mardi 25 janvier 2022

[Lycoris] Jouer avec le feu


Lycoris attend avec impatience sa cousine à l'occasion de la cérémonie de la Vieille vie. Même si Gaea n'est pas réellement une Naevius, la nibenaise a grandi dans la famille et elle doit être la seule Naevius avec qui l'ancienne légionnaire s'entend. Son retour la soulagera d'une compagnie religieuse "bancale" et au leader "douteux".. La colovienne a bien gardé un souvenir mémorable des Larmes de Stendarr.

Accompagnée de Aïsha, décidément toujours collée à l'ancienne légionnaire comme un chewing-gum ne demandant qu'à être mâché, Lycoris se trouve aux portes de Bravil lorsque sa cousine arrive. 
L'ancienne centurion s'attend à l'accueillir paisiblement et à l'emmener dans une taverne locale pour discuter du fin mot de cette histoire autour de Sidonnie. Mais Gaea semble préoccupée et guide les amantes directement dans un des cimetières de la ville.

Des retrouvailles pour le moins agitées d'autant que Gaea avoue sans gène qu'elle projette depuis toujours de ramener à la vie sa sœur : son but ultime en somme. Des déclarations qui choquent Lycoris qui comprend néanmoins l'attachement de sa cousine pour sa défunte jumelle.
Lycoris n'a jamais été dévot envers les Huit Divins, chose surprenant pour celle qui a gravi les échelons de l'armée impériale. Mais sa conscience de colovienne la pousse à remettre en question l'objectif de Gaea qu'elle sait nécromancienne.

Lycoris n'avait jamais vu une Gaea aussi désespérée et accepte de lui venir en aide pour confirmer ou infirmer ses craintes. Et c'est en pleine période de cérémonie de la Vieille vie que les trois femmes se retrouvent à déterrer une tombe. 
Comme tant redouté, la gemme spirituelle contenant l'âme de Demeter a disparue. Pour la nécromancienne il ne fait aucun doute : l'Etoile est derrière tout ça. 
Mais avant d'aller plus loin, la nibenaise doit des explications à sa cousine. L'ancienne centurion sait à quel point Demeter est importante aux yeux de Gaea, ne supportant pas elle même qu'une âme ne soit pas en paix. Elle décide donc d'aider sa cousine dans cette quête mais uniquement pour libérer l'âme, ce qui suivra ne dépendra que de Gaea.

Gaea se refuse à rentrer au Bordeciel occidental tant qu'elle n'aura pas remis la main sur l'âme de sa sœur. La nibenaise veut absolument régler ce problème seule mais Lycoris l'invite à informer les Larmes voir même de faire appel à leur aide. La nécromancienne se résout donc à faire appel à ses compagnons de la compagnie bien qu'elle n'y soit pas favorable.
Consciente que sa cousine n'accorde pas de confiance aux Naevius, Lycoris se montre confiante quant à l'aide que pourrait offrir le seigneur Pausenius Naevius de Nibenay. Un homme "droit", "d'honneur", et "ouvert" selon ses dires. Après hésitation, Gaea accepte de rencontrer ce Pausenius. Elle envoie cependant sa missive avant la rencontre, ne sait-on jamais.

Pausenius est bien un homme ouvert et est disposé à recevoir l'ancienne matriarche présumée morte. Un visage amical à la tête d'une famille qui a connu de fortes turbulences ces dernières années. Et l'homme ira jusqu'à bannir de ses propres paroles les exactions commises par ses prédécesseurs, semblant croire en la version des faits résumés par la nibenaise.
Alors que le patriarche des Naevius de Nibenay accepte d'aider Gaea, Lycoris a un sentiment coupable la rendant nerveuse : étant responsable de la mort du frère de ce dernier lors de sa dernière campagne dans la Légion. Une information que Pausenius semble ignoré fort heureusement.

Lycoris a maintenant tout le temps du monde pour vivre aux côtés d'Aïsha. Mais elle a été régulièrement sollicitée par le patriarche Pausenius pour partager leur "peine" suite à la perte de Darius lors de la campagne dans le Marais noir. Esquivant régulièrement les invitations de ce dernier.
L'ancienne centurion pense que le patriarche s'est entiché d'elle, profitant de la perte de son frère et du traumatisme de la campagne comme prétexte pour se rapprocher.
A cela, Gaea n'oblige en rien sa cousine à l'aider. Plus encore si ça lui permet de rester loin du patriarche. Mais la colovienne insiste pour l'aider et si ça permet de "purifier" les Naevius de l'intérieur car quitte à avoir un foyer, autant avoir un foyer paisible.

