mercredi 7 février 2024

[Larmes] Retour chez soi

La famille des Larmes de Stendarr se complète ! Hildeborg a ramené avec elle une grenouille et un crapaud : Shaehia et Jean-Luc. 
Toutefois, le nom des amphibiens ne plaisant guère à Mère Anelaïce, ils ont été renommés Patate et Bubulle. 
Pour une raison quelconque, la nordique enfonce un doigt dans le péteux d'un des deux amphibiens pour "vérifier si elles ne sont pas venimeuses". La bête se met à cracher en direction du visage de Gryffyn.
Le prenant mal, le bréton s'apprête à frapper l'animal mais la nordique s'interpose et le prévient : s'il fait du mal à ses petits, elle le brise en deux.

Kas' et Mère Anelaïce sont très heureuses de retrouver leur ancien foyer. C'est là qu'elles comptent installer les Larmes de Stendarr. La dernière fois qu'elles ont quitté les lieux, plus personne n'y vivaient.
Les deux mers avertissent toutefois leurs camarades : une fois dans la grotte menant au sanctuaire, personne ne doit froisser le Vert, encore moins depuis leur arrivé dans le Val-boisé. Ici, la nature peut se montrer hostile avec ses ennemis.


Alors que les Larmes s'avancent dans le tunnel, des ronces commencent à s'en prendre au groupe. Gaea, à l'arrière, est prise au piège.
Refusant de la laisser tomber, Kas' et Adrian viennent en aide à leur camarade nibenaise. 
Prenant l'arme d'Adrian, la bosmer tente de faire levier sous les pieds de Gaea pour la libérer. 
Tandis que la nibenaise est libre, c'est au nibenais de s'écrouler par terre et d'être pris dans les ronces.
Aidé par Kas' et mû d'une force hors du commun, Adrian parvient à se défaire des ronces en les arrachant. 
Llevana s'en est sortie indemne, avec Braynas et Gryffyn qui ont été malgré tout griffés par les ronces. Adrian et Kas' s'en sont également sortis... Toutefois, Gaea et Anelaïce se retrouvent coincées à l'arrière.

Prises dans les ronces, Anelaïce concentre sa magie en une bulle de lumière pour éloigner les ronces, créant une ouverture et un peu d'air pour respirer.
Gaea invite la prêtresse à lui tenir le bras, lui servant de guide pour se diriger vers la sortie. Elle presse le pas car l'altmer manque d'air et sa magie l'épuise.
Alors que la nécromancienne et la prêtresse regagnent le groupe en piteux état, elles constatent que les autres s'en sont pris à un Suturé non hostile dans le sanctuaire.
Oui... Ce sont bien les Larmes de Stendarr. Ils détruisent tout sur leur passage.


Ce sanctuaire est reposant... La nordique prend ses aises, passant beaucoup de temps dans les sources chaudes en compagnie de ses amphibiens. Hildeborg invite d'ailleurs Gaea à l'y rejoindre.
La nibenaise n'a pas pour habitude de se baigner. Mais c'est parce qu'elle a entendu dire que les sources chaudes ont des bienfaits qu'elle accepte de rejoindre sa féroce camarade.
Gaea découvre les nombreuses cicatrices qui recouvrent le corps de la nordique. L'interrogeant donc sur son passé.
Hildeborg chassait les loups garous avec sa famille "adoptive". Son oncle avait servi dans l'Aube d'argent, usant des tactiques qu'il y a appris et chassant avec d'anciens camarades.

Gaea envie la nordique sur son enfance. Car elle et sa sœur ont été enlevées à leur mère pour se retrouver du jour au lendemain dans le sinistre domaine Naevius de Nibenay. Une vie d'esclave les attendait pour servir Sulla Naevius mais surtout l'Etoile  en tant que mages noirs. A la fin, elles devaient être sacrifiées pour que leur corps serve d'hôte parfait à leur ancêtre, Suma.
Même si Hildeborg a grandi avec une famille aimante, elle regrette que ce ne soit pas avec ses propres parents. Connaissant bien mieux Fridhilde que sa propre sœur. Lorsqu'elle est venue rendre visite à cette dernière dans l'affaire familiale, les deux femmes étaient incapables de s'identifier comme du même sang.
Une chose pour laquelle la nordique semble avoir beaucoup de regret et de peine, effaçant ses larmes en plongeant sa tête dans la source chaude.
Les deux femmes se sont beaucoup rapprochées depuis l'incident d'Uazu.

