[Cohorte] Les agents du chaos

L'escouade Lune rouge rentre victorieuse de sa dernière mission.

Dans l'immédiat, les membres de l'escouade veulent interroger les trois prisonniers, une tâche qui se révèle plus difficile que prévu.

En arrivant à l'avant-poste, l'escouade apprend que le capitaine Turris s'est absenté après s'être entretenu avec un étrange dunmer, un sorte de professeur très intéressé par les dégénérés de la Porte d'Aetheria.

Sur le coup Siielyn est circonspecte : qui est ce professeur ? La dernière fois qu'elle a entendu ce terme, c'était cette histoire de portails. Elle ne fait probablement que psychoter sur le mot. Ou pas.

L'interrogatoire se fera donc sans l'aval de leur supérieur. S'il revient entre temps, le légionnaire Iulios Quadrato l'en informera.

Après l'attribution des rôles, l'interrogatoire peut enfin commencer. Et autant interroger un caillou, cela revient au même.

Le cultiste interrogé répète sans cesse les mêmes choses ainsi que des évidences, rien de bien neuf.. Ce qui met à rude épreuve la patience du légionnaire Zalaro-Jah qui lui perce un tympan avec l'un de ses ongles.

L'interrogatoire n'apportera pas grand chose malgré des questions pertinentes du légionnaire Caminus et de la bosmer Kalaëh. Le cultiste révèle simplement qu'il a tout perdu à cause de la Forestaube et que c'est à cet instant précis que le seigneur Marius Julios, le neuvième Divin, lui est apparu, lui ouvrant les yeux et la route d'un avenir radieux.

Le capitaine Turris rentre finalement à l'avant-poste, dubitatif de voir ses légionnaires essayer d'interroger un cultiste.

Il s'agace en leur demandant si Valéria les avait prévenu que ces individus ont subit un lavage de cerveau intense, et qu'il est par conséquent difficile d'en tirer quelque chose.

Pourtant oui, quelques informations ont fini par sortir de cet interrogatoire selon Kalaëh : menés par Janus Julios, la secte s'apprête à marcher sur Ontus. Le neuvième Divin ne sera pas très loin, observant toujours son œuvre.

Et c'est justement ce que le capitaine Turris compte annoncer à l'escouade Lune rouge : ils doivent faire immédiatement route pour Ontus et abattre ces dégénérés avant qu'il ne soit trop tard. Il insiste néanmoins sur la capture des chefs.

Le capitaine met brutalement fin à l'interrogatoire, attrapant l'arrière du crâne du cultiste et en le fracassant violemment contre la table devant lui "pour l'aider à remettre ses idées en place", le tuant. Un geste provoquant l'indignation et la colère du légionnaire Caminus qui attrape son supérieur.

Suivant sa hiérarchie avant toute chose, Zalaro-Jah glisse son glaive sous la gorge de Caminus, calmant chacune des personnes dans la salle. Turris jure néanmoins qu'au prochain incident, il lui fera payé au centuple ses erreurs.

C'est avec cette tension que l'escouade Lune rouge atteint Ontus dans les hautes terres coloviennes.

Les légionnaires et les bosmers sont aussitôt repérés par les cultistes qui envoient des hommes à leur rencontre. Il n'y aura pas de négociation, seulement le son du fracas des armes.

Les bosmers Siielyn et Kalaëh manquent un peu d'efficacité. Siielyn tente sans succès de frapper horizontalement sa masse cloutée contre le cultiste devant elle. Kalaëh quant à elle voit sa flèche dévier de sa trajectoire, sans doute à cause de son arc endommagé après avoir encaissé une frappe du cultiste en face d'elle.

Les légionnaires Zalaro-Jah et Caminus s'illustreront d'une tout autre façon. Caminus pousse le cultiste devant lui avec son bouclier avant de l'achever avec son glaive. Zalaro-Jah de son côté entaille du bout de son glaive le torse de son adversaire puis se glisse derrière le cultiste devant Siielyn, lui sectionnant le bras armé. Enfin, le dernier cultiste se prend une des flèches de Kalaëh proche du cœur.

Alors que l'escouade se dirige vers le village, un tir de baliste touche le sol juste à côté des guerriers, les propulsant dans les airs et leur faisant perdre connaissance.

Kalaëh, Siielyn et Zalaro-Jah reprennent conscience dans ce qui semble être une geôle. Caminus est absent, à moins qu'il soit dans une autre cellule.

Le silence se brise avec le cri d'un homme vraisemblablement torturé... Puis un "Oui !" très largement audible se fait entendre. Serait-ce le cri de Caminus ?

Des cultistes approchent et emmènent les prisonniers dans les étages supérieurs d'où venait le cri.

L'escouade est accueillie par une assemblée d'une vingtaine de cultistes et un homme se dressant devant eux, un sorte de prédicateur surnommé "l'ange messager" : Janus Julios.

Ecouté religieusement par les dégénérés, Janus conte son histoire et l'origine de son leitmotiv "Oui". Il invite ensuite les prisonniers à se confesser afin d'expier leur péchés pour être "libre".

