voir le bon côté en chacun et de faire preuve de patience. Elle l'invite toutefois à ne pas ébruité ce genre de choses avec normalité à l'avenir.
Llevana quant à elle bouillonne intérieurement, n'ayant aucune envie de poursuivre sa route avec cet immondice qu'est le "Petit Boubou".

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