lundi 30 octobre 2023

[Larmes] Une amie de circonstance

Le groupe mené par Kas'Syl Dei se dirige vers le poste frontalier. Mais alors qu'ils approchent de la frontière avec Elsweyr, un nécromancien leur tend une embuscade. Kas' disparait et le restant du groupe rebrousse aussitôt chemin, prenant leur jambes à leur cou.
Le groupe étant en mauvais état, ils ne peuvent se permettre un affrontement frontal qui pourrait avoir des conséquences fatales.

Du côté de Leyawiin, Fridhilde, Uazu, Anelaïce, Victoire et Siegfried sont toujours dans la chapelle, redoutant une attaque dès lors qu'ils en sortiront.
La nordique et la crevassaise commencent à avoir sérieusement faim. Songeant ainsi à finalement sortir de la chapelle de Zénithar. 
Mais alors que les deux femmes réfléchissent à trouver de quoi se rassasier, une intruse entre dans le temple et s'installe sur la rangée de banc derrière la leur. 


"Maman Brigitte ?" s'interroge Uazu à la vue de cette rougegarde toute de noir vêtue. Elle avait peur que ce soit un de ces nécromanciens mais elle s'est convaincue que ce n'était qu'une pélerine. La nordique en revanche, est bien plus observatrice.
La rougegarde a l'air d'un gros-bras d'une bande locale. Elle laisse à la vue des deux larmes l'insigne de la guilde des voleurs. Insigne que reconnaît Fridhilde tandis qu'Uazu y voit une banale médaille.

La rougegarde se présente comme une amie de circonstance. Elle révèle qu'elle et les siens ont été engagés pour retenir ici et là les larmes. Mais leur contact a oublié d'allonger la monnaie au moment convenu.
Au beau milieu de ces tutoiements et négociations, Uazu pense que sa camarade et la rougegarde se connaissent et sont amies. Il n'en est évidemment rien. La crevassaise était aussi persuadée que la rougegarde était une membre de la guilde des mages.


La rougegarde poursuit, révélant que deux mages et un assassin attendent juste à l'extérieur de la chapelle. De quoi contrarier la nordique et la crevassaise qui n'ont qu'une envie : BOUFFER.
Les larmes ont aussi, au-delà de la confrérie des nécromants, attiré l'attention de la noblesse locale. Des nobles qui ont aussi l'intention de la mettre à l'envers à la guilde des voleurs. Quoique sans couilles donc cela n'effraie pas la rougegarde.

La proposition de la voleuse est simple : quitter la zone et ne jamais revenir. Et c'est tout. La femme est d'une humeur charitable : la guilde étant consciente qu'ils ne peuvent rien tirer des larmes complètement ruinés.
Une diversion, voilà la promesse de la rougegarde. Dès lors que les larmes sortiront de la chapelle, la guilde détournera l'attention des mages et assassins.


Après avoir un peu insisté sans succès pour "emprunter" l'épée de la voleuse, Fridhilde prévient Anelaïce et les autres du plan. Forçant ainsi la prêtresse, Victoire et Siegfried à plier bagage et se changer en vu d'un départ imminant.
La crainte que la voleuse soit de mèche avec les nécromanciens, et donc d'une embuscade est réelle. Mais la nordique et Uazu sont convaincu par la sincérité de leur amie éphémère.

Effectivement, un homme encapuchonné et au regard noir attendait les larmes devant la chapelle. 
La rougegarde lâche sa pomme aux pieds de l'individu et part, attirant l'attention de l'homme. C'est la diversion ! S'en suit un mouvement de panique sur le parvis du temple qui profite aux larmes. La garde rapplique.
Les Larmes quittent Leyawiin en courant et parviennent à échapper à la vigilance des nécromanciens. La guilde semble avoir tenu parole.

samedi 14 octobre 2023

[Larmes] Retrouvailles à Leyawiin

La compagnie est enfin de nouveau au grand complet... Du moins Gryffyn a filé quelque part et Victoire est sur Leyawiin aux côtés de sieur Siegfried. Il se murmure que le vantard bréton a été absorbé dans un portail Telvanni. Il vaut sans doute mieux pour lui qu'il soit absent, mère Anelaïce ayant possiblement quelque chose à redire de ses liens avec la guilde des voleurs et maître Vidron sur l'inondation de son château.
Après une nouvelle petite crise impliquant le maître dunmer, les Larmes ont poursuivi leur repos dans la taverne pour récupérer des forces bien que ce soit encore insuffisant. Maître Vidron a fini par revenir.