Zalaro-Jah est attentif à son environnement. Ils sont dans ce qui semble être un poste de garde, aucune idée de s'ils sont toujours sur Ontus. Des morceaux de chair sont gravés contre les murs avec une inscription dessus... Peut-être que l'homme étalé aux pieds de Janus a été scarifié ? Mais surtout, la capitaine Valéria et des légionnaires de Colovie et de Forestaube sont retenus captifs à l'arrière, amochés.

C'est dans une tente colovienne que Caminus se réveille en sursaut. Il cherche ses camarades mais ne trouve que des légionnaires bosmers de la Légion de la Sève d'arbre. L'un d'eux, la légionnaire Mennel, vient prendre de ses nouvelles.

Surnommé Grand steak par la bosmer, Caminus apprend qu'il était transporté en direction d'un site sacrificiel des dégénérés. Cette unité de Forestaube lui a donc sauvé la vie, mais il était seul dans le convoi.

Pas le temps de se reposer, le légionnaire rougegarde ne sera pas de trop dans la bataille en cour. La Légion est en train de mettre en déroute les envahisseurs de la Porte d'Aetheria aux portes de la Forestaube.

Mennel et Caminus improvisent un duo, se frayant un chemin dans les hauteurs où le lieutenant de la secte est embusqué, armé de son arc et infligeant de lourdes pertes du côté bosmer.

La bosmer se prend une flèche dans l'épaule mais reste revancharde. Caminus se porte au devant avec son large bouclier de la Légion du Weald occidental, éliminant les cultistes qui les prennent en embuscade à mesure qu'ils progressent dans leur ascension.

Par dessus l'épaule de Caminus, Mennel tire une flèche sur le lieutenant dégénéré, lui rendant la pareille. Le rougegarde l'achève, marquant la fin de cette bataille.

A Ontus, alors que Janus force Kalaëh à se confesser pendant que Zalaro-Jah le met devant ses contradictions, des cultistes se précipitent vers la sortie... Il se passe quelque chose dehors.

Dans la confusion, Kalaëh brise l'entrejambe de l'ange messager avec un coup de pied fatal. Valéria se libère et sème le chaos juste derrière.

Des cultistes couvrent l'extraction de leur chef très mal en point. Les légionnaires et mercenaires parviennent à se défaire de leurs bourreaux, qu'ils arrachent leurs armes ou non. Kalaëh utilise la magie du Vert. Siielyn elle, sa force ne lui est pas encore totalement revenue.

Valéria pousse l'escouade Lune rouge a poursuivre Janus. Kalaëh et Zalaro-Jah, en pleine forme, se précipitent dehors... Oubliant leurs armes. Fort heureusement, Siielyn avait la tête sur les épaules et y a pensé.

Janus est mal en point et termine sa course piteusement dans la plaine d'Ontus. Il enrage de sa défaite, demandant aux guerriers de l'escouade s'ils sont aveugles.

Aux yeux du Julios, ils sont les agents du chaos : au service de maîtres corrompus qui, pour beaucoup, ont déviés de leur dévotion des Huit Divins et sont les principaux responsables de l'anarchie actuelle. Ceux-là même qui ont fait s'effondrer l'Empire et l'unité de Tamriel. Le comte Calantius lui, a trahi son peuple en s'associant à Vashabar qui a été bâtie sur les cadavres de nombreux coloviens.. Un cheval de Troie qui prend racine sur une terre sacrée, celle de la Colovie qui a toujours combattu au nom des Huit Divins.

Zalaro-Jah donne un second coup de pied dans les parties puis enfonce son glaive dans l'un des bras de Janus qui finit par rendre son dernier souffle. Mission accomplie pense t'il au grand dam de Siielyn qui espérait savoir où se cache Marius Julios dit le Neuvième Divin.

Ontus est libre. Les villageois et captifs célèbrent leur victoire sur la Porte d'Aetheria.

Valéria est très heureuse de retrouver son escouade favorite et s'autorise quelques prises de parole relâchées à l'encontre de son bourreau désormais vaincu. Elle offre sa tournée.

La capitaine révèle qu'après avoir manquer d'être anéantie avec son escouade, une trameuse de Vashabar leur est venu en aide. Lorsqu'elle a appris pour Ontus, en ontussaise, elle a décidé d'agir pour le résultat qu'on connait... En voyant l'escouade Lune rouge captive à son tour, elle a pensé que c'était la fin.

Curieuse du sort de sa cohorte depuis sa disparition, personne parmi Siielyn, Kalaëh ou Zalaro-Jah n'ont été en mesure de se rappeler du nom de son remplaçant. Siielyn dira simplement qu'il est "suspect".

En attendant, Valéria ne peut réintégré sa cohorte. Mais elle révèle ce qu'elle a appris sur Marius dit le Neuvième Divin.. Si toutefois l'information est encore valide.

La traque ne fait que commencer mais il faut reprendre des forces. C'est une belle soirée en perspective... chacun oubliant la disparition de Caminus sur l'instant.

Escorté par Mennel jusqu'à Ontus, Caminus retrouve ses camarades et leur apprend ce qui lui est arrivé.

Après la déculotté sur Forestaube et Ontus, le Neuvième Divin s'est probablement retiré dans son sanctuaire.. Là où l'escouade était venue l'arrêter la dernière fois.

Sans l'aval de leur capitaine et pousser par l'urgence d'agir au risque de perdre la trace du gourou, l'escouade Lune rouge se met en route pour l'appréhender.