C'est autour d'un verre que l'ancienne centurion prend connaissance de la conclusion de cette sombre affaire dans le Bordeciel occidental. C'est avec stupéfaction qu'elle apprend que la jeune initiée Shaehia les avait délibérément conduit dans des pièges en acceptant l'offre de Satré pour retrouver Anelaïce.
Lycoris tient la main de Gaea, tout en la fixant. Un geste qu'Aïsha observe du coin de l'œil alors qu'elle boit. La colovienne invite sa cousine à quitter cette "bande de tarés". 
La nibenaise sourit et la corrige. Même s'ils ne sont pas parfait et que la plupart frôlent avec le blasphème, c'est un groupe attachant. Et puis qui est irréprochable autour de leur table ? 
Lycoris lui révèle ensuite ce qu'il s'était passé entre elle et Uazu en Bordeciel. Non pas qu'elle lui en veuille mais la colovienne sonde sa cousine pour savoir qu'est-ce qui l'a poussé à tendre la main à cette crevassaise. La nibenaise ne sait pas, se contentant de sourire comme si finalement Uazu lui est d'une compagnie agréable comme elle aurait tant aimé avoir lorsqu'elle était enfant, même s'il lui manque une case mais largement justifiable de par son triste passé.

Alors qu'elle avait eu l'idée de faire appel aux Larmes, Lycoris se demande si elles répondront. La nibenaise se contente de répondre un "peut-être".

Malgré ses promesses, sieur Pausenius tarde à démarrer l'enquête. Gaea peine à attendre les Larmes et l'on peut aisément comprendre que cette histoire presse la nécromancienne. 
Mais en à peine trois jours la nibenaise a disparu sans prévenir, ce qui inquiète Lycoris qui en alerte le patriarche nibenais. 
Pausenius semble néanmoins avoir l'esprit occupé ailleurs, la fixant avec insistance et un sourire charmeur. Que faire ? L'ancienne centurion pourrait ne pas se laisser faire mais elle ne peut lever la main sur le chef de famille. Aïsha rentre au même moment et fusil verbalement le patriarche tout en attrapant le bras de sa bien aimée.
Non armé, Pausenius renonce et ordonne aux amantes de partir. Même si elle l'a sauvé, Lycoris fustige Aïsha d'avoir délibérément dégainé son épée en la personne du patriarche des Naevius en son domaine.

Alors qu'Aïsha ne comprend pas la colère de Lycoris, Pausenius se présente de nouveau aux amantes en présentant ses plus plates excuses à la colovienne. Acceptant de finalement ouvrir une enquête sur la disparition de Gaea.
Mais Lycoris a un mauvais pressentiment. Même si le patriarche est un homme respectable, les Naevius de Nibenay ont été le foyer de l'Etoile. Le nouveau domaine Naevius de Nibenay n'est plus l'ancien ayant été détruit par la guerre autour de Bravil, il est bien plus chaleureux que le nid de vipère aux sombres couloirs aux multiples meurtres.
Un sentiment qui se confirme lorsqu'elle reçoit une missive de Marcellinus, patriarche des Naevius de Colovie aussi son cousin et "beau-frère". Ce dernier prévient la colovienne que Pausenius la tuera si elle ne quitte pas le Nibenay très vite. Mais Lycoris n'est pas dupe, elle sait que Marcellinus est impliqué dans le "meurtre" de Gaea il y a deux ans. Elle ne lui accorde plus aucune confiance, plus encore alors que ce dernier évoque le cas de sa "feum" dans la lettre.

En deux jours Pausenius met fin à l'enquête et déclare que l'Etoile a sûrement eu raison de Gaea, qualifiant cette perte de tragique. Pour appuyer son idée il rappel que l'ancienne matriarche avait frapper fort sur l'Etoile, provoquant leur colère et l'appel de la vengeance après avoir été affaibli.
Lycoris refuse de croire le patriarche, le fustigeant de n'avoir fourni qu'un effort strictement minimale dans cette affaire. Elle décide finalement de mener elle même l'enquête avec Aïsha, ce qu'accepte Pausenius qui lui ordonne des résultats concrets au risque de la faire exilé.
L'ancienne centurion est sûre d'elle et évoque la venue des Larmes de Stendarr, remarquant l'étrange réaction du patriarche qui apprend la nouvelle.