Les larmes débattent encore de la direction à prendre : se retirer suffisamment loin de Bois noir, soit en direction de Rimmen en Anequina et remettre la relique à un temple, ou se rendre à Leyawiin ne serait-ce que pour retrouver sœur Victoire. L'initiée Shaehia s'inquiète quant à elle de l'après, les larmes étant sans toit et sans revenus.
C'est en plein débat que Uazu rentre peinard de sa tournée extérieure. Pour la crevassaise, ne pas avoir de toit n'est pas un problème, ce n'est qu'une question d'habitude. Imitant ensuite une femme noble qui a peur de se salir ses jolies bottes le petit doigt en l'air. Quant au problème des revenus de chacun, elle suggère de faire l'aumône. Après tout, la compagnie est "religieuse" et active, ce ne serait pas du "vol" comme dans les chapelles.


La crevassaise débarque en plein milieu des échanges. Tentant tant bien que mal de suivre, elle interroge de quel plan est débattu. La nordique qu'elle surnomme Hilde deux résume ce qu'elle présente comme un plan de merde : aller à Leyawiin, se faire repérer, se battre avec la garde, être recherché dans la région et au passage remettre un artefact à un temple si possible. Uazu appui que c'est un plan de merde. Surtout avec elle dans le groupe : Leyawiin a un passif récent assez douloureux avec les crevassais qu'un "noir barbu a chassé" durant la rébellion de Varen, un événement que la crevassaise évoque souvent comme un traumatisme d'enfance. Le groupe ignore par ailleurs si les nécromanciens les pourchassent ou non. Quant au trajet vers Elsweyr, il promet d'être dangereux.

Chacun procède alors à un vote. Dirigés par Kas', maître Vidron, la prêtresse Llevana, l'initiée Shaehia et Jean-Luc partiront pour Rimmen. Llevana suggère que Jean-Luc serve de bouclier humain. Fridhilde informe qu'il se jette plutôt bien sur les vitraux avec le pouce levé complice d'Uazu.
Un autre groupe composé de mère Anelaïce, le louveteau de Kas', Fridhilde et Uazu se rendront à Leyawiin pour retrouver Victoire. Fridhilde, au même titre qu'Uazu, refusent d'à nouveau quitter leur camarade brétonne. Et pour la crevassaise, il s'agit aussi de veiller sur Anelaïce afin qu'elle ne disparaisse pas pour la énième fois.


Bien agacée qu'Uazu la surnomme Hilde deux, Fridhilde lui rappel son nom. C'est vrai ! Uazu ne s'en rappelait plus mais Jean-Luc n'avait de cesse de la mentionner : "Fridhildé, Fridhildé". 
Shaehia s'étonne et s'interroge si le bréton a fini par changer de cible amoureuse. La nordique s'exclame, affirmant qu'elle ne fait pas dans le puceau. Un homme, un vrai. Pas un gringalet qui peut se crever un œil avec son épée.
Uazu qui ne comprend pas l'amour et n'éprouve du plaisir que dans un "bon dodo", conforte les propos de Fridhilde. Qui veut d'une baguette dans une armure ? Il y a tromperie sur la marchandise. 
Prenant bien le temps d'expliquer en détail à l'initiée rougegarde, la nordique l'invite à foncer sur Jean-Luc s'il lui plait. Ce à quoi la prêtresse altmer réagit aussitôt : "il en est hors de question". La nordique poursuit dans sa lancée : "je te trouverai un mâle, un vrai [...] Il te fera deux beaux enfants". Shaehia se retire, le visage rouge de gène. Le groupe pour Rimmen oubliant au passage de souhaiter la bonne chance à leur camarade allant à Leyawiin.

Tandis qu'Uazu s'interroge si les elfes des bois sont nyctalopes, Fridhilde est partie se changer en vu du voyage. Se présentant d'abord à ses camarades avec une tenue et coiffure terriblement féminins et serrées pour sa carrure. Anelaïce lui suggère de changer de tenue, celui-ci lui allant affreusement mal. Nul besoin qu'elle maquille et cache ses cicatrices selon la prêtresse.


Approchant de Leyawiin, la prêtresse qui voyage à dos de son élan est à moitié assoupie. La bête l'est tout autant et suit mollement Fridhilde qui décide de frapper son derrière, ce qui fait se sursauter la bête et la prêtresse. Uazu quant à elle regarde un peu partout, paranoïaque et agacée de sa tenue civile où elle ne se sent pas respirer.
Là bas, le groupe s'interroge de savoir quel lieu entre le temple et l'auberge devrait être visiter en premier lieu. La crevassaise interroge la prêtresse de ce que ferait Victoire. La brétonne irait d'abord au temple et ensuite à l'auberge. Qu'il en soit ainsi.