Le domaine occupé par la Porte d'Aetheria est déserté à la grande stupéfaction de l'escouade. Mais le temple demeure occupé par un seul homme... Marius Julios dit le Neuvième Divin.

Il est là, face à un autel, priant puis interpelant l'escouade à son dos. Leur demandant s'ils ne ressentent rien à semer la mort et la destruction, créant des martyrs au nom de maîtres corrompus et en tant qu'agents du chaos.

Entre une escouade voulant mettre fin à cette crise et un homme vraisemblablement fou mais fermement accroché à ses idées, le combat s'engage.

Siielyn, bien partie pour sauter sur le gourou, est trop courte et prise d'hésitation lorsque derrière elle Zalaro-Jah fait une crise de panique, pris dans l'illusion du divin autoproclamé.

Caminus fonce à son tour sur le cultiste mais se fait prendre dans l'illusion, pris à son tour de panique... Il voit comme une faille s'ouvrir sous ses pieds, tout les cultistes qu'il a tué jusqu'ici s'agrippant à lui pour le blesser tout en l'injuriant, lui reprochant d'être leur bourreau.

Marius intensifie son sort d'illusion, touchant ensuite Kalaëh et Siielyn bien que ce soit sans grande gravité pour la dernière.

Finalement Siielyn frappe en plein visage le gourou, Zalaro-Jah lui entaille les jambes, et une flèche de Kalaëh lui transperce le thorax, touchant un point sensible.

Agonisant mais respirant encore, l'escouade tente de le maintenir en vie pour obtenir des réponses. Mais ce sera sans succès... Certaines tentatives de stabiliser l'état de Marius sont louables mais maladroits.

Le moment est venu de rendre le rapport au capitaine Turris. Un moment qu'appréhendent désormais les légionnaires Zalaro-Jah et Caminus. Le rougegarde estime que le khajiit est son supérieur, et que par conséquent c'est lui qui prendra les foudres du capitaine.

Kalaëh suit les légionnaires tandis qu'une Siielyn de plus en plus distante part avec le corps de Marius à Forestaube, espérant encore pouvoir le sauver.

A la surprise des légionnaires, le capitaine est resté calme. Sans doute car il a vu que cette crise semble prendre fin, la Porte d'Aetheria se dispersant.

Le capitaine Turris rappelle qu'il voulait les chefs de la secte en vie. Mais au vu des circonstances, il ne tient pas rigueur des choix de son escouade. Les félicitant d'avoir vaincu le gourou.

Pour l'heure, il laisse ses hommes se reposer... Les laissant toutefois songeurs sur ce qu'ils viennent d'assister.

De son côté, Siielyn a rendu des sépultures dignes à son adversaire dans un temple colovien.

[Cohorte] Incursion minière

La guerre fait rage entre la Légion du Weald occidental et les cultistes aedriques de La Porte d'Aetheria. Si la secte parvient à recruter et lever une armée parmi les coloviens les plus fragiles, ce n'est pas la même histoire du côté de la Légion.

La capitaine Valéria est ravie d'apprendre que quelques nouvelles recrues renforcent sa cohorte. Jusqu'à ce qu'elle comprenne que certains sont des éléments perturbateurs qui ont été exclus de leur cohorte d'origine : c'est le cas du légionnaire Carim at-Jaati dit Caminus en provenance de la garnison de Skingrad.

Toute les cohortes présentes sur le Weald occidental sont sur le pied de guerre. La cohorte de la Stride ne fait pas exception : la capitaine Valéria et une escouade partent soutenir la Légion de la Sève d'arbre en bordure de Forestaube pour prendre à revers les cultistes.. avant de disparaître.

C'est dans ce contexte que l'escouade Lune rouge fait son retour. Du moins en la présence des bosmers Siielyn et Kalaëh à la demande de Valéria. Des retrouvailles mais aussi la rencontre avec leur nouveau camarade : le légionnaire rougegarde Caminus.

Alors que le groupe fait plus ample connaissance, un légionnaire fait irruption : le capitaine les demande en salle de briefing.

Voilà qui tombe bien, Kalaëh semble impatiente de retrouver la capitaine qu'elle n'a pas encore aperçue. Le légionnaire rebondit sur sa remarque d'une façon étrange, la bosmer hausse un sourcil.

En salle de briefing, la capitaine est absente mais un homme colovien de stature imposante se tient là avec l'aide-de-camp. C'est apparemment lui le capitaine.

Et quelle première impression... le capitaine constate que les deux "mercenaires elfes" sont les premières à arriver et que les légionnaires trainent du pied, ne manquant pas de leur faire remarquer. Puis il prend à parti Siielyn, lui ordonnant de s'asseoir avec ses camarades.

Le capitaine par intérim, Ursus Turris, se présente brièvement et annonce que leur capitaine a disparu lors de sa dernière mission.

Pour lui, le plus important est ce qu'il se passe globalement dans la région. Bien conscient que cette escouade a brillamment accomplie de nombreuses missions, il n'hésite pas à pointer leur responsabilité dans l'échec de leur dernière mission... Insistant sur le fait que si Marius Julios était capturé, ce conflit aurait déjà pris fin.

