Le fort est probablement tombé aux mains des nécromanciens maintenant. Victoire de son côté, a été secourue par Kas'Syl Dei et le chevalier Siegfried.
Du côté des autres Larmes, ces derniers poursuivent leur fatigante marche dans le Bassin de Nibenay avec la relique. Malgré la prise de décision de Victoire, certaines larmes réfléchissent encore à revoir le plan et faire demi-tour... Une éternelle indécision qui ne manque pas d'agacer certains dont Uazu. La priorité est de mettre à l'abris Anelaïce, le groupe et la relique.
Les larmes finissent par trouver une auberge où ils décident de s'installer pour récupérer des forces. Ils sont rejoint par Kas'Syl Dei qui les avait suivi grâce à son louveteau. "Vous avez de gros sabots, vous savez ?" - "Surement les brétons ça !" pense Uazu. L'arrivée de la silhouette bosmer amicale détend l'atmosphère, en particulier l'apprentie Shaehia marquée par la fatigue.
Jean-Luc, toujours en armure, se tient du haut des escaliers. Uazu lui fait remarquer qu'il devrait s'allonger au lieu de jouer les équilibristes et de finir en bas des escaliers. Llevana rajoutera que sa faible constitution ne supportera pas plus longtemps cet équipement lourd voir plus solide que sa propre personne. Oui, il est devenu coutume de gratuitement critiquer les brétons de la compagnie.
Shaehia est aux nouvelles de Victoire. La prêtresse va bien et se dirige vers le sud avec Siegfried. L'apprentie rougegarde réfléchie toujours à arrêter ces nécromanciens coûte que coûte, ce à quoi la bosmer l'invite à redevenir une prêtresse, non une guerrière.
Kas' se propose de monter la garde. Après tout, c'est une excellente pisteuse et tireuse à l'arc. Avec elle, l'ennemi n'approchera pas si facilement. "Chanmé !" pense Uazu avec qui la bosmer partage un alcool du pays : du jagga. La crevassaise apprécie la douce concoction.
L'auberge est remplie d'animaux domestiques qui se collent à chacun. Jean-Luc semble mal à l'aise, la crevassaise ironise en affirmant qu'elle voit bien le bréton avec la tavernière mais une fois avoir mis dehors les bêtes. Elle se demande à la vue des chats si les khajiits peuvent en engendré. "Une histoire de lune" comme son père lui avait raconté répond Llevana. La crevassaise conclue que dès que sa porte des poils ou des écailles, c'est de toute façon bizarre : vous êtes des drogués. Soit tu aimes le sucre, soit tu lèches des arbres : "dé-gueu-lasse" conclue-t'elle. Un chat vient se frotter à elle, la crevassaise lui indique un placard où son "su-sucre" est possiblement planqué, le surnommant "p'tit drogué".
Uazu envie le Pacte Vert des bosmers, en particulier parce qu'il interdit la consommation de salade. Elle se demande si marcher sur de l'herbe est considéré comme un crime, de quoi amuser Kas'.
Après des échanges simplistes sur la culture des uns et des autres, le moment est venu d'enfin se reposer. Chacun se relaie tour par tour pour la garde de nuit. Uazu pense à ramener un bol de soupe pour Shaehia qui est repartie à l'étage pour rester aux côtés de mère Anelaïce. La forçant limite à boire la soupe pour reprendre des forces malgré ses refus.
Le jour suivant, surprise. Maître Vidron repointe le bout de son nez. Sur le coup, Uazu croit voir un fantôme. Mais le dunmer n'est pas forcement d'humeur à plaisanter, voulant savoir ce qu'il s'est passé au fort. Un semblant d'autorité qui ne passe pas, son absence lui étant reproché par Llevana avec amertume. Le dunmer répond qu'en son absence, ce devoir incombe à mère Anelaïce. Les larmes défendront que la prêtresse était en plein rituel et donc indisposée à prendre les commandes.
Uazu et, pour une raison quelconque voir parce qu'il lui reproche d'avoir bruler un pantalon, Jean-Luc jettent la pierre sur Gryffyn pour le tsunami. La crevassaise, amusée, dit au maître qu'il aurait fait une crise cardiaque en voyant ce gigantesque mur d'eau s'abattre sur le fort.
"Pauvre Navet"... Il y avait d'autres montures mais Jean-Luc fait une fixette sur la monture de Shaehia. Llevana ne comprenait toujours pas qui était Navet.
En plein récit, Anelaïce se réveille et apprend deux trois choses qu'elle ignorait pendant sa convalescence. Son réveil ne manque pas d'attirer l'attention d'Uazu qui décide de détourner son attention vers la prêtresse.
Détruire la relique est une priorité... Mais comment s'y prendre ? La remettre à un temple des Divins, mais les mille âmes enfermées seront-elles libérées ? Le jeter dans un volcan, mais où y en a t'il dans le coin ? La jeter en mer, mais les Hommes-poissons pourraient s'en servir selon Uazu ! Il y a surtout qu'un tel artefact ne passe pas inaperçu et serait repéré par des nécromanciens mal avisés. L'option du temple demeure la meilleure. Reste à savoir : aller à Leyawiin ou se diriger vers Elsweyr ?
La crevassaise se demande s'il est pertinent d'amener la relique à un temple ne représentant pas les Huit Divins. Elle ne sait pas quels sont les divinités khajiitis. La prêtresse la rassure : tant qu'un lieu est béni, il remplira ses fonctions. Uazu se met à penser qu'un bout de sucre béni serait alors équivalent à Stendarr.