Alors qu'ils se dirigent au temple, le groupe est interpellé par un homme. Vraisemblablement un des nécromanciens qui se veut prévenant, affirmant qu'ils ne sont pas tous pareils et appelle à la grande prudence. C'est Anelaïce en particulier qui est visée.
Sur le coup, Fridhilde et Uazu sont déçues que leurs horrible costumes n'aient servi à rien. En même temps, Anelaïce a gardé sa tenue habituelle. Mais ajoutons à cela qu'aucune des deux filles n'a son arme sur elle.
Alors que le nécromancien continue d'échanger avec les trois femmes, ces dernières continuent leur route, ignorant ce qu'il avait encore à dire.


En route pour le temple de Zénithar bien visible dans l'allée, le chemin semble curieusement anormalement long pour la nordique et la crevassaise, étant aussi prises de nausée. Uazu regarde par terre et suit les pas de la prêtresse devant elle, ce qui l'aide à se ressaisir.
Entrant dans le temple, cette étrange sensation s'estompe. Était-ce un sort ? L'idée de ressortir du temple ne plaît pas à l'escorte de la prêtresse. Mais qu'importe car dans l'immédiat, c'est Victoire qui compte.
La prêtresse altmer interroge un des prêtres du temple sur une femme brétonne. Sans le faire exprès, Fridhilde hurle le nom de Victoire pour tester l'écho. L'écho est si fort qu'il sort de sa méditation Victoire qui sursaute comme les autres pèlerins.

La brétonne est bel et bien dans le temple. Anelaïce, Fridhilde et Uazu surgissent vers leur camarade qui semble s'être sortie indemne de la confrontation avec les nécromanciens. Elle ne peut blâmer ses camarades d'être venues la chercher, ne voulant pas l'abandonner une fois de plus. La crevassaise se veut rassurante pour les autres : le maître est revenu mais ce n'est pas lui qui emmène les autres à Elsweyr, ils sont sous la bonne garde de Kas'.
La brétonne résume ce qu'il s'est passé avec les nécromanciens et ne comprend pas vraiment ce que ces derniers veulent. Le stratagème n'a pas vraiment réussi. Les nécromanciens s'en fichaient de la relique, à moins qu'ils se doutaient que c'était un faux. Ils étaient en tout cas prêt à de nouveau négocier.
On ne sait pas vraiment pourquoi ils sont ici. Reste à savoir si les Larmes quittent la région ou décident d'enquêter. La brétonne songeait à faire appel à l'Ordre de la Sainte lance auquel elle appartient avec Anelaïce.

jeudi 5 octobre 2023

[Larmes] Rester caché à notre façon

Le fort est probablement tombé aux mains des nécromanciens maintenant. Victoire de son côté, a été secourue par Kas'Syl Dei et le chevalier Siegfried. 
Du côté des autres Larmes, ces derniers poursuivent leur fatigante marche dans le Bassin de Nibenay avec la relique. Malgré la prise de décision de Victoire, certaines larmes réfléchissent encore à revoir le plan et faire demi-tour... Une éternelle indécision qui ne manque pas d'agacer certains dont Uazu. La priorité est de mettre à l'abris Anelaïce, le groupe et la relique. 

Les larmes finissent par trouver une auberge où ils décident de s'installer pour récupérer des forces. Ils sont rejoint par Kas'Syl Dei qui les avait suivi grâce à son louveteau. "Vous avez de gros sabots, vous savez ?" - "Surement les brétons ça !" pense Uazu. L'arrivée de la silhouette bosmer amicale détend l'atmosphère, en particulier l'apprentie Shaehia marquée par la fatigue.
Jean-Luc, toujours en armure, se tient du haut des escaliers. Uazu lui fait remarquer qu'il devrait s'allonger au lieu de jouer les équilibristes et de finir en bas des escaliers. Llevana rajoutera que sa faible constitution ne supportera pas plus longtemps cet équipement lourd voir plus solide que sa propre personne. Oui, il est devenu coutume de gratuitement critiquer les brétons de la compagnie.


Shaehia est aux nouvelles de Victoire. La prêtresse va bien et se dirige vers le sud avec Siegfried. L'apprentie rougegarde réfléchie toujours à arrêter ces nécromanciens coûte que coûte, ce à quoi la bosmer l'invite à redevenir une prêtresse, non une guerrière.
Kas' se propose de monter la garde. Après tout, c'est une excellente pisteuse et tireuse à l'arc. Avec elle, l'ennemi n'approchera pas si facilement. "Chanmé !" pense Uazu avec qui la bosmer partage un alcool du pays : du jagga. La crevassaise apprécie la douce concoction. 