Les nuits sont longues et Lycoris se réveille constamment après un cauchemar. La colovienne se voit mourir chaque soirs. Est-elle sous l'influence d'un maléfice ? Les rêves sont sans cesse différents mais le cheminement est toujours le même et la conduit à une mort certaine. 
C'est ensuite un cauchemar où elle voit Aïsha se faire emmener par des silhouettes. Refusant de la perdre, elle se raccroche à sa bien aimée quitte à en souffrir. La nibenaise inquiète réveille sa chérie qui s'agite d'angoisse dans son sommeil.

Tout s'entremêle dans l'esprit de Lycoris. Et si la mise en garde de Marcellinus était vraie ? Sentant que sa bien aimée doute, Aïsha l'invite à commencer les recherches et plus particulièrement au sein du domaine Naevius de Nibenay.
Bien consciente du risque d'une telle opération, Lycoris avec l'aide de sa mercenaire se renseigne sur les routines et habitudes des occupants du domaine. Et après une bonne semaine, la légionnaire s'infiltre dans les quartiers du patriarche à la recherche de documents ou tout autre indice. 
Hélas, la colovienne ne trouve rien. Depuis le déménagement du siège des Naevius de Nibenay, le nouveau domaine est probablement dépourvu de tout liens sectaires ou de corruptions afin d'être un site propre. Ou alors, le patriarche est bel et bien innocent.

La colovienne finit par se persuader de l'innocence du patriarche faute de preuves. Et puis Pausenius n'a pas franchement l'air de quelqu'un fréquentant des individus masqués ou recevant d'étranges visites. C'est un homme assumant son difficile rôle de patriarche au sein d'une famille fracturée.
Et c'est justement Pausenius qui alerte les amantes sur un individu qui serait un sympathisant de l'Etoile. Une information qu'il aurait obtenu grâce à des gardes.
Alors Lycoris et Aïsha ne tardent pas et s'en vont interroger l'homme en question, s'invitant dans la demeure de ce dernier sans crier gare.

Pris par surprise, l'homme tente de s'échapper par la porte arrière donnant sur une cour mais c'est sans compter sur une Aïsha lui barrant la route. Lycoris saisit par le col l'individu et le jette sur sa table. 
La colovienne ne passe pas par quatre chemins et lui déclare savoir pour qui il travail. L'homme sourit simplement, déclarant qu'elle est une femme morte. L'ancienne commandante de la Légion lui décroche un coup de poing en pleine figure, haussant le ton pour savoir où se trouve Gaea.
Hautain, l'homme lui répond simplement qu' "ils" savent pour Darius. La colovienne perd son sang froid et lui tranche la gorge sous le regard d'une mercenaire nibenaise à la fois surprise et inquiète.
Elle le sait, sa vie et certainement celle d'Aïsha sont menacées. 
Mais à peine elles ont le temps de se remettre de leurs émotions, l'homme alors poussière laisse tombé une matriochka affichant un large sourire carnassier et un rire dément. Une petite poupée que la colovienne écrase de rage.

L'étrangeté de la scène inquiète un peu plus Aïsha qui demande à Lycoris si tout ceci est normal. La colovienne se résout à attendre l'aide des Larmes, ne voulant pas provoquer sa mort et surtout celle de sa bien aimée. Et comme elles pouvaient s'en douter, aucun document ne traîne dans la maison de fortune de l'individu.
Pausenius s'attend à ce que les filles aient mis la main sur l'emplacement de Gaea ou son devenir mais il est assez déçu de savoir que rien n'a été appris, Aïsha passant au silence le fait que Lycoris ait écourté l'interrogatoire. Mais leur enquête ne s'arrête pas là, motivant l'idée qu'elle ne fait que commencer. Les Larmes ignorent cependant que "Kaïa" a disparue.

Lycoris et Aïsha passent le plus clair de leur temps ensemble. La mercenaire nibenaise refuse de s'éloigner de sa colovienne adorée alors qu'elle dort à peine depuis quelques soirs.
Leur destin dépend de l'issue de cette affaire. Les amantes se dirigent ensuite vers l'oratoire de Gardefront pour admirer la vue sur le Bois noir avant de se séparer. Aïsha se dirige vers l'auberge du Sucrier nibenais afin d'y retrouver et guider les Larmes jusque Bravil.

dimanche 23 janvier 2022

[Larmes] De tavernes en tavernes

Alors que les Larmes continuent leur route vers l'est, Uazu remarque des oiseaux en vol stationnaire au dessus d'une ruine nordique. Les mercenaires se dirigent vers la dite ruine pour faire un état des lieux. D'abord volontaire pour accompagner les autres, la crevassaise décide finalement de rester en extérieur avec Isadora pour garder les arrières et veiller sur les chevaux.


