mercredi 7 février 2024

[Larmes] Réhabilitation

En quête d'un nouveau refuge, les Larmes voyagent dans le bois de Graht avec prudence. 
Kas' est vraiment dans son élément et il lui arrive de se promener longuement, loin des autres. Victoire quant à elle, a pris la décision de regagner Abondance pour des raisons personnelles. Ce sont donc de brefs adieux qui se sont tenu avec la jeune prêtresse.
Adrian commence quant à lui à adopter une routine. Si l'impérial n'est pas dans ses rondes, il a le nez dans son journal sinon il s'entraîne.

Gaea retrouve Mère Anelaïce seule, méditant comme à son habitude. Malgré ses sentiments vis à vis de la situation actuelle, la nibenaise ose échanger comme au bon vieux temps avec la prêtresse altmer.
Anelaïce est contemplative et regrette que toute les Larmes ne soient pas là avec elle pour admirer la faune et la flore du Val-boisé en cet instant précis. Commençant par ailleurs à douter du bien fondé de sa décision d'orienter la compagnie jusqu'en ces terres, sans doute par pur égoïsme de vouloir retrouver les terres qui l'ont vu grandir.
La nibenaise n'y voit aucune forme d'égoïsme. Elle pense qu'il est toujours bon de voyager et d'aider les personnes dans le besoin où que la compagnie aille. Et dans une moindre mesure, c'est mieux que de se laisser guider par la pièce de Maître Vidron.


Anelaïce se tourne vers Gaea, lui demandant "pourquoi ?". Pourquoi lui a t'elle rendue son amulette de Stendarr ?
La nibenaise se sent mal et baisse la tête. Ce geste a profondément blessé la prêtresse, elle le sait et s'en veut beaucoup.
Sans détour, Gaea revient sur les événements du soir ayant précédé son départ. Un échange avec Uazu qui s'est très mal passé. L'amulette de Mara rejetée, sa nature de nécromancienne prêtant à débat chez certaines Larmes... 
L'impériale s'est sentie jetée, trahie. Elle assume avoir voulu tout abandonner : les Larmes qui sont sa seule famille, son journal la reliant à son passé, le thé pour la maintenir en bonne santé.. Tout, comme si elle ne méritait que ça après tout. Mourir à petit feu et seule.

Gaea demande pardon à Mère Anelaïce. Sentant bien que quelque chose ne va pas, que l'atmosphère n'est pas bonne entre elle et la prêtresse.
Souriante, Anelaïce invite sa jeune camarade à prendre le nécessaire, l'invitant à s'asseoir avec elle et boire ensemble.
Installées, la prêtresse sort de sa poche l'amulette de Gaea qu'elle a récupéré et la dépose à ses côtés. Il en émane une douce chaleur rassurante et bienveillante, elle est à nouveau bénie.
L'impériale regarde Anelaïce. Lui demandant si elle en est réellement digne. Par son geste irréfléchi, elle a trahi sa confiance.
La prêtresse voit en son amie la preuve de la pénitence qui réchauffe le cœur. Sur ces paroles, Gaea remet l'amulette à sa place, se sentant soulagée.


Gaea n'a t'elle jamais songée à se convertir aux Huit Divins ? Lorsqu'elle était retenue prisonnière par Pausenius, l'impériale a fini par prier les Divins. Et le premier visage libérateur que ses yeux ont pu distinguer était celui d'Anelaïce. Pour elle, quoiqu'il arrive, les Divins veillent sur chacun/chacune, dévot ou non.
Anelaïce est curieuse sur l'étendu du savoir de Gaea sur la nécromancie. En vérité, l'impériale exécutait les sorts parce qu'on le lui ordonnait, sans savoir le pourquoi du comment.. C'était "normal". Toutefois, Gaea s'aidait beaucoup de sorts de l'école de l'Illusion. 

Ce n'est que dans sa recherche pour ramener à la vie sa sœur que Gaea a véritablement commencé à chercher le pourquoi du comment fonctionne véritablement la nécromancie.
Sur invitation de la prêtresse, Gaea accepte d'assister cette dernière pour l'aider à comprendre la nature d'un être vivant et indirectement la nature de la magie noire. Cet échange lui a paru curieux.
Toutefois là encore, Gaea sent que sa mémoire lui fait défaut et ce sur des événements plus récents. Elle remet ça sur la fatigue.

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