mercredi 24 janvier 2024

[Larmes] Toujours plus sombre

Le calme semble revenu parmi les Larmes de Stendarr. Uazu récupère peu à peu de ses blessures mais demeure réduite. Gaea semble aller mieux mais a des yeux bien fatigués et pense que Mère Anelaïce lui en veut pour son départ et l'incident d'Uazu qui s'en est suivi, ce qui lui pèse énormément. Shaehia quant à elle semble devenue très froide ces derniers jours, la perte de Navet et sa haine des brétons Jean-Luc et Gryffyn s'est décuplée.

En parlant de Gryffyn, le bréton a passé le plus clair de son temps dans le palais de Dame Kiara do Sulma. Il s'apprêtait à repartir pour Morrowind lorsqu'Elundil, mécène des Larmes de Stendarr, lui ordonne de retrouver ses camarades qui courent de graves dangers depuis le départ de Bois noir, écourtant ainsi ses "vacances".
La dernière fois que le bréton a été aux côtés de ses camarades, il venait de provoquer un puissant raz-de-marée ôtant la vie à des centaines d'innocents autour du fort des Larmes. Mais ça, il ne le sait pas.
Elundil engage deux mercenaires khajiits pour le voyage de la traversée d'Elsweyr. Un voyage que Gryffyn n'est pas prêt d'oublier puisque les deux mercenaires l'ont invité à maintes reprises à consommer du skooma ou à lui faire dépensé son or pour aider "les petits commerçants locaux". 
Le bréton refuse donc de payer les mercenaires une fois l'escorte achevée, faisant un scandale au milieu de la foule de Rimmen.


Pendant que la majorité des Larmes montent la garde hors du refuge, Shaehia manque de se noyer dans le lac souterrain. En panique en raison de la situation mais surtout de sa peur de l'eau, Anelaïce plonge pour tenter de secourir sa jeune initiée.
Mère Anelaïce démarre une bien rude année 2E 592. Shaehia est sauve mais la prêtresse a le cœur qui bat à mille.
C'est dans ce contexte que Gaea et Adrian rentre de leur ronde.

Shaehia est très... Différente. Elle aura beau dire que tout va bien, Gaea n'est pas dupe. Aussi, la nibenaise refuse t'elle le verre de thé chauffé que l'initiée propose à chacun pour se réchauffer. Gaea est tout aussi tendue et n'apprécie pas le ton inhabituel de son amie.
Le calme revenu, Gaea et Adrian prennent le temps de se présenter. La nibenaise se désole de se présenter dans un état ne lui ressemblant guère. Elle note toutefois une nature très curieuse chez Adrian, le nibenais originaire de Leyawiin semble très intrigué et intéressé par la compagnie. Peut-être cherche t'il finalement à se greffer parmi les Larmes ? En tout cas, Hildeborg en serait ravi, elle qui semble admirative du petit nouveau et sa belle chevelure.
Gaea se trouble. Leyawiin comme cette mercenaire nibenaise à Fort-Venteux pensait-elle. Mais non, elle était de Cheydinhal. La mémoire commence à lui faire défaut.


Les jours de Connor sont comptés parmi les Larmes. Car contrairement à Mère Anelaïce, les autres prêtresses et la plupart des "gros bras" de la compagnie ne désirent qu'une chose : l'éviction de ce dernier.
La prêtresse altmer n'étant pas à l'aise avec cet exercice, elle laisse Siegfrid veiller à ce que les adieux ne s'enveniment pas.
La pluie s'abat sur le Val-boisé tandis que tous se rassemblent hors du refuge pour faire valoir sa décision quant à la suite pour le bréton.

Connor regrette cette décision, reprochant à chacune des Larmes d'avoir vécu dans le confort et de rejeter un être, sans le lui avoir laisser du temps, qui a souffert mais a su garder une part d'humanité. Est-ce donc là la fameuse miséricorde de Stendarr ?
Gaea regrette la décision et s'identifie à Connor quant au passé difficile. Mais la nibenaise pense que le bréton a faux pour le reste. Toutefois, le départ d'un Connor indésiré par la plupart des Larmes fait écho à sa propre situation. Se sentant tout aussi indésirée puisqu'il semble que des Larmes soient contre la présence d'une nécromancienne parmi elles.
Shaehia, définitivement bien différente, invite le bréton à partir. Ne lui ayant jamais fait confiance tout comme Victoire. Seule Llevana regrette le départ de son "petit Boubou", Shaehia se demandant si sa consœur est réellement sérieuse.


