RP Légion : Départ précipité

Les légionnaires Potav et Peronam parviennent à fuir jusqu'aux escaliers. Mais il leur reste encore à traverser le pont pour retrouver le camp. Et comme si ça ne suffisait pas, un autre mort-vivant armé d'une hache se dresse sur leur chemin.

Après un combat très difficile, la légionnaire Peronam triomphe de l'abomination. Le paralysant dans un premier temps avant de l'achever alors qu'il s'était relevé.

Ceci fait, les deux légionnaires regagnent le camp. Lavinia est sous le choc, ne réalisant toujours pas que Falco y soit resté. Marius quant à lui semble de marbre, n'ayant fait que suivre les ordres. Les deux rendront leur rapport à l'auxiliaire-chef Deragne.

Ne sachant pas quoi faire et en l'absence du centurion, elle demande conseil auprès du capitaine dans la tente médicale. 

C'est alors que le centurion est de retour avec un Buccae blessé à l'épaule. Ni la Balafre, ni Ocrête ne sont donc sûres. D'autant que le son de ce qui semble être un dragon a de nouveau retenti.

Après avoir entendu les rapports, le centurion Popilius donne l'ordre de lever le camp. La marche reprend précipitamment au grand dam de l'auxiliaire Férus qui projetait de se reposer après avoir réparé le chariot d'Ixina. 

Sans doute profondément déçu de la perte du vétéran Tacitus, le centurion prévient les deux légionnaires qu'il les mettra aux arrêts pour abandon de leur camarade si ce dernier revient vivant. Ce qui choque la légionnaire Peronam qui fera d'avantage grise mine tout en plaidant sa cause à son capitaine.

Même si réparé, le chariot d'Ixina reste fragile si la colonne doit progresser hors des routes. Le capitaine, blessée, se trouve à son bord avec le légionnaire Lex énervé, la légionnaire Peronam sous le choc, et le traître Carvinas. Même si la présence de Titus apaise Lavinia, elle demeure pensive au sujet de Falco.

Toujours en direction du sud, la colonne s'immobilise lorsqu'une étrange lueur de feu se fait visible à l'issue d'un cri de dragon dans une caverne droit devant. Les chevaux refusent d'avancer et les légionnaires ne savent pas quoi faire. 

Après un bref échange avec le centurion, le capitaine Naevius donne l'ordre de couper par le canyon et d'alléger le chariot d'Ixina pour éviter tout accident. En cas d'attaque du dragon, les légionnaires devront fuir et se réfugier avant de rallier Senchal.

Lycoris Naevius

Nom : Lycoris Naevius

Race : Impériale

Sexe : Femme

Anniversaire : 27 Semailles 2E 559

Âge : 30 ans (en 2E 589)

Faction : Empire de Cyrodiil / Légion impériale

Métier / archétype : Centurion

Description physique

En raison de son teint de peau, Lycoris peut-être confondue avec une rougegarde. Sa coupe de cheveux côté rasé accentue le côté femme soldat de son physique.

A ses débuts, la colovienne semblait impassible mais semble paraître plus expressive depuis quelques années. 

Psychologie

Lycoris Naevius a un grand attachement pour l'uniforme et la Légion impériale. Pour elle, son service n'est pas qu'un devoir mais aussi une passion et une conviction. L'armée impériale est ce qu'elle considère comme sa seule famille, à l'exception de sa mercenaire Aïsha.

Avec les années, la colovienne regrette de ne pas assez consacrer de temps pour sa partenaire. Elle est de plus en plus pensive et perd en efficacité. Elle demeure toutefois plus humaine que la plupart des officiers et prend à cœur de protéger et rester aux côtés de ses hommes au détriment de sa sécurité.

Depuis son enfance, Lycoris souffre beaucoup de la perte de ses parents et garde ses distances avec le restant de sa famille.

Histoire

Originaire de la Côte d'or, Lycoris naît à Cœur-Enclume. Malgré que la Maison Naevius soit une famille noble, les parents de Lycoris vivent modestement et à l'écart des autres.

Seulement âgée de quatre ans, Lycoris se passionne déjà pour la Légion impériale et aime regarder les parades militaires. Ses parents qui n'aspirent qu'à une vie paisible espèrent toutefois que cette passion est éphémère.

Lycoris perd ses parents lorsque la peste knahataine frappe de plein fouet bien des familles en 2E 565. Epargnée par l'épidémie, Lycoris est envoyée à Sutch pour y rejoindre Contar, son oncle, par sa mère bien que celle-ci aurait aimé ne jamais avoir à le faire.

Suivant les doctrines de la Maison Naevius, Contar aurait pu se débarrasser de Lycoris assez vite. Il décèle néanmoins un fort potentiel dans la passion pour la Légion de la jeune fille et se décide à l'entraîner.

Malgré qu'elle soit d'une famille noble, Lycoris ne bénéficie pas d'une commission d'officier et s'apprête à acquérir de l'expérience en gravissant les échelons depuis le plus bas rang.

Rêvant de voyages, Lycoris est affectée à la deuxième Légion de la Côte d'or. Pour le côté voyage, c'est raté. Mais elle est ravie d'être dans ce qu'elle considère comme sa véritable famille : la Légion impériale.

