jeudi 22 décembre 2022

Enquête : Naevius

Commandant,

A l'issu de mon enquête sur le légat Darius Naevius, vous m'avez demandé d'en profiter pour creuser sur la mystérieuse disparition de la Maison Naevius, jeune famille noble ambitieuse originaire de Bravil. J'ai lancé une enquête conjointe avec la Brigade d'ivoire pour ce qui est du récent domaine nibenais se trouvant au Bois noir.

La ferme familiale n'est plus depuis des générations. Quant au sinistre domaine de réputation se trouvant sur Bravil, celui-ci n'existe plus et s'est effondré des suites d'un incendie meurtrier. Il reste encore les murs des façades latérales et arrière mais l'intérieur abrite dorénavant des constructions précaire en bois à l'image du reste de la ville. Des constructions menaçant de s'effondrer à force de s'imbriquer les une par dessus les autres et aux connections hasardeuses. 

Le domaine du Bois noir, plus récent, est à l'état d'abandon. Nous avons du chasser les bandits qui y avaient élu domicile. Les lieux sont délabrés et ce qui servait de bains présente un trou béant dans le plancher qui s'ouvre vers l'extérieur. 
Les quartiers du patriarche Pausenius abritent encore d'anciens documents à peine lisibles. Notamment le fameux échange avec le légat Darius. 

Le domaine de la Côte d'or a connu un sort similaire. A la différence que ce sont des minotaures qui y ont élu domicile. Ces créatures ont trouvé l'abris parfait derrière ces épaisses murailles fortifiées.. Nous y avons envoyé un éclaireur mais l'intérieur semble saccagé. Un corps décapité planté sur une pique se dressait sur le balcon donnant sur la cour.

Qu'en est-il des membres de la Maison Naevius ? Nombre d'entre eux ont été assassinés dans ce qui ressemble à une vengeance autour des Semailles 2E 590. Ce qui correspondrait également à la mort supposée du seigneur Pausenius dont le corps a été découvert deux mois plus tard. Son corps présentait une forme de lacération au niveau du cou, des ongles arrachés et quelques hématomes. Son frère Darius lui est mort dans une campagne qu'il a lui même mené dans le Marais noir. On suppose que son corps a été abandonné sur le champ de bataille et qu'il a fini par se décomposer. 

Demeter Naevius, tuée par sa propre sœur en 2E 587, a été déterrée de sa tombe à un moment inconnu. Gaea Naevius a quant à elle été assassinée en 2E 588 suite à un congrès familial sur la Côte d'or qui a mal tourné. Marcellinus Naevius, patriarche des Naevius coloviens, est porté disparu depuis les tragiques événements survenus plus tôt dans l'année. Son conseiller loyal, Carantius, a lui aussi disparu et est présumé mort.

Une commandante et passionnée de la Légion impériale, Lycoris Naevius, a mis un terme à son service militaire. Elle est présumée morte lors du grand règlement de compte orchestré par un groupe inconnu en Semailles 2E 590. En parlant de ce groupe, nous craignions justement que d'autres familles impériales soient visées mais il n'en est rien depuis.

Lieutenant Kortav,
Milice colovienne

Jean-François de Coupeterre

Nom : Jean-François de Coupeterre
Race : Bréton
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 590)
Faction : Citoyen de Coupeterre (anciennement)
Métier / archétype : Soldat, architecte, inventeur, artiste, ...


Jean-François de Coupeterre est le deuxième personnage one shot de la "trilogie des brétons" à être jouer. A l'origine prévu comme un personnage stupide et speed, la longue période sans RP m'a donné raison puisque j'ai pu donner plus de profondeur et d'intérêt au personnage même si ce n'est que pour l'espace d'une soirée. Le personnage de Henry Howard Holmes mis en lumière dans le jeu vidéo The Devil in Me de la série The Dark Pictures Anthology m'a inspiré dans le développement de Jean-François.