Lorsque la crevassaise rejoint la rougegarde, elle tente de lui faire peur en annonçant que les autres se sont fait avoir. Mais à cette blague de mauvais gout, Isadora reste de marbre et propose de partir tout simplement sans le moindre once d'inquiétude ou de stupéfaction. Un comportement qui interroge Uazu qui est aux yeux de la rougegarde la seule personne qu'elle estime car "sympa". La mercenaire qualifie le restant du groupe comme étant des juges, des indécis, des extrémistes...
Ne se doutant pas que le restant des Larmes se font malmenés dans la ruine par un mort relevé, Uazu et Isadora attendent paisiblement leur retour qui se fait désiré. 


Après le contre temps de la ruine, les Larmes reprennent la route avant de finalement campé pour passer la nuit. Uazu semble très joyeuse et chantonne "Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît". En effet, il ne lui est rien arrivé de grave depuis trois jours... Lorsqu'elle s'était faite mal au pouce en voulant jauger la pointe de ses flèches.
Discutant avec Anelaïce et Braynas, la crevassaise est interrogée sur la personne qu'elle aime dans la compagnie. Sans surprise, Kaïa ressort aussitôt de la bouche d'une Uazu rougissante. Mais elle aurait d'autres personnes auquel elle pense sans trouver le courage d'en parler.
La nibenaise semble énormément manqué à la crevassaise, Anelaïce lui propose alors de lui faire un cadeau qu'elle remettra à Kaïa lors de son retour. Uazu pense d'abord au cidre avant de finalement faire un dessin où elle "chevauche" la nibenaise sur ses épaules.
Uazu ne manquera pas d'hurler sa détestation de l'altmer qu'elle surnomme "m'sieur Rumare-Île", hésitant à l'appeler "m'sieur Cité impériale".


Les Larmes continuent leur route vers l'est où se trouve Sidonnie et le calice. Alors qu'elles redescendent d'une imposante montagne, une tempête propulse Victoire et Shaehia hors du chemin sinueux. Uazu est aussitôt réactive et tend son bras à Victoire qui s'était agrippée sur le bord. Shaehia était en revanche tombée plus bas. Victoire prête son bâton à la crevassaise pour qu'elle puisse la tendre avec son bras jusqu'à Shaehia. Mais l'écart est important et la sauvageonne s'agace, manquant de balancer le bâton dans le vide en affirmant que c'est une idée de merde.
Finalement la rougegarde parvient à remonter avec l'aide de la crevassaise et de la brétonne.


La tempête décroit en intensité lorsque les Larmes descendent finalement dans une vallée où un village se dessine. Les prêtresses et mercenaires s'arrêtent dans la taverne la plus proche.. Ca fait beaucoup de visites dans des tavernes depuis leur départ mais pour Uazu ce n'est pas grave : "c'est Brénasse qui régale".
Discutant de nécromancie vis-à-vis du calice détenu par Sidonnie, Anelaïce interroge Rumariil sur une question qui lui est personnelle. L'elfe évoque alors Mannimarco pour citer un exemple récent, ce qui ne manque pas à la crevassaise de rentrer dans un fou rire et de se moquer du nom en le détournant. Elle avait toutefois complètement oublié le calice dans cette histoire, ne pensant qu'à "purifier" la cultiste.


L'absence du chevalier bréton et de Cassildey inquiète Anelaïce. Plus encore alors qu'Uazu imagine des scénarios catastrophes les concernant. Il est finalement décidé d'enquêter dans le village en posant des questions sur leur deux compagnons et la cultiste.
Pour veiller à ce que la crevassaise ne fasse pas n'importe quoi, Victoire fait équipe avec elle. Uazu est d'ailleurs enchantée de faire équipe avec "celle qui n'arrête pas de" la sauver. 
Se dirigeant du côté d'un champ, les deux femmes tombent nez à nez avec une paysanne épuisée voir inerte. La prêtresse lui apporte des soins et décide de regagner l'auberge où elle fera le nécessaire. 
Uazu porte sur son dos la paysanne, précisant bien qu'elle ne l'a pas malmené pour éviter d'inquiété les autres. 
Mais l'auberge est vide et silencieux. Ce qui ne manque pas d'inquiété les Larmes qui se précipitent vers l'étage supérieur où Isadora aura pris ses renseignements avec la propriétaire dans un lit.
L'état de la paysanne serait l'œuvre de Sidonnie et du calice. Paniquer à l'idée d'avoir transporter cette femme sur son dos, Uazu se précipite jusque Victoire pour qu'elle la purifie.