Après de premières déconvenues avec des camarades peu scrupuleux, Lycoris forme un binôme solide avec l'orsimer Klang gro-Gum.

Durement mais surement, Lycoris acquiert de l'expérience dans une époque de troubles. Très vite, sa Légion est saisit par le duc Varen se rebellant contre l'empereur suite à la légalisation des cultes daedriques dans l'Empire.

Blessée lors de la traque de sorcières en 2E 577, elle est en convalescence lorsque le duc Varen est couronné empereur.

Transférée dans la Légion du Weald occidental, Lycoris fait ses preuves dans les contrôles frontaliers et est promue sergente.

En 2E 582, Lycoris est blessée lors de la défense de Vlastarus et ne participe pas à la campagne d'Arenthia de Val-boisé à laquelle elle devait participer.

Elle apprend la défaite de ses camarades mais surtout la trahison du général Lavinia Axius.

Le vide laisser par cette campagne laisse place à une série de promotions en catastrophe. Lycoris est promue lieutenante. Son obsession d'arrêter des espions aldmeris aux frontières tournent à la vengeance de ses frères d'armes tombés à Arenthia, se déshumanisant et détériorant la santé.

Avec une partie de sa cohorte, Lycoris est envoyée à la Côte d'or en 2E 587 pour aider le préfet Vinicius à rétablir un semblant d'ordre. Elle y fait la rencontre du centurion Decimus Popilius.

De retour dans le Weald occidental, la colovienne retrouve son affectation initial. Elle est toutefois forcée de prendre du repos par ses supérieurs à la demande d'Aïsha : il est constaté que Lycoris est obsédée par la traque d'agents aldmeris au point de détériorer sa santé.

Loin du stress du front et ayant pris du recul sur les événements survenus jusque là, Lycoris reprend du service plus humaine. Respectée par ses hommes qu'elle traite comme des frères et sœurs, Lycoris est promue capitaine et se voit attribuer le commandement de la cohorte de la Stride.

En 2E 589, Lycoris retrouve le centurion Popilius en vu d'une campagne dans le Marais noir. Elle cède le commandement de la cohorte à Quintus Salvarus et engage une petite partie de ses anciens légionnaires en la Brigade de la Stride pour intégrer la cohorte Popilius pour la mission à venir.

Une campagne haute en couleur où le légat Darius Naevius divise ses légionnaires et la campagne elle-même défie les tactiques académiques mises à rude épreuve face aux nagas.

Au cour de cette campagne, Decimus Popilius s'auto-proclame primo centurion et prend le commandement temporaire de la Légion. Le légat Darius Naevius sauvé, il reprend le commandement et est aussitôt détesté, mettant à mal l'image de Lycoris. Decimus garde néanmoins en haute estime sa camarade tout comme les légionnaires sous ses ordres.

La prise d'un fort tourne mal, la Légion ayant pour ordre d'attaquer de front. Du pur suicide. Lycoris est grièvement blessée dans l'assaut. Dans la foulée, il est révélé la trahison du légat. Decimus reprend aussitôt le commandement avec l'accord des centurions survivants.

Lycoris participe au "mystérieux décès du légat" avec les légionnaires Tacitus et Peronam qui, comme l'ensemble des légionnaires sous ses ordres, la tiennent en respect et admiration.

Après le succès de la campagne, la troisième cohorte rentre à la Côte d'or en passant par Senchal. Lycoris est promue centurion et prend le commandement de la garnison de Cœur-Enclume.

La route pour Senchal ne se passe toutefois pas sans accroc. Lycoris est toujours blessée et la cohorte doit faire face à un dragon en chemin. Dans la panique générale, Lycoris tente de venir en aide à certains de ses hommes mais tue accidentellement l'un d'eux. Démoralisée et épuisée, Lycoris songe à quitter la Légion, ce à quoi ses hommes l'en dissuadent, la suppliant de rester.

A Senchal, la cohorte apprend la dissolution de l'Empire de Cyrodiil. Lycoris semble groggy par la nouvelle, commençant à croire qu'elle est la génération qui aura échoué à protéger l'Empire.

De retour à Cœur-Enclume, Lycoris assure ses nouvelles responsabilités malgré le contexte. Cette affectation lui paraît ironique : "la fin là où tout à commencer ?". Elle reste néanmoins sur ses gardes car un autre centurion promu jalouse son affectation et semble ne pas vouloir en rester là.

Sans Empire, sans doute démoralisée, Lycoris fait l'impensable : elle quitte ses fonctions. Une décision motivée par Aïsha : "c'est soit moi, soit ta Légion". Lycoris a tendu ses bras vers Aïsha et a mis un terme à sa carrière qui tournait à l'oppression.

Lycoris garde fièrement son armure de la Légion. Avec le recul, Lycoris tient en respect les elfes du Domaine Aldmeri qui ont été ses principaux adversaires. Il n'y avait selon elle aucun honneur à agresser un advsersaire qui ne faisait que répondre aux agressions d'un Empire corrompu qui a pactisé avec le Prince daedra Molag Bal.