Alors que chacun se remet des émotions du départ de Connor, un cavalier approche du camp. 
Shaehia le reconnaît aussitôt et l'interpelle sèchement : l'homme qui "arrive comme une fleur et qui se volatilisera après une nouvelle connerie", c'est Gryffyn. La pluie n'était peut-être pas pour le départ de Connor au final.
La rougegarde prend d'autant plus mal que ce dernier revienne à dos de monture après avoir tuer celles de ses camarades mais aussi et surtout Navet, la seule chose de positive dans sa vie.
Gaea se tend, le poing serré malgré qu'Hildeborg lui pose la main à l'épaule pour la calmer. La nibenaise se rappelle ce qu'elle a vu aux environs du fort, en particulier dans les hameaux voisins. Ce qui est arrivé à Uazu et la situation actuelle qui sont la conséquence des actes du bréton.
Sentant un vent d'hostilité, Gryffyn n'ose pas descendre de sa monture. Pour lui, il a été héroïque en sauvant tout ses compagnons. Hurlant toutefois que Llevana a déserté son poste.

Gaea approche du bréton aussitôt que celui-ci pose pied sur terre. Allant pour le frapper au visage comme Shaehia derrière elle. Mais le bréton esquive et frappe à la gorge l'impériale. 
Gryffyn est ensuite chaleureusement accueilli par Mère Anelaïce. Ce qui agace encore un peu plus Gaea qui se sent trahie et d'autant plus mal placée pour s'exprimer sur le sujet. Alors lorsque la prêtresse s'énerve lorsque l'impériale lui présente ses excuses, l'impériale se tut et s'isole. Tout lui échappe.
Le départ des Larmes est acté, en quête d'un nouveau refuge. 
Gryffyn se propose pour transporter Uazu. Sentant que cela ne ferait que rendre l'ambiance un peu plus délétère, Hildeborg propose à Gaea que ce soit elle qui porte la crevassaise.

lundi 22 janvier 2024

Raymond de Petignan

Nom : Raymond de Petignan
Race : Bréton
Sexe : Homme
Anniversaire : inconnu
Âge : inconnu (en 2E 591)
Faction : Maison de Petignan
Métier / archétype : Collectionneur


Lors de l'écriture du background de Denis de Petignan, j'ai hésité à faire de ce personnage one shot un personnage clé d'une trame brétonne. Finalement, je ne voyais aucune pertinence à écrire une trame dans la Baie d'Iliaque. 
Toutefois, le personnage de Raymond de Petignan a été imaginé durant l'écriture et j'ai décidé de le garder sous le coude dans le cas où j'aurai besoin d'un noble bréton.
C'est finalement au détour d'un tripot que j'ai décidé de sortir Raymond de Petignan. L'ironie a voulu qu'il s'assoit à la table de Dame do Sulma, celle qui s'est chargée du cas de Denis.

Raymond de Tartavelle est un homme de culture originaire d'Haltevoie. 
Depuis son plus jeune âge, il aime les tableaux, les sculptures, les statues. Le bréton a fait du milieu artistique son domaine de prédilection, ce qui lui a valu bien des reproches de la part de sa famille guerrière.

Lorsque la horde de l'empereur Durcorach le Dragon noir pille et massacre Hauteroche, Raymond est un riche collectionneur d'antiquités qui s'investit jour et nuit pour préserver des biens culturels de la destruction.
En 2E 577, Raymond devient le propriétaire du "biscuit chocolaté géant" en argent. Ce qui lui vaut d'entrer en guerre avec le riche baron du biscuit chocolaté Jacques de Lu qui estime que l'œuvre lui était dédié.

Il épouse Isabelle de Petignan, dont il prend le nom, en 2E 581. Mais il perd tragiquement son épouse dans un assassinat fomenté par son beau-neveu Denis. Il ne parvient à découvrir l'identité du meurtrier qu'en 2E 585, ordonnant aussitôt à celui-ci de rentrer de Cyrodiil afin d'être juger.

Sans nouvelle du meurtrier de son épouse, le désormais patriarche de Petignan apprend plus tard qu'un certain Guillaume de Tartavelle est à la tête d'un réseau de contrebande sur les Systres.
Raymond comprend qu'il s'agit de Denis et que ce dernier cherche à salir son nom de naissance. Il autorise alors les autorités à le prendre en chasse, demandant par ailleurs s'il peut récupéré la tête de Denis pour qu'il puisse l'exposer comme un trophée dans sa collection.

Avec l'âge toutefois, Raymond fini par devenir sénile et plaisantin. Osant notamment des vannes salaces ou à la limite de l'acceptable, ce qui ne lui ressemble pas. Déroutant ainsi ses anciens collègues qui le connaissaient droit, d'un sérieux implacable et cruel.