dimanche 16 janvier 2022

[Gaea] Disparition à Bravil


Comme prévu, Gaea alors "Kaïa" part pour Bravil afin d'y honorer le souvenir de la Vieille vie. Son objectif est simple : écrire un message à la vieille Camilla, à sa mère mais surtout sa sœur. Une fois que ce sera fait, la nibenaise retournera dans le Bordeciel occidental.
Au delà de la cérémonie, Gaea sent que quelque chose ne va pas. Quelque chose est arrivé à la tombe de sa sœur et elle compte bien savoir quoi.
Voulant savoir ce qu'il en est le plus vite possible, l'impériale choisi de faire escale par Blancherive avant de redescendre par Cyrodiil malgré la guerre.

Proche de la frontière avec Cyrodiil, Gaea passe une nuit sur Epervine. Ici des bruits courent comme quoi maintenant que l'Empire n'est plus, des seigneurs coloviens tentent de rallier la colonie nordique aux Etats coloviens. Les nordiques locaux craignent qu'un nouveau conflit éclate, la nibenaise fait alors profil bas pour éviter d'attirer l'attention.

La nuit à Epervine est plutôt mouvementé. Gaea peine à trouver le sommeil entre les nordiques qui font la fête, ceux qui se préparent à une attaque et elle qui ne cesse de penser qu' "ils" détiennent sa sœur. 
Elle repart très tôt dans la matinée et s'apprête à traverser les Montagnes de Jerall quant des chevaliers de l'Alliance de Daguefilante l'interpellent.

Trois chevaliers bien isolés du reste des troupes et qui semblent bien attirer par l'impériale solitaire. Gaea connaît la chanson et saisit son arme, prête à se défendre des brétons.
A la mort du premier chevalier, les deux autres changent d'approche et opposent une farouche résistance à la nibenaise. L'impériale peine à trouver la faille avec son arme de mêlée. 
Gaea n'a pas le choix, elle doit faire usage de sa magie et prend le contrôle de l'un d'eux pour qu'il se batte pour elle. Lorsque le chevalier pris par le sort de commandement tue son camarade, la nibenaise lui tranche la tête pour en finir.

A l'issue de cet affrontement Gaea se tient la poitrine. Le souffle lourd, elle se retire péniblement un peu plus loin pour se poser. Il n'aura donc fallu qu'un sort pour que la nibenaise se sente mal, une conséquence de l'usage intensif et abusif de sorts dès son jeune âge.
Si un seul sort lui demande tant d'efforts, qu'en sera t'il pour le "rituel" ? La nibenaise ne préfère pas savoir et continue sa route. Avant de penser au rituel, elle doit s'assurer que rien de grave ne s'est produit.

Traverser le front n'est pas de tout repos. Se tenant loin des forts et avant-postes, Gaea n'échappe pas aux maisons et fermes détruites ou abandonnées mais surtout aux cadavres. Elle ne voit que la mort sur son chemin, peinant à détourner le regard. Le peuple impérial n'est pas épargné par ce conflit de provinciaux voulant s'emparer illégitimement du Trône du Rubis. 
Alors qu'elle traverse un village, elle manque de se faire repéré par des soldats du Pacte. Les soldats se sentant observés, ils fouillent chaque recoins. Gaea espère ne pas faire usage de la nécromancie pour utiliser les corps de civils pour se défendre. Patiente, la nécromancienne attend le départ des soldats avant de poursuivre sa route.
La nibenaise parvient finalement à atteindre Bravil qui est sous l'étendard de l'aigle, le Domaine Aldmeri. 

Accueillie par les fiancées Lycoris et Aïsha, Gaea s'empresse de se rendre au cimetière se dressant là où se tenait le lupanar dans lequel vivait sa mère. Confiante en Lycoris, Gaea lui avoue qu'elle a toujours eu l'intention de ramener à la vie sa sœur mais qu'un imprévu a probablement eu lieu. 
L'ancienne légionnaire est abasourdie d'apprendre si soudainement les intentions de sa cousine, elle qui envisageait des retrouvailles plus calmes. La colovienne présente son mécontentement mais comprend que c'est la seule raison de vivre de Gaea. Alors elle accepte de la suivre pour "vérifier" ses craintes.

