Depuis la mort d'Aryalinde, plusieurs mois sont passés. Et Uazu a toujours en tête sa promesse de ramener son défunt corps à sa sœur jumelle revenue d'outre-tombe Daeliane.
La crevassaise n'a pas réussi à convaincre ses plus proches amies de l'aider à trouver un équivalent à Anelaïce pour combler le vide dans le processus nécessaire au maintient à la vie de Daeliane. Mais le corps d'Aryalinde est une urgence du fait de la détérioration du corps si celui-ci a été laisser à l'abandon.
Pour ramener Daeliane à la vie, Aryalinde et Vaeneria se sont offertes au prince Daedra Mérunès Dagon... Une grave erreur pour Daeliane qui souhaite que sa défunte sœur soit sanctifiée pour échapper au prince des Manigances.
Dans cette optique, Anelaïce ne retient pas Uazu. La prêtresse lui remet une fiole d'huile sacrée, assez pour une personne, que la crevassaise devra appliquer sur le corps d'Aryalinde.
La crevassaise a peur pour la suite des événements. Elle est toujours déterminée à soutenir son amie du Ver, voir même à l'éloigner de l'influence du prince des Manigances. Mais elle se rend à l'évidence : Daeliane est très spéciale... Molag Bal ne la libérera pas aussi facilement. Tout ça à cause de Vaeneria qui a besoin d'elle en vie pour avoir accès à un savoir, tandis qu'Aryalinde ne désirait qu'une chose : retrouver sa sœur... Elle aura réussie mais n'aura jamais pu la revoir.
Après un dernier câlin à Anelaïce, Uazu s'en va l'air déterminée mais pleine d'appréhensions. Comme le lui rappel la prêtresse, elle ne doit rien faire qui puisse décevoir ses défunts parents.
Ce départ n'est pas du tout au gout de Gaea qui s'inquiète pour Uazu. Elle en fait des cauchemars, ce qui ne l'arrange pas puisque d'autres étranges rêves ont fait leur apparition dernièrement.
Est-ce un mauvais sort de Vaernima ? Toujours est-il que ça a un rapport avec sa mère.
D'aussi loin que se souvienne Anelaïce, Gaea n'a jamais vraiment abordé la question de sa mère qu'elle affirme être morte le jour de son enlèvement avec sa sœur dans un quartier de lupanars à Bravil.
Un premier rêve concerne sa sœur Demeter. Allongée sur un lit, au milieu de ronces, un arbre géant... A la fois sombre et lumineux. Rien de bien étonnant qu'elle pense encore à sa sœur après tout.
Le second rêve qui intrigue particulièrement Gaea la renvoie au domaine Naevius de Bravil. Plus particulièrement dans le bureau du docteur Larrius Lusius, lorsqu'elle et sa sœur étaient "suivies" que ce soit au niveau de leur psyché ou bien d'autres choses.
Mais là c'est différent. Cette "consultation" ressemble d'avantage à un interrogatoire. Larrius Lusius n'est pas seul, il est épaulé par un homme étrange avec un chapeau qui se dresse derrière dans l'ombre.
Gaea déteste assez Larrius, alors lorsque celui-ci lui ordonne de lui révéler l'emplacement de sa mère, la nibenaise est hors d'elle. Ce rêve revient régulièrement.
Anelaïce pense que l'Etoile n'est pas tout à fait dissoute. Après tout, même si l'Organisation était à bout de souffle et ses membres morts, la prêtresse pense qu'il y a encore des choses à voir ou savoir à leur sujet... Après tout, tout ça a bien commencé avec la grande-prêtresse de l'Etoile, une ancêtre de Gaea.
La nécromancienne est dubitative. Puis elle est prise par une étrange impression.
En dépit de ne pas être en mesure d'identifier l'homme au chapeau de ses rêves, elle est persuadée de l'avoir vu à Cormont ou à Rougepel. Du moins la ressemblance est frappante, ou peut-être ? Elle n'a pas vraiment fait attention devant ce qui lui semblait être une personne comme une autre. Sinon que son cerveau ait imprimé son apparence et l'a placé dans ce rêve sans raison.
La prêtresse altmer emmène ensuite Gaea dans les sous-sols du sanctuaire. Un site rituel où d'anciens Ombrenuit sont fossilisés en prenant la forme d'arbres.
Incantant un rituel, Anelaïce et Gaea sont projetées dans un lieu étrange... Des statues d'hommes pétrifiés, des horloges ici et là... Puis une chambre qui tétanise l'impériale.
Que ce soit Anelaïce ou Gaea, même si elles ne sont pas hantées par les mêmes rêves ou visions voir dilemmes si ce n'est moraux, ce lieu leur semble familier.
Si Anelaïce espérait y retrouver sa mère, Gaea est stupéfaite de voir cette chambre de ronces où elle pensait finalement retrouver sa sœur jumelle.
En dépit d'avoir fait le deuil, à cet instant précis, elle espérait la retrouver.




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