Décision est prise par maître Vidron : départ immédiat pour un temple. Toutefois, les larmes n'ont plus de monture malgré l'élan de la prêtresse toujours là. Il faudrait louer des chevaux et un chariot pour les blesser. Mais avec quel argent ?
Quant à la décision à prendre, tous se tournent poliment vers maître Vidron mais surtout la prêtresse Anelaïce. La prêtresse se tourne simplement vers le maître de compagnie Vidron, c'est à lui que le commandement revient après tout. Malgré l'état de certains, le vieux dunmer pense que le moment est venu de faire le déplacement. Mais à la vue de la motivation de certains, ignorant au passage Llevana qui est en forme, il invite Uazu à se joindre à lui. Mais la crevassaise détourne gentiment son regard vers ses camarades, en particulier vers Shaehia qui devrait rester à l'auberge, assurant alors sa protection ainsi qu'aux autres en méforme qui resteraient sur place.
La prêtresse doute du bien fondé de la décision du maître dunmer, surtout en l'absence d'une direction bien précise à prendre et l'état global du groupe.
Sans le moindre revenu pour louer des montures et un chariot, les Larmes n'ont d'autres choix que de voler ? Et c'est à cet instant que Jean-Luc trouve la fabuleuse idée de balancer les rapports qu'entretiendrait son compatriote Gryffyn avec la guilde des voleurs. Ajoutant un peu plus de l'huile sur le feu sachant que Jean-Luc et Braynas ne sont pas franchement dans le cœur de la prêtresse qui s'efforce de garder le sourire et un visage doux. Qui sait à quel point elle doit bouillir intérieurement ?
Face à cette nouvelle indécision, maître Vidron s'emporte et se retire seul à l'extérieur. La sortie avortée agace le groupe épuisé qui s'était préparé malgré une faible récupération. Uazu prononce une pensée pour Jean-Luc, très épuisé et en piteux état, qui a mis trente minutes pour réenfiler son armure seul pour rien (sachant qu'elle lui avait dit de se débrouiller seul).
Kas' fait remarqué que malgré tout, le vieux maître a raison sur un point. Il faut un chariot pour transporter les blesser. Mais avec quel moyen ? La bosmer propose de rendre un service qui équivaut à une charrette et des chevaux mais Llevana, Uazu et Jean-Luc changent complètement de sujet : s'attaquant à Gryffyn.
Du moins le bréton Jean-Luc fait savoir qu'il ne supporte plus son rufian de compatriote et porte un préjugé sur les Telvanni dont il semble dorénavant appartenir, chose visible par sa dague dont il est si fier. Remarque qui agace Llevana qui semble justement liée à la Maison Telvanni, elle qui porte en respect le légendaire Divayth Fyr. Elle choque par ailleurs Uazu en révélant qu'elle vit depuis au moins un demi-siècle.
La crevassaise s'agace. Estimant que "ceux qui ont des couilles n'en ont pas, et ceux qui n'ont pas de couilles en ont". Sur le coup, Jean-Luc ne comprend pas de quoi parle Uazu tant il est peu familiariser avec un tel vocabulaire. Pensant que c'est une insulte, il traite son compatriote Gryffyn de grosse couille. Le bréton s'interroge malgré tout sur la nature de ce mot. La crevassaise réfléchit un temps puis lui répond que dans son dialecte chevaleresque, cela équivaudrait aux bijoux de famille.
Honteux et embarrassé, Jean-Luc demande à ce que cette discussion ne sorte jamais d'ici, bien qu'il souffle un rire coupable.
Avant de remonter, le bréton s'empare d'une bouteille de vin, un cru local. Il se pose la question de savoir quel genre de boissons les crevassais ont. Uazu n'est pas branchée alcool mais affirme qu'après avoir bénéficier des boissons de Cyrodiil, ceux de la Crevasse ont le gout de la pisse.
Quant à Llevana qui ne boit pas d'alcool, même le plus doux, Jean-Luc se montre un peu insistant à l'idée de lui faire gouter une spécialité dunmer : le sujamma.
Jean-Luc s'efforce à tenir un discours cohérant mais entre l'alcool qui lui monte à la tête et la fatigue, il devient difficile de discerner quoique ce soit. Uazu voulait le faire décuver dans la rivière avec la complicité de Llevana mais la dunmer trouve plus amusant de laisser le bréton dans cet état.
Llevana n'a jamais vu un aussi piètre chevalier. Uazu a un peu peur que le bréton fasse une connerie à l'étage. Mais sans même qu'il soit dans cet état, à peine il lève une arme qu'il serait capable de tomber en arrière et rouler dans les escaliers pense-t'elle.
La crevassaise craint que les boulets métalliques (Braynas, Gryffyn, Jean-Luc) énervent à nouveau Anelaïce. C'est de toute façon bien parti, ça se voit dans le regard de la prêtresse altmer.
Le calme revient et les deux femmes échangent plus personnellement sur leur famille respective. Llevana n'a jamais connu sa mère, quant à son père, elle n'a jamais compris pourquoi il l'a confié à d'autres individus. Elle lui en veut et si retrouvaille il doit y avoir, c'est à son père de faire le premier pas. Uazu l'encourage malgré tout à retrouver son père ne serait-ce que pour obtenir des réponses.
La crevassaise trouve qu'elle et Llevana ont tout de même de la chance. Pensant qu'il y a quand même une grande majorité de fils-de-pute ou des fils-de-fils-de-pute. Ne pensant pas à mal en disant cela, son vocabulaire étant très terre à terre même s'il s'est nettement amélioré ces derniers mois.