Lycoris et Aïsha se retrouvent à déterrer la tombe de Demeter Naevius. Et Gaea se rend compte d'une chose : la tombe a été pillée. La nibenaise avait pris le soin d'y déposer la gemme spirituelle contenant l'âme de sa sœur, ne pouvant la garder sur elle au risque de la briser accidentellement. Pour elle, ce doit être l'œuvre de l'Etoile.
Mais avant d'aller plus loin, Lycoris exige des explications à sa cousine. Bien consciente que c'est une nécromancienne, l'ancienne centurion a toujours pardonné mais là elle hésite. Déchirer entre le bonheur de sa cousine et les mœurs coloviennes.
Non pas qu'elle veuille vexée Lycoris, Gaea lui avoue que la seule chose qui lui donne espoir de vivre et le retour à la vie de sa sœur. Suite de quoi elle projette de partir loin avec elle.
Aïsha peine à se trouver une place dans la discussion, ne comprenant pas tout. Mais si elle devait prendre parti, c'est à la fois pour Lycoris mais aussi pour Gaea. La nécromancie, tant que l'usage est noble, pourquoi pas ? Pour autant, la nécromancie est un art interdit et qui a causé beaucoup de torts à l'Empire et son peuple ces dernières années.

Après réflexion, Lycoris accepte d'aider sa cousine mais seulement pour libérer l'esprit de Demeter de l'Etoile. Ce qui suivra dépendra uniquement de Gaea.
La colovienne invite par ailleurs sa cousine à faire appel aux Larmes pour l'aider dans cette sombre affaire. Un appel pour officiellement abattre l'Etoile qui corrompt sa famille, ce qui est un fait en soit. 
La nibenaise ne semble cependant pas très à l'aise car officieusement cette affaire finira par la faire avouer ses intentions et elle craint le jugement qui en sera fait. Certains des Larmes savent, mais les autres ?

La colovienne pourrait partir loin avec sa chérie mais c'est une Naevius et elle aimerait un foyer paisible. C'est pourquoi elle est prête à en découdre avec les sectaires qui rongent sa famille.
Guidée par Lycoris, Gaea rencontre ainsi le patriarche Pausenius Naevius de Nibenay. Un homme d'honneur et de confiance jouant l'apaisement depuis la mort présumée de la nibenaise. Et en effet, l'homme est disposé à entendre les paroles de l'ancienne matriarche.

Mais les jours défilent et Gaea disparaît sans laisser de trace. Lycoris peine à comprendre ce qu'il se passe et enquête sur cette disparition tandis que la missive à l'attention des Larmes a été envoyée.
Pausenius ouvre une enquête et perd espoir, suggérant que l'Etoile a capturé la nécromancienne et qu'il y a peu de chance qu'elle ait survécu. Rappelant qu'avant de "mourir", Gaea avait donner un coup de pied dans la fourmilière.
Mais la colovienne ne renonce pas et décide de poursuivre ses recherches dans le nouveau domaine Naevius de Nibenay.

lundi 10 janvier 2022

[Larmes] Un conseil d'ami

La sorcière emmène le petit groupe des Larmes jusqu'à sa demeure un peu plus loin dans le bois. Une demeure plutôt bien meublée pour une crevassaise, Uazu en est même jalouse. Faisant une fixette dessus au lieu d'écouter ce qu'a à dire sa compatriote.
La sorcière décourage les Larmes de suivre la piste du pendentif du chevalier bréton. Affirmant que l'objet conduira le groupe droit vers un piège soit la mort et l'Oblivion.


Hormis le pendentif du bréton, la sorcière apprend aux quelques Larmes présentes que Sidonnie a trahi sa maîtresse et qu'elle en sert un autre. Satré ainsi que Méphala ont été trahi et la cultiste aurait un tout autre objectif avec le calice. Mais son destin est scellé et les sorcières doivent la punir pour leur maîtresse.
Bien que la finalité de la mission diverge entre la sorcière et les Larmes, cette dernière leur propose de capturer et au mieux de tuer Sidonnie tandis que le calice leur sera laissé - le calice étant un problème de la compagnie et non des sorcières.
Mais la proposition divise les Larmes. Isadora est ouverte à une mise à mort de Sidonnie tandis que Shaehia, Uazu et Victoire croient au pardon. Du moins c'est beaucoup plus nuancé du côté de Shaehia et Uazu.