Sénile, le collectionneur perd la notion de l'argent dans les enchères dont il aime toujours autant participer. Il est, dans la mesure du possible, assisté par des héritiers potentiels de sa collection. 
Faisant un long déplacement jusqu'en Vvardenfell en 2E 591, Raymond claque tout son or dans une tournée de boisson alcoolisée luxueuse dans un tripot avant même d'arriver sur les lieux des enchères. Rentrant bredouille les mains vides.

Il était prévu que je joue Raymond du côté d'Haltevoie avec d'autres collectionneurs. Finalement, l'event en question a été annulé.

dimanche 21 janvier 2024

Rôleplay 2023 - 2024

L'année 591 de la deuxième Ere est terminée. Nous voici en 592 soit dix ans après la Coalescence. La guerre des Trois étendards est toujours en cour même s'il existe des pourparlers et un espoir de cessation du conflit qui ravage le cœur de Cyrodiil.

L'année 2023 restera l'année où j'ai joué chacune des dix races jouables de The Elder Scrolls Online. Et ce même si le personnage argonien n'était pas des plus inspiré. 
Ca a aussi été une année bien remplie sur ma période d'activité en terme de personnages créés et joués pour les besoins d'events : chasseur de prime, mercenaire, juge. Mais aussi des personnages one shot un peu plus soignés.

Cette nouvelle année 2024 va marqué la quatrième année d'existence de la compagnie des Larmes de Stendarr dont en font parties Gaea et Uazu. Quatre ans... C'est assez inespéré puisque je ne donnais pas un an à cette compagnie. Et ce n'est pas prêt de s'arrêter même si je me suis fait moins présent au cour de l'année écoulée.

***

Gaea et Uazu poursuivront donc leur aventure en compagnie des Larmes de Stendarr. Ce qui a failli ne pas être possible avec Uazu puisque je projetais à la fin de l'année 2023 de tuer le personnage en prévision d'un reroll. J'ai finalement décidé de revoir mes plans et laisser le sort d'Uazu entre les mains des joueurs car finalement moins chaud à l'idée de lancer un reroll. Uazu est Uazu... la perdre serait dommageable pour moi et les autres. Bon, pas de drame et c'est bien dommage.

Lycoris et Aïsha mènent toujours leur vie de nomade en compagnie d'un clan. Aïsha a été la grande absente parmi les personnages principaux en 2023. Lycoris ne s'est limitée qu'à quelques petites apparitions même si pour le peu joué elle a accompli beaucoup, ce qui m'encourage à la sortir plus souvent cette année.

J'ai annulé un event que j'avais planifié pour les Larmes de Stendarr. Une intrigue daedrique impliquant une relique de Vaermina : Gaea se retire comme assez souvent pour faire des croquis en vu d'un nouveau tableau à peindre. Cette fois, la nibenaise se rend à proximité de Popade. Seulement, l'impériale n'est jamais revenue et depuis l'atmosphère en Tamriel s'est assombrie.
Le quartier général des Larmes est attaqué, forçant ces derniers à fuir et enquêter sur ce qu'il se passe. Tous quittent leur foyer pour se diriger à Skingrad, une ville bien pensée et capable de résister à des sièges.
Là bas des mages noirs dont des sortes d'adeptes ressemblant à Gaea, alliés à des Daedras et créatures tel que des minotaures, surgissent et sèment le chaos. 
Gaea se révèle être à l'origine de tout ceci. Elle trône dans le château de Skingrad en tant que Championne de Vaermina. Il est constaté qu'elle n'a pas réussie à faire le deuil de sa sœur et veut se venger.
L'artefact détruit, tout revient à la normale. Ce n'était qu'un cauchemar. Gaea s'apprête d'ailleurs à partir pour Popade.
Un event où seulement quatre Larmes de Stendarr auraient participés je précise.

***

L'arrivée des Etats coloviens cette année relance l'envie d'une communauté colovienne. 
Il n'est toutefois pas permis de rêver quant l'on a fait l'expérience d'une communauté par le passé. Que ce soit ma communauté colovienne sur la Côte d'or, la communauté de Fort-Venteux où j'avais été présent et bien d'autres communautés et projets communautaires dont j'ai eu des échos.

Le problème est général. C'est simple : la majorité des joueurs ne jouent que des personnages importants aux gros titres et à la vie confortable... Ou alors, des gros bills qui ne veulent qu'une chose : taper.
Les joueurs voulant jouer de simples citoyens avec un RP citoyen ou paysan mais simple et convivial sont très très très rares.