L'escouade Lune rouge est envoyée à Sarchal dans les hautes terres coloviennes. Une ville qui panse encore ses blessures de la Coalescence. 

Le capitaine suggère à son escouade d'y retrouver le seigneur Marcellinus Naevius, un vieil ami commun. Mais à l'heure où la prudence est de mise, il suggère de faire attention avec ce dernier : c'est un dévot des Huit Divins, extrémiste... Un peu comme cette secte de dégénérés de La Porte d'Aetheria.

A Sarchal, l'escouade y retrouve le seigneur colovien qu'ils ont déjà aperçu par le passé, que ce soit à la ferme Bravas ou lors du sommet colovien.

Le seigneur évoque alors le problème : la secte n'occupait qu'une partie des hautes terres, l'ancien domaine de Caligus qu'ils ont massacré. Depuis, ils ont levé une véritable armée et s'attaquent à Forestaube et les fermes coloviennes isolées. Mais voilà qu'ils commencent à être ambitieux, visant des villages et autres points stratégiques.

Marcellinus demande à l'escouade d'aider une unité dont il est sans nouvelles dans une mine d'or au sud-est de la ville. La secte s'est emparée de cette mine, accédant à une ressource, des moyens pour financer leur effort de guerre sur une plus grosse échelle contre Vashabar et Skingrad.

C'est une mission officieuse en réalité. L'escouade de trois légionnaires qu'il a préalablement envoyé était chargé de simplement surveiller les faits et gestes des cultistes en attendant le retour du baron de Sarchal.

La mission est simple : reprendre la mine et la purger de ces blasphémateurs. Mais la faire exploser comme le suggère Zalaro-Jah n'est pas une option envisageable : les cultistes détiennent des mineurs.

L'escouade se met en route et une fois sur place, ils y retrouvent le légionnaire Karvus seul. Ses camarades se sont aventurer dans la mine mais n'en sont jamais revenus.

Karvus se désole de la situation car il est témoin de mouvements importants des cultistes et a entendu qu'ils se préparent à attaquer Ontus. Seul, il ne peut abandonner ses camarades pour prévenir ses supérieurs et est donc ravi de voir des renforts arriver.

Le gros des cultistes ayant quitter la mine pour rallier d'autres groupes en vu d'une attaque sur Ontus, c'est une opportunité qui se présente : ils sont moins nombreux et il sera plus simple de libérer les otages et de reprendre la mine.

Le légionnaire Zalaro-Jah s'illustre une fois de plus : hurlant en direction de la mine qu'il n'y a que Huit Divins et que le reste... Inutile d'aller plus loin.

Le lieutenant du groupe de cultistes occupant la mine se présente à eux, observant un groupe de soldats coloviens à peine constitué de coloviens. Pire, d'hérétiques incompatibles avec les valeurs de La Porte d'Aetheria. Il décroche une chose à sa taille et la tend vers l'escouade : une tête coupée d'un mineur "blasphémateur", qu'il jette sur eux. "Un acte de guerre mais aussi de paix".

Les hostilités sont lancées et l'escouade va faire preuve d'un esprit de cohésion irréprochable, dominant le cultiste : Zalaro-Jah assène un grand coup de bouclier au travers du visage du cultiste, avant que Caminus ne lui donne un coup d'estoc dans l'abdomen.

Le cultiste est en difficulté et ne peut revenir sur ses pas, Siielyn lui barrant l'entrée de la mine tout en anticipant l'arrivé d'éventuels renforts parmi les dégénérés se trouvant à l'intérieur. Zalaro-Jah en profite pour trancher la gorge du cultiste.

L'escouade entre dans la mine, se séparant et se regroupant au gré des découvertes et besoins : c'est ainsi qu'ils prennent en embuscade un groupe de cultistes inquiets de ne pas revoir leur chef. Siielyn surveille les prisonniers, informant les légionnaires qu'elle a découvert une salle où ont été regroupés les otages ou ce qu'il en reste. Les cultistes les ont tous tués, leur greffant leur "péché" sur le front.

Caminus trouve une missive, un ordre d'un certain Janus Julios incitant les différents groupes de la secte à le rallier pour une attaque surprise, détaillant ce qu'il compte faire à Ontus.

Vision sur la Colovie

TESO est formidable à bien des égards parce qu'il nous montre les prémices d'un Cyrodiil sans Empire.

Dans les faits, des empereurs illégitimes vont s'emparer du Trône de Rubis et se succéder sans qu'aucune dynastie ne soit établie à notre connaissance. L'un d'eux nous a été présenté comme un dunmer appelé Orphéon le tacticien bien qu'il ne soit déjà plus empereur à ce jour.

Il est pourtant encore bien trop tôt pour prendre certaines libertés et faire des choses en RP comme ma vision de la Colovie que je vais exposé plus bas.

Le statu quo

Sur TESO soit vers 2E 582, l'Empire de Cyrodiil vient à peine de s'effondrer et nous avons encore la Légion impériale opérationnelle par endroits, cherchant à restaurer l'Empire mais nous savons qu'ils n'y arriveront pas.

Le Weald occidental est encore un territoire assez vaste incluant Sutch ou encore Ontus en plus de Skingrad. Ce qui, plus tard, ne sera plus le cas car la région elle-même va se limiter à la vallée de la Stride et la Route d'or.