[Larmes] Réhabilitation

En quête d'un nouveau refuge, les Larmes voyagent dans le bois de Graht avec prudence. 
Kas' est vraiment dans son élément et il lui arrive de se promener longuement, loin des autres. Victoire quant à elle, a pris la décision de regagner Abondance pour des raisons personnelles. Ce sont donc de brefs adieux qui se sont tenu avec la jeune prêtresse.
Adrian commence quant à lui à adopter une routine. Si l'impérial n'est pas dans ses rondes, il a le nez dans son journal sinon il s'entraîne.

Gaea retrouve Mère Anelaïce seule, méditant comme à son habitude. Malgré ses sentiments vis à vis de la situation actuelle, la nibenaise ose échanger comme au bon vieux temps avec la prêtresse altmer.
Anelaïce est contemplative et regrette que toute les Larmes ne soient pas là avec elle pour admirer la faune et la flore du Val-boisé en cet instant précis. Commençant par ailleurs à douter du bien fondé de sa décision d'orienter la compagnie jusqu'en ces terres, sans doute par pur égoïsme de vouloir retrouver les terres qui l'ont vu grandir.
La nibenaise n'y voit aucune forme d'égoïsme. Elle pense qu'il est toujours bon de voyager et d'aider les personnes dans le besoin où que la compagnie aille. Et dans une moindre mesure, c'est mieux que de se laisser guider par la pièce de Maître Vidron.


Anelaïce se tourne vers Gaea, lui demandant "pourquoi ?". Pourquoi lui a t'elle rendue son amulette de Stendarr ?
La nibenaise se sent mal et baisse la tête. Ce geste a profondément blessé la prêtresse, elle le sait et s'en veut beaucoup.
Sans détour, Gaea revient sur les événements du soir ayant précédé son départ. Un échange avec Uazu qui s'est très mal passé. L'amulette de Mara rejetée, sa nature de nécromancienne prêtant à débat chez certaines Larmes... 
L'impériale s'est sentie jetée, trahie. Elle assume avoir voulu tout abandonner : les Larmes qui sont sa seule famille, son journal la reliant à son passé, le thé pour la maintenir en bonne santé.. Tout, comme si elle ne méritait que ça après tout. Mourir à petit feu et seule.

Gaea demande pardon à Mère Anelaïce. Sentant bien que quelque chose ne va pas, que l'atmosphère n'est pas bonne entre elle et la prêtresse.
Souriante, Anelaïce invite sa jeune camarade à prendre le nécessaire, l'invitant à s'asseoir avec elle et boire ensemble.
Installées, la prêtresse sort de sa poche l'amulette de Gaea qu'elle a récupéré et la dépose à ses côtés. Il en émane une douce chaleur rassurante et bienveillante, elle est à nouveau bénie.
L'impériale regarde Anelaïce. Lui demandant si elle en est réellement digne. Par son geste irréfléchi, elle a trahi sa confiance.
La prêtresse voit en son amie la preuve de la pénitence qui réchauffe le cœur. Sur ces paroles, Gaea remet l'amulette à sa place, se sentant soulagée.


Gaea n'a t'elle jamais songée à se convertir aux Huit Divins ? Lorsqu'elle était retenue prisonnière par Pausenius, l'impériale a fini par prier les Divins. Et le premier visage libérateur que ses yeux ont pu distinguer était celui d'Anelaïce. Pour elle, quoiqu'il arrive, les Divins veillent sur chacun/chacune, dévot ou non.
Anelaïce est curieuse sur l'étendu du savoir de Gaea sur la nécromancie. En vérité, l'impériale exécutait les sorts parce qu'on le lui ordonnait, sans savoir le pourquoi du comment.. C'était "normal". Toutefois, Gaea s'aidait beaucoup de sorts de l'école de l'Illusion. 

Ce n'est que dans sa recherche pour ramener à la vie sa sœur que Gaea a véritablement commencé à chercher le pourquoi du comment fonctionne véritablement la nécromancie.
Sur invitation de la prêtresse, Gaea accepte d'assister cette dernière pour l'aider à comprendre la nature d'un être vivant et indirectement la nature de la magie noire. Cet échange lui a paru curieux.
Toutefois là encore, Gaea sent que sa mémoire lui fait défaut et ce sur des événements plus récents. Elle remet ça sur la fatigue.