Il y a aussi cette fâcheuse tendance à avoir besoin d'un "guide" permanant. Je me souviens que le rôle de préfet de la Côte d'or m'avait été imposé à l'époque. J'ai accepté à contre cœur puisque j'estime qu'on peu très bien faire sans. Car l'administration est incarnée par les PNJ tel que le comte Aquilarios de Kvatch sur la Côte d'or par exemple ou décisions du MJ.
L'idée d'un conseil gouvernant a été une grave erreur personnelle. 

L'autre problème classique est le fort intérêt pour le RP "police" et "criminel". L'absence de personnages religieux, commerçants, vignerons étant dommageable. Mais plus que tout : nous ne sommes jamais assez pour toute les communautés existant sur le jeu.
Un encadrement stricte serait la solution mais elle n'arriverait qu'à une chose : faire fuir les joueurs.
Le contexte colovien offre des possibilités de RP pour les garnisons impériales. Le RP bandit souffrirait en revanche de l'absence de RP civils et entreprises offrant des scènes à long terme (taxe, protection, blanchiment, corruption) qui éviteraient de tourner en boucle sur du : garnison vs bandit.

En l'état donc, je ne me vois pas relancer le projet de communauté colovienne.

[Larmes] Apaisement

Après l'incident du pont, Fridhilde s'est occupée de la dépouille de son ancien camarade. Regrettant avant tout de ne pas avoir pu obtenir d'informations de ce dernier. 
Intérieurement, la nordique en veut beaucoup à Connor et c'est parce qu'elle ne veut pas lui arracher la tête qu'elle décide de se retirer des Larmes de Stendarr au plus grand désarroi de Mère Anelaïce. Et les mauvaises nouvelles ne s'arrêtent pas là.
Connor lui, continue de suivre les Larmes mais essui de vives critiques. 

La nuit tombée, les Larmes trouvent refuge dans une grotte. A distance des autres, Gaea et une Uazu bornée se retrouvent à l'initiative de la nibenaise.
Dès le départ, la crevassaise a été virulente. Gaea a cherché l'apaisement en vain mais sa voix de plus en plus meurtrie a finalement montée d'un cran. Les deux "super-potes" ont la gorge nouée à mesure qu'elles comprennent qu'aucune issue positive ne semble possible.
Uazu rejette l'amulette de Mara, un geste qui brise le cœur de l'impériale qui comprend aussi que certaines Larmes sont contre la présence d'une nécromancienne en leur compagnie. Pour éviter toute scission, elle décide de partir contre son gré et profondément touchée. Peu importe qu'Uazu ait exagéré la situation ou non. 


C'est donc un nouveau réveil très compliqué. Mère Anelaïce regrettant que ni Fridhilde, ni Gaea, ne lui ont fait leurs adieux.
Comme à son habitude, Uazu est... Uazu. Sauf que quelque chose ne va pas. La crevassaise est tiraillée malgré qu'elle fait mine de se comporter comme à l'accoutumer : en pleine discussion, elle s'en va arracher les ailes d'une flammouche. C'est étrange mais typiquement elle.
La crevassaise demande aussi d'où vient la mauvaise odeur. Se demandant si ce sont les vargrisons dehors ou les pieds de Connor. Zieutant les pieds de ce dernier, elle l'interpelle si les marques rouges font parti de son tatouage ou si ce sont des restes de la tête du "méchant capitaine".
Mais sa fausse bonne humeur laisse place à une moue décuplée lorsqu'elle apprend que Fridhilde est partie par la faute de Connor. Elle se tut dans un silence inhabituel chez elle.

En compagnie d'Hildeborg, Uazu entend pour une fois un discours insistant et allant à contre sens des idées négatives qu'elle se martèle artificiellement dans la tête. Prenant peu à peu la mesure de sa bêtise, elle peine à retenir ses larmes : venant de condamner sa meilleure amie qui venait de lui avouer ses sentiments. 
Son "tu as tué des innocents, bah le karma va finir par te rattraper, sale nécro !" lui fait comprendre qu'en abandonnant son thé médical, Gaea a décidé de mourir à petit feu. L'abandon de son journal et de l'amulette de Stendarr que lui avait offerte Anelaïce étant une renonciation brutale d'un épisode de sa vie avec les Larmes dont elle tenait particulièrement, parlant souvent de "famille".
Hildeborg le lui fait remarqué, Uazu a dépassé les bornes. La crevassaise réalise qu'elle est trop influençable et premier degré, se recroquevillant sur elle-même parce qu'elle s'en veut particulièrement.
Cherchant le thé de Gaea sans succès, elle demande à Hildeborg de l'aider à retrouver Gaea.