RP parlant, nous ne pouvons pas nous permettre de déclarer du jour au lendemain que Sutch a déclaré son indépendance... Cela arrivera un jour mais quand ? Nous ne pouvons pas froisser le lore sur des événements clés dont on sait pertinemment qu'ils auront lieu.

De même que nous ne pouvons nous permettre de toucher aux dirigeants nommés apparaissant dans le jeu.

C'est pour ces raisons qu'il est primordial de préserver un statu quo sur la situation géopolitique et institutionnelle des régions tel qu'ils nous sont présentés en jeu.

Bien sûr, il y a des points sur lesquels nous n'avons aucune information officielle. Par exemple, nous ignorons qui sont les dirigeants pour Chorrol, Bruma ou encore la Cité impériale voir même l'actuel empereur illégitime sur le Trône de Rubis.

RP parlant, il est important que l'on invente rien. On peut néanmoins présumer que "quelqu'un" occupe tel ou tel poste. Pour nous rôlistes, nous ne pouvons que voir des représentants (éventuellement joués) de ces personnes anonymes.

Néanmoins, le jeu ainsi que le lore nous donnent des éléments de réponses quant à ce qui arrive dans un avenir proche.

La Colovie va de nouveau prendre son indépendance et chaque domaines vont devenir leur propre royaume : le retour des Etats coloviens et nous y sommes déjà. Il est cependant trop tôt pour parler des "royaumes coloviens".

La Côte d'or est déjà indépendante depuis 2E 579 et s'est coupée de la culture impériale. Chorrol est isolée et au beau milieu d'une zone de guerre... Reste à savoir si les chorroliens se prendront en main ou si le Weald occidental viendra prêter main forte : trop de suppositions et je ne m'aventurerai pas dedans.

Seul le Weald occidental est encore ancré dans la culture impériale sans connaître l'anarchie actuelle de Cyrodiil, semblant être le seul représentant de cette culture en territoire interne stable.

Le Weald occidental est très intéressant à analyser de par son contexte dans TESO.

- Ce vaste territoire comprend actuellement l'ancienne vallée de la Stride devenue Forestaube, la Route d'or et les hautes terres coloviennes. Nous savons néanmoins qu'à terme, la région va se limiter à Forestaube (à moins qu'il ne faille attendre que la jungle soit détruite par Tiber Septim et le Numidium pour réintégrer la vallée de la Stride dans la région ?) et la Route d'or.

Sutch deviendra la capitale de son propre comté mais ça nous ignorons quand... D'autant que dans l'immédiat, la ville a besoin de se repeupler et ça ne semble pas si simple après un massacre. On ignore donc quant la ville va prendre le large.

- Un autre point intéressant est la proclamation de neutralité par le comte Calantius : en se déclarant neutre, le Weald est épargné par le conflit. Il parvient à maintenir l'ordre en renforçant l'autonomie militaire et politique de son domaine.

Malgré cette "neutralité", le comte se déclare loyal au Trône de Rubis bien qu'en parallèle il ne reconnait aucune faction interne de celui-ci... Paradoxal. La Légion est un outil de l'Empire mais même après effondrement, ses institutions demeurent un temps et Calantius cherche à le préserver sur son terrain. C'est peut-être aussi une revendication, Calantius se posant alors comme le protecteur légitime de l'héritage impérial en Colovie et renforçant son influence. Sinon un écran de fumée pour rassurer les sujets loyaux de l'ancien Empire (dont certains légionnaires) avant une déclaration d'indépendance.

Le statu quo nous impose de garder Calantius et son domaine tel qu'il nous est présenté dans TESO intacte.

On ignore quand Skingrad va prendre son indépendance, tout comme les autres villes... On ignore aussi comment va finir Calantius : renversé ? dévoré/tué par un Biscrous adulte ? devient brièvement empereur avec sa Légion ? On ne peut pas s'avancer là dessus.

Ce qui a été fait

Dans le RP Cohorte de la Stride, j'ai improvisé un Sommet Colovien. Bien que jamais mentionnés et muets, il est évident que Carolus Aquilarios de Kvatch, Darolith de Vashabar, Eliana de la Veine gauche, ou encore Calantius de Skingrad soient présent et qu'ils ont sans doute eu leur mots à dire.

La déclaration de guerre du Culte du Ver est une opportunité de connexion avec la saga actuelle de TESO, la "fin" de Stirk est un caprice et une facilité à la Filoni de justifier pourquoi la cité impériale qui s'y trouve n'apparaît plus dans les livres d'Histoire.

Mais le plus important est la conclusion de ce sommet : la Colovie se dirige vers les prémices du retour des cités-Etats. Le statu quo nous impose néanmoins de considéré que la Côte d'or, le Weald occidental et la Grande forêt se séparent... On ne peut s'avancer sur la déclaration d'indépendance de Sutch, la Veine gauche, Ontus... C'est trop tôt.

Jusque là, j'essaie d'exploiter plusieurs type d'ennemis pouvant apparaître en Colovie : les déserteurs, les alliances ennemies, des cultistes daedriques, des seigneurs corrompus... La saga de 2024 et 2025 m'ont permis de mettre en avant une secte ayléide, des daedras et des nécromanciens.