Jean-François de Coupeterre est un chevalier bréton autrefois au service de l'Alliance de Daguefilante. La guerre l'a amené à croiser le chemin avec la petite colonie colovienne de Coupeterre où il décide de s'installer après avoir été "séduit" par l'hospitalité des villageois. Parallèlement à son installation, des disparitions surviennent au village. Comme d'autres locaux, Jean-François pointe du doigt les bandits de Dague noire et propose son aide dans la traque des criminels. La traque ne donne rien.

Encore marqué par l'occupation des Dagues noires et l'isolement du à la guerre, Coupeterre bénéficie néanmoins d'un soutient bref avec les Etats coloviens. En gentleman, Jean-François décide de redynamiser la colonie en faisant bâtir une arène connectée à une immense auberge. Il imagine, planifie et fait construire cet imposant domaine mais renvoie systématiquement les ouvriers tandis que d'autres meurent "accidentellement". Le chantier n'avance pas et des ouvriers sont retrouvés assassinés. La plupart du temps, un ouvrier "ivre" est déclaré coupable et est arrêté pour le meurtre de ses camarades de chantier.

Désormais surveillé par les miliciens coloviens, Jean-François semble bien plus présent aux côtés des villageois pour qui il incarne le renouveau économique de Coupeterre. Le chantier peine à avancer mais les drames liés à celui-ci se sont calmés. En attendant la fin du chantier, le bréton propose à la vente des sacs de cuir qui auraient mis "mal à l'aise" les locaux.

En Soirétoile 2E 590, Jean-François fait part de son intérêt pour adopter des enfants à l'orphelinat détenu par les Larmes de Stendarr dans le Bois noir. Il arrive sur les lieux affamé, ayant vraisemblablement utilisé sa ration "comme d'une arme face à un khajiit sous influence de skooma en chemin".
Le bréton assure que le ou les heureux élus rêvent surement d'avoir un père "touche à tout", se qualifiant d' "architecte, inventeur, maçon, organisateur, aubergiste, artiste". Un profil qui suscite la jalousie, ce qui le pousse à chercher un ou des héritiers à son empire.
Jean-François se veut insistant sur certains détails. Désirant notamment savoir s'il existe un suivi des enfants et la durée de ce dernier. Méfiant, maître Vidron lui fait part de l'existence d'une prêtresse dévouée, aussi une "sorcière", qui lui imposera un sort en cas de maltraitance envers les enfants. Ce qui met mal à l'aise le bréton qui invite le vieux dunmer à se méfier de la sorcière : qui ne dit pas qu'elle a ensorcelé son entourage ? Après tout, on n'échappe jamais à sa nature. Mais cette histoire de pacte/sort refroidi considérablement le bréton qui décide de partir.

J'ai décidé de jouer ce personnage pour l'orphelinat des Larmes de Stendarr inactif depuis une longue période. L'objectif du personnage était d'atteindre l'enceinte de l'orphelinat sans évoquer le sujet des orphelins tant qu'il n'est pas bien installé, histoire de ne pas se faire éjecter dès le départ. Courtois mais aussi ignoble : "L'argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais le bonheur ne rempli pas les assiettes, la preuve". J'ai emprunté cette citation à Abdé Maziane dans un piège de Guillotin. 
Si Jean-François était parvenu à ses fins, le sort des orphelins aurait été funeste. Une belle inauguration pour l'orphelinat qui n'a pas encore réussi à faire adopter ses enfants. Le bréton se réjouissait d'avoir l'honneur d'être le premier, employant volontairement un vocabulaire rabaissant les orphelins à de simples objets et sous-entendant les travaux manuels qui leur aurait été destiné pour bâtir sa propre richesse. Le but étant de volontairement faire réagir maître Vidron. Néanmoins, le dunmer était méfiant dès la lettre qu'il a reçu de ce dernier.

Enquête : Darius Naevius

Commandant,

La disparition de la Maison Naevius a rendu difficile mes recherches. J'ai fait fouillé l'ancien domaine colovien ainsi que le domaine nibenais se trouvant au Bois noir avec les autorisations de la Chambre des Légats et la Brigade d'ivoire, représentants de l'autorité locale.