La nordique accepte de venir en aide à une Uazu désespérée. Elles se mettent en route pour le Bois noir, où du moins le chemin par lequel le groupe est venu : Gaea ne peut pas être bien loin.
N'étant plus toute jeune, Hildeborg rappelle essoufflée qu'elle n'est plus en âge de courir comme le fait la crevassaise qui s'en excuse aussitôt.
Les deux femmes se séparent : Uazu montant sur les hauteurs afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble tandis qu'Hildeborg reste sur la route principale en contre bas.
La nordique somme la crevassaise d'être prudente : celle-ci prenant la fâcheuse habitude de courir au bord du vide et laissant s'écrouler de petits rochers.
Ce qui devait arriver arriva. Alors qu'Uazu repère Gaea assise aux pieds d'une ruine khajiiti et en informe la nordique, elle glisse et fait une terrible chute, s'empalant dans les branches d'un arbre en contre bas.

La nordique assiste impuissante à la chute d'Uazu et s'empresse de venir à son secours. Mais la situation est délicate : a elle seule, elle ne peut extraire la jeune crevassaise qui se met à cracher son sang. Elle est transpercée au niveau de l'épaule et de la hanche en plus de s'être sans doute cassée un bras et une jambe. Uazu pleure, sentant que c'est peut-être la fin et qu'elle n'aura pas demander pardon à sa super-pote.
Hildeborg appelle à l'aide, suppliant Uazu de rester consciente le temps qu'elle aille chercher Gaea.
La nibenaise est quant à elle assise, dos à la ruine, espérant que quelque chose arrive pour lui faire changer d'avis. Un regard à la fois souriant et surpris se dessine donc sur son visage lorsqu'Hildeborg approche en courant. Toutefois, c'est la stupéfaction lorsqu'elle comprend que quelque chose de grave s'est produit.


Lorsque Gaea voit son amie dans l'arbre, elle s'y précipite pour la garder consciente, attirer son regard et la supplier de tenir bon. 
La nordique et la nibenaise parviennent à extraire Uazu de l'arbre et retirer les épaisses branches qui traversent son corps. C'est avec les moyens du bord que les deux femmes tentent de stopper les hémorragies. Elles s'empressent de transporter une Uazu perdant connaissance jusqu'au camp.
Voilà qui démarre fort l'année 2E 592 chez les Larmes de Stendarr. 
Fridhilde est revenue au camp pour au moins faire des adieux plus solennelles. Mais très vite, le camp entre dans une agitation sans nom avec le retour d'Hildeborg, Gaea et Uazu.

Uazu est aussitôt prise en charge par Shaehia et Sœur Victoire. Gaea s'installe aux côtés d'Uazu, lui tenant fermement la main et restant à l'écoute des prêtresses en cas de sollicitations.
Au même moment, un homme impérial intégralement vêtu d'une armure lourde approche du groupe, les observant et proposant son aide avec de l'alcool pour désinfecter les plaies ouvertes de la crevassaise. Une aubaine tandis que Sœur Victoire manque ses tentatives pour soigner Uazu.
Finalement, Mère Anelaïce et Shaehia parviennent à sauver la vie de leur amie. Uazu semble hors de danger mais terriblement marquée par les événements. Elle reste assoupie, reprenant doucement mais surement son souffle.


L'intervention de l'impérial est largement salué par Hildeborg et Gaea. L'homme répond au nom d'Adrian. Ce dernier est invité à faire un bout de route avec les Larmes de Stendarr qui, pour les soins d'Uazu, vont changer de refuge. 
Il est amusant de constater qu'Adrian est tout l'opposé de Connor. L'impérial étant plus couvert et plus sociable que le bréton. 
Dans la foulée des présentations, Fridhilde se retire, rentrant à Bordeciel. Gaea qui l'apprécie beaucoup ne peut s'empêcher d'aller embrasser la nordique. Lui demandant de revenir, pour elle, pour Anelaïce mais aussi Uazu. Uazu qui parlait souvent de Fridhilde, racontant notamment l'anecdote du lancé du "cling clang" bien que la nibenaise en ignore toutefois la nature.