Il est souvent question de cultistes daedriques avec TESO. Actuellement, j'ai décidé de présenter un groupe de cultistes aedriques. Pourquoi pas après tout ? C'est la Colovie, connu pour sa dévotion des Huit Divins. Un groupe de fanatiques et l'ombre d'un "neuvième Divin" est une idée intéressante à exploiter.

Ma vision de la Colovie

Bon. Et maintenant parlons de l'avenir... Ce que nous ne pouvons pas développer aujourd'hui en RP. Cela concerne une époque s'étendant possiblement de la fin de règne de Calantius (ou plus tard) jusqu'à la fondation du troisième Empire par Tiber Septim.

La Légion impériale n'est définitivement plus ce qu'elle était. A l'image de la Légion du Weald occidental déjà sous Calantius, plusieurs Légions n'accordent leur allégeance qu'aux seigneurs.. Mais ici ce sont les plus offrants. Devrions-nous parler de cohortes plus que de Légions ?

Mais ce sera sûrement l'émergence des Compagnies et ses libres-lames, propriétés de seigneurs, offrant leurs services aux cités (et très certainement à des prix attractifs). Faisant respecter la loi et les traditions mais souvent par la terreur, enfin cela dépend des Compagnies. Certains peuvent aussi bien vendre leurs âmes à des doges corrompus.

Le Weald occidental va beaucoup perdre. Sutch, la Veine gauche, Sarchal... Tant de villes vont à leur tour prendre leur indépendance avec des succès relatifs. Parmi eux, le lore retiendra le futur comté de Sutch et sa capitale éponyme.

Epervine deviendra colovienne. J'ose imaginer Marcellinus Naevius mener la charge avec le Weald mais ce serait alors une tentative ratée avant d'autres qui, à terme, réussiront sinon ce sera le choix d'Epervine même de se joindre aux Etats coloviens.

Une époque de chaos où des populations sont massacrées parce qu'il y a un hérétique dans la foule, des dénonciations parfois abusives... Ce qui peut aussi expliquer la prise d'indépendance de certaines villes qui tiendront ou non sur la durée.

C'est très inspiré de la série Empires de Nicolas Jarry. Je trouve son univers pertinent pour évoquer Cyrodiil jusqu'à l'arrivé de Tiber Septim et le troisième Empire.

Marius Julios

Nom : Marius Julios

Race : Colovien

Sexe : Homme

Anniversaire : -

Âge : - ans (en 2E 593)

Faction : La Porte d'Aetheria

Métier / archétype : Seigneur de Colovie (anciennement) / Gourou

Après avoir enchaîner des events ambitieux, mon souhait était de revenir à quelque chose de plus simple : l'arc narratif de "La Porte d'Aetheria".

Il n'était pas prévu à l'origine que Marius soit surnommé le "neuvième Divin" ou considéré comme tel par ses fidèles. Cela s'est improvisé en plein event de lancement de l'arc narratif.

Après des cultistes se revendiquant héritiers des ayléides, des daedras, des déserteurs, des soldats d'une faction ennemie, des nobles corrompus et nécromanciens, voici les cultistes aedriques. Une idée intéressante d'autant que les coloviens sont dévots.

L'inspiration est Far Cry 5, mais en Colovie. Marius Julios est un sorte de Joseph Seed.

Marius Julios est un seigneur de Colovie, un homme d'une dévotion exemplaire et qui assiste impuissant à l'émergence des coloviens tragiques : des coloviens qui s'adonnent de plus en plus à des pratiques sinistres tel que l'adoration des princes daedras.

De nombreux événements vont ébranler sa confiance en les autorités : la corruption de l'Empire, la confiance accordé par le comte Calantius au culte de Brûlepierre, l'apparition de Forestaube et l'alliance qui en découle.

Dans le plus grand secret, il forme une congrégation modeste de dévots des Huit Divins en son domaine dans les hautes terres.

Bien que c'était inévitable, il savait que l'effondrement de l'Empire de Cyrodiil serait le début de l'effondrement de l'ordre et de la sécurité : tous se détournent des Huit Divins et Tamriel sera une ruine à la merci des blasphémateurs.

Sa congrégation s'agrandit au fil des crises. Beaucoup sont des âmes égarées et influençables. Marius en profite pour former La Porte d'Aetheria, promettant qu'il apportera la lumière des Divins tout en détournant Tamriel de son sombre destin.

Il est alors surnommé le Guide, le porte-parole des Divins ou tout simplement le Neuvième Divin par certains.

La crise de Forestaube ne va faire qu'alimenter d'avantage ses rangs, entre rescapés de la vallée de la Stride et victimes de la Remémorance, tous sont déterminés à chasser les envahisseurs qui n'aiment pas les Huit Divins.

Il participe au sommet colovien, réunion durant laquelle il observe ses confrères et consœurs dont les préoccupations divergent.

Sachant que les domaines coloviens (Côte d'or, Weald occidental, Grande forêt, Montagnes de Jerall) se divisent pour redevenir des cités-Etats indépendant, Marius voit mal le Weald occidental rester uni à son tour.

Sentant le Weald occidental perdu, Marius et sa secte se rassemblent sur le domaine Caligus : éliminant le seigneur Ambrosus qu'il qualifie de traître à la nation.