L'auberge est remplie d'animaux domestiques qui se collent à chacun. Jean-Luc semble mal à l'aise, la crevassaise ironise en affirmant qu'elle voit bien le bréton avec la tavernière mais une fois avoir mis dehors les bêtes. Elle se demande à la vue des chats si les khajiits peuvent en engendré. "Une histoire de lune" comme son père lui avait raconté répond Llevana. La crevassaise conclue que dès que sa porte des poils ou des écailles, c'est de toute façon bizarre : vous êtes des drogués. Soit tu aimes le sucre, soit tu lèches des arbres : "dé-gueu-lasse" conclue-t'elle. Un chat vient se frotter à elle, la crevassaise lui indique un placard où son "su-sucre" est possiblement planqué, le surnommant "p'tit drogué".
Uazu envie le Pacte Vert des bosmers, en particulier parce qu'il interdit la consommation de salade. Elle se demande si marcher sur de l'herbe est considéré comme un crime, de quoi amuser Kas'.


Après des échanges simplistes sur la culture des uns et des autres, le moment est venu d'enfin se reposer. Chacun se relaie tour par tour pour la garde de nuit. Uazu pense à ramener un bol de soupe pour Shaehia qui est repartie à l'étage pour rester aux côtés de mère Anelaïce. La forçant limite à boire la soupe pour reprendre des forces malgré ses refus.

Le jour suivant, surprise. Maître Vidron repointe le bout de son nez. Sur le coup, Uazu croit voir un fantôme. Mais le dunmer n'est pas forcement d'humeur à plaisanter, voulant savoir ce qu'il s'est passé au fort. Un semblant d'autorité qui ne passe pas, son absence lui étant reproché par Llevana avec amertume. Le dunmer répond qu'en son absence, ce devoir incombe à mère Anelaïce. Les larmes défendront que la prêtresse était en plein rituel et donc indisposée à prendre les commandes.
Uazu et, pour une raison quelconque voir parce qu'il lui reproche d'avoir bruler un pantalon, Jean-Luc jettent la pierre sur Gryffyn pour le tsunami. La crevassaise, amusée, dit au maître qu'il aurait fait une crise cardiaque en voyant ce gigantesque mur d'eau s'abattre sur le fort.
"Pauvre Navet"... Il y avait d'autres montures mais Jean-Luc fait une fixette sur la monture de Shaehia. Llevana ne comprenait toujours pas qui était Navet.


En plein récit, Anelaïce se réveille et apprend deux trois choses qu'elle ignorait pendant sa convalescence. Son réveil ne manque pas d'attirer l'attention d'Uazu qui décide de détourner son attention vers la prêtresse.
Détruire la relique est une priorité... Mais comment s'y prendre ? La remettre à un temple des Divins, mais les mille âmes enfermées seront-elles libérées ? Le jeter dans un volcan, mais où y en a t'il dans le coin ? La jeter en mer, mais les Hommes-poissons pourraient s'en servir selon Uazu ! Il y a surtout qu'un tel artefact ne passe pas inaperçu et serait repéré par des nécromanciens mal avisés. L'option du temple demeure la meilleure. Reste à savoir : aller à Leyawiin ou se diriger vers Elsweyr ? 

La crevassaise se demande s'il est pertinent d'amener la relique à un temple ne représentant pas les Huit Divins. Elle ne sait pas quels sont les divinités khajiitis. La prêtresse la rassure : tant qu'un lieu est béni, il remplira ses fonctions. Uazu se met à penser qu'un bout de sucre béni serait alors équivalent à Stendarr.
Décision est prise par maître Vidron : départ immédiat pour un temple. Toutefois, les larmes n'ont plus de monture malgré l'élan de la prêtresse toujours là. Il faudrait louer des chevaux et un chariot pour les blesser. Mais avec quel argent ?


Quant à la décision à prendre, tous se tournent poliment vers maître Vidron mais surtout la prêtresse Anelaïce. La prêtresse se tourne simplement vers le maître de compagnie Vidron, c'est à lui que le commandement revient après tout. Malgré l'état de certains, le vieux dunmer pense que le moment est venu de faire le déplacement. Mais à la vue de la motivation de certains, ignorant au passage Llevana qui est en forme, il invite Uazu à se joindre à lui. Mais la crevassaise détourne gentiment son regard vers ses camarades, en particulier vers Shaehia qui devrait rester à l'auberge, assurant alors sa protection ainsi qu'aux autres en méforme qui resteraient sur place.
La prêtresse doute du bien fondé de la décision du maître dunmer, surtout en l'absence d'une direction bien précise à prendre et l'état global du groupe.