Même si elle retrouve les Larmes dans la précipitation mais surtout pour Uazu, Gaea est désolée pour son départ précipité et se sent illégitime de parler au nom de la compagnie à Adrian.
Mais s'il est une chose qui a perturbé les Larmes ainsi qu'Adrian, ce sont les paroles de Connor qui révèlent qu'il porte en lui la marque visible et invisible des Terres mortes, le domaine du prince Daedra Mérunès Dagon d'où il a été "vomi".
Voilà qui n'arrange pas les relations... Et ce même si Connor révèle que Mère Anelaïce l'avait compris dès le départ. 
Gaea essaie d'apaiser les tensions, reconnaissant que c'est typiquement Mère Anelaïce de voir le bon côté en chacun et de faire preuve de patience. Elle l'invite toutefois à ne pas ébruité ce genre de choses avec normalité à l'avenir.
Llevana quant à elle bouillonne intérieurement, n'ayant aucune envie de poursuivre sa route avec cet immondice qu'est le "Petit Boubou".

samedi 13 janvier 2024

[Larmes] Nous sommes une famille

Après le refus essuyé par les Larmes de Stendarr, le capitaine Malfois promet d'abattre la petite compagnie à la frontière de Val-boisé. Leur laissant une dernière chance d'ici là. Ce qui tend particulièrement Fridhilde qui ne veut pas qu'un de ses camarades soit tué dans cette sordide affaire.
Les Larmes et la caravane s'autorisent un repos en cour de route. Assez pour reprendre des forces mais la plupart des Larmes souffrent de l'absence du confort d'un lit douillé. 
Alors que le bréton Connor se présente à la troupe, Fridhilde s'isole vers un cour d'eau et craque paisiblement. Se rinçant rapidement son visage larmoyant.

Gaea s'isole aussi de son côté, digérant assez mal le fait qu'Uazu semble réellement lui en vouloir. Elle interpelle ensuite Fridhilde pour savoir si elle va bien.
La nordique a peur de ce qui va suivre. Délirant à l'idée que ça aurait été pas plus mal si les Larmes l'avaient remise au capitaine Malfois. C'est absurde ! Pour Gaea, aucune Larmes/membre de sa famille ne sera abandonné.
Intriguée sur les raisons de cette chasse à l'homme, la nibenaise apprend que Fridhilde et Malfois étaient deux anciens camarades et capitaines du seigneur Evos. Mais le capitaine Malfois était au courant que leur commandant remettait des prisonniers à son père, le seigneur Evos qui en faisait des esclaves. Fridhilde a tué le commandant puis a pris la fuite dès qu'elle a été condamnée à mort.
La nibenaise est d'autant plus convaincue que sa camarade nordique n'a rien à se reprocher, et qu'elle l'aidera à se débarrasser du capitaine Malfois quelque soit la manière.


Il n'échappe pas au regard de Fridhilde ou de Maître Vidron que Gaea est physiquement réduite par rapport à leur dernière rencontre en plus de sa mauvaise mine.
La nibenaise rappelle par ailleurs qu'elle ne pourrait pas supporter un lancé de sort. Le thé de Mère Anelaïce soulage ses douleurs, allège son fardeau, mais l'usage intensif de magie depuis son plus jeune âge l'a profondément usée. Et elle ne peut rien y faire.
Gaea a passé une quasi-année entière sans se battre, ce qui lui a fait grand bien. Lancer quelques sorts après tout ce temps devrait ne pas représenter de danger si ce n'est un effort. Elle préfère naturellement agir qu'en cas de dernier recours.

Mère Anelaïce se désole que le comportement d'Uazu affecte Gaea. Lui révélant qu'une de ses disciples serait à l'origine des sombres idées de la crevassaise. 
La nibenaise pense alors qu'elle n'est plus considérée par certaines personnes. Elle reste muette mais angoissée. Dans l'immédiat, Gaea chasse ses nuages noirs en se fixant pour principal objectif d'assurer la protection de Fridhilde.
Après avoir repris la route, la caravane atteint finalement sa destination. Les Larmes passeront une dernière nuit en compagnie de la caravane.


Le réveil n'est pas des plus agréable. Plusieurs Larmes ont passé une mauvaise nuit. Gaea a quant à elle toujours autant la mine décrépite : la présence d'Uazu à ses côtés lui manque.
Le chef de la caravane se réjouit du service rendu par les Larmes de Stendarr. Un quasi-sans faute rémunéré comme promis.
Il est temps maintenant de se rassembler pour convenir d'un plan de défense face aux cavaliers Evos : détruire le pont ? Mais ce pont est-il en bois ? Comment le prendraient les locaux ? Serait-il plus sage de les inciter à se rendre ?

Shaehia suggère qu'elle, Fridhilde et Connor feront front. Ce qui inquiète Mère Anelaïce et surprend Gaea : l'apprentie rougegarde a changé depuis sa captivité. 
Hildeborg assurera les arrières tandis que Mère Anelaïce et Gaea seront en seconde ligne.
Lorsque Connor affirme qu'il pourrait faire front seul, il attire le regard interrogateur des autres. Hildeborg lui demandant par ailleurs qu'est-ce qu'il fume pour débiter une chose pareille.
Gaea est fin prête pour défendre les siens et s'agace de la lenteur des autres. Les piquant en disant avoir l'impression que Maître Vidron donne les directives.