Une communauté se forme autour d'une chapelle, nouveau quartier général de sa secte. Ce "village" fait sécession et vit en autarcie.

Marius est très vite responsable d'enlèvements, converti des coloviens à sa cause et sacrifie ou "purifie" les étrangers.

Marcellinus Naevius

Nom : Marcellinus Naevius

Race : Colovien

Sexe : Homme

Anniversaire : -

Âge : - ans (en 2E 593)

Faction : Maison Naevius

Métier / archétype : Seigneur de Colovie

Seigneur de Colovie, dévot des Huit Divins, qui aime les vignes... Marcellinus incarne le cliché du bon noble colovien.

Le personnage a pas mal évolué depuis sa première apparition. Il était d'abord question d'en faire un sorte de parrain à en devenir d'une sorte de mafia. Mais l'idée ne m'enchantait pas. Finalement, le côté criminel et homme d'honneur ayant été sous développé, le personnage a été retravailler pour être un véritable seigneur de Colovie. Et le roi Aelfred de Wessex tel qu'il est dépeint dans AC Valhalla y est pour quelque chose.

De toutes les magouilles de la Maison Naevius, il est au final le membre le plus clean de sa famille.

Fils de Contar, Marcellinus est un membre de la Maison Naevius de Colovie. Il reçoit une éducation typiquement colovienne et beaucoup voient en lui l'héritier de la Maison Naevius.

Extrêmement dévot et fervent défenseur des Huit Divins ainsi que de l'Empire, il désigne les nibenais comme les responsables des nombreuses crises et fois où l'Empire s'est effondré par le passé.

Mais au sein de la Maison Naevius, Marcellinus voit que sa famille est gangrénée dans des histoires d'une secte mystérieuse cherchant à unifier le monde et l'offrir à leur "père" tout en usant de dépravation sur ses membres.

Dans sa lutte secrète contre l'Etoile, il forme une alliance avec Gaea Naevius de Nibenay. Mais lorsque celle-ci est assassinée en 2E 588, Marcellinus est forcé de faire profil bas et accède au titre de patriarche de la Maison Naevius dans la foulée.

Il entretient alors une fausse amitié avec son homologue nibenais, Pausenius Naevius dont il connait ses relations étroites avec l'Etoile.

Marcellinus est en fait plus que jamais isolé. Il se méfie de son entourage, sa famille. Il garde pourtant bien près de lui son conseiller : Carantus Naevius, dont il sait qu'il est l'actuel grand-prêtre de l'Organisation.

Son double jeu l'amène aussi à rédiger des lettres sous le pseudonyme du Pauvre Soldat des Huit Divins, donnant des indices à ses potentiels alliés dont Gaea Naevius qui se révèle encore en vie.

Une fois en sécurité avec les Larmes de Stendarr, Marcellinus révèle tout ce qu'il sait. Et lorsque l'Etoile est vaincu mais au prix de la disparition de la Maison Naevius, Marcellinus choisi l'exil.

La Maison Naevius et ses membres ont officiellement disparu dans des circonstances tragiques, Marcellinus est porté disparu.

En réalité, il travaille comme simple ouvrier à la ferme Bravas dans les hautes terres coloviennes.

Voyant impuissant toute les manœuvres politiques désastreuses, Marcellinus décide de retrouver ses titres de noblesse en 2E 593, dénonçant par ailleurs l'hérésie du seigneur Prétorius qu'il connaissait bien.

De nouveau seigneur colovien, Marcellinus participe au sommet colovien qui ne va faire que s'aggraver la situation de Cyrodiil : les domaines coloviens se transforment en cités-Etats, les Etats coloviens.

Après avoir appris la trahison de Rexus Mananius, Marcellinus Naevius est convaincu qu'il est un des derniers piliers de la Colovie.

Mhorus Servos

Nom : Mhorus Servos

Race : Colovien

Sexe : Homme

Anniversaire : -

Âge : - ans (en 2E 593)

Faction : Légion du Weald occidental (anciennement)

Métier / archétype : Légionnaire (anciennement)

L'event filler qui s'est tenu après Stirk et avant l'arc des fanatiques des Huit Divins a été un véritable casse tête. L'idée était là, mais pour le reste... Rien. Il a donc fallu énormément bosser jusqu'aux dernières heures avant que l'event ne se tienne.

Bien que cela ait été pensé très tardivement, Mhorus devait faire miroir avec la Remémorance, ce que j'explique plus bas pour parler des motivations du personnage. Le but étant de voir comment réagissent Siielyn et Kalaëh, surtout Siielyn qui avait brièvement fait parti de la Remémorance.

L'apparence finale de Mhorus ne correspond pas à ce que j'imaginais au départ. Ne voulant pas avoir trop de personnages à faire apparaître physiquement, je me suis contenté d'utiliser Lucius Naevius comme base.

Enfin, le personnage était inspiré de Mukade du film Naruto Shippuden : La Tour Perdue. D'ailleurs l'event aurait mérité un peu plus de développement et de durée. Être un arc. Mais je voulais absolument que le filler ne dépasse pas un seul event pour me focus sur la suite. Qui sait à l'avenir avec le sud de Martelfell ? Et lorsque le délire autour des portails sera enfin plus largement établi ?

