mercredi 6 septembre 2023

[Larmes] Le plan

L'étau se resserre pour les Larmes de Stendarr. Au delà de la menace des nécromanciens, il y a la question de l'état de santé de mère Anelaïce, le sort des orphelins mais aussi la question de la relique. Chacun commence à comprendre que tous ne sortiront pas vivant d'une possible confrontation au vu de l'issu des pourparlers. Abandonner le fort ? Ou s'en servir pour se défendre ? Si fuir, par la terre ou par la rive ? Sachant qu'il n'y a qu'une seule barque et impossible d'évacuer tout le monde.

Mais voilà qu'Uazu montre une mine dépitée. Elle se montre très vite critique vis-à-vis de ses camarades et en particulier les prêtresses. La crevassaise regrette un changement radical de Shaehia et Victoire dont elle avait souvenir d'une plus grande patience et volonté de "purifier" notamment Sidonnie par le passé.
La crevassaise le comprend : elle ignore ce que les prêtresses ont pu voir au travers de la relique, ce qui explique peut-être ce si soudain changement d'approche plus létal. Mais est-ce qu'une simple relique suffit à détourner Shaehia et Victoire des enseignements, et ce qu'aurait potentiellement voulue, d'Anelaïce en pareille situation ?
Pour autant la situation n'est pas à l'avantage des Larmes et Shaehia a eu l'opportunité de se réentretenir avec les nécromanciens. Comprenant par ailleurs que s'ils ne prennent pas possession de la relique, d'autres âmes subiront le même sort pour servir leurs intérêts.


Sans surprise, Jean-Luc opte pour l'élimination de chacun des nécromanciens. La nécromancie reste un crime pour le bréton et il soupçonne Uazu de faire preuve de compassion pour ces "monstres". Mais pour la crevassaise, ses pensées se tournent notamment sur Gaea, nécromancienne et pourtant membre des Larmes. Entre la nibenaise et Sidonnie, les Larmes tiennent peut-être quelque chose sur la façon dont il faut appréhender ce genre d'individus.

Fridhilde rentre de son repérage de la rive. Notifiant ainsi la présence de six individus mêlant mortels et squelettes qui surveillent la zone. Le bréton émet à nouveau des soupçons sur ses camarades, la nordique cette fois-ci : car seule Fridhilde était prête à écouter l'offre de la nécromancienne contrairement aux autres lors des pourparlers. Sa bien aimée, l'apprentie Shaehia, lui rappelle qu'elle aussi est partie discuter avec les nécromanciens.
L'apprentie rougegarde s'interroge sur la situation du côté de la terre ferme. Uazu décide de son propre chef d'aller voir. Rejetant la faute sur maître Vidron s'il lui arrive quelque chose. Après tout c'est bien le dunmer qui a logé les Larmes dans cette immense tombe froide qu'est le fort. Un fort qui était de toute façon un cimetière d'âme dès le départ avec cette salle secrète comme le fait remarqué ensuite Shaehia.



La crevassaise observe la terre depuis les remparts et ne trouve qu'un seul nécromancien semblant attendre quelque chose. Aucun pièges ou sorts visibles. Au moment de rentrer, la crevassaise croise un Jean-Luc affolé cherchant Shaehia. Elle se contentera de l'ignorer, faisant comprendre que de son point de vu, certaines larmes ne prônant que la violence n'ont rien à faire dans l'entourage de mère Anelaïce.
Le bréton retrouve finalement l'apprentie aux écuries, découvrant avec horreur les carcasses des bêtes y compris de Navet, le cheval. L'élan de la prêtresse a quant à lui disparu. Jean-Luc se sent responsable, n'ayant pas détaché les bêtes avant la catastrophe.

Uazu rend son rapport mais la présence d'un nécromancien solitaire interroge et inquiète. L'option de la diversion est alors choisie. Fridhilde se proposant de mettre une pierre dans un vêtement et de faire passer l'objet pour la relique. Uazu suggère même de lui donner une aura magique voir l'option d'un sort d'illusion pour gagner plus de temps. Hors la prêtresse Victoire n'en connaît que des rudiments. La crevassaise n'ose rien dire mais elle a confiance en la prêtresse qui a déjà réalisé de grandes choses avec des sorts qu'elle disait ne pas bien maîtriser.
Lorsque Jean-Luc et Shaehia rentrent dans le fort et font part de l'état des écuries, Uazu se contente simplement de les regarder et leur faire signifier que c'est une bien belle journée de merde. Rappelant encore qu'elle était venue pour d'heureuses retrouvailles.


La tension monte un peu plus. De toute évidence, tout le monde n'en sortira pas vivant. Fridhilde décide qu'elle et Jean-Luc assureront la diversion en attaquant les nécromanciens. Au même moment, les filles devront prendre la fuite avec Anelaïce. Des paroles dures mais réalistes.
Uazu décide de rejoindre Fridhilde et Jean-Luc, histoire qu'elle serve à quelque chose : elle n'est bonne qu'à la castagne après tout. Shaehia à son tour veut se joindre à la diversion malgré les vives protestation d'un Jean-Luc lui même en piteux état.

Puis la voix de la prêtresse Victoire s'élève au milieu de ce marasme. Discrète et en pleine réflexion jusque là, la brétonne juge qu'aucun guerriers des larmes ni apprenties ne sont en mesure de résister à la magie noire. Elle se chargera donc à elle seule de remettre un leurre au groupe de nécromanciens pendant que les autres fuiront par les terres. Aucune effusion de sang prévu au programme. La prise de parole d'Uazu au départ a donné matière à réflexion pour les prêtresses partagée entre empathie et doutes.
Fridhilde se satisfait de cette prise de parole qu'elle attendait. La nordique décide, comme bien souvent, d'accompagner Victoire dans cette entreprise pour mettre à disposition sa magie. Mais la brétonne préfère savoir la nordique aux côtés des autres pour veiller sur chacun dans l'évacuation.
Shaehia enlace Victoire, Fridhilde appose sa main sur l'épaule gauche de la brétonne, et Uazu lui donne une tapote sur la tête en exigeant qu'elle ne meurt pas au risque de l'énerver. Une communion de girls gang à laquelle Jean-Luc est exclu.

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