Le pont à une base en pierre, la toiture en revanche est en bois et pourrait s'effondrer. Les cavaliers Evos se trouvent de l'autre côté du pont. Les conditions de l'affrontement sont idéales pour les Larmes.
Les cavaliers, au nombre de sept, chargent avec le capitaine en tête. 
Mère Anelaïce rassemble ses forces et trace un arc de cercle illuminant une zone autour du groupe pour les protéger. Il est possible d'en sortir mais pas d'y entrer.
Connor projette une orbe légèrement palpitante qui fuse sur le visage du capitaine Malfois qui s'effondre. Les autres cavaliers se heurtent au bouclier protecteur de Mère Anelaïce et s'effondrent.
Gaea lance un sort d'illusion faisant croire que le toit s'effondre sur les cavaliers qui sont en déroute et en panique.

La nibenaise interpelle les cavaliers : sont-ils complices des actions de leur capitaine et de leur seigneur ? Mais elle n'obtient aucune réponse.
Shaehia quant à elle prend trop d'élan dans sa rotation et tombe à la renverse, se tapant le coin du crâne contre une rambarde tandis que Fridhilde pare l'attaque d'un des cavaliers.
Mère Anelaïce lance un sort de fardeau pour maintenir les cavaliers au sol tel quel. Un autre ennemi s'empale dans la lame liée de Connor.
Furieuse de ne pas obtenir de réponse, Gaea foudroie les cavaliers. Deux d'entre eux disparaissent sur leur montures paniquées.


Tandis que Fridhilde suggère de les inciter à se rendre, Connor veut tous les éliminer sans doute porté par l'effervescence du combat.
Anelaïce est de l'avis de Fridhilde et ordonne que les cavaliers se rendent, maintenant le sort de fardeau sur ces derniers. Toutefois, son sort rebondit maladroitement sur Connor.
L'un des cavaliers se relève subitement mais se retrouve la hallebarde de Gaea à son cou. Cette dernière exige qu'il se rende ou il mourra. Le cavalier choisi naturellement de se rendre.
Les cavaliers, un à un, prennent la fuite. Abandonnant leur capitaine au sol.

Gaea défend l'idée que le sort de Malfois ne dépend que de Fridhilde. C'est une histoire qui concerne la nordique. 
Mère Anelaïce va pour porter des soins au capitaine bréton tandis que Shaehia va voir dans quel état se trouve la monture de ce dernier. Mais l'un comme l'autre, le visage est complètement défiguré.
Alors que la prêtresse altmer prodigue des soins au bréton, Connor l'achève en lui écrasant le crâne.
Un geste qui lui vaut d'être aussitôt mis à l'écart. Connor ne comprend pas, considérant qu'il a achevé le bréton pour qu'il cesse de souffrir. Et en un sens, il se salit les mains à la place des autres. 
Mais son discours ne passe pas, en résultant une Mère Anelaïce furieuse comme jamais alors qu'elle avait fait preuve de compassion et de bonté à son égard.

jeudi 11 janvier 2024

[Larmes] Les agents d'Evos

A l'exception d'Uazu qui lui avait rendu visite au manoir Sabinian, ça va faire neuf mois que Gaea n'a pas revu les Larmes de Stendarr. Prise entre autre dans ses peintures et l'apprentissage. 
Lorsqu'elle décide de rentrer en Sombreciel 2E 591, la nibenaise ne trouve qu'une scène de désolation provoquée par les Larmes elles-mêmes au fort et ses environs. Ou du moins c'est l'œuvre de Gryffyn.
Suivant les indications de Sœur Margaux et d'autres personnes prétendant avoir vu un groupe d'individus correspondant à la description des Larmes de Stendarr, Gaea se met en route vers l'ouest en Elsweyr.

C'est finalement à la bordure entre Anequina et Pellitine que Gaea parvient à rattraper ses amis en Primétoile 2E 592. Distinguant au passage un mystérieux groupe de khajiits et de cavaliers vêtus de noir, clairement pas là pour faire la charité. Ils espionnent et suivent la caravane que protègent les Larmes.
Lorsque Gaea entre dans le temple dans lequel la caravane s'est arrêtée pour la nuit, elle est très heureuse et surprise d'y trouver Kas', la belle-sœur d'Anelaïce.
Mère Anelaïce n'a pu s'empêcher d'aller vers Gaea pour l'enlacer. Elle comme les autres présent sur place étaient heureux de revoir leur camarade nibenaise.