Mhorus Servos est un ancien membre de la Légion du Weald occidental. Il sert avec loyauté le seigneur du Weald occidental mais lorsque ce dernier conclu des accords et une alliance avec Vashabar à l'issue de la crise de la Lande miroir, Mhorus ne comprend pas et remet en doute l'autorité de Calantius.

A un moment donné, Mhorus est approché par un mystérieux homme au chapeau : le professeur N.

Le professeur N lui souffle l'idée qu'il peut utiliser un artefact ayléide pour faire se soumettre tout individus de sang mer. Un gant pour être plus précis.

Mhorus se souvient que la générale Lavinia Axius avait projeté de s'emparer d'un artefact semblable lors de la Coalescence mais que celui-ci a disparu. Il est d'autant plus surpris d'apprendre que quelque chose de comparable existe sur le Weald occidental.

Après les revendications de la Remémorance sur les terres coloviennes dont les impériaux avaient chassé les ayléides par le passé, Mhorus estime qu'au contraire la Colovie revient de droit aux impériaux originellement nédiques, réduit en esclavage par les colons ayléides. Un juste retour des choses qu'il entrevoit de faire en voulant chasser les elfes des bois de Vashabar mais aussi les elfes dans tout le Weald.

Après cette rencontre, les camarades de Mhorus constatent un changement de comportement chez lui. Et le colovien ne tarde pas à déserter, se mettant en quête de retrouver les fragments de l'artefact. En effet, celui-ci aurait fait l'objet d'une mission impliquant la cohorte de la Stride par le passé : l'artefact s'est brisé et ses fragments éparpillés.

Mhorus ne s'en inquiète pas, le professeur N lui a expliqué comment réunir les fragments, réparé l'artefact.

Pourtant lorsque vient le moment du rituel, Mhorus est forcé de constaté que rien ne marche. Il lui manque un fragment !

Alors qu'il est chassé par la cohorte de la Stride, le colovien n'hésite pas et saute dans un portail du professeur N. Lorsqu'il en ressort, il se retrouve dans le passé et récupère l'artefact inerte.

Comprenant qu'il n'est pas sur le site originel de l'artefact, il s'y dirige sans plus tarder.

Traqué par la cohorte de la Stride de cette époque et la cohorte de la Stride de son époque, Mhorus exécute aussi tôt le rituel.

Mais les légionnaires l'arrêtent à temps, faisant s'interrompre le rituel et causant la cassure de l'artefact.

Mhorus est vaincu dans le passé, considéré comme un être anonyme.

Ambrosus Caligus

Nom : Ambrosus Caligus

Race : Colovien

Sexe : Homme

Anniversaire : -

Âge : - ans (en 2E 593)

Faction : Maison Caligus

Métier / archétype : Seigneur de Colovie

Lors du sommet colovien, plusieurs seigneurs de Colovie ont répondu présent. Tous ? Je ne sais pas moi même d'autant que ce n'est pas un événement ancré dans le lore, mais répondant à un besoin de scène RP politique ouvrant la porte aux événements à venir et connus du lore.

Parmi les seigneurs coloviens que j'ai présenté, des personnages aux personnalités très différentes. L'un d'eux a beaucoup fait réagir, à juste titre : Ambrosus Caligus. Pour comprendre d'où vient mon inspiration, il faut voir le personnage d'Ambrose Calligan incarné par Aimebap sur Grandline Red Dead RP.

Ambrosus est un seigneur de Colovie, propriétaire d'un vaste terrain viticole qu'il a hérité après que les propriétaires d'origine, pour qui il travaillait, sont tragiquement mort de la peste knahataine... Du moins officiellement.

Homme respecté, craint ou encore sarcastique, Ambrosus a une vision tranchée de ce que doit être la Colovie : tenant en horreur les rougegardes peuplant Ontus ou même les orsimers rejoignant la Légion. Il considère les elfes des bois comme des enfants cannibales. En bref, il considère que ce sont des travailleurs bon marché, rien de plus.

Quant à ses confrères, il les voit comme des concurrents.

Toujours accompagné de son "fidèle" serviteur Honoré, Ambrosus répond présent pour la réunion au sommet des domaines coloviens. Evénement durant lequel le représentant de Stirk est arrêté, le Culte du Ver déclare la guerre aux domaines coloviens, et la Colovie se tourne vers un retour aux cités-Etats.

Voulant originellement participer à la fête de Stirk, il apprend la disparition du seigneur Flavius Ravus de Stirk des geôles de Skingrad.

Craignant pour sa sécurité, il décide de rester sur le Weald occidental.

Peu de temps après la fin de cette guerre sur Stirk, Ambrosus est massacré par les cultistes de La Porte d'Aetheria. Ses travailleurs ne sont pas épargnés, cette secte de fanatiques prônant une "Colovie pure".

A l'heure où les joueurs savent qu'un ou plusieurs seigneurs de Colovie conspirent, Ambrosus devait paraître suspect au delà d'être insupportable ou détestable. Des soupçons qui s'intensifient lorsqu'il déclare sur les quais de la rivière Stride qu'il ne sera pas de la fête sur Stirk, ayant d'autres choses à faire. En réalité, il projetait de déloger une "bande de hippies" qui se révèle être La Porte d'Aetheria, la prochaine menace du prochain arc narratif de la cohorte.