Et cette divergence sur le devenir de la cultiste ne fait que s'accentuer une fois que le groupe revient vers les autres Larmes. Braynas partage la même opinion qu'Isadora : ne cherchant qu'à éliminer Sidonnie. Rumariil quant à lui est ouvert à d'autres solutions si elles existent.
Uazu prend pleinement parti de sieur Siegfried et de sœur Victoire. L'une des raisons étant que "Vivic" lui a sauvé la vie mais surtout qu'elle est persuadé comme elle que Sidonnie peut se repentir. La crevassaise évoque par ailleurs son passé et sa tentative de vengeance sur Lycoris qu'elle a abandonnée. Elle est formelle, on peut changer même si son exemple est un peu simplet.. comme sa personne.


Lorsqu'Anelaïce se réveille, Uazu coupe court aux échanges délétères entre Victoire et Braynas pour venir aux nouvelles de la prêtresse. La crevassaise est si heureuse d'avoir survécu et de voir "Anny" reprendre connaissance qu'elle hésite à lui sauter dessus pour l'embrasser mais son dos et son coude sont encore en vrac alors elle évite.
Le groupe fait donc route vers l'est où se trouverait la cultiste selon la sorcière mais aussi le pendentif du chevalier. Alors que Siegfried et Cassildey prennent les devants, les Larmes voyagent ensemble et font halte dans un village plutôt calme voir trop.


Les Larmes se restaurent et passent la nuit dans une auberge. Lors de la restauration, Anelaïce rejoint Victoire dans sa vision de repentance de Sidonnie. Ce qui ne manque pas de ravir Uazu qui semble désespéré de voir une friction dans le groupe. Ne voulant pas se faire d'ennemis, la crevassaise va un peu dans les deux sens, suggérant qu'il faudrait séquestré, bâillonné et ligoté mais aussi purifier la cultiste.
Lorsque chacun part dormir et qu'il ne reste plus qu'Anelaïce, Rumariil, Uazu et Victoire, la crevassaise suggère qu'il faudrait d'abord purifier ceux qui veulent éliminer Sidonnie. Mais l'on ne purifie pas des idées.
Une légère dispute éclatera entre Rumariil et Uazu lorsque l'altmer fait allusion à l'adoration des Daedra des crevassais en fixant la principale concernée. Une remarque qui pousse la crevassaise à l'énervement.

samedi 8 janvier 2022

[Larmes] Les larmes d'Uazu

Après quelques semaines de repos, l'heure est venu d'affronter Sidonnie et de récupérer le calice. Les Larmes cette fois-ci en la présence de la prêtresse Anelaïce sont accompagnés de sieur Siegfried et de Cassildey. La première piste mène le groupe dans les bois où il leur faut purifier un autel.
Uazu qui est à peine remise de ses blessures se montre déjà volontaire et prête à "casser la gueule" de la cultiste daedrique. Avant le départ, la prêtresse altmer lui remet une fiole qui devrait soulagé sa douleur si elle devait à nouveau se manifester.


Alors que le groupe s'enfonce dans le bois corrompu à la recherche de l'autel sous les directives du chevalier bréton, une terrifiante masse d'ombre "avalant la forêt" survient. Si chacun semble réactif en tentant de courir dans la direction indiquée, ce n'est pas le cas de la crevassaise qui ne semble décidément pas dans son assiette malgré un air détendu. 


Echouant à rester proche de la barrière de protection de sœur Victoire, la sauvageonne se fait absorbée dans l'ombre et ne distingue quasiment plus rien autour d'elle. Pour ne pas arranger la situation, cette ombre menaçante agit comme une pluie de couteaux tranchant s'abattant sur quiconque est égaré en son sein. Paniquée, crispée et souffrant de cette sensation de coupures, Uazu part dans tout les sens et s'éloigne sans le savoir des autres.


Les efforts de chacun permettent à l'essentiel du groupe de rallier la position de l'autel. Mais même les lumières assez brèves pour tenter de guider les frères d'arme encore piégés dans l'ombre sont perçus comme un piège par Uazu qui commence à désespéré. 
Isolée, la crevassaise cesse de se mouvoir et baisse les bras. Ce doit-être la pire année de son existence et tant qu'à faire, pourquoi ne pas écourter le peu de distance qui la sépare de ses parents ? Perdant tout espoir, c'est une Uazu en larme qui se laisse à la merci de l'ombre.
Sentant son heure venir, la sauvageonne est pourtant animé par un profond désir de retrouver sa super-pote et c'est dans cette pensée qu'elle saisit fébrilement la fiole d'Anelaïce. Mais à bout de force, la fiole lui glisse des mains.


