samedi 24 août 2024

[Larmes] Curieuse visite

Gaea ressent le besoin de s'isoler, méditer seule. La nibenaise se met donc à l'écart du groupe, à l'abris des bruits incessant du comptoir mais pas trop non plus.
Calmement installée à la périphérie du comptoir commercial, la nécromancienne sent que l'air autour d'elle se rafraîchit, une brise glaciale qui n'a rien de naturelle. Un murmure porté par le vent lui parvient : "Je viens en paix, mortelle".

La nibenaise se tourne et reconnaît la daedra arachnakienne qui se dresse à ses côtés : Satré. A quand remonte leur dernière rencontre ? Tourmente t'elle encore Shaehia ? Peu importe, Gaea n'est pas à l'aise à l'idée d'être aussi proche d'une créature daedrique et trouve des ressources et du répondant en s'inspirant d'Uazu pour ne pas se laisser écraser par la peur et rester confiante.
Comme à son habitude, Satré n'est pas hostile et garde un sourire carnassier.


Satré sent que Gaea est troublée et emplie de questions, proposant son aide contre un service comme elle l'a déjà fait par le passé.
L'impériale ne marche pas, elle refuse de pactiser avec un daedra. Elle s'est déjà sortie d'emmerdes qu'elle a hérité, ce n'est pas pour avoir de nouvelles emmerdes.
Se rendant compte que Gaea ne se laissera pas aussi facilement corrompre, Satré touche une corde sensible : pour conserver sa pureté d'esprit, l'impériale est-elle prête à laisser mourir la petite ?

La nibenaise lui sourit, lui annonçant à regret que la petite a choisi sa mentor et ce n'est pas elle. Si Satré veut faire quoique ce soit avec Gitael, elle devra voir avec Kas' et la bosmer n'est pas du genre facile en négociation. En bref, elle est entre de bonnes mains et la nécromancienne refuse de choisir la facilité d'un pacte daedrique, d'autant qu'il y a toujours une contre partie souvent défavorable.
Satré insiste, lui exposant un scénario où le mal en Gitael germerait. La nibenaise reste ferme, elle refuse de trahir ses camarades et encore moins Gitael en livrant son destin à un quelconque individu hors du cercle des Larmes. Si elle tient à faire quoique ce soit, autant qu'elle négocie avec Mère Anelaïce. Si le pire des scénarios arrive pour la petite, c'est ainsi car c'est le destin.


Ne parvenant pas à corrompre l'impériale, l'arachnakienne se fait bombarder de questions stupides sans doute dans le but de temporiser. Satré demande finalement des nouvelles du "vieux dunmer". Gaea ironise sur Maître Vidron : se demandant s'il a su trouver son chemin, s'il s'est perdu... jouant sur son sens de l'orientation. Avant de finalement demander pourquoi le dunmer l'intéresse.
Il est évident que pour Satré, Maître Vidron était un élément perturbateur qui pimentait l'existence de la compagnie. Elle regrette d'ailleurs l'absence présentement d'un élément semblable. Sans doute trop franche et honnête, Gaea lui répond que les hommes de la compagnie sont généralement une catastrophe et qu'une recrue homme est arrivée dernièrement.

Soudain, la nibenaise voit Anelaïce pressé le pas en sa direction. Sans doute craintive, Satré se retire telle une ombre chassée par la lumière d'une torche.
Gaea se veut rassurante, elle n'a pas bronché et lui raconte en détail l'échange. Mais il est clair que ce n'était pas là la dernière tentative de Satré pour approcher une Larme... Qui sera le prochain ? Et quand ?
Après avoir troller la daedra, Gaea regrette de ne pas avoir questionné celle-ci sur les "hommes poissons" de la Crevasse tant redoutés par Uazu pour en connaître son point de vu.
La nuit suivante, Gaea se remémore l'échange. Satré disait être là pour autre chose mais s'était finalement déportée sur elle. Que voulait-elle exactement ? Elle se met ensuite à rêver d'Uazu qui effraie Satré, persuadant la daedra qu'elle est l'incarnation de Sheogorath de par ses réponses et questions hasardeuses.

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