Darius Naevius, bien que membre de la branche nibenaise de sa famille, n'est mentionné qu'une fois dans un courrier du dernier patriarche connu et frère de ce dernier. Le seigneur Pausenius met ainsi en garde son frère qui aurait trahi une secte dont il aurait été membre. Nous en déduisons que le légat Darius a toujours voulu agir pour sa gloire personnelle.
Dans les archives du seigneur et patriarche Marcellinus Naevius de Colovie, Darius est qualifié d'héritier du patriarche Sulla. "Marchant sur ses pas, dans une glorieuse carrière militaire entachée de sang pour intimider ses adversaires". Il aurait été bien digne de la septième Légion du magus général. Le patriarche reconnait qu'il a atteint un rang élevé grâce à la corruption.

J'ai retrouvé et interrogé d'anciens légionnaires ayant servi sous les ordres du légat Darius. Pour un légionnaire qui prend connaissance de son nouveau commandant, Darius Naevius n'inspire pas quelque chose de positif. Il était réputé pour ses nombreux succès en campagne mais aussi et surtout pour le nombre important de victimes dans ses rangs.

Darius a forgé sa réputation lors d'une tentative de révolte parmi ses légionnaires. Une décimation. Il a fait s'aligné des soldats par dix et en désigne un par ligne pour le faire tuer par ses propres camarades. Si refus il y avait, les dix étaient exécutés. C'est ce qui est arrivé à la première ligne, encourageant par la terreur les autres à obéir au légat.

L'état critique de l'Empire jusqu'à sa dissolution a profité à certains légionnaires qui se sont détachés de la Flèche de bataille pour leur propre gloire personnelle. Le légat Darius est mort au combat lors d'une fausse campagne dans le Marais noir l'année dernière peu de temps avant la crise des Ambitions.

Lieutenant Kortav,
Milice colovienne

samedi 3 décembre 2022

Briof

Nom : Briof
Race : Nordique
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 590)
Faction : Royaume du Bordeciel occidental (anciennement)
Métier / archétype : Mercenaire


Briof est le tout premier nordique que je joue en RP. C'était un objectif, c'est désormais chose faite. Sur le papier, le personnage était supposé être semi-troll mais il a finalement joué le rôle d'idiot utile puis de tromper tout ses alliés en révélant son véritable visage. A l'origine prévu en tant que personnage one shot, Briof a été actif jusqu'au terme de la trame Naevius.

Nordique de Solitude, Briof a été garde du royaume du Bordeciel occidental. En bon vivant, il avait une manie de prendre une voix grave et caverneuse pour faire de mauvaises blagues à ses camarades, des civils ou des suspects : leur faisant croire que leur tête a été mise à prix. C'est ce qui lui a valu son expulsion. 

Il se présente au quartier général des Larmes de Stendarr au début de l'année 2E 590, y voyant là l'occasion de faire sa "bonne résolution de l'année". Maître Vidron de la compagnie aura eu droit à la mauvaise blague du nordique à peine les présentations faites. Briof révèle que son arrivé dans la compagnie est le plus beau jour de sa vie... Une pensée motivée par la tarte que le vieux dunmer venait de cuisiner. Le nordique insiste sur son amour pour les tartes au guarana. 

En tant que membre de la compagnie, Briof est loyal en Braynas Vidron dont l'autorité était à l'époque remis en question par les prêtresses. Aussi le nordique pouvait faire preuve d'étroitesse d'esprit et de fermeture si les membres de la compagnie allaient à l'encontre du maître de guilde. Il lui arrivait de prendre un air d'enfant battu pour éviter de se faire gronder ou de rejeter sa responsabilité sur un autre.

Alors que les Larmes enquêtent dans un ancien temple des Divins occupé par l'Etoile à la recherche d'un remède pour Lycoris, Briof fait parti du groupe protégeant la colovienne dans une station thermale fermée et isolée. Il est en quelque sorte le bras armé pour défendre les lieux en cas d'attaque.
Jouant jusqu'ici le rôle du camarade idiot, Briof révèle son véritable visage à la prêtresse Victoire, Lycoris et Marcellinus Naevius. Pensant d'abord que le nordique vit mal l'isolement et donc a perdu la tête, la prêtresse se rend très vite compte que leur grand camarade poilu agit en pleine conscience et est en réalité un membre de l'Etoile. A coup de haches, le nordique progresse dans les couloirs pour mettre la main sur Lycoris.