Sœur Victoire qui est aussi égarée dans l'ombre parvient à retrouver à temps sa camarade crevassaise en piteux état ainsi que la fiole qu'elle récupère. Grace à sa magie, elle parvient non seulement à sécuriser leur position mais aussi à prodiguer des soins à Uazu. La prêtresse brétonne sauve et console son amie crevassaise et ce malgré que la sauvageonne lui ait supplié de préserver sa magika pour les autres qui sont bien plus important qu'elle.
Shaehia retrouve les deux femmes, portant Uazu jusqu'aux autres tandis que Victoire aide le chevalier bréton dans la purification de l'autel. Anelaïce ayant puisé dans sa magika, elle s'était évanouie un peu plus tôt.


L'autel purifié, le calme est revenu mais une silhouette se présente au groupe : la sorcière crevassaise des dolmens de pierre. 
Pour la plupart dont Braynas ou encore Anelaïce, l'heure est aux soins. Malgré les tourments qu'elle a subit, Uazu s'en sort mieux que certains et accompagne Victoire aux côtés de Shaehia et d'Isadora pour discuter pacifiquement et à l'abris de l'ennemi avec la sorcière.

vendredi 7 janvier 2022

[Larmes] Les ennuis d'Uazu

Avoir une crevassaise dans sa compagnie n'est pas de tout repos... Encore moins lorsque le siège de cette même compagnie se trouve dans le Bordeciel occidental. Malgré l'allégement géopolitique entre les deux royaumes de Bordeciel et de la Crevasse, certain restent hostiles aux crevassais.
Et c'est le cas d'un ancien garde nordique qui traque depuis plusieurs soirs Uazu aux environs du quartier général des Larmes. Ce que cet ancien garde ne sait pas, c'est que la demeure encore abandonnée il y a peu est aujourd'hui de nouveau occupée. 


L'ancien garde se présente aux membres de la Compagnie, ne cachant pas son désarrois en ne voyant que des étrangers occupant un terrain dans le Bordeciel occidental. Ce qui commence mal pour espérer obtenir des informations sur une crevassaise. D'autant que la sauvage n'est autre que l'une des leurs.
Le garde nordique retire son casque et se révèle être un rougegarde... Humilié et blessé en trébuchant des escaliers suite à un sort lancé par Anelaïce, le rougegarde se met à pleurer comme un bambin en prenant la fuite.


Uazu sort au même moment comme une fleur du quartier général. Lors de la discussion entre les Larmes, la tension entre Shaehia et Isadora en ressort. Pour tenter de redonner le sourire à la rougegarde, la crevassaise présente sa planque de boue. Elle en ramasse et fait une boule qu'elle balance dans la figure de l'altmer. Ce qui choque chacun des Larmes vis-à-vis de leur nouveau membre.
La sauvageonne au caractère décidément enfantin rappellera à "Shasha" la fois où elles se sont adonnées à un câlin collectif avec Isadora sur un navire. Un moment qu'elle regrette au vu de l'évolution des rapports. Avec des mots simples, Uazu est décidément très appréciée au point d'être prise en accolade par l'initiée.
L'homme rougegarde se représente bien habillé le jour suivant. Présentant un bouquet de fleurs à l'attention des prêtresses qu'il a contrarié. Au moment de partir, ce dernier manque d'être écraser par une charrette et se met à courir en pleurant comme un bambin. Ce qui laisse perplexe les occupants du domaine.


Les jours défilent et Uazu est contrariée de l'absence de Kaïa le jour de la Nouvelle vie. Mais la crevassaise peut compter sur les autres Larmes pour célébrer ce jour en bonnes compagnies. Son moral revient naturellement en se disant que la nibenaise est très certainement sur le chemin du retour.
Mais l'année 590 de la seconde Ere démarre quelque peu très mal pour la sauvageonne... Alors qu'elle guette le retour de Kaïa chaque jours au dessus des murs délimitant la propriété, la crevassaise trébuche et se fracasse le coude droit et le dos. Anelaïce et Shaehia lui viennent en aide pour la soigner et la suppléer dans ses besoins nécessitant l'usage de ses bras.


Bien décidée à rester calme pour se rétablir le plus vite possible, Uazu est allongée sur le lit de Kaïa. Son obsession pour sa super-pote en devient ridiculement inquiétant. Pour elle, elle lui faut faire bonne figure au retour de Kaïa et ne pas paraître éclopée. Mais cette année lui semble maudite. A peine levée, elle ne fait pas un pas sans glisser pour chuter sur sa blessure au coude.
Soit elle est géniale, soit très chanceuse, l'initiée rougegarde a dessiné un os sur le plâtre d'Uazu pour accélérer la guérison dans un acte désespéré. Ce qui a fonctionné.