Sans le moindre revenu pour louer des montures et un chariot, les Larmes n'ont d'autres choix que de voler ? Et c'est à cet instant que Jean-Luc trouve la fabuleuse idée de balancer les rapports qu'entretiendrait son compatriote Gryffyn avec la guilde des voleurs. Ajoutant un peu plus de l'huile sur le feu sachant que Jean-Luc et Braynas ne sont pas franchement dans le cœur de la prêtresse qui s'efforce de garder le sourire et un visage doux. Qui sait à quel point elle doit bouillir intérieurement ?
Face à cette nouvelle indécision, maître Vidron s'emporte et se retire seul à l'extérieur. La sortie avortée agace le groupe épuisé qui s'était préparé malgré une faible récupération. Uazu prononce une pensée pour Jean-Luc, très épuisé et en piteux état, qui a mis trente minutes pour réenfiler son armure seul pour rien (sachant qu'elle lui avait dit de se débrouiller seul).


Kas' fait remarqué que malgré tout, le vieux maître a raison sur un point. Il faut un chariot pour transporter les blesser. Mais avec quel moyen ? La bosmer propose de rendre un service qui équivaut à une charrette et des chevaux mais Llevana, Uazu et Jean-Luc changent complètement de sujet : s'attaquant à Gryffyn. 
Du moins le bréton Jean-Luc fait savoir qu'il ne supporte plus son rufian de compatriote et porte un préjugé sur les Telvanni dont il semble dorénavant appartenir, chose visible par sa dague dont il est si fier. Remarque qui agace Llevana qui semble justement liée à la Maison Telvanni, elle qui porte en respect le légendaire Divayth Fyr. Elle choque par ailleurs Uazu en révélant qu'elle vit depuis au moins un demi-siècle.

La crevassaise s'agace. Estimant que "ceux qui ont des couilles n'en ont pas, et ceux qui n'ont pas de couilles en ont". Sur le coup, Jean-Luc ne comprend pas de quoi parle Uazu tant il est peu familiariser avec un tel vocabulaire. Pensant que c'est une insulte, il traite son compatriote Gryffyn de grosse couille. Le bréton s'interroge malgré tout sur la nature de ce mot. La crevassaise réfléchit un temps puis lui répond que dans son dialecte chevaleresque, cela équivaudrait aux bijoux de famille. 
Honteux et embarrassé, Jean-Luc demande à ce que cette discussion ne sorte jamais d'ici, bien qu'il souffle un rire coupable.


Avant de remonter, le bréton s'empare d'une bouteille de vin, un cru local. Il se pose la question de savoir quel genre de boissons les crevassais ont. Uazu n'est pas branchée alcool mais affirme qu'après avoir bénéficier des boissons de Cyrodiil, ceux de la Crevasse ont le gout de la pisse.
Quant à Llevana qui ne boit pas d'alcool, même le plus doux, Jean-Luc se montre un peu insistant à l'idée de lui faire gouter une spécialité dunmer : le sujamma. 
Jean-Luc s'efforce à tenir un discours cohérant mais entre l'alcool qui lui monte à la tête et la fatigue, il devient difficile de discerner quoique ce soit. Uazu voulait le faire décuver dans la rivière avec la complicité de Llevana mais la dunmer trouve plus amusant de laisser le bréton dans cet état.

Llevana n'a jamais vu un aussi piètre chevalier. Uazu a un peu peur que le bréton fasse une connerie à l'étage. Mais sans même qu'il soit dans cet état, à peine il lève une arme qu'il serait capable de tomber en arrière et rouler dans les escaliers pense-t'elle.
La crevassaise craint que les boulets métalliques (Braynas, Gryffyn, Jean-Luc) énervent à nouveau Anelaïce. C'est de toute façon bien parti, ça se voit dans le regard de la prêtresse altmer.
Le calme revient et les deux femmes échangent plus personnellement sur leur famille respective. Llevana n'a jamais connu sa mère, quant à son père, elle n'a jamais compris pourquoi il l'a confié à d'autres individus. Elle lui en veut et si retrouvaille il doit y avoir, c'est à son père de faire le premier pas. Uazu l'encourage malgré tout à retrouver son père ne serait-ce que pour obtenir des réponses.
La crevassaise trouve qu'elle et Llevana ont tout de même de la chance. Pensant qu'il y a quand même une grande majorité de fils-de-pute ou des fils-de-fils-de-pute. Ne pensant pas à mal en disant cela, son vocabulaire étant très terre à terre même s'il s'est nettement amélioré ces derniers mois.