Victoire et Lycoris parviennent à s'extraire du domaine dans le chaos général. Le nordique toujours à leur dos, les jeunes femmes se cachent sous un renforcement rocheux et l'aperçoivent hurlant de douleur, hache à la main, commençant à se désintégré comme chaque membres de l'Etoile qui faiblissent. 

Il n'était pas des membres les plus intelligents parmi l'Etoile, ce qui explique la raison pour laquelle il est resté convaincu que l'esprit de Suma est toujours en Lycoris. Et ce malgré les inquiétudes des sorciers qui annonçaient fébrilement la disparition de la grande-prêtresse. Il a été le premier informé que la substance destinée à Gaea a été donnée à Lycoris dans un acte désespéré de Pausenius qui espérait se suicider dans la foulée. Il pensait sincèrement que le prétendu esprit de Demeter était en réalité un subterfuge de Suma.

La trahison de Briof n'est au départ connu que de la prêtresse Victoire. Du fait de son isolement du reste du groupe, les autres membres des Larmes n'avaient pas connaissance dans l'immédiat de cette trahison de leur camarade. Au travers de sa projection astrale dans la "cité de l'Etoile", Mère Anelaïce a reconnu le nordique parmi les corps originels mais morts des sbires de l'Etoile. Dans mes souvenirs elle n'en dit rien au reste du groupe une fois de retour parmi eux. La prêtresse haute-elfe a pu communiquer en chemin cette information tandis que Victoire aurait tôt ou tard expliquer la situation lors des retrouvailles.

Godefroid l'Emmental

Nom : Godefroid l'Emmental
Race : Bréton
Sexe : Homme
Anniversaire : Inconnu
Âge : Inconnu (en 2E 590)
Faction : Alliance de Daguefilante
Métier / archétype : Soldat


L'année de l'Héritage des Brétons n'est pas franchement une réussite et j'ai commencé une longue pause RP dès l'été 2022. Mais il est aussi important de ne jamais dire que j'arrête le RP. ESO propose cette année une grande variété d'armures médiévales, rattrapant une grosse lacune du jeu. Je ne suis pas un matrixé des chevaliers mais je dois admettre que c'est inspirant. Même si une reprise RP semble encore lointaine, j'ai planifié trois chevaliers one shot. Godefroid, nom trollesque pour Godefroy, est le premier de cette série. Il est aussi le personnage le moins ambitieux des trois avec absolument aucune préparation. Je l'ai lancé sans le moindre motivation mais l'improvisation a fait le reste, c'était plus un PNJ interactif qu'un personnage roleplay au final.

Originaire de Daguefilante, Godefroid est un ancien membre des Chevaliers du Dragon. Il quitte ses fonctions à l'appel de son rêve d'enfance : la quête de l'aventure. Le bréton s'installe à Abondance où il s'associe avec des locaux et aventuriers.

Lui et ses amis s'engagent dans l'armée de l'Alliance de Daguefilante suite aux attaques de l'armée impériale sur Bangkoraï en 2E 582. Godefroid est animé par la volonté de rétablir l'ordre en offrant à son haut roi le Trône de Rubis. 

Engagé sur le front de Cyrodiil, le bréton assiste impuissant au massacre gratuit et immoral de ses amis en quête de vengeance sur la population impériale. De peur que la folie de ses frères d'arme ne se retourne contre lui, il fait mine de suivre. Il décide de purger ses camarades lorsqu'il prend le tour de garde dans un village abandonné en pleine nuit.

Godefroid regagne Abondance lors d'une brève période de permission en 2E 590. Se sentant abandonné de Stendarr, il s'agenouille pour confesser sa souffrance et ses erreurs à l'autel du Divin. Il y croise un groupe de religieux hétéroclites avec qui il échange brièvement avant de repartir pour Cyrodiil.