Gaea a été absente pendant un long moment. Aussi est-elle surprise d'apprendre le retour d'Hildeborg parmi la troupe. Apprenant aussi la disparition ou possible mort de Jean-Luc, ne partageant pas l'optimisme de Llevana sur la question. Quoique les hommes brétons que Gaea a rencontré ont tous été des cons.
En parlant des brétons.. Où est Gryffyn ? Ce dernier est absent, ce qui ne surprend pas Gaea qui aurait été ravie de lui coller une droite dans la figure pour ce qu'il a fait au Bois noir.

Mais s'il y a une retrouvaille en particulier pour laquelle Gaea est si enthousiaste, c'est celle avec Uazu. La nibenaise veut lui remettre une amulette de Mara.
Toutefois la crevassaise lui met un vent magistral. Ne saluant même pas sa "super pote".
Voilà qui laisse dubitatif Gaea qui pense qu'Uazu lui en veut d'avoir été absente tout ce temps. Elle se dit qu'une nuit suffira pour calmer la crevassaise. Mais ce petit désagrément à quelque peu provoqué une douleur à la poitrine d'une Gaea angoissée.


Les Larmes sont ruinées et essaient de se refaire en escortant la caravane jusqu'au poste frontalier avec Val-boisé. Là-bas, maître Vidron promet de trouver des contrats pour retrouver un équilibre financier.
L'ensemble de la compagnie n'a pas bonne mine. Fridhilde espère que les poursuivants ont fini par lâcher prise. Gaea n'est pas d'humeur jovial vis-à-vis d'Uazu. Et un Maître Vidron qui se réjouit que sa monture ait survécu à la catastrophe du fort dégoute une Shaehia qui a perdu Navet et l'ensemble des pensionnaires des écuries qu'elle entretenait avec grand soin. 
La rougegarde semble d'ailleurs très différente aux yeux de Gaea. L'apprentie a comme changé depuis son premier meurtre de sang froid pour sortir des griffes des nécromanciens du Ver avec Uazu.
Mais ce changement est surtout du à sa haine envers Gryffyn d'avoir noyé Navet, et Jean Luc qui a attaché ces derniers. Navet était tout ce qui comptait pour elle.

Alors que les Larmes et la caravane quittent le temple, ceux-ci font face à sept cavaliers, mains sur leur fourreaux. L'un d'eux s'avance et exige que le "capitaine Portevoix" leur soit remise.
Si Fridhilde avait prévenu ses camarades, Gaea n'était pas au courante de l'histoire. Aussi la nibenaise envoie se faire foutre le cavalier bréton, refusant de remettre une de ses "sœurs" tandis que le Maître dunmer fait maladroitement mine de pas savoir qui est Portevoix.
Le cavalier se présente : capitaine Roy Malfois du Pacte de Cœurébène et serviteur du seigneur Dathryn Evos. Ce dernier exige que la désertrice et meurtrière Fridhilde Portevoix lui soit remis.
La nibenaise insiste que le capitaine et son escorte sont dans l'illégalité, agissant hors de leur juridiction.
La négociation n'ira pas plus loin. Les cavaliers essuient un refus catégorique des Larmes soudées entre elles.


Tandis que la négociation avait lieu, l'arrière de la caravane était tout aussi en alerte. Sœur Victoire pensant que la caravane est encerclée à cause d'un individu se dirigeant maladroitement vers l'entrée du temple.
Ce dernier est un bréton faiblement vêtu et présentant d'étranges marques corporelles. Ce qui suffit amplement à essuyer des critiques gratuites de la part de certaines Larmes. Llevana lui parle avec des mots clés et simples, et ce malgré que le bréton affirme qu'il parle normalement et n'est pas un enfant sauvage perdu comme la dunmer le pense.

Toujours est-il que cet étrange bréton rejoint le groupe pour prêter main forte. Toutefois il suscite la méfiance, surtout aux yeux de Sœur Victoire. Quant à Gaea, elle pense "jamais deux sans trois" quant aux trous du cul que sont les hommes brétons qu'elle a rencontré jusque là.
Lors des présentations, Connor rebondit sur le fait qu'Hildeborg chassait des loups-garous. Pensant que son père en a été un. Il "paye le prix de son errance" et a bien plus "peur de lui-même" que des autres alors qu'il semblait terrorisé lorsqu'il a vu pour la première fois les Larmes de Stendarr au temple.
Une brève présentation qui ne rassure pas Shaehia. Moins encore lorsqu'il affirme "savoir se contrôler".